« Blender 2.7/Installation pour les distributions de GNU/Linux basées sur Debian » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Blender, Quézaco ? (livre)]]
[[Catégorie:Blender, Quézaco ? (livre)]]
==Introduction==
L'archive sur le site officiel, bien que plus récente, n'offre pas une réelle intégration au système.
L'archive sur le site officiel, bien que plus récente, n'offre pas une réelle intégration au système.
Selon les distributions GNU/Linux, il existe un système d'installation qui permet, à la condition d'avoir le droit d'installer des logiciels (souvent, cela signifie un accès au compte root, ou un utilisateur qui figure dans le fichier sudoers).
Selon les distributions GNU/Linux, il existe un système d'installation qui permet, à la condition d'avoir le droit d'installer des logiciels (souvent, cela signifie un accès au compte root, ou un utilisateur qui figure dans le fichier sudoers).<br />
Ce système possède plusieurs avantages: il garantit la mise à jour automatique de l'application lors des mises à jour du système, permet une intégration totale à l'environnement de bureau que vous utilisez (si vous en utilisez un, naturellement) et évite les problèmes de dépendances.
Ce système possède plusieurs avantages: il garantit la mise à jour automatique de l'application lors des mises à jour du système, permet une intégration totale à l'environnement de bureau que vous utilisez (si vous en utilisez un, naturellement) et évite les problèmes de dépendances.<br />
L'inconvénient, c'est qu'il est possible que la version du site officiel soit plus récente. (Par exemple, au moment ou ces lignes sont écrites, les dépôts Debian n'ont que la 2.61, alors que le site officiel propose la 2.62 . Vu la différence de numéro de version, il y a cependant fort à parier qu'il ne s'agit que de modifications mineures telles que des ajouts de "petites" fonctionnalités et correctifs de bugs. L'ensemble de l'interface devrait être quasi identique. Plus d'infos ici: http://www.blender.org/development/release-logs/blender-262/ )
L'inconvénient, c'est qu'il est possible que la version du site officiel soit plus récente. (Par exemple, au moment ces lignes sont écrites, les dépôts Debian n'ont que la 2.61, alors que le site officiel propose la 2.63. Vu la différence de numéro de version, il y a cependant fort à parier qu'il ne s'agit que de modifications mineures telles que des ajouts de "petites" fonctionnalités et correctifs de bugs. L'ensemble de l'interface devrait être quasi identique. Plus d'infos ici: [http://www.blender.org/development/release-logs/blender-263/ Blender 2.63].<br />
Ne connaissant que la distribution Debian, je vais indiquer ici la marche à suivre pour cette distribution, mais il est à noter que la procédure devrait fonctionner pour toutes les distributions basées sur Debian, telles qu'Ubuntu.<br />

Je vais également détailler la procédure en ligne de commande, parce qu'il est plus simple d'indiquer les commandes à saisir que de décrire l'arborescence des menu d'un logiciel. En plus, la seule chose commune aux utilisateurs de GNU/Linux, c'est la ligne de commande. Les logiciels graphiques ayant tendance à proliférer, chacun avec ses spécificités...<br />
Ne connaissant que la distribution Debian, je vais indiquer ici la marche à suivre pour cette distribution, mais il est à noter que la procédure devrait fonctionner pour toutes les distributions basées sur Debian, telles qu'Ubuntu.
Je vais également détailler la procédure en ligne de commande, parce qu'il est plus simple d'indiquer les commandes à saisir que de décrire l'arborescence des menu d'un logiciel. En plus, la seule chose commune aux utilisateurs de GNU/Linux, c'est la ligne de commande. Les logiciels graphiques ayant tendance à proliférer, chacun avec ses spécificités...

En bref, les étapes sont:
En bref, les étapes sont:
* vérification de la présence d'une version suffisamment récente dans les dépôts
* vérification de la présence d'une version suffisamment récente dans les dépôts
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** si ce n'est pas le cas, configuration de ces dits dépôts
** si ce n'est pas le cas, configuration de ces dits dépôts
* installation
* installation
==Vérifications==

