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== Conseils en vrac ==

* Pour obtenir des photos plus « percutantes », rapprochez-vous de votre sujet.

* Quand c'est possible, n'utilisez pas l'écran LCD de votre appareil comme viseur, particulièrement si vous utilisez des longues focales, car vous n'apprécierez pas correctement la netteté et vous augmenterez le risque de flou de bougé. N'hésitez pas à utiliser un trépied.

* Pour les photos de paysages la lumière est magique une demi-heure après le lever du soleil et une demi-heure avant son coucher.

* Pour photographier les enfants, n'hésitez pas à multiplier les prises de vue. Si vous avez de la chance, vous aurez 10 % de bonnes photos !

* La règle des tiers, utilisée en peinture depuis des siècles, trouve son origine chez les Grecs anciens. En imaginant deux paires de lignes divisant l'image en trois parties horizontalement et verticalement, on obtient un quadrillage comportant 9 carreaux. Les quatre lignes se coupent en quatre points appelés « points forts ». Plutôt que centrer le sujet principal, il vaut mieux le placer à l'un des points forts. Ceux qui sont situés en haut à gauche et en bas à droite sont les plus recommandés.

* Il n'existe pas d'appareil universel et le choix dépend de votre style personnel. Si vous êtes un amoureux de la nature ou un passionné de sport vous ne choisirez pas le même équipement.

* Pour les photos de personnages il vous faut un zoom lumineux et de haute qualité pour pouvoir vous approcher de votre sujet.

* Un pixel est un petit élément d'image. Plus le capteur de votre appareil comportera de pixels, plus vous pourrez agrandir l'image. 2 ou 3 Mpixels suffisent largement pous les photos publiées sur l'Internet, mais pour des agrandissements d'environ 20x30 il vous faudra au moins 4 ou 5 Mpixels.

* Pour être vraiment créatif il faut avant tout savoir maîtriser le diaphragme, encore faut-il posséder un appareil qui permette d'en avoir le contrôle.

* Pour obtenir les meilleurs résultats, un réflex mono-objectif est toujours meilleur qu'un compact : vous voyez exactement ce que vous obtiendrez, vous pouvez changer d'objectif, mais bien sûr cet équipement est plus encombrant.

* Avant d'acheter un appareil, exxayez toujours de déclencher afin de voir combien de temps il met pour prendre la photo.

* En utilisant systématiquement le format « RAW », « brut » en français, votre appareil n'effectuera aucun traitement de vos images et vous pourrez les travailler par la suite dans les meilleures conditions possibles.

Version du 12 février 2006 à 11:19

Modèle:Photographie


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Optique géométrique

Durée de vie des cédéroms et sauvegarde à long terme des données informatiques

Le stockage des données informatiques et plus spécialement des images est un problème grave que la plupart des amateurs prennent trop à la légère.

À la différence des cédéroms originaux qui sont pressés, les cédéroms gravés ont une durée de vie qui ne dépasse guère 2 à 5 ans, selon la qualité du support utilisé. La dégradation physique de la couche contenant les données, sous l'effet des processus d'oxydation et parfois des champignons, modifie ces dernières et finit en effet par rendre leur lecture impossible. Les supports réinscriptibles sont les plus fragiles.

La première précaution à prendre est de stocker les cédéroms gravés dans un lieu obscur, frais et sec, mais selon certains experts, le gain de durée n'est pas considérable.

Le stockage des données sur des disques durs pose des problèmes du même ordre et sa fiabilité dépend, là aussi de la qualité du matériel. Il est conseillé de ne pas utiliser, pour le stockage de longue durée, des disques tournant plus vite que 7200 tours/minute. Actuellement, les bandes magnétiques restent le support de stockage le plus fiable, avec des durées de vie allant de 30 à 100 ans, toujours selon leur qualité.

Ces problèmes conduisent à envisager une migration permanente des données vers les procédés de stockage les plus modernes, ne serait-ce que parce que rien ne garantit que l'on disposera encore, dans quelques années ou dizaines d'années, des matériels permettant de lire les supports actuels.

Il faut cependant faire la part des choses entre la réalité des menaces et les déclarations peut-être trop alarmistes des vendeurs de solutions de stockage, qui ont évidemment tout intérêt à jouer sur l'inquiétude de leurs clients potentiels.

