« Mujje Tulye en Côte d'Ivoire/Alimentation et célébrations » : différence entre les versions

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=== Les plats du terroir lors des célébrations traditionnelles ===
=== Les plats du terroir lors des célébrations traditionnelles ===
Tout le long de l’année<ref>http://www.tourdivoire.net/dossier/quelles-sont-les-fetes-traditionnelles-en-cote-divoire/</ref>ont lieu dans différentes contrées du pays des célébrations soit  en l’honneur de divinités, ou se rattachant au cycle de la vie ou au cycle agraire<ref>http://www.missions-africaines.net/index.php?id=article&cHash=6f70..&tx_ttnews%5Btt_news%5D=194</ref>Ainsi l’igname est-elle célébrée de l’est à l’ouest entre janvier et décembre par plusieurs peuples. Elle marque le début de l'année en pays Akan, d 'Aboisso à tous les groupes du Centre en passant par Agnibilékro et Bondoukou. Chez les Abrons et les Agnis, cette cérémonie donne lieu à des manifestations grandioses avec la présence du roi et de sa cour en grand apparat. Pendant ces festivités, l’igname est consommée sous toutes ses formes cuites.
Tout le long de l’année<ref>http://www.tourdivoire.net/dossier/quelles-sont-les-fetes-traditionnelles-en-cote-divoire/</ref>ont lieu dans différentes contrées du pays des célébrations soit  en l’honneur de divinités, ou se rattachant au cycle de la vie ou au cycle agraire<ref>http://www.missions-africaines.net/index.php?id=article&cHash=6f70..&tx_ttnews%5Btt_news%5D=194</ref>Ainsi l’igname est-elle célébrée de l’est à l’ouest entre janvier et décembre par plusieurs peuples. Elle marque le début de l'année en pays Akan, d 'Aboisso à tous les groupes du Centre en passant par Agnibilékro et Bondoukou. Chez les Abrons et les Agnis, cette cérémonie donne lieu à des manifestations grandioses avec la présence du roi et de sa cour en grand apparat. Pendant ces festivités, l’igname est consommée sous toutes ses formes cuites.

Les plats de [[w:Foutou_igname|foutou]] d’igname  et d’ [[Livre de cuisine/Akpessi igname|akpessi]] ne manquent par exemple pas chez les Agni.  Le riz, culture vivrières des bafonds du sud-ouest, est lui fêté en janvier à Grabo (dans la région de Tabou) et en décembre par la tribu Ouadie. Il y a aussi le maïs qui a sa fête en Juillet à Yesimala, dans le département de Bondoukou au nord-est du pays. A cette occasion, le Cabato sera consommé en abondance.


=== Les recettes à base de poulet lors des fêtes chrétiennes ===
=== Les recettes à base de poulet lors des fêtes chrétiennes ===

Version du 29 juin 2015 à 13:01

Quels mets lors des célébrations ?

Les cérémonies et autres célébrations festives sont des occasions de grandes dégustations culinaires. En Côte d’Ivoire, l’un des critères de réussite d’une fête ou d’une réception (mariage, funérailles, baptême etc.) est la nourriture, tant dans sa qualité que dans sa disponibilité en quantité. C’est pourquoi ces cérémonies suscitent la mobilisation d’importantes ressources financières et humaines. La maîtresse de maison, à l’occasion d’une cérémonie de dot ou de mariage fera, par exemple, appel à ses sœurs, voisines et amies pour l’assister dans la cuisine. Ce domaine relevant encore de l'expertise des femmes, tandis que les finances étant de la responsabilité des hommes.

Au menu, l’on s’attendra aux mets du terroir quand il s’agira de cérémonies traditionnelles (mariage, fête de générations, funérailles) alors qu'une plus grande liberté s'observe lors des fêtes populaires. L'an a affaire selon qu'elles soient chrétiennes (Noël, Pâques etc) ou musulmanes (Ramadan, Tabaski), à des variétés culinaires, qui reste néanmoins attachée à la viande de poulet chez les chrétiens et au mouton chez les musulmans.

Les plats du terroir lors des célébrations traditionnelles

Tout le long de l’année[1]ont lieu dans différentes contrées du pays des célébrations soit  en l’honneur de divinités, ou se rattachant au cycle de la vie ou au cycle agraire[2]Ainsi l’igname est-elle célébrée de l’est à l’ouest entre janvier et décembre par plusieurs peuples. Elle marque le début de l'année en pays Akan, d 'Aboisso à tous les groupes du Centre en passant par Agnibilékro et Bondoukou. Chez les Abrons et les Agnis, cette cérémonie donne lieu à des manifestations grandioses avec la présence du roi et de sa cour en grand apparat. Pendant ces festivités, l’igname est consommée sous toutes ses formes cuites.

Les plats de foutou d’igname  et d’ akpessi ne manquent par exemple pas chez les Agni.  Le riz, culture vivrières des bafonds du sud-ouest, est lui fêté en janvier à Grabo (dans la région de Tabou) et en décembre par la tribu Ouadie. Il y a aussi le maïs qui a sa fête en Juillet à Yesimala, dans le département de Bondoukou au nord-est du pays. A cette occasion, le Cabato sera consommé en abondance.

Les recettes à base de poulet lors des fêtes chrétiennes

Les recettes à base de mouton lors des fêtes musulmanes

Les différentes fonctions accordées à la nourriture

La cuisine pour nourrir

La nourriture, objet de culte

Divinité Akan

La cuisine tient un rôle central dans les rites et célébrations religieuses des peuples de la Côte d'Ivoire. Chez les peuples Akans, la festivité la plus importante est celle de la Nouvelle Igname. Offrandes et prières sont alors adressées aux mânes des ancêtres et aux esprits. C'est un moment de réjouissance où le peuple leur témoigne reconnaissance pour la récolte de la nouvelle igname.

L'igname symbolise le lien avec la terre, les ancêtres disparus. La coutume veut donc que l’on ne consomme point la nouvelle récolte d’igname avant l’accomplissement du rituel aux ancêtres. Afin d’accomplir le rite, la nouvelle igname est préparée et pillée jusqu'à obtenir le foufou, auquel l’on ajoute de l'huile rouge. Cette patte est ensuite répandue sur les chaises royales et aussi sur les outils de travail : faucille, daba, machette : C’est le début du rituel d’adoration et de reconnaissance aux ancêtres.[3]

Plat de Foufou

A Agboville, localité  des Abbey, un peuple du groupe Akan, la fête des ignames est aussi appelée « Djidja » et s’étend sur trois jours.

 Durant cette période danses et surtout mets locaux sont à l’honneur. Les femmes n’ont alors le droit de concevoir d’autre plat que le Foufou d’igname « Pkonan » - Abidjan.net – Agboville / Fête traditionnelle : Le canton Techoffo célèbre l’igname en pays Abbey.

Après cela, les villageois peuvent sans aucun risque, consommer la nouvelle igname .

Un prétexte pour se retrouver

Sources

  1. http://www.tourdivoire.net/dossier/quelles-sont-les-fetes-traditionnelles-en-cote-divoire/
  2. http://www.missions-africaines.net/index.php?id=article&cHash=6f70..&tx_ttnews%5Btt_news%5D=194
  3. http://www.rezoivoire.net/cotedivoire/patrimoine/64/l-ananipo-ou-fete-des-ignames.html#.VZEqzxvtmko