Maintenant que j'ai résumé les intérêts et les grandes lignes de ce type d'installation, le détail de la procédure:
Maintenant que j'ai résumé les intérêts et les grandes lignes de ce type d'installation, le détail de la procédure:
Vérification de la présence du paquet dans les dépôts:
Vérification de la présence du paquet dans les dépôts:<br />
Il suffit d'aller sur cette URL pour Debian: http://packages.debian.org/search?keywords=blender
Il suffit d'aller sur cette URL pour Debian: [http://packages.debian.org/search?keywords=blender Blender sur le site des packages Debian].<br />
Le premier résultat ("Paquet blender") étant celui qui nous intéresse, on y va directement. Il y a plusieurs entrées, assez explicites. Vous noterez que selon l'architecture de votre machine, les versions disponibles ne sont pas les mêmes. Si vous ne savez pas quelle est celle de votre machine, il y a très fort à parier qu'il s'agit d'une des plus répandues pour les machines personnelles: amd64 ou i386
Le premier résultat ("Paquet blender") étant celui qui nous intéresse, on y va directement. Il y a plusieurs entrées, assez explicites. Vous noterez que selon l'architecture de votre machine, les versions disponibles ne sont pas les mêmes. Si vous ne savez pas quelle est celle de votre machine, il y a très fort à parier qu'il s'agit d'une des plus répandues pour les machines personnelles: amd64 ou i386
Blender 2.61 est donc disponible à partir du dépôt "wheezy" (aka: testing).
Blender 2.61 est donc disponible à partir du dépôt "wheezy" (aka: testing).<br />
Maintenant, nous allons utiliser la ligne de commande, il va falloir lancer un terminal (sorte de fenêtre souvent noire, il n'y a qu'un curseur qui ressemble a ce qu'on avait à l'époque du minitel pour ceux qui ont connu).<br />

Encore une fois, cela peut changer selon l'environnement de bureau (KDE, Gnome, XFCE, LXDE... ce n'est pas le choix qui manque) mais une manœuvre semble fonctionner sur toutes les machines que j'ai utilisé (lisez jusqu'a la fin de cette section ou vous risqueriez de ne pas savoir revenir sans redémarrer): appuyer simultanément sur les touches {{clavier|Ctrl + Alt + Fx}} ou x se situe entre 1 et 6. Pour revenir à l'écran habituel, c'est la même chose, mais avec un x de 7 ou 8, selon la configuration de votre Debian (pour d'autres distributions, les x peuvent changer, il suffit d'explorer).<br />
Maintenant, nous allons utiliser la ligne de commande, il va falloir lancer un terminal (sorte de fenêtre souvent noire, ou il n'y a qu'un curseur qui ressemble a ce qu'on avait à l'époque du minitel pour ceux qui ont connu).
Une fois cette combinaison de touches faite, vous ne verrez plus qu'un terminal. C'est moche et peut faire peur, mais rassurez-vous, c'est moins difficile à utiliser que cela ne le semble (et vous serez sûrement amené à vous en servir de plus en plus au fur et à mesure de l'utilisation de votre système).<br />
Encore une fois, cela peut changer selon l'environnement de bureau (KDE, Gnome, XFCE, LXDE... c'est pas le choix qui manque) mais une manœuvre semble fonctionner sur toutes les machines que j'aie utilisé (lisez jusqu'a la fin de cette section ou vous risqueriez de ne pas savoir revenir sans redémarrer): appuyer simultanément sur les touches CTRL+ALT+Fx ou x se situe entre 1 et 6. Pour revenir à l'écran habituel, c'est la même chose, mais avec un x de 7 ou 8, selon la configuration de votre Debian (pour d'autres distributions, les x peuvent changer, il suffit d'explorer).
, vous saisissez votre identifiant et votre mot de passe à l'invité. Notez que la saisie du mot de passe n'affiche RIEN. Pas même les habituelles astérisques. C'est fait exprès, c'est une question de sécurité (certes excessive sur une machine familiale, mais bon...).<br />
Une fois cette combinaison de touches faite, vous ne verrez plus qu'un terminal. C'est moche et peut faire peur, mais rassurez-vous, c'est moins difficile à utiliser que ça ne le semble (et vous serez sûrement amené à vous en servir de plus en plus au fur et à mesure de l'utilisation de votre système)
La console vous affichera ensuite quelque chose du genre "user@computer:~$", mais le sujet n'étant pas ici de faire un tutoriel sur la ligne de commande, je n'expliciterais pas. Cependant, par convention, on utilise le $ pour indiquer les commandes à faire par l'utilisateur normal, tandis que celles du superutilisateur (ou "root") sont préfixées d'un #. Ces caractères ne sont pas à saisir ! Ce ne sont que des repères.<br />
La, vous saisissez votre identifiant et votre mot de passe à l'invite. Notez que la saisie du mot de passe n'affiche RIEN. Pas même les habituelles astérisques. C'est fait exprès, c'est une question de sécurité (certes excessive sur une machine familiale, mais bon...)
Pour vérifier que le dépôt qui nous intéresse (wheezy ou testing) est activé, il faut afficher le fichier "/etc/apt/sources.list" pour cela tappez: <code>$cat /etc/apt/sources.list</code> et cherchez une entrée qui ressemble à <code>deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main</code> (si il y a aussi les termes contrib et/ou non-free, ce n'est pas gênant).<br />

