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<center>'''L’interdisciplinarité'''</center>
<center><big>L’interdisciplinarité ‘’limon’’ du progrès.</center></big>
 
== Introduction ==


'’L’instruction fait l’homme capable, l’éducation fait l’homme honnête’’, cette maxime servait de support à la leçon de morale à l’école, dans la première moitié du 20° siècle (23).
Si vous aimez ce que vous faites, le lendemain ne sera pas un jour de travail (Jpdr). Faites comme Mozart, qui met l’une à côté de l’autre deux notes qui s’aiment.


'''L’éducation fait de nous ce que nous sommes, elle nous donne l’occasion d’élargir nos connaissances et d’en acquérir d’autres, elle stimule nos esprits pour atteindre de nouveaux horizons (15).'''
La loi de la nature n’a pas partagé l’homme et ses capacités, l’orientation dès la fin du collège permet l’organisation d’une société et aboutit à une division des disciplines, mais nous devons coopérer pour développer l’interdisciplinarité au profit de la pluridisciplinarité (Berman).
 
== L’interdisciplinarité et les études ==
 
Nous passons des concours pour pouvoir préparer un diplôme qui ouvre droit à la profession sur laquelle nous avions disserté lorsque nous étions collégiens, mais nous devons aimer notre métier pour ne jamais nous en lasser. Nous devons faire comme Mozart, qui répondait à la question : ''comment faites vous de la bonne musique ?'' par: ''je mets tout simplement l’une à côté de l’autre deux notes qui s’aiment''.


Dès la fin du collège nous sommes orientés selon nos moyennes annuelles dans les matières mais à cet âge le choix est fait par goût et souvent le goût ne répond pas aux besoins de la société. L’organisation par l’orientation nécessite toute une éducation pour coopérer et développer l’interdisciplinarité au profit de la pluridisciplinarité. N’est-il pas anormal que certains pays réservent les études médicales aux bacheliers scientifiques uniquement ? Pourtant les littéraires sont plus proches des autres par leurs connaissances élargies dans tous les domaines.
Apprivoiser signifie créer des liens, on ne connaît que les choses que l’on apprivoise (Saint Exupéry).


Pour motiver les jeunes, il est indispensable d’instaurer dans les écoles, les collèges, les lycées et les facultés… des primes pour récompenser des projets d’études créatifs.
Le désir d’un échange personnel, d’un contact humain, dans le monde de la communication n’est pas propre à une profession X .(A. Quindlen JPDR).


La biochimie, la biologie, l’anatomie pathologie, la biophysique, la physiologie, l’anatomie… font partie du programme des premières années d’études médicales ; à la fin du cursus il ne nous reste que quelques notions. De ce fait nous ne pouvons pas discuter avec aisance face un scientifique qui domine une de ces matières, il nous sera donc difficile de le convaincre pour accepter un plan de traitement.
‘’Science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’, malgré ce vieil adage de Rabelais, nous vivons dans une société qui valorise la science par-dessus tout, mais, nous savons que les plus grands savants sont aussi des artistes.


Lorsque les études sont terminées, quelle que soit la spécialité, le lauréat doit choisir sa voie ; il n’aura plus d’encadrant pour le guider ou apprécier et noter ses actes, tout le système d’encadrement disparait comme lorsque la brume laisse place au soleil, le passage de l’étudiant au professionnel passe par l’heure du choix. Le choix est difficile, ''Deux routes dans un bois divergeaient et moi je pris la moins parcourue et cela est toute la différence'' (Robert Frost in 12). Le succès monte à la tête, les échecs enseignent. ''Fais à autrui ce que tu voudrais qu’on te fasse'' est une règle d’or qui doit être toujours présente à l’esprit.
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L’intégrité est utilisé dans le langage sans en comprendre le sens, ce terme ne veut rien dire lorsque celui qui se vante d’être intègre n’est pas humaniste, l’exemple du dentiste qui dit à son patient ''votre bouche est un tas d’ordures et sent la basse-cour'' témoigne de peu de considération pour l’autre, il vaut mieux dire ''que puis je faire pour améliorer la santé de votre bouche ?'' (12).
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Pour notre grand malheur certains enseignants ne s’engagent pas dans les soins cliniques qui sont confiés aux internes, aux stagiaires et aux infirmiers, nous nous trouvons ensorcelés par l’intérêt considérable et nous nous trouvons en danger de perdre notre humanité (2). De ce fait l’interdisciplinarité est mise de côté car c’est la confrontation des idées des différentes générations qui fait que toute décision prise par un groupe est fructueuse.


Nous devons rechercher les meilleurs spécialistes et développer de bonnes relations professionnelles et personnelles (si possible), tout en apprenant à leur contact. La reconnaissance des erreurs permet de se perfectionner et de prendre soin des patients sans les soigner hâtivement (2). Les traitements fondés sur l’empirisme n’ont pas de place dans l’arsenal des spécialistes, les patients ne sont pas des « moyennes ». De nombreux échecs peuvent être évités si les objectifs fixés sont fondés sur le ''pourquoi ?'' et non sur le ''comment ?''.
Prenons les neufs points disposés ainsi, il ne nous est pas possible de les réunir par moins de cinq segments si nous restons dans le schéma du carré ou du rectangle (Kramer).


