...On voit, par exemple, sur les montants de fer forgé de la grille de
clôture du tombeau de Maximilien, des ornements de fer battu qui sont
soudés au corps même du montant et non goupillés ou rivés. Nous avons
eu quelquefois l'occasion de signaler, même en France, ce procédé de
fabrication, entièrement perdu aujourd'hui, et fréquemment employé à
la fin du XVe siècle et au commencement du XVIe. Ces soudures ne consistent
pas en une simple brasure au cuivre ou au laiton. Aucun métal
étranger au fer n'apparaît entre l'âme et le fer battu apposé. Bien
que celui-ci n'ait qu'une épaisseur de 1 ou 2 millimètres au plus, il
adhère parfaitement à cette âme sur toute sa surface.
Le fragment que nous donnons ici (fig. 44), provenant de la grille du
tombeau de Maximilien, explique ce procédé. Les feuilles de tôle ou de
fer battu soudées ont été repoussées évidemment avant l'opération qui
les a fait adhérer parfaitement à l'âme, puisque, après cette opération, il
n'eût été possible que de les buriner, mais non de leur donner le modelé
souple et doux du repoussage au marteau...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...On voit, par exemple, sur les montants de fer forgé de la grille de clôture du tombeau de Maximilien, des ornements de fer battu qui sont soudés au corps même du montant et non goupillés ou rivés. Nous avons eu quelquefois l'occasion de signale