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*'''Toujours porter l'appareil en bandoulière''' (au cou ou au poignet) : c'est parfaitement inutile la plupart du temps mais c'est '''nécessaire''' dès la seconde ou l'appareil glisse des mains. Cette précaution ne coûte rien mais évite beaucoup de catastrophes.
*'''Toujours porter l'appareil en bandoulière''' (au cou ou au poignet) : c'est parfaitement inutile la plupart du temps mais c'est '''nécessaire''' dès la seconde ou l'appareil glisse des mains. Cette précaution ne coûte rien mais évite beaucoup de catastrophes.
*Ne retirer le cache que quand cela est nécessaire. En effet plus l'objectif reste exposé "à l'air libre", plus il est exposé à la poussière et, dans le cas d'une collision imprévue, plus on risque l'apparation d'une rayure sur l'objectif (ce qui se verra sur les photos)
*Ne retirer le cache que quand cela est nécessaire. En effet plus l'objectif reste exposé "à l'air libre", plus il est exposé à la poussière et, dans le cas d'une collision imprévue, plus on risque l'apparition d'une rayure sur l'objectif (ce qui se verra sur les photos).
*Tenir l'appareil avec les deux mains.
*Tenir l'appareil avec les deux mains.
*Viser avec le viseur optique, le cadrage sera plus précis et les bras étant près du corps on tremble moins. En plus de celà il est possible de cadrer même dans des conditions où le soleil empêche de lire l'écran.
*Viser avec le viseur optique, le cadrage sera plus précis et les bras étant près du corps on tremble moins. En plus de celà il est possible de cadrer même dans des conditions où le soleil empêche de lire l'écran.

Version du 25 août 2006 à 14:19

Modèle:Photo 00s

Choisir un appareil numérique

Il n'est pas toujours facile de choisir un appareil qui vous permette de réaliser les photos que vous aimez tout en restant dans une certaine gamme de prix.

En 2006 les gammes de prix vont de quelques dizaines d'euros à plusieurs milliers. Les appareils les moins chers n'ont qu'une faible résolution permettant tout juste un affichage sur un écran d'ordinateur et sont suffisants pour des usages élémentaires sur l'internet, ils sont en train de disparaître au profit des téléphones portables. Les plus chers offrent la possibilité de réaliser des photographies d'une qualité exceptionnelle et possèdent des raffinements techniques de haut niveau. À chaque fois qu'apparaît une nouvelle génération d'appareils, ceux de la précédente voient souvent leurs prix baisser et il y a parfois de bonnes affaires à réaliser. N'oubliez pas le coût des accessoires nécessaires, tels que les batteries ou les piles ainsi que les cartes-mémoires.

Votre appareil sert-il uniquement à des photos de famille, ou souhaitez-vous aborder une plus vaste gamme de sujets, allant du sport aux insectes par exemple ? Plus l'éventail de vos champs d'action sera grand, plus votre appareil sera complexe et plus vous devrez étudier en profondeur la documentation de l'appareil. C'est en photographiant que vous apprendrez progressivement l'usage des diverses fonctions, jusqu'à le posséder suffisamment bien pour être à l'aise dans toutes les situations. En revanche, les appareils les plus simples destinés à une utilisation familiale pourront être maîtrisés en quelques minutes après l'ouverture de la boîte.


Les appareils très miniaturisés qui ne tiennent que peu de place au fond d'une poche sont des objets de haute technologie, d'aspect moderne et soigné, mais si vous avez de gros doigts, ou même des doigts normaux, vous aurez forcément quelque difficulté à les manipuler et à les configurer correctement. Au contraire, les autres sont sans doute plus encombrants mais vous ils se révèleront probablement très faciles à utiliser.

Les connexions avec les ordinateurs sont un élément à prendre en considération. Aujourd'hui la plupart des appareils exigent la présence d'un port USB pour le transfert des photographies.

Fonctions utiles et autres

Les logiciels embarqués permettent d'offrir toutes sortes de fonctions utiles ou ludiques mais il ne faut jamais oublier que la qualité des photos dépend avant tout des éléments mécaniques et optiques. Par exemple, un bon viseur optique vous permettra d'opérer sans faire appel à l'écran qui est un gros consommateur de piles ou d'accumulateurs.