== L’interdisciplinarité et la réflexion ==
Toute difficulté doit être problématisée, la résolution du problème permettra de socialiser la solution. (Escande).


Le désir d’un échange personnel, d’un contact humain dans le monde de la communication n’est pas propre à une profession X (21). Mais avant de créer des liens il faut apprivoiser, car apprivoiser signifie créer des liens, ''on ne connaît que les choses que l’on apprivoise'' (Saint-Exupéry).
Notre esprit doit être vif et en alerte, nous devons rendre, la conversation la plus banale, très intéressante (Nevis PDR ).


''Science sans conscience n’est que ruine de l’âme'' ; malgré ce vieil adage de Rabelais, nous vivons dans une société qui valorise la science par-dessus tout, mais nous savons que les plus grands savants sont aussi des artistes.
Faut-il pour transformer un grenier en chambre, demander conseil à un architecte ? Oui car il expliquera que le projet le plus simple est de conserver le plan incliné du toit en l’aménageant.
Faut-il qu’un tailleur de pierre pour réussir son portail, écoute les conseils d’un enfant bâtissant un château de sable ? Oui, car toute idée développe une autre.
Le travail en collectivité améliore les connaissances et le quotient émotionnel, il faut savoir écouter les autres et ne pas avoir des oreilles et des yeux que pour ce que nous voulons voir et entendre (Christian Lex PDR 17, 6, 97).


Prenons neuf points disposés sur les côtés et le centre d’un carré ; il ne nous est pas possible de les réunir par moins de cinq segments si nous restons dans le schéma initial (7). ''À chaque problème, il y a une réponse claire et simple'' (H.L. Henken in 7). Quelle que soit la discipline, nous devons nous efforcer de toujours réfléchir en dehors du carré pour que 4 droites remplacent 5 (7).
Nous devons nous ouvrir vers les autres, réfléchir pour ne pas rester enfermés dans notre langage et nos idées sans profiter de l’expérience des autres (Kramer).
 


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Tout travail impose de développer une relation sans familiarité mais exceptionnelle. Pour forger de bonnes relations il faut investir temps et savoir-faire ( Becker).
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'’L’instruction fait l’homme capable, l’éducation fait l’homme honnête’’, cette maxime servait de support à une leçon de morale, à l’école, dans la première moitié du 20° siècle (18).
Toute difficulté doit être mise en équation, la résolution du problème permettra de socialiser la solution (3). Notre esprit doit être vif et en alerte, nous devons rendre la conversation la plus banale très intéressante (10).


Faut-il pour transformer un grenier en chambre, demander conseil à un architecte ? Oui car il expliquera que le projet le plus simple est de conserver le plan incliné du toit en l’aménageant. Faut-il qu’un tailleur de pierre, pour réussir son portail, écoute les conseils d’un enfant bâtissant un château de sable ? Oui, car toute idée en développe une autre.
L’éducation fait de nous ce que nous sommes, elle nous donne l’opportunité d’élargir nos connaissances et d’en acquérir d’autres, elle stimule nos esprits pour atteindre de nouveaux horizons (Helvetius Myron Nevins JPDR).


Le travail en collectivité améliore les connaissances, il faut savoir écouter les autres et ne pas avoir des oreilles et des yeux seulement pour ce que nous voulons voir et entendre (9). Nous devons nous ouvrir vers les autres, réfléchir pour ne pas rester enfermés dans notre langage et nos idées sans profiter de l’expérience des autres (7).
Certains enseignants citent comme avantage attribué au redoublement des classes, celui de donner un surplus de temps aux élèves qui n’ont pas atteint le niveau requis au terme de l’année scolaire. On suppose qu’en leur offrant la possibilité de revoir le programme de l’année où leurs défaillances se sont manifestées, ils seront en mesure de rattraper leur retard pour poursuivre ensuite normalement leur scolarité. Selon plusieurs études, cette méthode ne donne pas les résultats escomptés (Le Palud Le Monde), sauf lorsque l’enfant le souhaite lui-même et sollicite ses enseignants. Il est indispensable d’instaurer dans les écoles, les collèges, les lycées et les facultés… etc, des projets d’études créatifs. Les matières fondamentales sont enseignées pour être oubliées et la spécialisation est recherchée dès les premières années, certains enseignements ne font pas partie du programme, par exemple pour les dentistes : la comptabilité, les plans de financement, les assurances…(M.Salzer pdr).
L’excellence requiert une formation de base permanente et l’évaluation constante de nos capacités, mais comment trouver le temps dans un emploi du temps surchargé pour continuer à apprendre à faire de la recherche.
Se tenir au courant de ce qui est nouveau, et abandonner ce qui est moins efficace est le seul moyen pour rester performant, compétitif et honnête. Mais, plus important encore est l’amélioration continuelle de notre savoir faire, de notre jugement, de nos connaissances et expériences. Ne rejetons pas les nouveautés, soyons prudents et offrons aux autres l’éventail complet des possibilités (comme le restaurateur), car c’est précisément ce que nous voudrions si nous étions à leur place (Newman JPDR)


