Plantes messicoles de l'Avesnois/Atlas des plantes messicoles/Présentation des espèces secondaires/Allium vineale L.

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ou « Oignon bâtard »
Allium vineale
Allium vineale
Classification de Cronquist
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Sous-division Spermatophytina
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Genre Allium
Nom binominal
Allium vineale
L., 1753
Classification APG III
Clade Angiospermes
Clade Monocotes
Ordre Asparagales
Famille Amaryllidaceae
Sous-famille Allioideae
Genre Allium
Ail des vignes (Fructification)
Aspect (« chaume ») de l'infrutescence, mi-juillet (13 juillet 2007)

Ail des vignes


Wild Garlic ou Crow Garlic pour les anglophones
Kraailook pour les néerlandophones
Baragane (dans le Sud-Ouest de la France)

Famille des Amaryllidacées

Description[modifier | modifier le wikicode]

C'est une plante vivace de 30 à 80 cm de hauteur, qui dégage une odeur alliée quand on la froisse ou l'écrase.

Elle est issue d'un bulbe en forme d'œuf, de 1 à 2 cm de diamètre, protégé par une couche brunâtre.
Souvent, le bulbe produit de nombreux bulbilles souterrains, qui sont l'un des organes de reproduction asexuée (clonale) de cette espèce.
Du bulbe sort une tige cylindrique, pleine, glabre. Cette tige porte des feuilles jusqu'au milieu ;
Les feuilles sont subcylindriques, creuses et glabres, à sillon étroit en dessus, glauques. Elles mesurent de 10 à 20 cm.
Les fleurs, estivales et peu nombreuses sont rose-pâle à blanchâtres, parfois violacées ou verdâtre[1], disposées en ombelles simples.
L'ombelle porte des bulbilles, généralement plus nombreux que les fleurs (il arrive souvent qu'il n'y ait que des bulbilles ; on dit qu'elles sont « bulbillifères » ) ; Une spathe univalve, ovale-aiguë ; en tête globuleuse serrée, souvent toute ; pédicelles renflés-globuleux sous la fleur, 4-5 fois plus longs qu'elle ; périanthe en cloche ;
étamines saillantes, les 3 intérieures à filets trifides, la pointe médiane plus courte ; capsule à sommet ombiliqué. Les graines sont noires, aplaties sur un côté et à texture ridée[1].

Écologie[modifier | modifier le wikicode]