  • la résolution est l'un des facteurs essentiels pour obtenir des agrandissements ou des recadrages de qualité. Plus elle est élevée, plus le coût de l'appareil l'est aussi. Avec 4 Mpixels, on peut généralement obtenir de très bons agrandissements de 20x30 cm ou même 30x45 mais il faut aller bien au-delà pour réaliser de beaux posters. Par exemple, un agrandissement 20x30, soit environ 8 x 12 pouces, sera considéré comme étant de bonne qualité avec une définition minimale de 200 pixels par pouce. L'image aura donc une résolution minimale de 1600 x 2400 pixels, soit 3.840.000 pixels ou 3,84 Mpixels. Une résolution très élevée est absolument nécessaire pour les photographies de paysages.
  • l'objectif est également essentiel dans ce même ordre d'idées. Il ne sert à rien de placer un « cul de bouteille » devant un capteur de haut vol, ni un capteur de faible résolution derrière un très bon objectif. Une chaîne vaut ce que vaut son maillon le plus faible ... Les objectifs de focale fixe offrent la meilleurs qualité et la meilleure luminosité, ce qui est utile pour opérer lorsque l'éclairage est faible ou pour diminuer la profondeur de champ afin de détacher le sujet principal sur un fond flou. Les zooms, surtout ceux qui offrent une gande amplitude de variation, se révèlent souvent plus pratiques pour opérer rapidement mais ils sont peu lumineux et relativement chers, pour les modèles de haute qualité. Le « zoom numérique » n'a strictement aucun intérêt puisqu'il ne fait rien d'autre que de retailler la zone centrale de l'image sans augmenter sa qualité, ce que peut faire à la maison n'importe quel logiciel de traitement d'images.
  • le correcteur d'expotision permet d'ajuster en temps réel la luminosité d'une photo et d'éviter le manque de détail dans les lumières ou dans les ombres.
  • le mode « macro » permet de se rapprocher très près du sujet et donc de photographier de menus objets ou des insectes, par exemple. En fait il ne s'agit jamais de macrophotographie puisque l'image sur le capteur reste toujours beaucoup plus petite que le sujet.
  • l'existence d'un mode manuel permet de prendre le contrôle complet de l'appareil et d'exercer pleinement sa créativité. Du reste, plus l'appareil est complexe et plus il est facile de faire des erreurs !
  • les modes portrait, paysage, photo de nuit, etc. évitent aux débutants de faire des erreurs grossières en abordant ces domaines.
  • la possiblilité d'utiliser le flash en plein jour (« fill-in ») comme lumière auxiliaire permet de déboucher les ombres.
  • la présence d'un filetage devant l'objectif permet d'ajouter des compléments optiques ou des filtres (polariseur, dégradé, etc.) permettant d'accroître la gamme des focales disponibles et d'obtenir lors de la prise de vue des effets impossibles à réaliser postérieurement. Ce filetage permet également de monter l'appareil sur une lunette ou un télescope (digiscopie) pour la photographie astronomique ou l'ornithologie.