== L’interdisciplinarité et la formation continue ==
Un nombre très limité parmi nous est assidu à la formation continue et certains, pour étoffer leurs travaux, mettent de côté les mauvaises expériences pour ne faire cas que des succès.
De nombreux conférenciers sont enclins à ne montrer que les photos les mieux réussies, il y a suspicion que certaines images, trop parfaites, soient le résultat de retouches par ordinateur. Les couleurs peuvent être améliorées en modifiant le diaphragme de l’appareil photo, il existe des logiciels qui permettent d’apporter les rectifications souhaitées.
Les conférenciers rendraient un énorme service en exposant les échecs et les succès, les collègues auraient une meilleure information pour comprendre les échecs et les moyens de les éviter. Les progrès que l’on pourrait croire spontanés dépendent eux aussi, pour une grande part, de tous les résultats antérieurs, et pour une certaine part des échecs accumulés (Ouvrad).


L’excellence requiert une formation de base permanente et l’évaluation constante de nos capacités, mais comment trouver, dans un emploi du temps surchargé le temps nécessaire pour continuer à apprendre à faire de la recherche ?
Nous devons tirer des leçons des échecs et ne pas réduire nos efforts par des statistiques et les prévisions qu’elles permettent d’élaborer. Nous ne devons jamais renoncer à suivre la formation continue, nous devons échanger nos idées avec les autres et chercher à toujours être les meilleurs.
 
Si l’on assiste à une conférence d’un orateur doué qui expose une procédure magnifiquement réalisée ou un résultat particulièrement réussi, avec quels qualificatifs devra-t-on les décrire ? Beau, subtil, magnifique, éblouissant ! On pourrait se croire dans un musée et décrire une grande œuvre d’art ( Dello Russo).
Se tenir au courant de ce qui est nouveau et abandonner ce qui est moins efficace est le seul moyen de rester performant, compétitif et honnête. Mais, plus importante encore, est l’amélioration continuelle de notre savoir-faire, de notre jugement, de nos connaissances et expériences. Ne rejetons pas les nouveautés, soyons prudents et offrons aux autres l’éventail complet des possibilités (comme le restaurateur), car c’est précisément ce que nous voudrions si nous étions à leur place (17). Un nombre très limité parmi nous est assidu à la formation continue et certains, pour étoffer leurs travaux, mettent de côté les mauvaises expériences pour ne faire cas que des succès.


Nous restons toujours fascinés et impressionnés par les orateurs qui projettent des photos plus belles les unes que les autres. Nos critères pour satisfaire les populations doivent reposer sur la formation continue, la loyauté, la reconnaissance et l’analyse de nos échecs, la communication avec les autres, un désir constant de s’améliorer (26).
Il ne faut jamais être content de soi, ne jamais considérer que nous avons fait ce qu’il faut, nous devons chercher la perfection dans notre action.
Il y a certainement plusieurs moyens de diffuser les découvertes, mais ce qui est transmis par l’écriture favorise la réflexion et donne lieu à de nouvelles spéculations en prolongeant la pensée de l’auteur.
La complexité n’est pas forcément synonyme de qualité, inversement, simplicité et sobriété ne signifient pas forcément médiocrité. Un raisonnement simple par une identité remarquable permet d’éviter de répéter aux élèves de ne jamais mettre la valeur zéro au dénominateur. Pour faire face à tout problème, nous devons perfectionner notre métier afin d’être plus efficients (Ouvrard)


De nombreux conférenciers sont enclins à ne montrer que les photos les mieux réussies, il y a suspicion que certaines images, trop parfaites, soient le résultat de retouches par ordinateur. Les couleurs peuvent être améliorées en modifiant les réglages de l’appareil photo, il existe des logiciels qui permettent d’apporter les rectifications souhaitées.
Toute méthodologie est comme une carte routière qui nous indique où sont les routes et les chemins de traverse mais en aucun cas où aller (18).


Les conférenciers rendraient un énorme service en exposant les échecs et les succès, les collègues auraient une meilleure information pour comprendre les échecs et les moyens de les éviter. Les progrès que l’on pourrait croire spontanés dépendent eux aussi, pour une grande part, de tous les résultats antérieurs, et pour une certaine part des échecs accumulés (20). Il faut savoir tirer des leçons des échecs et ne pas les ignorer.
La découverte d’éléments capables de nous guider dans la réalisation de projets s’apparente à la quête menée par un détective à la recherche d’indices révélateurs. Il faut toujours s’appuyer sur la preuve la meilleure pour prendre une décision et toujours utiliser la preuve quand elle existe (Editorial de l’invité JPDR 15, 2, 1995).


Nous devons tirer des leçons des échecs et ne pas réduire nos efforts par des statistiques et les prévisions qu’elles permettent d’élaborer. Nous ne devons jamais renoncer à suivre la formation continue, nous devons échanger nos idées avec les autres et chercher à toujours être les meilleurs.
Il ne suffit pas d’actualiser sans cesse son niveau de connaissance, il est peut être plus difficile d’atteindre un objectif que de devenir un vrai professionnel (Kram).
Si l’on assiste à une conférence d’un orateur doué qui expose une procédure magnifiquement réalisée ou un résultat particulièrement réussi, avec quels qualificatifs devra-t-on les décrire ? Beau, subtil, magnifique, éblouissant ! On pourrait se croire dans un musée et décrire une grande œuvre d’art (2).