Pour les prochaines étapes, on va avoir besoin des droits du superutilisateur (que j'appelerai "root" maintenant. Déjà, c'est son nom, ensuite, c'est plus court), les manipulations suivantes doivent être effectuées avec prudence, comme toujours quand on doit utiliser le compte root.<br />
La console vous affichera ensuite quelque chose du genre "user@computer:~$" le sujet n'étant pas ici de faire un tutoriel sur la ligne de commande, je n'expliciterai pas. Cependant, par convention, on utilise le $ pour indiquer les commandes à faire par l'utilisateur normal, tandis que celles du superutilisateur (ou "root") sont préfixées d'un # . Ces caractères ne sont pas à saisir! Ce ne sont que des repères.
Pour vérifier que le dépôt qui nous intéresse (wheezy ou testing) est activé, il faut afficher le fichier "/etc/apt/sources.list" pour cela tappez: "$cat /etc/apt/sources.list" et cherchez une entrée qui ressemble à "deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main" (si il y a aussi les termes contrib et/ou non-free, ce n'est pas gênant).

Pour les prochaines étapes, on va avoir besoin des droits du superutilisateur (que j'appelerai "root" maintenant. Déjà, c'est son nom, ensuite, c'est plus court), les manipulations suivantes doivent être effectuées avec prudence, comme toujours quand on doit utiliser le compte root.
Selon votre machine, il y a 2 façons d'accéder au compte root:
Selon votre machine, il y a 2 façons d'accéder au compte root:
* "$su" suivi du mot de passe root
* "$su" suivi du mot de passe root
* "$sudo su" (certaines installations désactivent le compte root donc on doit passer par un sudo) suivi de VOTRE mot de passe
* "$sudo su" (certaines installations désactivent le compte root donc on doit passer par un sudo) suivi de VOTRE mot de passe
Si ça a fonctionné, vous devriez donc avoir une invite (le texte avant le curseur) qui ressemble à ça: "root@computer:/home/user#". Notez le # qui indique que l'on utilise le compte root et qu'il faut être prudent!
Si ça a fonctionné, vous devriez donc avoir une invite (le texte avant le curseur) qui ressemble à ça: "root@computer:/home/user#". Notez le # qui indique que l'on utilise le compte root et qu'il faut être prudent ! <br />

Si cette entrée n'existe pas, nous allons devoir l'ajouter.
Si cette entrée n'existe pas, nous allons devoir l'ajouter.
Si elle existe, il est inutile de suivre les instructions suivantes, jusqu'a l'installation proprement dite.
Si elle existe, il est inutile de suivre les instructions suivantes, jusqu'a l'installation proprement dite.
===Ajout de l'entrée===

Les commandes suivantes sont simples:
Les commandes suivantes sont simples:
* "#echo deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main >> /etc/apt/sources.list" permet d'ajouter à sources.list le dépôt testing.
* <code>#echo deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main >> /etc/apt/sources.list</code> permet d'ajouter à sources.list le dépôt testing.
* Afin d'éviter une mise à jour complète du système, il convient de configurer le système pour qu'il ne prenne que blender de ce dépôt plus récent (mon but n'est pas de vous faire changer la version de votre OS). Cette pratique s'appelle "apt-pinning" pour les intéressés. Cette configuration consiste à ajouter les lignes suivantes dans le fichier "/etc/apt/preferences" (le créer s'il n'existe pas) au moyen d'un éditeur de texte. Debian installe par défaut nano et vim-tiny, mais si vous ne maîtrisez pas vim, je vous conseille chaudement nano. Ou vous pouvez utiliser la technique utilisée dans la dernière commande: "#echo ligne à ajouter au fichier >> fichier à modifier". A vous de voir.
* Afin d'éviter une mise à jour complète du système, il convient de configurer le système pour qu'il ne prenne que blender de ce dépôt plus récent (mon but n'est pas de vous faire changer la version de votre OS). Cette pratique s'appelle "apt-pinning" pour les intéressés. Cette configuration consiste à ajouter les lignes suivantes dans le fichier "/etc/apt/preferences" (le créer s'il n'existe pas) au moyen d'un éditeur de texte. Debian installe par défaut nano et vim-tiny, mais si vous ne maîtrisez pas vim, je vous conseille chaudement nano. Ou vous pouvez utiliser la technique utilisée dans la dernière commande: "#echo ligne à ajouter au fichier >> fichier à modifier". A vous de voir.
Les lignes à ajouter sont celles-ci:
Les lignes à ajouter sont celles-ci:
<code>
Package: *
Package: *<br />
Pin: release a=stable
Pin: release a=stable<br />
Pin-Priority: 850
Pin-Priority: 850