Conseils en vrac

  • Pour obtenir des photos plus « percutantes », rapprochez-vous de votre sujet.
  • Quand c'est possible, n'utilisez pas l'écran LCD de votre appareil comme viseur, particulièrement si vous utilisez des longues focales, car vous n'apprécierez pas correctement la netteté et vous augmenterez le risque de flou de bougé. N'hésitez pas à utiliser un trépied.
  • Pour les photos de paysages la lumière est magique une demi-heure après le lever du soleil et une demi-heure avant son coucher.
  • Pour photographier les enfants, n'hésitez pas à multiplier les prises de vue. Si vous avez de la chance, vous aurez 10 % de bonnes photos !
  • La règle des tiers, utilisée en peinture depuis des siècles, trouve son origine chez les Grecs anciens. En imaginant deux paires de lignes divisant l'image en trois parties horizontalement et verticalement, on obtient un quadrillage comportant 9 carreaux. Les quatre lignes se coupent en quatre points appelés « points forts ». Plutôt que centrer le sujet principal, il vaut mieux le placer à l'un des points forts. Ceux qui sont situés en haut à gauche et en bas à droite sont les plus recommandés.
  • Il n'existe pas d'appareil universel et le choix dépend de votre style personnel. Si vous êtes un amoureux de la nature ou un passionné de sport vous ne choisirez pas le même équipement.
  • Pour les photos de personnages il vous faut un zoom lumineux et de haute qualité pour pouvoir vous approcher de votre sujet.
  • Un pixel est un petit élément d'image. Plus le capteur de votre appareil comportera de pixels, plus vous pourrez agrandir l'image. 2 ou 3 Mpixels suffisent largement pous les photos publiées sur l'Internet, mais pour des agrandissements d'environ 20x30 il vous faudra au moins 4 ou 5 Mpixels.
  • Pour être vraiment créatif il faut avant tout savoir maîtriser le diaphragme, encore faut-il posséder un appareil qui permette d'en avoir le contrôle.
  • Pour obtenir les meilleurs résultats, un réflex mono-objectif est toujours meilleur qu'un compact : vous voyez exactement ce que vous obtiendrez, vous pouvez changer d'objectif, mais bien sûr cet équipement est plus encombrant.
  • Avant d'acheter un appareil, essayez toujours de déclencher afin de voir combien de temps il met pour prendre la photo.
  • En utilisant systématiquement le format « RAW », « brut » en français, votre appareil n'effectuera aucun traitement de vos images et vous pourrez les travailler par la suite dans les meilleures conditions possibles.

Conseils aux parfaits débutants

Avant toute chose : quelques conseils pour les débutants qui n'ont pratiquement jamais possédé ou utilisé un appareil photo. Quelques rappels qui peuvent paraître inutiles...

  • Toujours porter l'appareil en bandoulière (au cou ou au poignet) : c'est parfaitement inutile la plupart du temps mais c'est nécessaire dès la seconde ou l'appareil glisse des mains. Cette précaution ne coûte rien mais évite beaucoup de catastrophes.
  • Ne retirer le cache que quand cela est nécessaire. En effet plus l'objectif reste exposé "à l'air libre", plus il est exposé à la poussière et, dans le cas d'une collision imprévue, plus on risque l'apparition d'une rayure sur l'objectif (ce qui se verra sur les photos).
  • Tenir l'appareil avec les deux mains.
  • Viser avec le viseur optique, le cadrage sera plus précis et les bras étant près du corps on tremble moins. En plus de celà il est possible de cadrer même dans des conditions où le soleil empêche de lire l'écran.
  • Utiliser des accumulateurs au lieu d'utiliser des piles. Ça coûte moins cher, c'est plus pratique, et c'est plus écologique.
  • Lire et relire le mode d'emploi de l'appareil : c'est une lecture plus importante que ce wikilivre, c'est la première source d'information à laquelle se réferrer.
  • Des accessoires pas si accessoires : le prix des accessoires sont souvent non-négligeables par rapport au prix de l'appareil ; cependant une sacoche solide épargnera l'appareil d'une chute ou des dégâts d'une collision pendant un transport.

(Chapitre ?) Interfaçage informatique

Stockage informatique

Le stockage des données informatiques et plus spécialement des images est un problème grave que la plupart des amateurs prennent trop à la légère.

À la différence des cédéroms originaux qui sont pressés, les cédéroms gravés ont une durée de vie qui ne dépasse guère 2 à 5 ans, selon la qualité du support utilisé. La dégradation physique de la couche contenant les données, sous l'effet des processus d'oxydation et parfois des champignons, modifie ces dernières et finit en effet par rendre leur lecture impossible. Les supports réinscriptibles sont les plus fragiles.

La première précaution à prendre est de stocker les cédéroms gravés dans un lieu obscur, frais et sec, mais selon certains experts, le gain de durée n'est pas considérable.