  • Habitat / Biotope :
    C'est une plante qui apprécie les lieux sablonneux, cultivés (messicole), les lieux incultes et friches vivaces rudérales pionnières, mésoxérophiles. On pouvait autrefois la trouver dans presque toute la France métropolitaine et en Corse. Certaines populations sont trouvées dans les prairies, pelouses voire dans certaines ripisylves ou forêts alluviales, où des bulbilles ont pu être apportées par les crues.
    (à compléter)
  • Phytosociologie :
    Syntaxon ; Gageo pratensis - Allion schoenoprasi Passarge 1964
    (à compléter)
  • Interactions durables :
    Une étude[2] récente (2012) a cherché - de l'ail des vignes à expérimentalement mesurer l'effet des variations de teneur en phosphore, à tous les stades de développement sur ses associations mycorhiziennes, sachant que dans cette relation, un déséquilibre induit par l'affaiblissement d'un des partenaires peut faire glisser l'association vers le parasitisme (le long d'un continuum mutualisme-parasitisme). L'étude s'est intéressée à l'influence du taux de phosphore (l'un des nutriments apportés par les engrais agricoles) du sol sur la réponse de Allium vineale à la mycorhization, aux différents stades de développement de la plantes, en examinant aussi les impacts de l'association symbiotique avec un champignon sur la fécondité des plantes et l'allocation relative des ressources vers les trois différents modes de reproduction de cette espèce. Les résultats ont confirmé qu' A. vineale profite bien de l'association symbiotique, mais avec un impact variant fortement selon le stade de développement : On constate d'abord une inhibition de la croissance durant le premier mois, qui sera rattrapé en 15 mois ; avec in fine un bulbe plus gros (quel que soit le taux de phosphore du sol) chez les pieds mycorhizés[2].
    Dans un sol pauvre en phosphore, les ails mycorhyzés produisent plus de bulbilles ainsi que des clones plus gros que ne le font les plantes non-mycorhizées.
    Toutefois, la mycorhization ne modifie pas la répartition relative des ressources entre les trois modes de reproduction[2]. Quand on augmente le taux de phosphore du sol, l'effet global des mycorhizes passe d'une situation bénéfique à neutre, l'avantage maximal de l'association symbiotique apparaissant dans les sols les plus pauvres en phosphore[2].
  • Distribution :
    C'est une espèce de l'Ouest de l'Eurasie qu'on trouve jusqu'en Syrie[1].
  • Biologie :
    • Organes reproducteurs. Cette espèce bisanuelle dispose de trois moyens complémentaires de reproduction, avec 1) une reproduction asexuée par production de bulbilles souterrains dispersés par des animaux, ou sur les sols cultivés par un hersage ou un labour doux. 2) une reproduction sexuée aérienne via les fleurs ; 3) une production de bulbilles aériennes tombant au sol près de la plante en automne, ou éventuellement tombant dans l'eau ou emportée par le ruissellement vers des fossés, plans d'eau ou cours d'eau proche. Les bulbilles flottent et peuvent dériver pour aller s'enraciner à distance ; Souvent, ces capitules contiennent - avec les fleurs- des bulbilles végétatives (de la taille d'un grain de blé, lisse et pointues, terminée par une feuille fragile). Parfois la plante produit une tête entière de bulbilles aériennes[1],[3],[4],[5],[6],[7].
    • Répartition des sexes : hermaphrodite
    • Type de pollinisation : entomogame, autogame (à vérifier; y a t il des pollinisateurs spécifiques ? si oui, ils doivent être présent en Amérique du Nord où la plante s'est rapidement multipliée après son introduction)
    • Période de floraison : Juin-aout (voire jusqu'en septembre parfois)
    • Type de fruit : akène (à compléter)
    • Mode de dissémination : barochore et parfois hydrochore. Des auteurs ont notés que les fourmis semblaient apprécier ces graines, ce qui pourrait évoquer qu'elles puissent aussi jouer un rôle dans leur propagation (à confirmer).

Aspects historiques[modifier | modifier le wikicode]

C'est une espèce qui a probablement été depuis longtemps utilisée comme condiment par certaines populations eurasiatiques.
En France, cet ail n'a pas toujours été considéré comme une simple adventice, voire comme une mauvaise herbe, mais autrefois comme un ail sauvage [8] et comme une plante d'intérêt économique, utilisé dans l'alimentation et en Hygiène vétérinaire ; Selon la « Phitographie économique de la Lorraine » écrite par M. TVillemef, dans sl'Ail des vignes peut être employé aux mêmes usages que l'ail cultivé, & il sert encore à la nourriture de quelques animaux ; les vaches, les moutons, & les chèvres parfissent le manger avec plaisir. On a observé que les alouettes qui en mangent sont un mets fort délicat , tandis au contraire que les vaches qui en ont été nourries, donnent du lait & du beurre d'un goût fort & détestable. II plaît aussi aux souris & aux taupes. (art. écrit par M. Huzard[8]).
Comme l'ail des ours il donne un goût d'ail au lait, qui gêne les usages de type sucrés, mais sans excès pouvait agréablement parfumer le fromages et le beurre, les purées et certains plats faits avec du lait.