Rappelons quelques évidences :

  • Dupliquer les données sur deux partitions d'un même disque dur conduit à tout perdre si le disque connaît un problème mécanique. Préférer par conséquent le stockage sur deux disques distincts, avec éventuellement un programme de duplication automatique comme SecondCopy 2000.
  • Préférer la duplication sur un second disque dur amovible que l'on peut mettre en sécurité dans un autre local (en cas d'incendie, on peut perdre en même temps son matériel et toutes les données sont stockées au même endroit).
  • Toujours faire plusieurs sauvegardes sur cédéroms ou DVDroms, choisir autant que possible des produits de marques différentes pour se prémunir contre des défauts cachés pouvant avoir altéré une série de disques.


Métadonnées

Généralités

Les métadonnées (metadata en anglais) sont « des données sur les données ». Au sens documentaire du terme, il s'agit d'informations structurées qui décrivent le contenu des documents en vue de faciliter la gestion des ressources. Elles se présentent généralement sous forme de mots ou de texte libre et contiennent par exemple les références bibliographiques du document (titre, auteur, année, sujet, éditeur, etc.), sa nature (monographie, périodique, cédérom, diapositive, bande magnétique, etc.), son statut administratif (appartenance à une collection, copyright), son contenu informatif (descripteurs, résumé) et sa localisation physique (sa cote).


Les métadonnées permettent des recherches pertinentes, précises et rapides. Leur absence peut rendre une collection pratiquement inexploitable et chacun sait par exemple que dans une grande bibliothèque, un ouvrage mal catalogué est un ouvrage perdu. Par ailleurs, sans règles établies et communes entre des collectivités différentes, aucune interopérabilité n'est possible (par exemple, le prêt interbibliothèques). Naturellement, on ne décrit pas les différentes ressources de la même manière, un ensemble de pièces de musée ne peut pas être cataloguée comme une collection de diapositives, de monographies ou de disques vinyle. Il s'ensuit que les standards sont très nombreux et l'on parle de métadonnées « métiers ».

Pour les documents non numériques, les métadonnées sont inscrites extérieurement, par exemple dans un fichier papier. Les documents numériques, au contraire, et c'est nouveau, contiennent de façon interne leurs propres métadonnées.

Le problème particulier des photographies

Pour les photographes, le problème des métadonnées s'est toujours posé, de façon diffuse ou précise : comment retrouver un négatif parmi plusieurs dizaines de milliers, comment classer une collection de diapositives sur les monuments de France ou sur les insectes, etc. ? Aujourd'hui, deux cas se présentent. Si les images sont matérialisées, sous forme de tirages papier ou de diapositives, il faut veiller à la fois au classement (le matériel) et à la classification (la méthode de création des métadonnées, qui aboutit à un fichier informatisé ou non). Si les images sont conservées sous forme numérique, l'exploitation directe des métadonnées inscrites dans chaque fichier d'image est à la fois possible et souhaitable.

Les standards informatiques sont nombreux mais seuls deux systèmes peuvent être recommandés actuellement :

  • les métadonnées IPTC, informations de catalogage enregistrées volontairement et relatives à l'auteur, au statut administratif et au contenu informatif de l'image,
  • les métadonnées Exif, informations techniques enregistrées automatiquement lors de la création du fichier image par un appareil photo numérique ou un scanner et auxquelles il ne faudrait jamais toucher.


De nombreux logiciels permettent de visualiser ou d'inscrire des métadonnées mais, pour des raisons de compatibilité, il faut de préférence éviter les systèmes propriétaires et faire attention aux éventuelles nécessités de conversion au passage entre les plateformes Windows, Macintosh ou Linux.


Les champs IPTC/IIM

L'International Press and Telecommunications Council (IPTC) est une organisation internationale créée en 1965 pour établir des standards d'échange de données destinés à la presse. Bien avant la généralisation des images numériques, un modèle global a été établi en accord avec la Newspaper Association of America sous l'appellation IPTC-NAA. Les informations textuelles comportent 33 champs permettant de décrire les images (titre, auteur, mots-clés, ...), elles sont stockées à l'intérieur des fichiers Adobe Photoshop, JPEG ou TIFF. La dernière version du standard date d'octobre 1997, elle est connue sous le nom IIMV4.