Le stockage des données sur des disques durs pose des problèmes du même ordre et sa fiabilité dépend, là aussi de la qualité du matériel. Il est conseillé de ne pas utiliser, pour le stockage de longue durée, des disques tournant plus vite que 7200 tours/minute. Actuellement, les bandes magnétiques restent le support de stockage le plus fiable, avec des durées de vie allant de 30 à 100 ans, toujours selon leur qualité.

Ces problèmes conduisent à envisager une migration permanente des données vers les procédés de stockage les plus modernes, ne serait-ce que parce que rien ne garantit que l'on disposera encore, dans quelques années ou dizaines d'années, des matériels permettant de lire les supports actuels.

Il faut cependant faire la part des choses entre la réalité des menaces et les déclarations peut-être trop alarmistes des vendeurs de solutions de stockage, qui ont évidemment tout intérêt à jouer sur l'inquiétude de leurs clients potentiels.

Rappelons quelques évidences :

  • Dupliquer les données sur deux partitions d'un même disque dur conduit à tout perdre si le disque connaît un problème mécanique. Préférer par conséquent le stockage sur deux disques distincts, avec éventuellement un programme de duplication automatique comme SecondCopy 2000.
  • Préférer la duplication sur un second disque dur amovible que l'on peut mettre en sécurité dans un autre local (en cas d'incendie, on peut perdre en même temps son matériel et toutes les données sont stockées au même endroit).
  • Toujours faire plusieurs sauvegardes sur cédéroms ou DVDroms, choisir autant que possible des produits de marques différentes pour se prémunir contre des défauts cachés pouvant avoir altéré une série de disques.

JPEG vs RAW vs TIFF

USB vs lecteur de cartes

Les méta-données

Généralités

Les métadonnées (metadata en anglais) sont « des données sur les données ». Au sens documentaire du terme, il s'agit d'informations structurées qui décrivent le contenu des documents en vue de faciliter la gestion des ressources. Elles se présentent généralement sous forme de mots ou de texte libre et contiennent par exemple les références bibliographiques du document (titre, auteur, année, sujet, éditeur, etc.), sa nature (monographie, périodique, cédérom, diapositive, bande magnétique, etc.), son statut administratif (appartenance à une collection, copyright), son contenu informatif (descripteurs, résumé) et sa localisation physique (sa cote).


Les métadonnées permettent des recherches pertinentes, précises et rapides. Leur absence peut rendre une collection pratiquement inexploitable et chacun sait par exemple que dans une grande bibliothèque, un ouvrage mal catalogué est un ouvrage perdu. Par ailleurs, sans règles établies et communes entre des collectivités différentes, aucune interopérabilité n'est possible (par exemple, le prêt interbibliothèques). Naturellement, on ne décrit pas les différentes ressources de la même manière, un ensemble de pièces de musée ne peut pas être cataloguée comme une collection de diapositives, de monographies ou de disques vinyle. Il s'ensuit que les standards sont très nombreux et l'on parle de métadonnées « métiers ».

Pour les documents non numériques, les métadonnées sont inscrites extérieurement, par exemple dans un fichier papier. Les documents numériques, au contraire, et c'est nouveau, contiennent de façon interne leurs propres métadonnées.

Le problème particulier des photographies

Pour les photographes, le problème des métadonnées s'est toujours posé, de façon diffuse ou précise : comment retrouver un négatif parmi plusieurs dizaines de milliers, comment classer une collection de diapositives sur les monuments de France ou sur les insectes, etc. ? Aujourd'hui, deux cas se présentent. Si les images sont matérialisées, sous forme de tirages papier ou de diapositives, il faut veiller à la fois au classement (le matériel) et à la classification (la méthode de création des métadonnées, qui aboutit à un fichier informatisé ou non). Si les images sont conservées sous forme numérique, l'exploitation directe des métadonnées inscrites dans chaque fichier d'image est à la fois possible et souhaitable.

Les standards informatiques sont nombreux mais seuls deux systèmes peuvent être recommandés actuellement :

  • les métadonnées IPTC, informations de catalogage enregistrées volontairement et relatives à l'auteur, au statut administratif et au contenu informatif de l'image,
  • les métadonnées Exif, informations techniques enregistrées automatiquement lors de la création du fichier image par un appareil photo numérique ou un scanner et auxquelles il ne faudrait jamais toucher.


