« Photographie/Objectifs/Objectifs de focale « normale » » : différence entre les versions

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File:Tessar.png|Carl Zeiss Tessar
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File:Sonnar.png|Carl Zeiss Sonnar 50 mm f/1,5
File:Sonnar.png|Carl Zeiss Sonnar 50 mm f/1,5

Version du 20 octobre 2010 à 11:47

PHOTOGRAPHIE


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Définition

Les objectifs de focale « normale » (ou objectifs « standards ») ont un angle de champ réputé proche de celui de la vision humaine, de sorte que la restitution des perspectives semble aussi naturelle que possible. C'est évidemment discutable et de toute manière fort imprécis. Cela suppose aussi que les photographies sont regardées depuis la bonne distance, autrement dit depuis la distance orthoscopique ; dans le cas présent, cette distance est approximativement égale à la diagonale de la photographie et correspond à des conditions d'observation confortables, à condition que l'image soit suffisamment grande.

La focale dite normale varie bien entendu en fonction du format de la surface sensible, elle peut être évaluée en prenant comme ordre de grandeur, fort logiquement, la diagonale du format de la pellicule ou du capteur. Cela donne 43,3 mm en 24x36, 29 mm avec un capteur APS-C, 21 mm pour les appareils « four-thirds », 85 mm en 6x6, mais seulement quelques mm pour les appareils numériques compacts dont le capteur est minuscule et moins encore pour les objectifs des téléphones portables.

Il s'ensuit que si la surface sensible est « vue » depuis l'objectif à une distance égale à la diagonale du format, et si l'image définitive obtenue sans recadrage à partir de cette surface sensible est examinée depuis l'œil à une distance égale à sa diagonale, l'angle sous lequel l'observateur examine la photographie est le même que celui sous lequel l'appareil « voyait » la scène photographiée. La perspective est alors parfaitement conservée.

En 24x36, les objectifs standards les plus courants ont une focale de 50 mm, donc un peu plus longue que la diagonale, mais souvent les reporters préfèrent disposer d'une focale un peu plus courte, 35 mm par exemple.

L'emploi de l'objectif de 50 mm en standard pour le 24 x 36 remonte aux premiers appareils conçus pour ce format, comme les Leica d'Oscar Barnack. L'usage de cette focale « un peu trop longue » n'est toutefois pas général, de nombreux appareils 24 x 36 compacts ont été vendus avec des objectifs de 40 à 45 mm, et l'un des plus fameux objectifs fabriqués par Pentax est un 43 mm. En moyen format, la focale normale est très proche de la diagonale.

Naturellement, même si les perspectives sont conservées, cette conservation ne concerne que le champ de la photographie, en gros ce que l'on voit dans le viseur, et non ce que perçoit l'œil, qui grâce à sa vision périphérique perçoit des objets dans un angle beaucoup plus grand que ce qui peut être enregistré par l'appareil.

Au-delà de la focale normale on trouve les objectifs dits de longue focale et les diverses sortes de téléobjectifs. En-deçà se situent les objectifs grand-angulaires et, pour les plus courtes focales, les objectifs dits « fish-eye » qui donnent une image ronde et déformée ; ils furent très à la mode dans les années 1970.

Les objectifs standards ont-ils encore un intérêt ?

Cette question semble aujourd'hui dépassée en raison de l'omniprésence presque absolue des objectifs à focale variable ; ceux-ci équipent en effet la quasi totalité des appareils compacts et ils sont presque toujours livrés en kits avec les boîtiers reflex. Néanmoins, les objectifs fixes et plus spécialement les objectifs standards conservent certains avantages qui méritent considération.

La qualité optique

S'il est très difficile de réaliser des objectifs grand-angulaires ou des téléobjectifs à la fois très lumineux et de très bonne qualité optique, cette difficulté est bien moindre pour les focales dites normales. C'est donc dans cette gamme de focales que les opticiens ont réalisé le plus de prouesses et qu'il faut rechercher une bonne partie des « cailloux » les plus réputés.

Les objectifs standards présentent peu d'aberrations et sont généralement très bien corrigés de la distorsion, contrairement aux zooms dont les focales extrêmes sont inutilisables pour certaines applications comme la reproduction de documents ou la photographie d'architecture. Leur pouvoir séparateur et leur restitution des contrastes sont également meilleurs, bien que la différence soit aujourd'hui relativement faible, à focale identique, avec les zooms haut de gamme. L'une des raisons de cette excellente transmission du contraste tient au faible nombre de lentilles de ces objectifs.