Le standard IPTC/IIM peut être exploité par de multiples logiciels et il est très largement utilisé par les agences photo, les journaux, les photothèques, etc. On peut très facilement changer de logiciel de classement et de recherche et construire des bases de données interchangeables. Cependant, le jeu d'informations n'est pas extensibles de façon standardisée ; certains logiciels permettent de créer des champs personnalisés mais en cas d'utilisation par d'autres logiciels qui ne les reconnaissent pas, les informations qu'ils contiennent risquent d'être perdues. Malgré l'apparition de nouvelles techniques qui suppriment ces inconvénients, les informations IPTC/IIM resteront sans doute encore longtemps les plus utilisées dans les milieux professionnels.

Contrairement aux métadonnées Exif, qui comportent des éléments factuels enregistrés automatiquement lors des prises de vues avec les appareils numériques, les métadonnées IPTC/IIM nécessitent une intervention humaine car elles se rapportent non pas aux aspects purement techniques des images, mais surtout à leurs aspects administratifs, sémantiques et légaux.

Données EXIF

Définitions

À chaque pression sur le déclencheur, l'appareil numérique enregistre un fichier numérique contenant la photo que l'on vient de prendre, mais aussi d'autres données :

  • les conditions techniques, temporelles et géographiques de la prise de vue,
  • en général, une miniature de la photo (appelée aussi vignette, imagette ou thumbnail en anglais),
  • éventuellement, des informations sonores ou autres.



Dans le cas des photographies issues d'appareils numériques, les métadonnées sont inscrites dans une zone de fichier particulière appelée en anglais Exchangeable Image File Format (Exif) associée au fichier de base. La spécification Exif a été introduite par la Japan Electronic Industry Development Association (JEIDA). Les formats JPEG et TIFF supportent les données Exif mais les formats JPEG 2000 et PNG sont incompatibles.

Contenu

Exemple d'affichage de métadonnées Exif associées à une image par un logiciel de visualisation (SuperJPG)

Les métadonnées définies dans le format Exif standard constituent en quelque sorte la « mémoire » de la photo ; elles couvrent un large éventail de données, dont :

  • la date et l'heure de la prise de vue,
  • le nom du fabricant de l'appareil et le modèle,
  • les réglages de l'appareil : temps de pose, ouverture du diaphragme, distance focale, sensibilité ISO, usage éventuel du flash, etc.
  • certains appareils permettent en outre d'ajouter des informations géographiques GPS
  • il est possible aussi d'indiquer des informations personnalisées comme par exemple la description des images, les données relatives aux droits d'auteur, etc. Ces informations sont la plupart du temps inscrites après coup à l'occasion de l'archivage ou de la transmission des images.


Les données Exif sont lisibles par la quasi totalité des systèmes de gestion et de traitement d'images et avec l'explorateur de Windows XP. Il existe également des logiciels spécialisés dans la lecture des données Exif et certains d'entre eux permettent également de les modifier.


Remarques :

  • certains logiciels de traitement d'images ont la fâcheuse propriété de supprimer les données Exif, du moins dans leurs versions antérieures à 2003.
  • selon les usages en cours pour la langue française et, de plus, selon les préconisations officielles, il convient d'écrire Exif et non EXIF.


Liens externes

Manipulation (lecture, écriture)
Extraction (lecture)
Affichage


Voir aussi

  • l'article de Wikipédia : Exif


Ionisation

Au contact d'un solvant polaire, comme l'eau, les composés ioniques liquides, comme l'acide sulfurique ou solides comme la potasse ou le sel de cuisine, se dissocient en ions au cours d'un processus appelé solvatation. Par exemple, la molécule de chlorure de sodium (NaCl) se dissocie en ions Na+ et Cl. L'ion Na+ est appelé cation car il est attiré par la cathode (électrode négative) lors d'une électrolyse et l'ion Cl est un anion qui est, lui, attiré par l'anode (électrode positive).

Le symbole Na+ signifie que l'atome de sodium (Na, abréviation de natrium) a perdu un électron et possède donc une charge positive tandis que le symbole Cl signifie que l'atome de chlore a gagné un électron et possède donc une charge électrique négative.


La mesure de la conductivité électrique d'une solution (conductimétrie) permet d'estimer sa teneur globale en ions.