De nombreux logiciels permettent de visualiser ou d'inscrire des métadonnées mais, pour des raisons de compatibilité, il faut de préférence éviter les systèmes propriétaires et faire attention aux éventuelles nécessités de conversion au passage entre les plateformes Windows, Macintosh ou Linux.


Les champs IPTC/IIM

L'International Press and Telecommunications Council (IPTC) est une organisation internationale créée en 1965 pour établir des standards d'échange de données destinés à la presse. Bien avant la généralisation des images numériques, un modèle global a été établi en accord avec la Newspaper Association of America sous l'appellation IPTC-NAA. Les informations textuelles comportent 33 champs permettant de décrire les images (titre, auteur, mots-clés, ...), elles sont stockées à l'intérieur des fichiers Adobe Photoshop, JPEG ou TIFF. La dernière version du standard date d'octobre 1997, elle est connue sous le nom IIMV4.

Le standard IPTC/IIM peut être exploité par de multiples logiciels et il est très largement utilisé par les agences photo, les journaux, les photothèques, etc. On peut très facilement changer de logiciel de classement et de recherche et construire des bases de données interchangeables. Cependant, le jeu d'informations n'est pas extensibles de façon standardisée ; certains logiciels permettent de créer des champs personnalisés mais en cas d'utilisation par d'autres logiciels qui ne les reconnaissent pas, les informations qu'ils contiennent risquent d'être perdues. Malgré l'apparition de nouvelles techniques qui suppriment ces inconvénients, les informations IPTC/IIM resteront sans doute encore longtemps les plus utilisées dans les milieux professionnels.

Contrairement aux métadonnées Exif, qui comportent des éléments factuels enregistrés automatiquement lors des prises de vues avec les appareils numériques, les métadonnées IPTC/IIM nécessitent une intervention humaine car elles se rapportent non pas aux aspects purement techniques des images, mais surtout à leurs aspects administratifs, sémantiques et légaux.

Données EXIF

Définitions

À chaque pression sur le déclencheur, l'appareil numérique enregistre un fichier numérique contenant la photo que l'on vient de prendre, mais aussi d'autres données :

  • les conditions techniques, temporelles et géographiques de la prise de vue,
  • en général, une miniature de la photo (appelée aussi vignette, imagette ou thumbnail en anglais),
  • éventuellement, des informations sonores ou autres.



Dans le cas des photographies issues d'appareils numériques, les métadonnées sont inscrites dans une zone de fichier particulière appelée en anglais Exchangeable Image File Format (Exif) associée au fichier de base. La spécification Exif a été introduite par la Japan Electronic Industry Development Association (JEIDA). Les formats JPEG et TIFF supportent les données Exif mais les formats JPEG 2000 et PNG sont incompatibles.

Contenu
Exemple d'affichage de métadonnées Exif associées à une image par un logiciel de visualisation (SuperJPG)

Les métadonnées définies dans le format Exif standard constituent en quelque sorte la « mémoire » de la photo ; elles couvrent un large éventail de données, dont :

  • la date et l'heure de la prise de vue,
  • le nom du fabricant de l'appareil et le modèle,
  • les réglages de l'appareil : temps de pose, ouverture du diaphragme, distance focale, sensibilité ISO, usage éventuel du flash, etc.
  • certains appareils permettent en outre d'ajouter des informations géographiques GPS
  • il est possible aussi d'indiquer des informations personnalisées comme par exemple la description des images, les données relatives aux droits d'auteur, etc. Ces informations sont la plupart du temps inscrites après coup à l'occasion de l'archivage ou de la transmission des images.


Les données Exif sont lisibles par la quasi totalité des systèmes de gestion et de traitement d'images et avec l'explorateur de Windows XP. Il existe également des logiciels spécialisés dans la lecture des données Exif et certains d'entre eux permettent également de les modifier.


Remarques :

  • certains logiciels de traitement d'images ont la fâcheuse propriété de supprimer les données Exif, du moins dans leurs versions antérieures à 2003.
  • selon les usages en cours pour la langue française et, de plus, selon les préconisations officielles, il convient d'écrire Exif et non EXIF.