Cet ail sauvage a régressé en Europe avec l'Agriculture intensive, mais est aujourd’hui présente en Afrique du nord (au Maroc et en Algérie ; introduite ? dans un passé plus ou moins récent ?) et abondamment présente en Amérique boréale où elle a été introduite à une date indéterminée (avant les années 1870) ; On la trouve maintenant aux États-Unis[9] de l'État de Washington à la Californie le long de la côte Ouest et du Maine à la Floride et à l'ouest du Nebraska, sur la côte Est[1]. Elle est aussi présente au Canada. Elle aurait pu être involontairement importée avec des graines, ou avec des déchets de ballast, voire intentionnellement apporté d'Europe comme plante condimentaire par des colons.
On l'a signalé dans le Connecticut en 1873 puis en 1892 dans le New-Jersey parmi les « mauvaises herbes » des cultures. Fernald en 1950 la jugeait « trop abondante » ; Elle est maintenant présente dans toute la Nouvelle-Angleterre où elle peut avoir localement un comportement « envahissant », voire invasif[1], y compris dans quelques zones naturelles où elles peuvent concurrencer les espèces autochtones[1]. (à compléter pour l'Avesnois ; cf usages médicinaux, vétérinaires ou autres...)

Étymologie[modifier | modifier le wikicode]

Allium est une variante de alium, désignant l'ail en latin. Vineale vient du latin vinea, la vigne, aux pieds de laquelle elle pouvait autrefois être commune, étant donné leur affinité pour les mêmes sols pauvres ou drainant et ensoleillés.

Génétique[modifier | modifier le wikicode]

Selon les données expérimentales disponibles (nord américaines), bien que disposant de plusieurs modes reproductifs, la plasticité phénotypique et reproductive de l'espèce face à l'allocation des ressources semble réduite, laissant penser que ces plantes sont « peu susceptibles de changer le mode de reproduction en réponse à la disponibilité des nutriments »[10].
Néanmoins, sa réussite dans sa « conquête des États-Unis » montre qu'en l'absence de prédateurs ou inhibiteurs, elle a de bonnes capacités de dispersion.

Statuts et conservation[modifier | modifier le wikicode]

L'ail des vignes n'est pas protégée en France, ni en Belgique.
Cette espèce peut être localement éteinte ou menacée dans son aire naturelle de répartition.

Plusieurs facteurs connus de régression de l'espèce sont :

  • l'eutrophisation, la dystrophisation du milieu ;
  • l'intensification et l'homogénéisation de l'agriculture ;
  • et dans certaines circonstances, une possible prédation accrue sur les bulbes (qui ont une capacité de dispersion limitée).

Les relations entre métapopulations et populations, et les capacités de dispersion de l'Ail des vignes sont assez mal connues.
Elles ont notamment été étudiées par Margaret L. Ronsheim[11] dans les années 1990 en comparant ses trois types de propagules ; les graines issues de la reproduction sexuelle (qui assurent le maintien d'une diversité génétique au sein des populations, les bulbilles aériennes issues d'une reproduction asexuée, et la duplication "souterraine" des individus. Il s'agissait notamment essayer de comprendre les facteurs pouvant favoriser l'un ou l'autre de ces modes reproductifs et leurs force et faiblesse en termes de sélection naturelle. Dans ce cadre, on a étudié trois traits écologiques des propagules aériens : les « patrons » de dispersion, les taux de prédation, et la longévité des propagules.
Les graines tombent à proximité du pied-mère, dans la même zone que les bulbilles ; elles font l'objet de plus de prédation que les bulbilles, mais elles germent occasionnellement à 10-30 cm plus loin du pied-mère que les bulbilles.
Ronsheim a constaté que infrutescences (via leurs bulbilles) pouvaient parfois former une unité de dispersion[11].
Les taux de prédation sont significativement plus élevés pour les semences que pour les bulbilles, mais selon Ronsheim (1994), la densité des propagules sur le terrain n'a eu aucun effet sur les taux d'enlèvement. Les graines et les bulbilles enterrés sur place restent viables un an au plus (de 1 à 5 ans selon d'autres sources[1]), mais les graines stockées ex-situ (en laboratoire) pour un maximum de 3 ans sont plus nombreuses à rester viable que les bulbilles[11].
Globalement et par rapport à ce que l'on constate pour d'autres espèces à plusieurs formes de propagules (à « propagules dimorphes »), il semble chez l'ail des vignes y avoir peu de différences entre les semences et bulbilles. Margaret L. Ronsheim n'a en outre pas observé les différences prédites par les modèles pour les conditions nécessaires au maintien de la production de propagules hétéromorphes. [11],[10].

