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* [[2007]] : Installation au Panthéon de Paris pour la cérémonie de pose d'une plaque à la mémoire des [[Juste parmi les Nations|Justes parmi les Nations]] de France ; 2 films inédits sur 4 écrans et quelque 300 portraits de Justes.
* [[2007]] : Installation au Panthéon de Paris pour la cérémonie de pose d'une plaque à la mémoire des [[Juste parmi les Nations|Justes parmi les Nations]] de France ; 2 films inédits sur 4 écrans et quelque 300 portraits de Justes.
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Les plages d'Agnes]]'' (documentaire)
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Les plages d'Agnès]]'' (documentaire)


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 15 décembre 2008 à 05:48

Modèle:Voir homonymie Modèle:Infobox Cinéma (personnalité) Modèle:Serie photo Agnès Varda (née Arlette Varda, le 30 mai 1928 à Ixelles, Belgique) est une réalisatrice de cinéma et une photographe française. Elle a notamment réalisé les films La Pointe Courte (1955), Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985) et Les Glaneurs et la glaneuse (1999).

En 2002, l'ensemble de son œuvre cinématographique est récompensée par le Prix René Clair de l'Académie française.

Biographie

Elle est née d'un père grec et d'une mère française. Après avoir vécu sa petite enfance en Belgique, son adolescence à Sète, puis à Paris, elle occupe un emploi de photographe au Théâtre national populaire, alors mené par Jean Vilar. Elle rencontrera le réalisateur Jacques Demy, son futur époux, dans cette ville. Ils sont les parents de l'acteur Mathieu Demy.

Agnès Varda est l'une des rares réalisatrices issus de la Nouvelle Vague

En 1954, utilisant de sobres moyens, elle crée La Pointe Courte avec Philippe Noiret et Silvia Monfort comme acteurs et Alain Resnais comme monteur. Ce film fera date, car il apporte un souffle de liberté sur le cinéma français.

Cinq ans plus tard, elle produit Cléo de 5 à 7, un film sur une chanteuse à la plastique superbe et mortellement malade. Varda produira d'autres films qui feront d'elle, dans les années 1960, l'une des représentantes de la Nouvelle Vague, bien qu'elle s'en défende.

Entre 1968 et 1970, elle séjourne à Los Angeles, où elle produit un film hippie-hollywoodien : Lions love. De retour en France, elle tourne un film féministe et optimiste : L'une chante, l'autre pas. Puis, repartie à Los Angeles entre 1979 et 81, elle tourne deux documentaires : l'un très remarqué sur les peintures murales : Mur murs et Documenteur. Durant son premier voyage elle fit connaissance du célèbre Roi Lézard alias Jim Morrison chanteur du groupe The Doors ; ce dernier avait par ailleurs obtenu un diplôme en cinématographie à UCLA en 1965. Elle fut l'une des rares personnes à avoir assisté à l'enterrement de Morrison au cimetière du Père-Lachaise[1].

En 1985, Sans toit ni loi, mettant en vedette Sandrine Bonnaire, lui vaut le Lion d'or à Venise. En 1987, elle filme Jane Birkin, laquelle vit de douloureux moments professionnels, car elle vient de franchir la barre des 40 ans. Varda en sort deux films de fiction : Jane b. par Agnès v. et Kung Fu Master.

Après la mort de son époux Jacques Demy en 1990, elle réalise trois films en son hommage : Jacquot de Nantes, une fiction et deux documentaires : les Demoiselles ont eu 25 ans et l 'Univers de Jacques Demy.

En 1995, pour le centième anniversaire du cinéma, avec l'appui de plusieurs vedettes, elle crée les Cent et une nuits, une fantaisie remplie de clins d'œil et de références au cinéma. Ce sera un flop.

En 1999, les Glaneurs et la glaneuse est un autre moment important dans sa carrière. Elle y utilise extensivement une caméra numérique, ce qui lui donne l'occasion de réaliser, seule, une œuvre sur le glanage. Ce documentaire prenant sera bien accueilli par les critiques et le public. Deux ans après, elle réalise une suite sous le titre Deux ans après.

En 2005, elle est membre du jury des longs métrages au Festival de Cannes 2005. Toujours la même année, la Cinémathèque québécoise lui rend hommage par le biais d'une rétrospective filmographique et d'une exposition photographique. Agnès Varda réalise les multiples suppléments pour la sortie du DVD de collection Cléo de 5 à 7 et Daguerréotypes.

En 2007, en hommage à Jean Vilar, elle expose ses photos au festival d'Avignon.

Engagement féministe

Agnès Varda fait partie des personnalités qui signèrent le manifeste des 343 en France, en compagnie de nombreuses féministes.

Filmographie

Bibliographie

  • Agnès Varda, Varda par Agnès, Réédition 2005, Éditions des Cahiers du Cinéma (1994, 1re édition), ISBN 2866424409.
  • La côte d'Azur, d'azur, d'azur, d'azur, collection lieu dit, les éditions du temps, 1961.

Voir aussi

Liens externes

  1. Site officiel
  2. Ciné-Tamaris, production et distribution des films d'Agnès Varda et de Jacques Demy
  3. Agnès Varda, cinéaste de la vérité des gens
  4. Paris vu par Agnès Varda
  5. Télécharger Black Panthers - Huey! (1968) sur UbuWeb
  6. Agnès Varda s’exprime sur le métier de cinéaste et sur sa manière de travailler
  7. Agnès Varda et Noirmoutier Ina Archives Télé
  8. Vidéo: Agnès Varda en 1965. Elle s'exprime sur son film Le bonheur, une archive de la Télévision suisse romande
  9. Modèle:Imdb name

Étude de la réalisatrice et de son œuvre

  • anglais Alison Smith, Agnès Varda, Manchester University Press, 1998.
  • italien Sara Cortellazzo et Michele Marangi, Agnès Varda, Edizioni di Torino, 1990.
  • Bernard Bastide, les Cent et une nuits, chronique d'un tournage, Pierre Bordas et fils, 1995
  • anglais Sandy Flitterman-Lewis, To Desire Differently: Feminism and the French Cinema, Columbia University Press, 1996.

Notes et références

  1. Stephen Davis, Jim Morrison, ed. Flammarion, page 453

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