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En [[1870]], il entre à l'atelier photographique de [[Carlo Naja]], un de plus célèbre d'Europe, et en [[1871]], il termine ses études à l'académie.
En [[1870]], il entre à l'atelier photographique de [[Carlo Naja]], un de plus célèbre d'Europe, et en [[1871]], il termine ses études à l'académie.


La photographie est alors considéré comme la sœur mineure de la peinture et le passage pour est des plus naturels.
La photographie est alors considérée comme la sœur mineure de la peinture et le passage est pour lui des plus naturels. Tomaso apprend rapidement il métier; d'opérateur technique, il devient directeur de l'établissement, recouvrant cette charge jusqu'en [[1895]].
Tomaso apprend rapidement il métier; en bref, d'opérateur technique, il devient directeur de l'établissement, recouvrant cette charge jusqu'en [[1895]], lorsqu'il ouvre son propre commerce d'abord [[place Saint-Marc]], puis Piazzetta dei Leoncini.


En [[1878]], il se marie avec Angela Vorano.
En [[1878]], il se marie avec Angela Vorano.


En [[1882]] lorsque Carlo Naja meurt, Filippi prononce l'oraison funèbre lors des obsèques. Il continue à entretenir des rapports avec les héritiers du photographe et à collaborer avec Ida Lessiak, la femme de Naja.
En [[1882]] lorsque Carlo Naja meurt, Filippi prononce l'oraison funèbre lors des obsèques. Il continue à entretenir des rapports avec les héritiers du photographe et à collaborer avec Ida Lessiak, la femme de Naja.
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È perciò agevolato per l'esecuzione dei lavori più importanti dello studio. Fra questi lavori cura infatti un Album per l'Esposizione Internazionale d'Arte del 1887 (l'antenata della [[Biennale di Venezia]]) ed una cartella <nowiki>'</nowiki>''Calli, Canali ed Isole della Laguna''<nowiki>'</nowiki> a cura dell' editore Ongania.


C'est à cette période qu'il réalise les œuvres les plus importantes de son atelier. Parmi celles-ci un album pour de l'exposition international de l'art de 1887 (l'ancêtre de la [[biennale de Venise]]) et un ouvrage ''Calli, Canali ed Isole della Laguna'' publié par l'éditeur Ongania.
Nel [[1893]] muore anche la Lessiak e i dissapori con il marito Antonio dal Zotto lo portano a scegliere di distaccarsi definitivamente dalla ditta. Già dal [[1894]] però aveva iniziato ad esercitare autonomamente.


En [[1893]] Ida Lessiak meurt à son tour et les désaccords avec son mari Antonio de Zotto le conduise à abandonner définitivement l'atelier. Il ouvre alors son propre commerce d'abord [[place Saint-Marc]], puis Piazzetta dei Leoncini en [[1907]].
Filippi apre anche un negozio a San Marco al civico 61 delle Procuratie Nuove, approfittando dell'occasione dell'attrezzatura proveniente in toto dallo studio Mantovani.


En [[1925]] il ne s'occupe plus de l'atelier déléguant la direction de celui-ci à sa fille Ida qui l'administre jusque dans les années 1940.
Nel [[1907]] Filippi trasferisce il negozio in Piazzetta dei Leoncini.


Tomaso Filippi meurt à Venise le 21 janvier 1948.
Dal [[1925]] non si occuperà più della gestione attiva della sua professione, delegando la direzione del negozio alla figlia Ida, la quale lo condurrà sino agli anni '40.


== I lavori e i soggetti ==
== Les travaux et les sujets ==
Al tradizionale [[vedutismo]] destinato al grande pubblico di turisti, negozi ed editori di cartoline, affianca una intensa attività di riproduzione di opere d'arte in musei e gallerie - il Civico [[Museo Correr]], le [[Gallerie dell'Accademia di Venezia]], chiese e palazzi -
che lo rende celebre per perizia tecnica e stile tanto che a lui si rivolgono artisti e studiosi come [[Gustavo Ludwig]], [[Pompeo Molmenti]], [[Adolfo Venturi]], [[Bernard Berenson]].