Il faut ne jamais être content de soi, ne jamais considérer que nous avons fait ce qu’il faut ; nous devons chercher la perfection dans notre action. Il y a certainement plusieurs moyens de diffuser les découvertes mais ce qui est transmis par l’écriture favorise la réflexion et donne lieu à de nouvelles spéculations en prolongeant la pensée de l’auteur.
Les études ne font pas le médecin, le permis ne fait pas le pilote, la qualité des soins ne peut être décidée par décret ou imposée par le système ; elle est dans les mains de celui qui les dispense, elle dépend de sa compétence.(Maynard JPDR).


La complexité n’est pas forcément synonyme de qualité et inversement, simplicité et sobriété ne signifient pas forcément médiocrité. Un raisonnement simple par une identité remarquable permet d’éviter de répéter aux élèves de ne jamais mettre la valeur zéro au dénominateur. Pour faire face à tout problème, nous devons perfectionner notre métier afin d’être plus efficients (20).
Les villes regorgent de personnes très occupées mais pas au point de vous laisser attendre plus de trois quarts d’heure pour un entretien de quinze minute pour un rendez vous pris trois mois avant.
Heureusement que le futur ne ressemble jamais au visage qu’en a dessiné la perspective.
Conclusion :
Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il veut aller. (Sénèque Valen)


Toute méthodologie est comme une carte routière qui nous indique où sont les routes et les chemins de traverse mais en aucun cas où aller (23). Il ne suffit pas d’actualiser sans cesse son niveau de connaissance, il est plus difficile d’atteindre un objectif que de devenir un vrai professionnel (7). La compétence ne peut s’acquérir avec les études, elle nécessite une culture générale et une éducation, elle est innée même chez ceux qui l’acquièrent auprès de leur maîtres ; savoir écouter les autres n’est pas simplement une qualité mais un don. De ce fait nous pouvons dire que le diplôme et le permis sont des ''outils'' qui nous permettent d’être en règle avec la loi, la qualité de nos prestations ne devrait pas être dictée par décret ou arrêté.
La médecine était organisée en corps médical auto-formé, elle dépendait d’elle-même et non d’un complexe industriel la coiffant, elle réglementait elle-même son activité sans administration autoritaire qui lui impose des règles.
 
Chaque année il y a un champion du…. mais il n y a pas, il ne peut y avoir et il n’y aura jamais de champion des sciences médicales. Une avancée dans n’importe quel domaine est planétaire, un travail a une importance mondiale ou n’existe pas (Escande).
== L’interdisciplinarité et la recherche ==


La recherche consiste exclusivement à imaginer dans l’imprévu, à innover, à proposer des solutions nouvelles. Si cela peut se produire et reste souhaitable, son rôle le plus fréquent et non moins essentiel consiste à s’intéresser à l’acquis pour mieux l’expliquer, le justifier, afin de rendre possible une nouvelle avancée, tant des conceptions que de techniques qui en découlent. Réfléchir sur une évolution implique une bonne connaissance de l’état actuel résultant d’évolutions récentes (4). Travailler sur un sujet de recherche dans sa discipline, seul et sans faire appel aux spécialistes qui maîtrisent la technologie, est une erreur même si les résultats obtenu sont conformes aux données bibliographiques.
De nos jours, le savoir vient à nous, parfois nous le refusons, autrefois il fallait aller loin pour le chercher.
Pourquoi attendre la veille du jour de l’an pour vivre en fête, des moments de joie et de bonheur peuvent naître des relations humaines dont le fruit est l’interdisciplinarité.


Rester sur terre n’est pas aussi facile, comme le dit Armand Salacrou (in 4) : ''La terre est ronde'' et si raconter le passé et prédire l’avenir sont choses simples, y voir clair au jour le jour est une autre entreprise (4).

== Discussion ==

Nous devons toujours imaginer ce que nous désirons, croire en nos possibilités et laisser notre créativité nous guider (11). Il y a des rapports entre l’être le plus simple et le plus évolué, au fur et à mesure du perfectionnement des espèces, tout est conçu pour une défense naturelle contre les agressions de toutes sortes, l’intelligence de l’homme lui permet de trouver des solutions aux problèmes qu’il a créés en transformant le milieu naturel au moins pour un temps (20).

Dans le règne animal, il semble bien que seul l’homme se préoccupe de son passé et essaie de deviner son avenir. Avec le temps, nous nous apercevrons peut-être que les difficultés sont liées en grande partie à la multiplication des législations. La liberté du travail est de plus en plus contestée : horaires limités, préretraites, retraites ont donné un cadre rigide au labeur de l’homme (20).
La sagesse poussée par la nécessité finit toujours par reprendre ses droits, les couleurs dont on peint certaines choses sont vite délavées par la prochaine pluie ou s’écaillent sous les rayons de soleil (20).

Nous apprenons aux enfants des gestes essentiels d’hygiène buccale et de corps, nous oublions d’enseigner la relation avec autrui, alors que nous vivons en société (22).

