Biographie/Hayao Miyazaki

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Hayao Miyazaki.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Né le 5 Janvier 1941 à Tokyo, au Japon, Hayao Miyazaki est un dessinateur de mangas, un réalisateur de films d'animation japonais et le co-fondateur du studio Ghibli.


Le monde ne peut ignorer l'apparition, dans le spectre de l'imaginaire créé, des formes inventées par les studios Ghibli de Tokyo, sous la responsabilité cinématographique du réalisateur Hayao Miyazaki, auteur du Voyage de Chihiro, de Princesse Mononoké, de Mon voisin Totoro ou encore du Château ambulant. Ces animés originaux se sont imposés comme la seule vraie alternative face aux longs métrages américains. "Quand un enfant fait une belle rencontre dans son imaginaire, on ne devrait jamais lui dire que ça n'existe pas; même s'il est sûr qu'aucun professeur, aucun parent ne peut être aussi merveilleux, il faut lui répondre que si, mais qu'il ne les a pas encore rencontrés." Déclare Hayao Miyazaki, à la frontière entre création artistique et responsabilité pédagogique. Ces œuvres permettent de mettre à l'honneur des valeurs aujourd'hui méprisés comme la préservation de la nature, l'amour, l'amitié, la justice.

Une beauté souillée[modifier | modifier le wikicode]

"Si l'on détruisait la Nature, on perdrait la dernière fondation de l'esprit japonais", affirme Hayao MIYAZAKI. En shintoïste convaincu, le cinéaste tient à mettre en relief dans son œuvre le préoccupant état actuel de l'environnement. Cette notion de sensibilité écologique (sans la dimension politique qui lui est couramment associée) n'est certes pas inédite, mais le traitement que lui réserve Miyazaki lui donne une dimension nouvelle, puissante et fédératrice. Avec sa "patte" toute particulière, mélange étonnant et détonnant de sophistication et de simplicité, le graphisme rond, enfantin et plaisant de ses films capte immédiatement l'attention du spectateur, également séduit par les partitions musicales tour à tour charmantes épiques, inquiétant et enchanteresses de Joe Hisaishi, compositeur ami du réalisateur. l'originalité du traitement réside aussi dans l'extraordinaire talent de conteur du Maître qui, outre des récits bien ficelés, soutenus par une narration fluide, une mise en scène alerte et un rythme parfaitement calibré, présente des personnages forts, à jamais inscrits dans l'imaginaire collectif japonais et qui s'insinuent progressivement dans le nôtre. La détermination aveugle et désespérée de Nausicaä, la joie de vivre de Mei et Satsuki, le courage et la pugnacité admirables d'Ashitaka marquent durablement les esprit, et l'identification immédiate nous permet d'adhérer sans peine à leur cause, à savoir la préservation et le respect constants de l'environnement.

Représenter la Nature[modifier | modifier le wikicode]

Hayao MIYAZAKI envisage une préservation et une défense de l'environnement de manière naturelle, à juste titre lorsque l'on a connaissance des dangers qui le menacent, mais sans la connotation écologique communément associé. Un désengagement fruit d'une volonté de ne pas être absorbé par tel ou tel bord politique, dans le but de rester neutre sans que son œuvre puisse être volontairement taxée "d'écologiste", avec les nuances et rattachements idéologiques que cela . "Depuis la sorti de Nausicaä de la Vallée du Vent en 1984, puis Mon voisin Totoro en 1988, on m'a collé l'étiquette d'écologiste, affirme le cinéaste. Or, je ne le suis pas du tout. Mon militantisme pour l'écologie se résume à peu de choses, car je fume du tabac sans retenue et roule à tombeaux ouverts dans des voitures de sport. L'appartenance à un mouvement aussi noble soit-il me rebute. Mais je crois que la nature reprendra le dessus sur l'homme, quoi qu'il arrive. Hayao miyazaki a porté un intérêt tardif à la nature. Si Nausicaä de la Vallée du Vent et Princesse Mononoké sont plus à même d'argumenter le conflit opposant directement l'être humain à l'environnement, Mon voisin Totoro illustre pour sa part de manière évidente la représentation de la nature dans sa globalité. Aucun aspect n'est négligé dans l’œuvre de Miyazaki pour figurer de manière la plus réaliste possible les différents éléments constitutifs de l'environnement: dans ces paysages frais et légers, arbres majestueux se dressent fièrement, herbes sauvages pullulent, l'eau et d'une pureté et d'une clarté inégalées...Cette minutie pour chaque détail est le fruit d'une longue observation des éléments végétaux et animaux au sein de l'équipe artistique du film. Ce souci d'une documentation et d'une étude poussées en amont se ressent dans le résultat final. Cela a "l'air vrai", et crédibilise l'univers dans lequel évoluent les protagonistes, qui basculeront pourtant peu à peu dans une dimension fantastique. Ainsi c'est précisément les moindres détails qui peuvent paraître anodins au commun des mortels, ceux dont nous sommes si coutumiers qu'on les oublie volontiers, qu'il s'est agi de retranscrire à l'écran. Nous touchons là au principe-même de l'art de l'animation. Cette re-présentation se traduit aussi dans une gestion subtile des couleurs, des teintes et des nuances, avec un travail extrêmement élaboré sur la lumière.