Cependant, certains objectifs standards très lumineux (f/1,4 ou f/1,2) n'offrent pas une qualité optique satisfaisante aux plus fortes ouvertures ; cela s'arrange en fermant le diaphragme d'un ou deux crans mais si dans ce cas l'ouverture maximale très élevée améliore grandement le confort de la visée, en revanche elle ne permet pas d'obtenir des images de très bonne qualité.

La restitution de la perspective

L'angle de champ des objectifs de focale « normale » est censé être proche de celui du regard que nous portons sur les choses qui nous entourent. Une photographie réalisée à l'aide d'un tel objectif sera facilement regardée depuis une distance voisine de la distance orthoscopique, pour peu qu'elle soit suffisamment agrandie. Elle donnera donc une vision « naturelle » des scènes photographiées et ne présentera aucune déformation apparente.

La luminosité

C'est sans doute l'ouverture maximale qui constitue le critère de choix prioritaire. Là où, pour des focales comparables, la plupart des zooms n'ouvrent qu'à 2,8 ou plus souvent à 3,5 ou à 4, les objectifs standards ouvrent communément à 1,8, voire 1,4 ou même 1,2. La gain de luminosité peut atteindre l'équivalent de 2 ou 3 crans de diaphragme, ce qui correspond à des éclairements d'image 4 fois ou 8 fois plus forts, ce qui peut être déterminant dans de nombreuses situations, en particulier pour les scènes d'intérieur à faible luminosité, les spectacles, etc. ; c'est particulièrement vrai lorsque l'usage du flash est interdit.

La possibilité d'obtenir de faibles profondeurs de champ

La profondeur de champ est étudiée plus loin en détail. Plus le diaphragme est fermé, toutes choses égales par ailleurs, plus l'étendue de la zone de netteté est grande en avant et en arrière du plan de mise au point ; en revanche, plus le diaphragme est ouvert et plus cette zone est réduite. Certaines prises de vue demandent une grande profondeur de champ, ce qui ne pose pas vraiment de problème, mais d'autres sont améliorées par une faible étendue de la zone de netteté, comme nous le verrons par la suite. De ce point de vue, les objectifs très ouverts possèdent donc un avantage considérable sur les zooms. Les objectifs standards sont ceux dont l'ouverture varie avec la plus grande amplitude et de ce fait, ceux qui permettent d'obtenir les plus grandes variations de profondeur de champ.

La « qualité du flou »

Cette expression a priori un peu bizarre pourrait facilement passer pour un oxymore. On verra pourtant dans l'article consacré au « bokeh » que tous les flous ne se valent pas, loin de là. Les objectifs standards sont ceux qui présentent de ce point de vue les caractéristiques les plus intéressantes grâce à l'ouverture de leur diaphragme qui se rapproche au mieux d'un cercle.

La simplicité de construction

Contrairement aux zooms qui possèdent de très nombreuses lentilles et beaucoup de pièces mécaniques en mouvement, les objectifs standards ne comportent en général que très peu de lentilles et de pièces mobiles. De ce fait, ils sont nettement plus résistants à l'usure et surtout aux chocs, ce qui peut être décisif dans le cas de reportages ou de prises de vues mouvementées.

Le prix

La coût de fabrication de la plupart des objectifs de focale normale est relativement faible, voire très faible, et cela se ressent généralement sur le prix de vente, mais cela ne nuit pas forcément aux performances optiques. Il existe toutefois de notables exceptions.

Le meilleur rapport qualité/prix est généralement à rechercher du côté des objectifs de type 50 mm f/1,8.

Le poids

Les optiques très ouvertes ne sont pas spécialement légères, mais le poids d'un objectif standard de luminosité moyenne est nettement plus faible que celui d'un zoom transtandard ; c'est un élément à considérer si chaque gramme compte dans le sac à dos.

L'usage en position inversée pour la photographie rapprochée =

Tout le monde ne peut pas s'offrir un objectif macro mais une simple bague d'inversion permet de monter un 50 mm à l'envers, ce qui permet à la fois d'obtenir de forts grandissements et de réaliser des images de très haute qualité.

Le combat contre la « zoomite » et la paresse

Le propriétaire d'un objectif standard ou plus généralement d'une collection d'objectifs de focales fixes doit se déplacer sans cesse pour trouver les meilleurs points de vue. Celui qui ne connaît que le zoom a au contraire tendance rester sur place et à choisir la focale qui lui permet de mieux cadrer son sujet depuis là où il est. Or, il est souvent plus intéressant de s'approcher ou de s'éloigner du sujet que de faire varier la focale ...


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Bibliographie

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