Lorsqu’on apprend à l’enfant à remplir son seau de plage avec des galets de différentes dimensions et du sable, il faut lui inculquer dès son jeune âge qu’il ne faut jamais mettre les petits volumes avant les grands sinon il ne pourra pas faire une bonne récolte ; pour nous les adultes, ce schéma de remplissage nous permet de classer les priorités de la vie selon notre façon de voir les choses mais nous devons aussi être ordonnés de manière à ne pas nous attacher aux futilités et mettre de côté ce qui peut sembler encombrant mais qui en fait est l’essentiel du bon raisonnement pour mieux gérer les problèmes au quotidien (1). Le laboureur tire son profit des saisons, le marchand apprécie le gain, l’artisan est à la recherche d’artifices particuliers. Quant au fonctionnaire, il se pousse toujours en avant (20).

== Conclusion ==

La médecine était organisée en corps médical auto-formé, elle dépendait d’elle-même et non d’un complexe industriel la coiffant, elle réglementait elle-même son activité sans administration autoritaire qui lui imposait des règles.

Chaque année il y a un champion du… mais il n'y a pas, il ne peut pas y avoir et il n’y aura jamais de champion des sciences médicales. Une avancée dans n’importe quel domaine est planétaire, un travail a une importance mondiale ou n’existe pas (3).

De nos jours, le savoir vient à nous, parfois nous le refusons ; autrefois il fallait aller loin pour le chercher. Pourquoi attendre la veille du jour de l’an pour vivre en fête, des moments de joie et de bonheur peuvent naitre des relations humaines dont le fruit est l’interdisciplinarité.
 
 
== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
 
* (1)
1- Dalin J.B. : Optimisez votre temps. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21,5, 2001 : 434.
2- Dello Russo N.M. : Editorial de l’invité : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 15, 4, 1995: 324-325.
3- Escande J.P.: Médecin relève toi !. Albin Michel, 1998.
4- Exbrayat J. : Orientations prospectives de l’enseignement de la prothèse. Les Questions d’Odonto-Stomatologie, 1987 : 253-259.
5- Fugazzotto P.A. : Le jeu du savoir. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 16,4, 1996  304-305.
6- Kramer G.M. : L’autre articulation, l’autre ‘’mordu’’ : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 12, 5, 1992 : 340-341.
7- Kramer G.M. : La dentisterie dans une boite : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 15, 5, 1995: 420-421.
8- Kramer G.M. : Valeur et perception : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17,1, 1997 : 6.
9- Lex Ch. : Votre QE est-il aussi grand que votre QI ?: Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17,6, 1987 : 512-513.
10- Lex Ch. : L’Impact de la formation continue : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,6, 1998 : 525.
11- Lipkowitz R. : Votre exercice suit votre esprit. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 19,4, 1999:315.
12- 
13- Miller L.L. : L’heure du choix. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 16, 5, 1996: 416-417.
14- Mori D.F. : Réflexions après une carrière de 35 ans en dentisterie restauratrice et prothétique. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17, 3, 1997: 216-217.
15- Nevins M. : A la mémoire du Mentor. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 20, 5, 2000: 438-439.
16- Nevins M. : Nouveau regard sur la formation continue. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21, 1, 2001: 5.
17- Nevins M. : L’engagement. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 22,6, 2002: 523.
18- Newman M.G. : Moins de ‘’techno-apathie’’ : défi pour la qualité et pour une pratique dans le respect de l’éthique. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,4, 1998 : 316-317.
19- O’Connor R.V. : Le monde de la dentisterie interdisciplinaire. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 20,4, 2000 : 334-335.
20- O’Leary Ed. : ‘’Trousse de survie’’ pour votre pratique dentaire. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 19, 5, 1999: 421.
21- Ouvrard J. : Préambules de quelques revues :’’ Actualités Odonto-Stomatologiques’’ dont les numéros 141, 149, 150
22- Quindlen A. : Une touche d’humanité. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 14, 5, 1994: 384-385.
23- Safar P. : La communication patient-praticien ou comment créer un climat de confiance. Revue d’Odonto-Stomatologie, 10, 4, 1984.
24- Sandrin-Berthon B., Le Chirurgien Dentiste de France, 862, 1997.
25- Wang H-L. : Statistiques et significations cliniques. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21,6, 2001:542.
26- White L.W. : Il est permis de réfléchir. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 12, 3, 1983, 1998 : 208-209.
27- Wilson R.D. : Standards, paramètres et santé publique OU dentaire ?: Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,1, 1998:4-5.

Version du 25 octobre 2015 à 21:42

L’interdisciplinarité ‘’limon’’ du progrès.

 

Introduction

'’L’instruction fait l’homme capable, l’éducation fait l’homme honnête’’, cette maxime servait de support à la leçon de morale à l’école, dans la première moitié du 20° siècle (23).

L’éducation fait de nous ce que nous sommes, elle nous donne l’occasion d’élargir nos connaissances et d’en acquérir d’autres, elle stimule nos esprits pour atteindre de nouveaux horizons (15).  

L’interdisciplinarité et les études

  Nous passons des concours pour pouvoir préparer un diplôme qui ouvre droit à la profession sur laquelle nous avions disserté lorsque nous étions collégiens, mais nous devons aimer notre métier pour ne jamais nous en lasser. Nous devons faire comme Mozart, qui répondait à la question : comment faites vous de la bonne musique ? par: je mets tout simplement l’une à côté de l’autre deux notes qui s’aiment.