Les différentes facettes de l'adulte miyazakien[modifier | modifier le wikicode]

On remarque, qu'une opposition constante est réalisée avec les "grandes personnes" et les enfants "ne comprennent pas". Gangrenés par la soif de pouvoir et/ou d'argent, ces adultes sont aveuglés par les bienfaits de l'industrialisation, et oublient que cette course perpétuelle vers plus de confort moderne se fait au détriment de la Nature. C'est indéniable, l'ambition personnelle est le signe d'un profond égoïsme; de fait, l'adulte chez Miyazaki ne se souci guère du devenir de son environnement, pourtant indispensable dans la sauvegarde de la planète Terre. Or à quoi bon amasser fortune et richesse si l'on ne peut pas l'entreposer à terme? Cela rejoint en fait un comportement typique de l'homme du XXIème siècle: "si l'on est condamné à n'effectuer qu'un bref passage sur Terre, pourquoi se soucier de l'avenir de la Terre? Autant en profiter."... Il convient en outre de considérer un point important dans cette destruction de la Nature par un adulte foncièrement conscient de son geste - mais pas des conséquences sur le long terme. Chez miyazaki, la méfiance de l'enfant vis-à-vis de l'inconnu, est rapidement désamorcée pour une acceptation de l'Autre. Chez l'adulte miyazakien, la méfiance va au-delà, elle devient crainte et anxiété. Souhaitant asseoir son statut de dominant il détruit tout élément étranger et par-là même se rassure, puisqu'ayant connaissance de tout ce qui l'environne, il peut exercer un contrôle sur la Nature. Dans cette conception omnipotente cette dernière est donc l'ennemi à abattre. Dans Princesse Mononoké cet état de fait est très clair. Dame Eboshi tir à l'arquebuse sur le flanc de la montagne, éloignant un instant les orangs-outangs alentours. Elle explique à Ashitaka que chaque nuit ils reviennent pour reboiser la montagne, et le prie de l'aider à détruire l'Esprit de la forêt, mais il refuse bien évidemment Elle lui démontre qu'une fois son plan accompli, " la montagne sera un havre de paix et d'abondance". Voici une bien étrange conception de l'environnement, où la destruction apporte la paix. Dame Eboshi affronte inconsciemment la Nature, sans la connaître réellement. Attention, il ne faut pas faire d'amalgame: Miyazaki ne catalogue pas non plus l'enfant comme étant par essence "pur et gentil" et l'adulte comme "perverti et méchant". Ici, comme ailleurs, le cinéaste refuse l'ambivalence primaire: une manière astucieuse d'introduire différents niveaux de lecture dans son univers. Dans la vie telle que nous la connaissons, rien n'est en effet "tout blanc ou tout noir". Miyazaki reconnaît donc aussi bien l'existence d'hommes sages, que de 'sales gosse". Le Mal est ainsi parfois présent au sein des enfants-protagonistes. Autant Nausicaä est porteuse d'un message de paix et de tolérance, autant le jeune Asbel (du même film) est empli de haine et souhaite anéantir l'armée qui a décimé Pejite. Si le but est le même, les modalités et l'état d'esprit est différents.

