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etant[[Lien titre]] consomateur d'héroine depuis plusieur années je peux vous affirmer que le traitement de substitution subutex fonctone , il est vraix contrairement a la méthadone qu'il faut une vraix volonté d'arreter . Le problème c'est que l'on ressent toujours une certaine forme de manque ( douleur multiple ) mais cele aide trés bien . Maintenan la méthadone est le traitement de substitution le meillieur que j'ai pu essayer , en effet aucune douleur apparait ni physique ni psychique contrairement aux subutex , mùais la facon de l'obteniur reste parfois un vraix parcour du combatant.


===Habitudes de consommation===
===Habitudes de consommation===

Version du 4 novembre 2006 à 16:50

Modèle:Chimiebox général Modèle:Chimiebox pharmaco Modèle:Chimiebox pharmaco voie Modèle:Chimiebox pharmaco métabolisme Modèle:Chimiebox pharmaco demi-vie Modèle:Chimiebox pharmaco excrétion Modèle:Chimiebox pharmaco fin Modèle:Chimiebox psychotrope Modèle:Chimiebox fin L'héroïne ou diacétylmorphine (DCI) est une drogue semi-synthétique obtenue par modification chimique de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot.

Cette drogue provoque une forte dépendance physique et psychique, ce qui en fait une drogue dangereuse.

Historique

Elle a été synthétisée pour la première fois depuis la morphine en 1874 par le chimiste Alder Wright mais son potentiel ne sera pas reconnu. Elle est de nouveau synthétisée en 1897 par Felix Hoffmann, un chercheur allemand de la firme Bayer qui l'exploitera comme médicament pour différentes affections respiratoires. On lui donna le nom d'héroïne, du terme allemand heroisch (« héroïque ») car on pensait qu'elle permettrait de soigner l'addiction à la morphine, très répandue à l'époque. Ironie du sort, car la morphine elle-même avait été préconisée comme substitut à l'opium. On n'a donc pas prévu que l'héroïne allait devenir l'un des fléaux du XXe siècle. En effet, elle était vendue librement en pharmacie comme pilule antitussive, contre l'asthme, la diarrhée et même comme somnifère pour enfants ! À cette époque, on n'avait pas pris conscience du danger de nombreuses drogues, la plupart des substances connues (opiacés, cocaïne, etc.) étaient alors en vente libre en pharmacie dans la plupart des pays. On trouvera sur le site de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine (Paris) une plaquette promotionnelle du tout début des années 1900, L'aspirine : propriétés générales, applications. La somatose. L'héroïne, qui illustre cet enthousiasme fâcheux.

Dès le début des années 1960, l'augmentation de la consommation de drogue devient préoccupante et plusieurs conventions sont ratifiées sous l'égide de l'O.N.U. afin de lutter contre l'augmentation de la consommation de drogues qui ne cesse de s'aggraver. Ces conventions prohibent la production, le commerce, la détention et l'usage des drogues (excepté à des fins médicales) et ont directement influencé les législations des pays signataires. La Convention unique sur les stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l'opium, le cannabis et leurs dérivés. L'héroïne sera progressivement interdite dans la plupart des pays à mesure qu'ils adaptent leur législation propre et classée comme stupéfiant.

Pharmacologie

L'héroïne (diacétylmorphine) est un opiacé semi-synthétique obtenu à partir de la morphine, elle-même tirée du latex du pavot (papaver somniferum). Elle est obtenue par acétylation de la morphine. La morphine est d'abord transformée en héroïne brune puis blanche. « Héroïne » est son nom commercial, son nom scientifique étant diamorphine ou encore diacétylmorphine.

Usage détourné et récréatif

Effets et conséquences

Elle agit sur la production d'endorphines en la réduisant - voire en la stoppant - en se liant sur les récepteurs spécifiques de la cellule. C'est ce processus qui est impliqué dans la dépendance physique où le corps ayant réduit sa production d'endorphine présente des symptômes physiques de manque de cette substance.

Effets recherchés

  • Relaxation, apaisement ;
  • euphorie ;
  • puissant sentiment de bien être ;
  • sensation de chaleur ;
  • aide à la redescente des utilisateurs de substances à base de MDMA.

Ces effets sont suivi d'un état de somnolence. Du fait, de son fort caractère analgésique, elle peut masquer les douleurs dues aux infections.

En cas d'overdose, l'héroïne peut entraîner la mort par dépression respiratoire.

Effets à court terme

Effets à moyen terme

Effets à long terme

  • Forte dépendance physique et psychique ;
  • accoutumance acquise aux opiacés ;
  • infections opportunistes du fait de l'état d'affaiblissement général ;
  • troubles de l'humeur ;
  • apathie ;
  • problèmes cutanés.

Dépendance

L'arrêt brutal d'héroïne peut provoquer un syndrome de sevrage autrement appelé manque.

La dépendance à l'héroïne peut, de nos jours, être traitée par des médicaments de substitution : méthadone ou buprénorphine (Subutex). Ces substituts sont des opiacés synthétiques. Ils ralentissent l'apparition des symptômes de sevrage, les repoussant sans pour autant les supprimer. Les effets euphoriques de ces substances sont moindres et leur demi-vie (durée d'action) est plus grande que celle de l'héroïne, permettant ainsi une prise quotidienne unique. La substitution permet également de couper les patients toxicomanes du milieu de la drogue.

La finalité étant le sevrage définitif à court ou long terme en baissant les doses afin d'atténuer graduellement les symptômes de manque.

La prise d'héroïne par voies intraveineuses est considéré comme un mode d'administration addictogène : cela induit une alternance cyclique entre un effet euphorisant rapide et intense, et un état de manque.

