Plantes messicoles de l'Avesnois/Atlas des plantes messicoles/Présentation des espèces secondaires/Aethusa cynapium L.

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Aethusa cynapium
Aethusa cynapium
Classification de Cronquist
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Sous-division Spermatophytina
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Aethusa
Nom binominal
Aethusa cynapium
L., 1753
Classification APG III
Clade Angiospermes
Clade Eudicotes
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Aethusa
Aethusa cynapium ; Planche botanique ancienne
Aethusa cynapium ; Planche botanique ancienne

Ciguë des jardins ou encore ;
« petite Ciguë » ;
« éthuse ciguë » ;
« ciguë des jardins » ;
« faux-persil »,
« ciguë des moissons » ;
« persil des chiens » ;
« ache des chiens ».


- Fool's Parsley, Fool's Cicely, Poison Parsley pour les anglophones
- Hondspeterselie pour les Néerlandais

Généralités[modifier | modifier le wikicode]

La petite ciguë (Aethusa cynapium) dite aussi [1] est une plante herbacée annuelle de la famille des Apiacées. C'est une plante toxique.
En tant que messicole, elle germe à partir d'avril, c'est à dire relativement tardivement. Son optimum de développement est dans les cultures de printemps[2].

Description[modifier | modifier le wikicode]

  • Port général : 20 à 60 cm[1] de hauteur.
  • Appareil végétatif ;
    • Tiges creuses, cannelées et sont souvent marquées de lignes rougeâtres à leur base.
      Elles se prolongent par une racine principale pivotante.
    • Feuilles : de consistance molle, elles sont finement divisées (composées deux ou trois fois pour les feuilles basales) et ressemblent à celles du cerfeuil.
  • Appareil reproducteur ;
    • fleur ; elles fleurs sont petites, blanches, hermaphrodites, groupées en ombelles composées d'une demi-douzaine à une dizaine de petites ombellules.
      Il n'y a pas de bractées mais chaque ombellule porte 1 à 5 longues bractéoles linéaires, pendantes[1].
    • fruit ; c'est un diakène ovoïde jaune clair, muni de dix côtes saillantes au creux parfois légèrement teinté de rouge.
      Il est composé de deux akènes blanc-jaunâtres qui, au niveau de la zone de contact entre eux, présentent une surface plane ou très légèrement concave, et présentant cinq stries côtelées du côté convexe.
      Chaque akène mesure 4 mm de longueur pour environ 2,5 mm de largeur[1]. Ces deux akène peuvent se séparer ou rester accolés à maturité, ce qui modifie l'aspect général de la semence.
  • Particularités physiologiques ; cette plante dégage une odeur désagréable, surtout quand on la froisse.
  • Particularités toxicologique ; La petite ciguë peut être très toxique pour certaines espèces, dont l'Homme.
  • Noms vernaculaires pouvant prêter à confusion ; Faux-persil ( ? à compléter)

(à compléter)

Biologie, écologie[modifier | modifier le wikicode]

  • Habitat / Biotope :
    Cette espèce est spontanée dans toutes les régions tempérées de l'Europe et de l'Asie occidentale (Turquie et région du Caucase). Elle est naturalisée dans les autres continents.
    Elle apprécie les sols frais, en bordure de haies, friches, talus ou chemins.
    On peut la trouver également dans les champs cultivés ("l'aéthusa" est une adventice redoutée des cultures de betteraves sucrières) et les jardins.
    La température optimale de germination est de 15 à 20 °C[3].
    Les akènes germent au printemps, sous l'influence de l'augmentation de la durée du jour, formant d'abord deux cotylédons de forme elliptique, en massue, puis une rosette de feuilles bipennées palmées. De cette rosette naîtra la tige feuillée qui portera ombelles et fruits.
  • Phytosociologie :
    Aperion R.
    (à compléter)
  • Distribution :
    (à compléter)
  • Biologie :
    pollinisation : elle est essentiellement anémophile (réalisée par le vent), mais peut aussi être entomophile (grâce au transport du pollen par des insectes). La reproduction est exclusivement sexuée (on ne connait pas de stratégie de reproduction asexuée naturelle chez cette espèce)[3].(à compléter)
    Parmi une dizaine d'espèces d'Ombellifères étudiées pour la durée de survie de leurs graines et leurs dates de germination, Aethusa cynapium est celle dont les graines perdurent le plus longtemps vivantes dans le sol (après 5 ans, 1/5ème des graines sont encore viables[4]), l'émergence maximale se faisant dans la seconde ou troisième année de vie de la graine[4].


Aspects historiques[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter)

Étymologie[modifier | modifier le wikicode]

Aethusa vient du grec αιθω, qui signifie « brûler », en référence à la toxicité de la plante. Cynapium vient du grec kunos, le chien et du latin Apium, le céleri.

Génétique[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter)

Statuts et conservation[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter)

Propriétés et usages[modifier | modifier le wikicode]

La plante contient dans toutes ses parties (notamment les feuilles, les fleurs et les fruits) des alcaloïdes toxiques, dont la conine. Elle est vénéneuse et possède des propriétés narcotiques[1].

Précaution[modifier | modifier le wikicode]

La sève, photosensibilisante peut être cause d'allergies de la peau.

Espèces proches, confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

Le risque de confusion avec le persil, la carotte, le cerfeuil ou autre Apiaceae est réel.
Toutefois, l'odeur fétide de la plante est assez différente de celles, caractéristiques, du persil ou du cerfeuil.
Pour le botaniste, de plus, les languettes vertes (bractéoles) situées sous chaque groupe de fleurs permettent de l'identifier sûrement.(à compléter).

Synonymie :[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter)

Photos & illustrations[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter)

Pour en savoir plus[modifier | modifier le wikicode]

Consultez également ces pages dans d’autres projets Wikimedia :

Ressources multimédia sur Commons.
Inventaire de l’espèce sur Wikispecies.
Définition sur Wiktionnaire.


Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • français(à compléter)

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 français HYPPA ; Unité de Malherbologie & Agronomie INRA-Dijon, « Aethusa cynapium L. ; », sur http://www2.dijon.inra.fr, INRA (consulté le 8 décembre 2011)
  2. Barralis, G. (1972), Évolution comparative de la flore adventice avec ou sans désherbage chimique. . Weed Research, 12: 115–127. doi: 10.1111/j.1365-3180.1972.tb01195.x (résumé)
  3. 3,0 et 3,1 français Badoma, Unité de Malherbologie & Agronomie INRA-Dijon, « Aethusa cynapium L. », sur http://www2.dijon.inra.fr, INRA, (consulté le 11 décembre 2011)
  4. 4,0 et 4,1 H. A. Roberts, Periodicity of Seedling Emergence and Seed Survival in some Umbelliferae ; Journal of Applied Ecology Vol. 16, No. 1 (Apr., 1979), pp. 195-201 (article consists of 7 pages) Ed : British Ecological Society (résumé)