Dès la fin du collège nous sommes orientés selon nos moyennes annuelles dans les matières mais à cet âge le choix est fait par goût et souvent le goût ne répond pas aux besoins de la société. L’organisation par l’orientation nécessite toute une éducation pour coopérer et développer l’interdisciplinarité au profit de la pluridisciplinarité. N’est-il pas anormal que certains pays réservent les études médicales aux bacheliers scientifiques uniquement ? Pourtant les littéraires sont plus proches des autres par leurs connaissances élargies dans tous les domaines.

Pour motiver les jeunes, il est indispensable d’instaurer dans les écoles, les collèges, les lycées et les facultés… des primes pour récompenser des projets d’études créatifs.

La biochimie, la biologie, l’anatomie pathologie, la biophysique, la physiologie, l’anatomie… font partie du programme des premières années d’études médicales ; à la fin du cursus il ne nous reste que quelques notions. De ce fait nous ne pouvons pas discuter avec aisance face un scientifique qui domine une de ces matières, il nous sera donc difficile de le convaincre pour accepter un plan de traitement.

Lorsque les études sont terminées, quelle que soit la spécialité, le lauréat doit choisir sa voie ; il n’aura plus d’encadrant pour le guider ou apprécier et noter ses actes, tout le système d’encadrement disparait comme lorsque la brume laisse place au soleil, le passage de l’étudiant au professionnel passe par l’heure du choix. Le choix est difficile, Deux routes dans un bois divergeaient et moi je pris la moins parcourue et cela est toute la différence (Robert Frost in 12). Le succès monte à la tête, les échecs enseignent. Fais à autrui ce que tu voudrais qu’on te fasse est une règle d’or qui doit être toujours présente à l’esprit. L’intégrité est utilisé dans le langage sans en comprendre le sens, ce terme ne veut rien dire lorsque celui qui se vante d’être intègre n’est pas humaniste, l’exemple du dentiste qui dit à son patient votre bouche est un tas d’ordures et sent la basse-cour témoigne de peu de considération pour l’autre, il vaut mieux dire que puis je faire pour améliorer la santé de votre bouche ? (12).

Pour notre grand malheur certains enseignants ne s’engagent pas dans les soins cliniques qui sont confiés aux internes, aux stagiaires et aux infirmiers, nous nous trouvons ensorcelés par l’intérêt considérable et nous nous trouvons en danger de perdre notre humanité (2). De ce fait l’interdisciplinarité est mise de côté car c’est la confrontation des idées des différentes générations qui fait que toute décision prise par un groupe est fructueuse.

Nous devons rechercher les meilleurs spécialistes et développer de bonnes relations professionnelles et personnelles (si possible), tout en apprenant à leur contact. La reconnaissance des erreurs permet de se perfectionner et de prendre soin des patients sans les soigner hâtivement (2). Les traitements fondés sur l’empirisme n’ont pas de place dans l’arsenal des spécialistes, les patients ne sont pas des « moyennes ». De nombreux échecs peuvent être évités si les objectifs fixés sont fondés sur le pourquoi ? et non sur le comment ?.

L’interdisciplinarité et la réflexion

Le désir d’un échange personnel, d’un contact humain dans le monde de la communication n’est pas propre à une profession X (21). Mais avant de créer des liens il faut apprivoiser, car apprivoiser signifie créer des liens, on ne connaît que les choses que l’on apprivoise (Saint-Exupéry).

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ; malgré ce vieil adage de Rabelais, nous vivons dans une société qui valorise la science par-dessus tout, mais nous savons que les plus grands savants sont aussi des artistes.

Prenons neuf points disposés sur les côtés et le centre d’un carré ; il ne nous est pas possible de les réunir par moins de cinq segments si nous restons dans le schéma initial (7). À chaque problème, il y a une réponse claire et simple (H.L. Henken in 7). Quelle que soit la discipline, nous devons nous efforcer de toujours réfléchir en dehors du carré pour que 4 droites remplacent 5 (7).  

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  Toute difficulté doit être mise en équation, la résolution du problème permettra de socialiser la solution (3). Notre esprit doit être vif et en alerte, nous devons rendre la conversation la plus banale très intéressante (10).

Faut-il pour transformer un grenier en chambre, demander conseil à un architecte ? Oui car il expliquera que le projet le plus simple est de conserver le plan incliné du toit en l’aménageant. Faut-il qu’un tailleur de pierre, pour réussir son portail, écoute les conseils d’un enfant bâtissant un château de sable ? Oui, car toute idée en développe une autre.

Le travail en collectivité améliore les connaissances, il faut savoir écouter les autres et ne pas avoir des oreilles et des yeux seulement pour ce que nous voulons voir et entendre (9). Nous devons nous ouvrir vers les autres, réfléchir pour ne pas rester enfermés dans notre langage et nos idées sans profiter de l’expérience des autres (7).