Propriétés et usages[modifier | modifier le wikicode]

Les feuilles et les bulbilles s'utilisent en condiment, comme l'ail cultivé (par exemple pour parfumer les omelettes, ou la « Lamproie à la bordelaise » dans le Sud-Ouest de la France).
Comme tous les ails (Alliums), il est stimulant, diurétique, expectorant et antiseptique.
Concernant l'alimentation, une confusion avec d'autres espèces d'ails est sans danger, aucune n'étant toxique[12]

Espèces proches, confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

En Amérique du Nord, cette espèce peut être confondue avec Allium canadense L. (dit oignon sauvage) dont les feuilles sont plus plates et dures (par rapport aux feuilles rondes et creuses de A. vineale) et poussant de la base au tiers de la tige (alors qu'elles poussent jusqu'à la moitié de la hauteur de la tige chez A. vineale).

Synonymie :[modifier | modifier le wikicode]

  • Allium affine Boiss. & Heldr., 1859 (CD_NOM=81300)
  • Allium arvense Boreau (CD_NOM=81319)
  • Allium assimile Halácsy, 1904 (CD_NOM=81322)
  • Allium campestre Bubani, 1902 (CD_NOM=81333)
  • Allium compactum Thuill., 1799 (CD_NOM=81351)
  • Allium cupuliferum Regel, 1875 (CD_NOM=618718)
  • Allium kochii Lange, 1864 (CD_NOM=81409)
  • Allium laxiflorum Tausch, 1829 (CD_NOM=81414)
  • Allium littoreum Bertol., 1819 (CD_NOM=81418)
  • Allium monspessulanum Willd. ex Schltdl., 1813 (CD_NOM=81435)
  • Allium nitens Sauzé & Maillard, 1864 (CD_NOM=81450)
  • Allium parviflorum Desv., 1827 (CD_NOM=81469)
  • Allium purshii G.Don, 1827 (CD_NOM=81490)
  • Allium rilaense Panov, 1973 (CD_NOM=81496)
  • Allium sphaerocephalon var. compactum (Thuill.) Cariot & St.-Lag., 1889 (CD_NOM=143277)
  • Allium subvineale Wendelbo, 1971 (CD_NOM=81526)
  • Allium tenuiflorum Delastre, 1842 (CD_NOM=81529)
  • Allium vineale subsp. affine (Boiss. & Heldr.) K.Richt., 1890 (CD_NOM=131221)
  • Allium vineale subsp. compactum (Thuill.) Berher, 1887 (CD_NOM=131223)
  • Allium vineale subsp. cupuliferum (Regel) K.Richt., 1890 (CD_NOM=616636)
  • Allium vineale subsp. kochii (Lange) K.Richt., 1890 (CD_NOM=131224)
  • Allium vineale subsp. monspessulanum Nyman, 1882 (CD_NOM=131225)
  • Allium vineale var. capsuliferum W.D.J.Koch, 1890 (CD_NOM=143290)
  • Allium vineale var. compactum (Thuill.) Boreau, 1857 (CD_NOM=143291)
  • Allium vineale var. laxiflorum (Tausch) Rouy, 1910 (CD_NOM=143292)
  • Allium vineale var. monspessulanum (Willd. ex Schltdl.) P.Fourn., 1935 (CD_NOM=143293)
  • Allium vineale var. nitens (Sauzé & Maillard) Nyman, 1882 (CD_NOM=143294)
  • Allium vineale var. nitens (Sauzé & Maillard) P.Fourn., 1935 (CD_NOM=143295)
  • Allium vineale var. virens Boiss., 1882 (CD_NOM=143296)
  • Allium vineale proles nitens (Sauzé & Maillard) Rouy, 1910 (CD_NOM=152691)
  • Allium vineale L. subsp. capsuliferum (Regel) K.Richt. (CD_NOM=131222)
  • Getuonis vinealis (L.) Raf., 1837 (CD_NOM=100188)
  • Porrum arenarium Rchb., 1830 (CD_NOM=115188)
  • Porrum vineale (L.) Schur, 1853 (CD_NOM=115201)

Photos & illustrations[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus[modifier | modifier le wikicode]

Consultez également ces pages dans d’autres projets Wikimedia :

Ressources multimédia sur Commons.
Inventaire de l’espèce sur Wikispecies.
Définition sur Wiktionnaire.


Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • (français) François Couplan et Eva Styner, « Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques », coll. Les guides du naturaliste, éd. Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-00952-9).
  • (anglais) Margaret L. Ronsheim et James D. Bever (2000), Genetic variation and evolutionary trade-offs for sexual and asexual reproductive modes in Allium vineale (Liliaceae)(American Journal of Botany ; publié par la "Botanical Society of America, Inc". 2000;87:1769-1777 (Résumé).
  • (anglais) Ronsheim, M. L. (1996), Evidence against a frequency-dependent advantage for sexual reproduction in Allium vineale. American Naturalist 147: 718–734 (résumé via CrossRef).
  • (anglais) Ronsheim, M. L. (1997), Distance-dependent performance of asexual progeny in Allium vineale (Liliaceae). American Journal of Botany 84: 1279–1284(résumé).
  • (anglais) Duchoslav, M. 2001. Small-scale spatial pattern of two common European geophytes Allium oleraceum and A. vineale in contrasting habitats. Biologia 56 (1): 57-62.

(à compléter)

Références[modifier | modifier le wikicode]

Une partie du contenu de cet article provient de la page homonyme de Wikipédia, et de la fiche Tela botanica du taxon.

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Atlas des plantes invasives de Nouvelle-Angleterre, consulté 2012-02-12
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Margaret L. Ronsheim, The Effect of Mycorrhizae on Plant Growth and Reproduction Varies with Soil Phosphorus and Developmental Stage ; The American Midland Naturalist (édité par la "University of Notre Dame") 167(1) ; pages 28 à 39. Jan 2012 doi:http://dx.doi.org/10.1674/0003-0031-167.1.28 (Résumé)
  3. Fernald, M.L. (1950), Gray's Manual of Botany ; 8th edition ; American Book Company, New York. P.431
  4. Gleason, H.A. and A.C. Cronquist (1991), Manual of Vascular Plants of the Northeastern United States and Adjacent Canada ; 2nd ed. New York Botanical Garden, Bronx, New York. ; p. 832
  5. Holmgren, N.H. (1998), Illustrated Companion to Gleason and Cronquist's Manual. New York Botanical Garden, Bronx, New York ; p. 790
  6. Magee, D.W and H.E. Ahles. (1999) Flora of the Northeast. University of Massachusetts ; Press, Amherst. ; p. 342
  7. Peterson, R.T. and M. McKenny. (1968), A field Guide to Wildflowers of Northeastern and North-central North America ; Houghton Mifflin, Boston ; p. 296
  8. 8,0 et 8,1 Panckoucke (1790), dans son Encyclopédie méthodique ; Médecine, Tome second (par ordre de matières, Volume 141), avec Google livre, consulté 2012-02-12
  9. USDA, NRCS. 2001. The PLANTS Database, Version 3.1. (USDA) ; National Plant Data Center, Baton Rouge, LA 70874-4490 USA.
  10. 10,0 et 10,1 Margaret L. Ronsheim et James D. Bever, Genetic variation and evolutionary trade-offs for sexual and asexual reproductive modes in Allium vineale (Liliaceae)(American Journal of Botany ; publié par la "Botanical Society of America, Inc". 2000;87:1769-1777 (Résumé)
  11. 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Ronsheim, M. L. 1994. Dispersal distances and predation rates of sexualand asexual propagules of Allium vineale L. American Midland Naturalist 131: 55–64.
  12. « Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques », de François Couplan et Eva Styner, coll. Les guides du naturaliste, éd. Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-00952-9).