Liens externes
Manipulation (lecture, écriture)
Extraction (lecture)
Affichage


Voir aussi
  • l'article de Wikipédia : Exif

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Impression

Imprimante, papier, encre

PictBridge

Ionisation

Au contact d'un solvant polaire, comme l'eau, les composés ioniques liquides, comme l'acide sulfurique ou solides comme la potasse ou le sel de cuisine, se dissocient en ions au cours d'un processus appelé solvatation. Par exemple, la molécule de chlorure de sodium (NaCl) se dissocie en ions Na+ et Cl. L'ion Na+ est appelé cation car il est attiré par la cathode (électrode négative) lors d'une électrolyse et l'ion Cl est un anion qui est, lui, attiré par l'anode (électrode positive).

Le symbole Na+ signifie que l'atome de sodium (Na, abréviation de natrium) a perdu un électron et possède donc une charge positive tandis que le symbole Cl signifie que l'atome de chlore a gagné un électron et possède donc une charge électrique négative.


La mesure de la conductivité électrique d'une solution (conductimétrie) permet d'estimer sa teneur globale en ions.

L'eau des océans, qui constituent la plus importante réserve hydrique de la Terre, est riche en ions :

Concentration approximative des principaux ions dans l'eau de mer normale
Ions Cl Na+ SO42– Mg2+ Ca2+ HCO3 Br CO32– Sr2+ F
mg/l 19000 11000 2700 1300 420 110 73 15 8,1 1,3

Ionisation des gaz

Seules les molécules polaires, tels l'ammoniac ou le dioxyde de carbone, sont facilement ionisées dans l'eau. Les faibles concentrations constatées dans les eaux naturelles ne résultent que de la faible teneur de ces gaz dans l'atmosphère (loi de Henry). L'ionisation des gaz peut toutefois être réalisée grâce à :

La chaleur — typiquement plus de 10000 K — apporte l'énergie nécessaire à cette ionisation et produit un plasma, gaz partiellement ou complètement ionisé. Constitué d'un mélange d'ions, chargés positivement, et d'électrons, négatifs, le plasma est dans son ensemble électriquement neutre. Le Soleil est un plasma.
L'ionisation radiative se produit sous l'action d'un rayonnement de courte longueur d'onde, dit ionisant, tels les rayons UV ou les rayons X : les gaz de la haute atmosphère, l'ionosphère, ionisés par le rayonnement solaire, participent à la formation de couches réfléchissant les ondes radio sur ondes courtes.
La torche à plasma, encore appelée ICP (spectrométrie d'émission à couplage inductif), est une technique qui utilise un plasma, généré grâce à un intense champ électrique, pour vaporiser et ioniser les composés à analyser. Les éclairs sont un autre exemple d'ionisation électrique.
Les collisions entre les molécules gazeuses de l'ionosphère avec les particules solaires de haute énergie peuvent générer des aurores polaires.

Vitesse

La vitesse, également appellée temps d'exposition ou temps de pose, est le temps (en fraction de seconde) pendant lequel le capteur sera exposé à la lumière. Attention à une bête confusion: augmenter la vitesse : c'est diminuer le temps de pose.

Le mode Priorité à la vitesse permet de fixer une vitesse et l'appareil déterminera une ouverture.

On choisit une grande vitesse lorsqu'il s'agit de saisir un mouvement et ainsi éviter le flou de bougé. A contrario : on pourra choisir une faible vitesse si on veut imprimer un mouvement sur la photo. Un exemple connu de cette technique sont les photos de nuit montrant des trainées de la lumière émises par des phares de voitures)


Composition

Concepts basiques

Nécessité du sujet

"Lecture" d'une photo

Cadrage

Le 3*3
La règle des 9
La règle des 9

Même principe verticalement :

Le 3*2

Respecter les lignes

Concepts avancés

Sujet primaire et sujet secondaire

(Sous chapitre dans une annexe ?) Droit

Droit d'auteur du photographe

Droit à la vie privée

Droit à l'image des modèles