En plus du traditionnel « [[Veduta|védutisme]] » destiné à l'important public touristique, aux commerces et aux éditeurs de cartes postales, Filippi mène une intense activité de reproduction des œuvres d'art des musées et des galeries - le [[Museo Correr]], la galerie de l'académie de Venise, les églises et palais - qui le rend célèbre pour son expertise technique et son style au point que certains artistes et chercheurs s'adressent à lui comme [[Gustavo Ludwig]], [[Pompeo Molmenti]], [[Adolfo Venturi]], [[Bernard Berenson]].
Tra il [[1895]] e il [[1905]] la sua ricerca si orienta alla documentazione di [[scena di genere|scene di genere]] popolare. Munito di attrezzatura portatile, si reca soprattutto nei quartieri popolari di Venezia di [[Chioggia]] e [[Pellestrina]].


Entre [[1895]] et [[1905]] sa recherche s'oriente sur la [[Peinture de genre|scène de genre]] populaire. Muni d'équipements portables, il se rend principalement dans les quartiers de Venise de la [[Chioggia]] et de la [[Pellestrina]].
Parallelamente prosegue il lavoro di documentazione su commissione.
Tra i suoi committenti: fabbriche, alberghi, stabilimenti balneari, istituzioni, scuole, parrocchie ...


Parallèlement, il réalise des travaux photographique sur commande, parmi ses clients: les usines, les hôtels, les bains, les institutions, les écoles, les paroisses.
Attorno al [[1917]] sarà chiamato a documentare gli emigranti veneziani a [[Genova]], negli ospedali militari e nei luoghi di lavoro.


Vers [[1917]] il est appelé à photographier les émigrants vénitiens à [[Gênes]], dans les hôpitaux militaires et sur les lieux de travail.
Un po' alla volta però l'attività dello studio si ridimensiona per lasciar spazio alla vendita di fotografie e cartoline. Tant'è che in una foto risalente a circa gli anni '30 lo studio ci appare come un magazzino dove si vende merce assortita, da merletti e stoffe, a piccoli vetri oltre che a fotografie e cartoline.


Peu à peu, l'activité de l'atelier se redimensionne pour laisser la place à la vente de photographies et de cartes postales. Dans une photographie datant des années 1930, l'atelier apparaît comme un magasin où se vendent un assortiment de marchandises, de tissus et des dentelles.
Tomaso Filippi morirà a Venezia il 21 gennaio 1948.


== Il fondo Tomaso Filippi ==
== Le fonds Tomaso Filippi ==


Nel 1981 l'ultima figlia ancora in vita di Tomaso lascia l'intero archivio paterno in affidamento all'IRE (Istituto di Ricovero e di Educazione di Venezia) dove era ospite, come atto di riconoscenza verso l'Istituto e affinché nel contempo fosse garantita la tutela dello stesso patrimonio.
En 1981, en guise de reconnaissance et afin que soit garanti la tutelle du patrimoine, la dernière fille de Tomaso confie l'intégralité des archives de son père à l'IRE (''Istituto di Ricovero e di Educazione di Venezia'') l'artiste a fini sa vie.


Depuis, le fonds a été étudié et publié au travers d'expositions, de catalogues et a donné lieu à un important travail de classement dont une partie est disponible sur internet.
Il fondo da allora è stato studiato e pubblicato con mostre, cataloghi ed una importante operazione di schedatura - iniziata nel [[1997]] e programmata fino al [[2008]].

Una parte del lavoro di questa schedatura è disponibile in rete all'indirizzo riportato a fondo pagina.
Le fonds est divisé par thèmes:
* les vues,
* les lieux et monuments de Venise et des îles,
* la vie quotidienne de l'époque,
* le photo-journalisme,
* la guerre,
* les personnages,
* les activités,
* les personnages,
* les activités industrielles et commerciales,
* la reproductions des œuvres d'art.


Il fondo si può tematicamente suddividere in diverse sezioni:
* vedute
* luoghi e monumenti di Venezia e isole
* la vita quotidiana del tempo
* il fotogiornalismo
* la guerra
* i personaggi
* le attività
* i personaggi
* le attività industriali e commerciali
* le riproduzioni di opere d'arte
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== Collections ==
== Collections ==

Version du 24 janvier 2009 à 09:58

Modèle:Voir homonymes

Tomaso Filippi (né le 26 mars 1852 Venise et mort dans la même ville le 21 janvier 1948) est un photographe italien de la première moitié du XXe siècle.