Destruction et préservation de la Nature[modifier | modifier le wikicode]

Nous pouvons nous pencher plus largement sur les deux aspects majeurs hautement contradictoires quant à l'attitude adoptée vis-à-vis de la Nature dans la filmographie d'Hayao miyazaki. En opérant une nette distinction entre d'une part les personnages mettant tout en œuvre pour détruire à petit feu l'environnement, et d'autre part ceux tentant de rétablir la Nature sous sa forme initiale, ou essayant du moins de sauvegarder autant que possible son fragile équilibre. Commençons donc par un état des lieux des personnages opposés à la sauvegarde de la Nature : Ces êtres humains malfaisants détruisent sciemment. Élaborant des plans machiavéliques, leurs actes barbares sont de fat le fruit d'une volonté farouche. Ils s'opposent dès lors instantanément aux individus qui préservent la Nature, ceux-ci n'agissant que par la force des choses, en contre réaction à ceux qui détruisent. Chaque clan dépend de l'autre, mais les dévastateurs sont clairement à la source du conflit. Il s'agit d'organisations militaires ou de groupuscules lancés malgré eux dans une guerre sans merci. D'un côté les troupes tolmèques avec à leur tête Kushana et, de l'autre, les rescapés rancuniers de Pejite dans Nausicaä.

Sous cette accroche volontairement provocatrice se cache pourtant une triste réalité. Dans les divers longs métrages d'Hayao MIYAZAKI la plupart des adultes ont pour but de réduire à néant les merveilles de la Nature en usant de méthodes similaires, comme si une solution ultime avait été trouvée une fois pour toutes pour appliquer la solution finale sur les différents organismes vivants qui composent l'environnement. Ainsi dans Nausicaä comme dans Princesse Mononoké, c'est le pouvoir des armes qui régit la folie aveugle de l'homme. Dans Princesse mononoké, le pouvoir des armes s'illustre plus spécifiquement dans la séquence 29: Eboshi, bien décidée à en finir, ajuste son arquebuse et tire au niveau du cou du Dieu-Cerf. D'abord seulement touché en surface celui-ci se reprend rapidement, puis continue de faire son œuvre en abrégeant les souffrances d'Okkoto et de Moro. Mais la nuit arrive et sa transformation commence à survenir...Eboshi ne perd pas un instant, arrive près de lui et tire: cette fois elle atteint son but, le cou explose, la tête est détachée du corps et la métamorphose s'achève. Ce second coup de feu est brutal et définitif. Un instant pourtant l'on a cru à une possible reddition: Ashitaka a détourné la trajectoire de l'arme et le Dieu-Cerf a fait pousser des plantes sur le bois de l'arquebuse, mais la détermination d'Eboshi allait au-delà de cet appel à la paix. Dans cette scène, plus que jamais, le cinéaste montre la puissance sans égal d'une arme, et l'aspect irrévocable qu'il y a dans le fait de s'en servir.` La destruction dans l’œuvre d'Hayao Miyasaki n'est jamais un acte gratuit en soi. Elle résulte d'une volonté de mener à bien un projet pour des fins personnelles; comme la domination de l'environnement.

Pour autant, le cinéaste reste persuadé d'une cohabitation sereine entre l'être humain et l'environnement, malgré les nombreux dangers et obstacles auxquels ont dû faire face les protagonistes. L'état général des événements a plus d'une fois été critique et le comportement de Kushana et des troupes tolmèques plus globalement laisse perplexe: leur destruction méthodique et systématique des éléments d'une nature pervertie par leurs propres ancêtres reste un argument irrecevable.