L’interdisciplinarité et la formation continue

L’excellence requiert une formation de base permanente et l’évaluation constante de nos capacités, mais comment trouver, dans un emploi du temps surchargé le temps nécessaire pour continuer à apprendre à faire de la recherche ?   Se tenir au courant de ce qui est nouveau et abandonner ce qui est moins efficace est le seul moyen de rester performant, compétitif et honnête. Mais, plus importante encore, est l’amélioration continuelle de notre savoir-faire, de notre jugement, de nos connaissances et expériences. Ne rejetons pas les nouveautés, soyons prudents et offrons aux autres l’éventail complet des possibilités (comme le restaurateur), car c’est précisément ce que nous voudrions si nous étions à leur place (17). Un nombre très limité parmi nous est assidu à la formation continue et certains, pour étoffer leurs travaux, mettent de côté les mauvaises expériences pour ne faire cas que des succès.

Nous restons toujours fascinés et impressionnés par les orateurs qui projettent des photos plus belles les unes que les autres. Nos critères pour satisfaire les populations doivent reposer sur la formation continue, la loyauté, la reconnaissance et l’analyse de nos échecs, la communication avec les autres, un désir constant de s’améliorer (26).

De nombreux conférenciers sont enclins à ne montrer que les photos les mieux réussies, il y a suspicion que certaines images, trop parfaites, soient le résultat de retouches par ordinateur. Les couleurs peuvent être améliorées en modifiant les réglages de l’appareil photo, il existe des logiciels qui permettent d’apporter les rectifications souhaitées.

Les conférenciers rendraient un énorme service en exposant les échecs et les succès, les collègues auraient une meilleure information pour comprendre les échecs et les moyens de les éviter. Les progrès que l’on pourrait croire spontanés dépendent eux aussi, pour une grande part, de tous les résultats antérieurs, et pour une certaine part des échecs accumulés (20). Il faut savoir tirer des leçons des échecs et ne pas les ignorer.

Nous devons tirer des leçons des échecs et ne pas réduire nos efforts par des statistiques et les prévisions qu’elles permettent d’élaborer. Nous ne devons jamais renoncer à suivre la formation continue, nous devons échanger nos idées avec les autres et chercher à toujours être les meilleurs.

Si l’on assiste à une conférence d’un orateur doué qui expose une procédure magnifiquement réalisée ou un résultat particulièrement réussi, avec quels qualificatifs devra-t-on les décrire ? Beau, subtil, magnifique, éblouissant ! On pourrait se croire dans un musée et décrire une grande œuvre d’art (2).

Il faut ne jamais être content de soi, ne jamais considérer que nous avons fait ce qu’il faut ; nous devons chercher la perfection dans notre action. Il y a certainement plusieurs moyens de diffuser les découvertes mais ce qui est transmis par l’écriture favorise la réflexion et donne lieu à de nouvelles spéculations en prolongeant la pensée de l’auteur.

La complexité n’est pas forcément synonyme de qualité et inversement, simplicité et sobriété ne signifient pas forcément médiocrité. Un raisonnement simple par une identité remarquable permet d’éviter de répéter aux élèves de ne jamais mettre la valeur zéro au dénominateur. Pour faire face à tout problème, nous devons perfectionner notre métier afin d’être plus efficients (20).

Toute méthodologie est comme une carte routière qui nous indique où sont les routes et les chemins de traverse mais en aucun cas où aller (23). Il ne suffit pas d’actualiser sans cesse son niveau de connaissance, il est plus difficile d’atteindre un objectif que de devenir un vrai professionnel (7). La compétence ne peut s’acquérir avec les études, elle nécessite une culture générale et une éducation, elle est innée même chez ceux qui l’acquièrent auprès de leur maîtres ; savoir écouter les autres n’est pas simplement une qualité mais un don. De ce fait nous pouvons dire que le diplôme et le permis sont des outils qui nous permettent d’être en règle avec la loi, la qualité de nos prestations ne devrait pas être dictée par décret ou arrêté.  

L’interdisciplinarité et la recherche

La recherche consiste exclusivement à imaginer dans l’imprévu, à innover, à proposer des solutions nouvelles. Si cela peut se produire et reste souhaitable, son rôle le plus fréquent et non moins essentiel consiste à s’intéresser à l’acquis pour mieux l’expliquer, le justifier, afin de rendre possible une nouvelle avancée, tant des conceptions que de techniques qui en découlent. Réfléchir sur une évolution implique une bonne connaissance de l’état actuel résultant d’évolutions récentes (4). Travailler sur un sujet de recherche dans sa discipline, seul et sans faire appel aux spécialistes qui maîtrisent la technologie, est une erreur même si les résultats obtenu sont conformes aux données bibliographiques.

Rester sur terre n’est pas aussi facile, comme le dit Armand Salacrou (in 4) : La terre est ronde et si raconter le passé et prédire l’avenir sont choses simples, y voir clair au jour le jour est une autre entreprise (4).

Discussion

Nous devons toujours imaginer ce que nous désirons, croire en nos possibilités et laisser notre créativité nous guider (11). Il y a des rapports entre l’être le plus simple et le plus évolué, au fur et à mesure du perfectionnement des espèces, tout est conçu pour une défense naturelle contre les agressions de toutes sortes, l’intelligence de l’homme lui permet de trouver des solutions aux problèmes qu’il a créés en transformant le milieu naturel au moins pour un temps (20).