Package: *
Package: *<br />
Pin: release a=testing
Pin: release a=testing<br />
Pin-Priority: 800
Pin-Priority: 800<br />

Package: Blender*
Pin: release a=testing
Pin-Priority: 855

Il faut maintenant mettre votre système à jour (ce qui permet de prendre en compte le fait qu'un dépôt aie été ajouté) via la commande suivante: "#aptitude update" (vous pouvez aussi utiliser "#apt-get update", c'est une question de goûts)



Package: Blender*<br />
Enfin, pour l'installation, il suffit d'un:
Pin: release a=testing<br />
"#aptitude install blender" (encore une fois, on peut aussi faire "apt-get install blender", question de goûts, toujours)
Pin-Priority: 855<br />
</code>
<br />
Il faut maintenant mettre votre système à jour (ce qui permet de prendre en compte le fait qu'un dépôt aie été ajouté) via la commande suivante: <code>#aptitude update</code> (vous pouvez aussi utiliser <code>#apt-get update</code>, c'est une question de goûts)<br />
==Installation==
Pour l'installation, rien de plus simple, il suffit d'un:<br />
<code>#aptitude install blender</code> (encore une fois, on peut aussi faire "apt-get install blender", question de goûts, toujours)<br />
Votre installation est maintenant terminée...

Version du 14 juillet 2012 à 16:49

Introduction

L'archive sur le site officiel, bien que plus récente, n'offre pas une réelle intégration au système. Selon les distributions GNU/Linux, il existe un système d'installation qui permet, à la condition d'avoir le droit d'installer des logiciels (souvent, cela signifie un accès au compte root, ou un utilisateur qui figure dans le fichier sudoers).
Ce système possède plusieurs avantages: il garantit la mise à jour automatique de l'application lors des mises à jour du système, permet une intégration totale à l'environnement de bureau que vous utilisez (si vous en utilisez un, naturellement) et évite les problèmes de dépendances.
L'inconvénient, c'est qu'il est possible que la version du site officiel soit plus récente. (Par exemple, au moment où ces lignes sont écrites, les dépôts Debian n'ont que la 2.61, alors que le site officiel propose la 2.63. Vu la différence de numéro de version, il y a cependant fort à parier qu'il ne s'agit que de modifications mineures telles que des ajouts de "petites" fonctionnalités et correctifs de bugs. L'ensemble de l'interface devrait être quasi identique. Plus d'infos ici: Blender 2.63.
Ne connaissant que la distribution Debian, je vais indiquer ici la marche à suivre pour cette distribution, mais il est à noter que la procédure devrait fonctionner pour toutes les distributions basées sur Debian, telles qu'Ubuntu.
Je vais également détailler la procédure en ligne de commande, parce qu'il est plus simple d'indiquer les commandes à saisir que de décrire l'arborescence des menu d'un logiciel. En plus, la seule chose commune aux utilisateurs de GNU/Linux, c'est la ligne de commande. Les logiciels graphiques ayant tendance à proliférer, chacun avec ses spécificités...
En bref, les étapes sont:

  • vérification de la présence d'une version suffisamment récente dans les dépôts
  • vérification que les dépôts activés sur la machine possèdent une version qui nous intéresse
    • si ce n'est pas le cas, configuration de ces dits dépôts
  • installation