Où l'homme passe, la Nature trépasse[modifier | modifier le wikicode]

Cette fois, point d'étendues verdoyantes à perte de vue ou de nature luxuriante à l'horizon.Si dans Mon voisin Totoro tout n'est que quiétude et contemplation, il en va autrement dans Nausicaä et Princesse Mononoke. Dans Nausica^, c'est dès le prologue que nous pouvons voir un paysage mortuaire. Yupa débarque en effet dans une ville-fantôme recouverte par ce qui semble être des cocons- il s'agit en réalité de spores mortels. Il entre dans une maison, voit un crâne d'humain, ramasse une poupée d'enfant en porcelaine qui se brise et soupire: "Un autre village est mort...". La vie n'est plus par ici, et à en croire cette funeste parole il ne s'agit visiblement pas du seul village où toute trace de vie humaine a disparu. Signalons l'importance du son fugace qui en temps normal permet de prendre connaissance de la bonne santé de l'environnement. Il semble ici si déchaîné que c'en est donc anormal. Dans Princesse Mononoké, c'est un autre phénomène qui intervient de manière incongrue. Ashitaka reprend sa route (séq.26) et voici que la pluie commence à tomber, devenant rapidement drue. Puis un épais brouillard apparaît, suivi d'une alternance de beau temps et un retour à la pluie. Cette variation constante de temps entre pluie forte et un soleil éclatant montre combien la nature est déréglée. Ce sentiment inquiétant est renforcé par l'absence de musique, l'espace sonore mettant au premier plan le bruit insistant de la pluie et du tonnerre. Lors des séquences d'accalmie, le prince fait montre d'une grande curiosité à l'égard de l'environnement. Ainsi, cette rencontre avec les sylvains (séq.9) où il se montre rassuré et agréablement surpris; ou ce bref arrêt dans le but d'admirer l'arbre qui sert de refuge aux sylvains en question. Peu auparavant, arrêté à une source , il partageait son repas avec sa fidèle monture Yakuru (sép.4). Cette courte séquence témoignait déjà de cet attachement aux animaux, et plus généralement aux éléments de la Nature.

Des rapports Humains simples[modifier | modifier le wikicode]

Les rapports humains simples ,qui sont l'objet d'un soin tout particulier dans les trois œuvres de Miyazaki (Mon voisin Totoro, Princesse Mononoké et Nausicaä) aussi bien dans la mise en scène que dans le traitement émotionnel, montre combien la franchise, le dialogue et l'ouverture vers l'Autre, aussi bien dans le cercle familial que sociétal; mène vers une vraie cohésion, saine et dénuée de sentiments haineux. De cette manière, l'on peut en partie expliquer l'asociabilité de Kushana et Dame Eboshi, que l'égoïsme, l'ambition personnelle et les remords aveuglent au point de nourrir des sentiments haineux envers les siens...et la Nature.


Pour conclure, Le cinéaste fait donc, à son modeste niveau, un état des lieux des forces en présence, avec toute la violence et l'absence de pitié dans lesquelles elles interagissent, tout en se nourrissant l'une et l'autre des armes respectives du camp adverse : l'homme recoure au feu, élément naturel s'il en est, dans Nausicaä ; la Nature étouffe les hommes dans meurs propres habitations dans Princesse Mononoké. MIYAZAKI constate en outre que la poignée d'êtres humains bien décidés à détruire l'environnement n'a aucune attitude empirique, préférant au contraire se baser sur de fumeuse et funestes théories, sans tirer de quelconques leçons du passé... L'optimisme contrarié du réalisateur reste néanmoins flagrant dans le dénouement de Nausicaä comme dans celui de Princesse Mononoké: il reste en effet farouchement persuadé d'une possible cohabitation, saine et sereine entre l'être humain et l'environnement, malgré les nombreux dangers et obstacles auxquels ont dû faire face les protagonistes de ses films. L'espoir, aussi mince soit-il, subsiste bel et bien, et lorsque l'humanité dans sa globalité aura pleinement conscience de l'héritage qu'il doit à la Nature, les inépuisables ressources de régénération dont celle-ci regorge ne cesseront pas de l'étonner.