Dans le règne animal, il semble bien que seul l’homme se préoccupe de son passé et essaie de deviner son avenir. Avec le temps, nous nous apercevrons peut-être que les difficultés sont liées en grande partie à la multiplication des législations. La liberté du travail est de plus en plus contestée : horaires limités, préretraites, retraites ont donné un cadre rigide au labeur de l’homme (20).

La sagesse poussée par la nécessité finit toujours par reprendre ses droits, les couleurs dont on peint certaines choses sont vite délavées par la prochaine pluie ou s’écaillent sous les rayons de soleil (20).

Nous apprenons aux enfants des gestes essentiels d’hygiène buccale et de corps, nous oublions d’enseigner la relation avec autrui, alors que nous vivons en société (22).

Lorsqu’on apprend à l’enfant à remplir son seau de plage avec des galets de différentes dimensions et du sable, il faut lui inculquer dès son jeune âge qu’il ne faut jamais mettre les petits volumes avant les grands sinon il ne pourra pas faire une bonne récolte ; pour nous les adultes, ce schéma de remplissage nous permet de classer les priorités de la vie selon notre façon de voir les choses mais nous devons aussi être ordonnés de manière à ne pas nous attacher aux futilités et mettre de côté ce qui peut sembler encombrant mais qui en fait est l’essentiel du bon raisonnement pour mieux gérer les problèmes au quotidien (1). Le laboureur tire son profit des saisons, le marchand apprécie le gain, l’artisan est à la recherche d’artifices particuliers. Quant au fonctionnaire, il se pousse toujours en avant (20).

Conclusion

La médecine était organisée en corps médical auto-formé, elle dépendait d’elle-même et non d’un complexe industriel la coiffant, elle réglementait elle-même son activité sans administration autoritaire qui lui imposait des règles.

Chaque année il y a un champion du… mais il n'y a pas, il ne peut pas y avoir et il n’y aura jamais de champion des sciences médicales. Une avancée dans n’importe quel domaine est planétaire, un travail a une importance mondiale ou n’existe pas (3).

De nos jours, le savoir vient à nous, parfois nous le refusons ; autrefois il fallait aller loin pour le chercher. Pourquoi attendre la veille du jour de l’an pour vivre en fête, des moments de joie et de bonheur peuvent naitre des relations humaines dont le fruit est l’interdisciplinarité.    

Bibliographie

  1- Dalin J.B. : Optimisez votre temps. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21,5, 2001 : 434. 2- Dello Russo N.M. : Editorial de l’invité : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 15, 4, 1995: 324-325. 3- Escande J.P.: Médecin relève toi !. Albin Michel, 1998. 4- Exbrayat J. : Orientations prospectives de l’enseignement de la prothèse. Les Questions d’Odonto-Stomatologie, 1987 : 253-259. 5- Fugazzotto P.A. : Le jeu du savoir. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 16,4, 1996  304-305. 6- Kramer G.M. : L’autre articulation, l’autre ‘’mordu’’ : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 12, 5, 1992 : 340-341. 7- Kramer G.M. : La dentisterie dans une boite : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 15, 5, 1995: 420-421. 8- Kramer G.M. : Valeur et perception : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17,1, 1997 : 6. 9- Lex Ch. : Votre QE est-il aussi grand que votre QI ?: Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17,6, 1987 : 512-513. 10- Lex Ch. : L’Impact de la formation continue : Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,6, 1998 : 525. 11- Lipkowitz R. : Votre exercice suit votre esprit. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 19,4, 1999:315. 12-  13- Miller L.L. : L’heure du choix. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 16, 5, 1996: 416-417. 14- Mori D.F. : Réflexions après une carrière de 35 ans en dentisterie restauratrice et prothétique. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 17, 3, 1997: 216-217. 15- Nevins M. : A la mémoire du Mentor. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 20, 5, 2000: 438-439. 16- Nevins M. : Nouveau regard sur la formation continue. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21, 1, 2001: 5. 17- Nevins M. : L’engagement. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 22,6, 2002: 523. 18- Newman M.G. : Moins de ‘’techno-apathie’’ : défi pour la qualité et pour une pratique dans le respect de l’éthique. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,4, 1998 : 316-317. 19- O’Connor R.V. : Le monde de la dentisterie interdisciplinaire. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 20,4, 2000 : 334-335. 20- O’Leary Ed. : ‘’Trousse de survie’’ pour votre pratique dentaire. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 19, 5, 1999: 421. 21- Ouvrard J. : Préambules de quelques revues :’’ Actualités Odonto-Stomatologiques’’ dont les numéros 141, 149, 150 22- Quindlen A. : Une touche d’humanité. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 14, 5, 1994: 384-385. 23- Safar P. : La communication patient-praticien ou comment créer un climat de confiance. Revue d’Odonto-Stomatologie, 10, 4, 1984. 24- Sandrin-Berthon B., Le Chirurgien Dentiste de France, 862, 1997. 25- Wang H-L. : Statistiques et significations cliniques. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 21,6, 2001:542. 26- White L.W. : Il est permis de réfléchir. Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 12, 3, 1983, 1998 : 208-209. 27- Wilson R.D. : Standards, paramètres et santé publique OU dentaire ?: Revue Internationale de Parodontie et Dentisterie Restauratrice, 18,1, 1998:4-5.