L'eau des océans, qui constituent la plus importante réserve hydrique de la Terre, est riche en ions :

Concentration approximative des principaux ions dans l'eau de mer normale
Ions Cl Na+ SO42– Mg2+ Ca2+ HCO3 Br CO32– Sr2+ F
mg/l 19000 11000 2700 1300 420 110 73 15 8,1 1,3

Ionisation des gaz

Seules les molécules polaires, tels l'ammoniac ou le dioxyde de carbone, sont facilement ionisées dans l'eau. Les faibles concentrations constatées dans les eaux naturelles ne résultent que de la faible teneur de ces gaz dans l'atmosphère (loi de Henry). L'ionisation des gaz peut toutefois être réalisée grâce à :

La chaleur — typiquement plus de 10000 K — apporte l'énergie nécessaire à cette ionisation et produit un plasma, gaz partiellement ou complètement ionisé. Constitué d'un mélange d'ions, chargés positivement, et d'électrons, négatifs, le plasma est dans son ensemble électriquement neutre. Le Soleil est un plasma.
L'ionisation radiative se produit sous l'action d'un rayonnement de courte longueur d'onde, dit ionisant, tels les rayons UV ou les rayons X : les gaz de la haute atmosphère, l'ionosphère, ionisés par le rayonnement solaire, participent à la formation de couches réfléchissant les ondes radio sur ondes courtes.
La torche à plasma, encore appelée ICP (spectrométrie d'émission à couplage inductif), est une technique qui utilise un plasma, généré grâce à un intense champ électrique, pour vaporiser et ioniser les composés à analyser. Les éclairs sont un autre exemple d'ionisation électrique.
Les collisions entre les molécules gazeuses de l'ionosphère avec les particules solaires de haute énergie peuvent générer des aurores polaires.


Conseils en vrac

  • Pour obtenir des photos plus « percutantes », rapprochez-vous de votre sujet.
  • Quand c'est possible, n'utilisez pas l'écran LCD de votre appareil comme viseur, particulièrement si vous utilisez des longues focales, car vous n'apprécierez pas correctement la netteté et vous augmenterez le risque de flou de bougé. N'hésitez pas à utiliser un trépied.
  • Pour les photos de paysages la lumière est magique une demi-heure après le lever du soleil et une demi-heure avant son coucher.
  • Pour photographier les enfants, n'hésitez pas à multiplier les prises de vue. Si vous avez de la chance, vous aurez 10 % de bonnes photos !
  • La règle des tiers, utilisée en peinture depuis des siècles, trouve son origine chez les Grecs anciens. En imaginant deux paires de lignes divisant l'image en trois parties horizontalement et verticalement, on obtient un quadrillage comportant 9 carreaux. Les quatre lignes se coupent en quatre points appelés « points forts ». Plutôt que centrer le sujet principal, il vaut mieux le placer à l'un des points forts. Ceux qui sont situés en haut à gauche et en bas à droite sont les plus recommandés.
  • Il n'existe pas d'appareil universel et le choix dépend de votre style personnel. Si vous êtes un amoureux de la nature ou un passionné de sport vous ne choisirez pas le même équipement.
  • Pour les photos de personnages il vous faut un zoom lumineux et de haute qualité pour pouvoir vous approcher de votre sujet.
  • Un pixel est un petit élément d'image. Plus le capteur de votre appareil comportera de pixels, plus vous pourrez agrandir l'image. 2 ou 3 Mpixels suffisent largement pous les photos publiées sur l'Internet, mais pour des agrandissements d'environ 20x30 il vous faudra au moins 4 ou 5 Mpixels.
  • Pour être vraiment créatif il faut avant tout savoir maîtriser le diaphragme, encore faut-il posséder un appareil qui permette d'en avoir le contrôle.
  • Pour obtenir les meilleurs résultats, un réflex mono-objectif est toujours meilleur qu'un compact : vous voyez exactement ce que vous obtiendrez, vous pouvez changer d'objectif, mais bien sûr cet équipement est plus encombrant.
  • Avant d'acheter un appareil, exxayez toujours de déclencher afin de voir combien de temps il met pour prendre la photo.
  • En utilisant systématiquement le format « RAW », « brut » en français, votre appareil n'effectuera aucun traitement de vos images et vous pourrez les travailler par la suite dans les meilleures conditions possibles.