Liens[modifier | modifier le wikicode]

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Fiche techniques de Nausicaä de la Vallée du Vent :[modifier | modifier le wikicode]

Année de production : 1984

Durée : 1h56

Produit par : Studio Top Craft

Producteur exécutif : Isao TAKAHATA

Producteurs : Yasuyoshi TOKUMA et Michitaka KONDO

Réalisateur : Hayao MIYAZAKI

Décors : Mitsuki NAKAMURA

Musique : Joe HISAISHI

Directeur Artistique : Mitsuki NAKAMURA

Directeur animation : Kazuo KOMATSUBARA

Synopsis : Nausicaä est la jeune princesse de la vallée du vent, un petit royaume qui se veut le plus écologiste possible. La jeune fille, aussi intrépide qu’amoureuse de la vie sous toutes ses formes, va essayer de percer le mystère du « Fukai », une immense forêt toxique. Cette forêt millénaire, qui s’étend de plus en plus, est peuplée d’insectes géants, dont les terribles Ômus, qui menacent l’existence même de la race humaine. Mais l’arrivée brutal de Kushana, la princesse des Tolmèques, va précipiter les choses : elle veut brûler définitivement toute la forêt, et possède pour cela un terrible allié : un dieu-guerrier encore en sommeil…

Personnages Principaux

Habitants de la Vallée : Princesse Nausicaä Maître Yupa Seigneur Jhil (père de Nausicaä) Mito (oncle de Nausicaä) Grand-mère O-Baba

Les troupes Tolmèques Kushana (chef de l’armée tolmèque) Kurutowa (second de Kushana)

Habitants de Pejite Prince Asbel Princesse Rastel (sœur d’Asbel)


Fiche technique de Mon Voisin Totoro :[modifier | modifier le wikicode]

Année de production : 1988

Durée : 1h26

Produit par Studio Ghibli

Producteur exécutif : Toru Hara

Producteur : Yasuyoshi TOKUMA

Réalisateur : Hayao MIYAZAKI

Directeur artistique : Kazuo OGA

Directeur animation : Yashiharu SATO

Musique : Joe HISAISHI

Synopsis : Mai, Satsuki et leur père emménagent dans une vieille maison à la campagne, se rapprochant ainsi du village où est hospitalisée leur mère. Euphoriques, elles courent, virevoltent dans cet endroit magique. La petite famille s’installe dans la bonne humeur même si de petites créatures semblent partager leurs murs. Un après-midi, Mei aperçoit une drôle de petite bestiole. En la poursuivant, elle glisse dans le creux d’un arbre gigantesque et tombe nez à nez avec Totoro, l’esprit de la forêt…

Personnages Principaux :

Famille Kusakabe Tatsuo (le père) Yasuko (la mère) Satsuki (fille aînée) Mei (fille cadette)

Les Voisins Grand-Mère Kanta (petit-fils)

Les créatures Totoro Chu (moyen) et chibi (petit) totoro Chats-bus (Neko bus) Les noiraudes

Fiche technique de Princesse Mononoké :[modifier | modifier le wikicode]

Année de production :1997

Durée : 2h13

Produit par : Studio Ghibli

Producteur exécutif : Yasuyoshi TOKUMA

Producteur : Toshio Suzuki

Réalisateur : Hayao MIYAZAKI

Directeur artistique et décors : Nizo YAMAMOTO, Naoya TANAKA , Yoji TAKESHIGE, Satoshi KURODA et Kazuo OGA

Directeur animation : Masashi ANDO, Kitaro KOSAKA et Yoshifumi KONDO

Musique : Joe HISAISHI

Synopsis

XV ème siècle. Ashitaka, jeune prince d’un village paisible, est frappé par une malédiction suite à l’irruption d’un dieu sanglier rendu par un mal inconnu. Il doit quitter son village et part à la recherche d’un remède avant que la mort ne le rattrape. Il arrive dans une ville fortifiée dirigée par Dame Eboshi, avec une immense forge servant à produire du fer et construire des armes. Il fait également la connaissance de San, une jeune fille élevée par les loups qui défend la forêt contre les humains. Ashitaka va alors prendre part à ce conflit entre les humains et les dieux de la forêt, tentant de ramener la paix entre tous…

Personnages Principaux

Habitants du village Emishi Ashitaka Yakuru (monture d’Ashitaka)

Habitants de la forge Dame Eboshi Gonza (lieutenant d’Eboshi) Jiko Bou (moine)

Dieux et habitant de la forêt San/Princesse Mononoké Le Dieu-Cerf Moro, la mère louve Okkotonushi, Dieu sanglier Les sylvains