Biographie

Tomaso Filippi, fils de Antonio Filippi et Angela Marangoni, est issu d'une famille originaire du val de Zoldo dans la Province de Belluno qui s'est installé à Venise à partir de la moitié du XVIIIe siècle.

Jeune, Tomaso participe au travail dans la typographie de son père qu'il a hérité de son grand-père et qui est spécialisée dans l'impression de textes sacrés grecques (Tipografia San Giorgio). Il développe sa propension pour les arts figuratifs qui le conduit à s'inscrire dès 1867 à l'académie des beaux-arts de Venise.

En 1870, il entre à l'atelier photographique de Carlo Naja, un de plus célèbre d'Europe, et en 1871, il termine ses études à l'académie.

La photographie est alors considérée comme la sœur mineure de la peinture et le passage est pour lui des plus naturels. Tomaso apprend rapidement il métier; d'opérateur technique, il devient directeur de l'établissement, recouvrant cette charge jusqu'en 1895.

En 1878, il se marie avec Angela Vorano.

En 1882 lorsque Carlo Naja meurt, Filippi prononce l'oraison funèbre lors des obsèques. Il continue à entretenir des rapports avec les héritiers du photographe et à collaborer avec Ida Lessiak, la femme de Naja.

C'est à cette période qu'il réalise les œuvres les plus importantes de son atelier. Parmi celles-ci un album pour de l'exposition international de l'art de 1887 (l'ancêtre de la biennale de Venise) et un ouvrage Calli, Canali ed Isole della Laguna publié par l'éditeur Ongania.

En 1893 Ida Lessiak meurt à son tour et les désaccords avec son mari Antonio de Zotto le conduise à abandonner définitivement l'atelier. Il ouvre alors son propre commerce d'abord place Saint-Marc, puis Piazzetta dei Leoncini en 1907.

En 1925 il ne s'occupe plus de l'atelier déléguant la direction de celui-ci à sa fille Ida qui l'administre jusque dans les années 1940.

Tomaso Filippi meurt à Venise le 21 janvier 1948.

Les travaux et les sujets

En plus du traditionnel « védutisme » destiné à l'important public touristique, aux commerces et aux éditeurs de cartes postales, Filippi mène une intense activité de reproduction des œuvres d'art des musées et des galeries - le Museo Correr, la galerie de l'académie de Venise, les églises et palais - qui le rend célèbre pour son expertise technique et son style au point que certains artistes et chercheurs s'adressent à lui comme Gustavo Ludwig, Pompeo Molmenti, Adolfo Venturi, Bernard Berenson.

Entre 1895 et 1905 sa recherche s'oriente sur la scène de genre populaire. Muni d'équipements portables, il se rend principalement dans les quartiers de Venise de la Chioggia et de la Pellestrina.

Parallèlement, il réalise des travaux photographique sur commande, parmi ses clients: les usines, les hôtels, les bains, les institutions, les écoles, les paroisses.

Vers 1917 il est appelé à photographier les émigrants vénitiens à Gênes, dans les hôpitaux militaires et sur les lieux de travail.

Peu à peu, l'activité de l'atelier se redimensionne pour laisser la place à la vente de photographies et de cartes postales. Dans une photographie datant des années 1930, l'atelier apparaît comme un magasin où se vendent un assortiment de marchandises, de tissus et des dentelles.

Le fonds Tomaso Filippi

En 1981, en guise de reconnaissance et afin que soit garanti la tutelle du patrimoine, la dernière fille de Tomaso confie l'intégralité des archives de son père à l'IRE (Istituto di Ricovero e di Educazione di Venezia) où l'artiste a fini sa vie.

Depuis, le fonds a été étudié et publié au travers d'expositions, de catalogues et a donné lieu à un important travail de classement dont une partie est disponible sur internet.

Le fonds est divisé par thèmes:

  • les vues,
  • les lieux et monuments de Venise et des îles,
  • la vie quotidienne de l'époque,
  • le photo-journalisme,
  • la guerre,
  • les personnages,
  • les activités,
  • les personnages,
  • les activités industrielles et commerciales,
  • la reproductions des œuvres d'art.


Collections

Galerie

Sources

Notes et références


Liens externes

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