Vérifications

Maintenant que j'ai résumé les intérêts et les grandes lignes de ce type d'installation, le détail de la procédure: Vérification de la présence du paquet dans les dépôts:
Il suffit d'aller sur cette URL pour Debian: Blender sur le site des packages Debian.
Le premier résultat ("Paquet blender") étant celui qui nous intéresse, on y va directement. Il y a plusieurs entrées, assez explicites. Vous noterez que selon l'architecture de votre machine, les versions disponibles ne sont pas les mêmes. Si vous ne savez pas quelle est celle de votre machine, il y a très fort à parier qu'il s'agit d'une des plus répandues pour les machines personnelles: amd64 ou i386 Blender 2.61 est donc disponible à partir du dépôt "wheezy" (aka: testing).
Maintenant, nous allons utiliser la ligne de commande, il va falloir lancer un terminal (sorte de fenêtre souvent noire, où il n'y a qu'un curseur qui ressemble a ce qu'on avait à l'époque du minitel pour ceux qui ont connu).
Encore une fois, cela peut changer selon l'environnement de bureau (KDE, Gnome, XFCE, LXDE... ce n'est pas le choix qui manque) mais une manœuvre semble fonctionner sur toutes les machines que j'ai utilisé (lisez jusqu'a la fin de cette section ou vous risqueriez de ne pas savoir revenir sans redémarrer): appuyer simultanément sur les touches Ctrl + Alt + Fx ou x se situe entre 1 et 6. Pour revenir à l'écran habituel, c'est la même chose, mais avec un x de 7 ou 8, selon la configuration de votre Debian (pour d'autres distributions, les x peuvent changer, il suffit d'explorer).
Une fois cette combinaison de touches faite, vous ne verrez plus qu'un terminal. C'est moche et peut faire peur, mais rassurez-vous, c'est moins difficile à utiliser que cela ne le semble (et vous serez sûrement amené à vous en servir de plus en plus au fur et à mesure de l'utilisation de votre système).
Là, vous saisissez votre identifiant et votre mot de passe à l'invité. Notez que la saisie du mot de passe n'affiche RIEN. Pas même les habituelles astérisques. C'est fait exprès, c'est une question de sécurité (certes excessive sur une machine familiale, mais bon...).
La console vous affichera ensuite quelque chose du genre "user@computer:~$", mais le sujet n'étant pas ici de faire un tutoriel sur la ligne de commande, je n'expliciterais pas. Cependant, par convention, on utilise le $ pour indiquer les commandes à faire par l'utilisateur normal, tandis que celles du superutilisateur (ou "root") sont préfixées d'un #. Ces caractères ne sont pas à saisir ! Ce ne sont que des repères.
Pour vérifier que le dépôt qui nous intéresse (wheezy ou testing) est activé, il faut afficher le fichier "/etc/apt/sources.list" pour cela tappez: $cat /etc/apt/sources.list et cherchez une entrée qui ressemble à deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main (si il y a aussi les termes contrib et/ou non-free, ce n'est pas gênant).
Pour les prochaines étapes, on va avoir besoin des droits du superutilisateur (que j'appelerai "root" maintenant. Déjà, c'est son nom, ensuite, c'est plus court), les manipulations suivantes doivent être effectuées avec prudence, comme toujours quand on doit utiliser le compte root.
Selon votre machine, il y a 2 façons d'accéder au compte root:

  • "$su" suivi du mot de passe root
  • "$sudo su" (certaines installations désactivent le compte root donc on doit passer par un sudo) suivi de VOTRE mot de passe

Si ça a fonctionné, vous devriez donc avoir une invite (le texte avant le curseur) qui ressemble à ça: "root@computer:/home/user#". Notez le # qui indique que l'on utilise le compte root et qu'il faut être prudent !
Si cette entrée n'existe pas, nous allons devoir l'ajouter. Si elle existe, il est inutile de suivre les instructions suivantes, jusqu'a l'installation proprement dite.

Ajout de l'entrée

Les commandes suivantes sont simples:

  • #echo deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main >> /etc/apt/sources.list permet d'ajouter à sources.list le dépôt testing.
  • Afin d'éviter une mise à jour complète du système, il convient de configurer le système pour qu'il ne prenne que blender de ce dépôt plus récent (mon but n'est pas de vous faire changer la version de votre OS). Cette pratique s'appelle "apt-pinning" pour les intéressés. Cette configuration consiste à ajouter les lignes suivantes dans le fichier "/etc/apt/preferences" (le créer s'il n'existe pas) au moyen d'un éditeur de texte. Debian installe par défaut nano et vim-tiny, mais si vous ne maîtrisez pas vim, je vous conseille chaudement nano. Ou vous pouvez utiliser la technique utilisée dans la dernière commande: "#echo ligne à ajouter au fichier >> fichier à modifier". A vous de voir.

Les lignes à ajouter sont celles-ci: Package: *
Pin: release a=stable
Pin-Priority: 850

Package: *
Pin: release a=testing
Pin-Priority: 800

Package: Blender*
Pin: release a=testing
Pin-Priority: 855

Il faut maintenant mettre votre système à jour (ce qui permet de prendre en compte le fait qu'un dépôt aie été ajouté) via la commande suivante: #aptitude update (vous pouvez aussi utiliser #apt-get update, c'est une question de goûts)

Installation

Pour l'installation, rien de plus simple, il suffit d'un:
#aptitude install blender (encore une fois, on peut aussi faire "apt-get install blender", question de goûts, toujours)
Votre installation est maintenant terminée...