L'addiction à l'héroïne est décrite par un processus en trois étapes :

  • La lune de miel : L'usager consomme pour le plaisir. Sa consommation est considérée comme contrôlée. Une tolérance s'installe ainsi qu'une dépendance psychique.
  • La gestion du manque : La dépendance physique apparait. L'usager consomme pour éviter l'état de manque. Il développe souvent une polyconsommation de gestion du manque (consommation de benzodiazépines, alcool, etc.).
  • La galère : Le manque est omniprésent. La dépendance est majeure avec des comportements de perte de contrôle.

Traitements de l'héroïnomanie

Cf addiction. etantLien titre consomateur d'héroine depuis plusieur années je peux vous affirmer que le traitement de substitution subutex fonctone , il est vraix contrairement a la méthadone qu'il faut une vraix volonté d'arreter . Le problème c'est que l'on ressent toujours une certaine forme de manque ( douleur multiple ) mais cele aide trés bien . Maintenan la méthadone est le traitement de substitution le meillieur que j'ai pu essayer , en effet aucune douleur apparait ni physique ni psychique contrairement aux subutex , mùais la facon de l'obteniur reste parfois un vraix parcour du combatant.

Habitudes de consommation

L'héroïne se présente sous forme de poudre brune, rarement blanche. Elle est toujours coupée (parfois jusqu'à 97%) avec d'autres produits psychoactifs ou non, voire toxiques (caféine pour 86 % des échantillons, paracétamol pour 79 %[1]). La composition comme le degré de pureté sont variables.

L'héroïne peut se consommer par injection intraveineuse ou par inhalation (fumée ou prisée).

L'injection présente des risques accrus de surdose ou d'infections cutanées graves. L'héroïne a longtemps été associée à l'injection intraveineuse du fait des ravages sanitaires qu'avait provoqué ce mode de consommation dans les années 1970. Mais les campagnes de prévention et d'information sur cet usage qui permettait la transmission d'un certain nombre d'infections via les échanges de seringues (sida, hépatites B et C) ont fait considérablement baisser ce mode de consommation, au point qu'il est maintenant considéré comme minoritaire.

Si les risques de transmission infectieuse sont considérablement réduits par la consommation en inhalation prisée, ils restent présents du fait de l'échange des pailles qui transportent le même type d'infection, dont la tuberculose en plus.

Statistiques

En 2002, en France, on estime le nombre d’expérimentateurs d’héroïne parmi les 18-75 ans à 0,7%[2]. En France, en 2005, on compte 160 000 héroïnomanes dont la moitié suivait un traitement substitutif aux opiacés (buprénorphine, méthadone, etc.).

Selon le rapport de l'OICS du 1er mars 2006 :

  • L'abus d'héroïne est peu répandu en Afrique avec un taux annuel de prévalence de l’abus d’opiacés de 0,2% (pour la période 2002-2004, chez les individus agés de 15 à 64 ans), chiffre inférieur à la moyenne mondiale de 0,3%.
  • En Europe, la prévalence annuelle de l’abus d’opiacés est de 0,8 % (et atteint même 1,7 % en Lettonie).
  • Aux États-Unis, les héroïnomanes représenteraient 0,1% de la population.
  • L’abus d’héroïne ne pose pas de problème majeur en Amérique du Sud ou en Océanie.
  • En Asie de l’est et en Asie du sud-est, les opiacés restent les principales drogues consommées.
  • Dans les pays d’Asie centrale, la principale drogue donnant lieu à des abus est désormais l’héroïne.

Jargon

Vocabulaire

  • Accrocher, être accro : le fait d'être dépendant.
  • Alu, taper un alu : voir Chasser le dragon : méthode consistant à inhaler les vapeurs d'héroïne chauffée, la plupart du temps, sur une feuille d'aluminium (d'où le nom) par le dessous.
  • Fixer, shooter  : synonyme d'injecter.
  • Flash : sentiment d'euphorie intense immédiatement provoqué par la prise d'héroïne et plus ou moins intense en fonction du mode de consommation.
  • Héroïnomane : usager d'héroïne.
  • Paille : petit tube creux permettant l'inhalation de la substance.
  • Pompe, shooteuse, fix : seringue.
  • Rails, traces, lignes, gouttes : disposition en petits tas filiformes en vue d'inhalation à l'aide d'une paille.
  • Nourrir le singe : Sentiment d'avoir une autre personne à nourrir en héroine, effet du manque.

Termes apparentés

  • Héroïnomanie : terme composé de héroïne et de manie, du grec mania pour « folie, passion ». Il désigne une toxicomanie à l'héroïne, une consommation régulière et non-contrôlée d'héroïne, amenant un état de dépendance.
  • Héroïnomane : dérivé du précédent, désigne les personnes atteintes de Héroïnomanie.

Notes

  1. http://www.drogues.gouv.fr/fr/pdf/pro/etudes/Trend2003.pdf, Cinquième rapport national du dispositif TREND , Phénomènes émergents liés aux drogues en 2003.
  2. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxfbj6.pdf « Les adultes et les drogues en France : niveaux d’usage et évolutions récentes », OFDT, Tendances n° 30, juin 2003.

Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur l'heroïne.

Articles connexes

Sur le trafic de l'héroïne

Liens externes

Bibliographie

Sur le trafic de l'héroïne et les services spéciaux
  • Agency of fear: opiates and political power in America, by Edward J. Epstein. G.P. Putman and sons, New York, 1977.
  • The politics of heroin in southeast Asia, by Alfred W. McCoy. The Washington Monthly Company, 1972. ISBN: 0061319422
  • The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence, and International Fascism, par Henrik Krüger. Boston: South End Press, 1980. 240 pages. (D'abord publié au Danemark sous le titre "Smukke Serge og Heroinen" en 1976.) ISBN 0896080315


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