« Secourisme/Sauveteur seul, principes généraux » : différence entre les versions

Un livre de Wikilivres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Premier principe : protection : dégagement d'urgence
Ligne 34 : Ligne 34 :


Il faut également pouvoir déterminer où l'on se trouve pour que les secours puissent arriver au bon endroit. Ce n'est pas toujours évident, en particulier lorsque l'on est dans un lieu que l'on ne connaît pas.
Il faut également pouvoir déterminer où l'on se trouve pour que les secours puissent arriver au bon endroit. Ce n'est pas toujours évident, en particulier lorsque l'on est dans un lieu que l'on ne connaît pas.

Cette étape est nommée « bilan ».


== Troisième principe : appeler les secours ==
== Troisième principe : appeler les secours ==

Version du 3 juin 2021 à 11:21

Modèle:Secourisme/SommaireSommaire

Certaines situations mettent en danger la santé d'une personne. En « temps normal », lorsqu'il n'y a pas d'urgence, une personne ayant un problème de santé va aller voir son médecin traitant, se rendre à la pharmacie… Mais dans certains cas, il faut une intervention urgente. C'est alors une véritable chaîne des secours qui se met en place :

  • premier maillon : un proche, un témoin, prévient les secours ;
  • deuxième maillon : une équipe intervient pour prendre en charge la victime ;
  • troisième maillon : la victime est prise en charge par un hôpital.

Le premier maillon est indispensable.

Premier principe : protection

Principe général d'action : séquence temporelle

Dans le cas d'un accident, une ou plusieurs personnes sont victimes d'une agression extérieure : chute au sol, collision avec un véhicule, chute d'un objet en hauteur, incendie… Le danger peut continuer à menacer les victimes mais aussi d'autres personnes alentours. Il faut donc effectuer une protection :

  • se protéger soi-même ;
  • protéger les autres ;
  • protéger la victime.

De même si la personne fait un malaise, elle se retrouve en état de faiblesse, risque de tomber, d'avoir un accident et ne peut plus se protéger contre les agressions extérieures, par exemple le froid ou la chaleur.

Exemples de protection :

  • accident avec un appareil : éteindre l'appareil, le débrancher, couper le contact ;
  • accident avec le courant électrique : débrancher l'appareil défectueux, couper le courant au tableau électrique (disjoncteur, compteur) ;
  • couper avec un outil, du verre : éloigner l'outil et le ranger pour que personne d'autre ne se coupe, pousser le verre cassé dans un coin avec la chaussure ou un balais ;
  • chute au sol : si elle est due à un obstacle, pousser l'obstacle hors du chemin ou effectuer un balisage ;
  • chute dans un escalier : réguler la circulation dans l'escalier pour éviter d'autre chute ou un piétinement de la personne au sol ;
  • accident de la circulation en ville : s'assurer que tous les véhicules en cause ont leur moteur coupé et les feux de détresse (warnings) allumés, interdire de fumer à proximité, faire la circulation en ayant enfilé le gilet fluorescent (obligatoire dans une voiture) ;
  • accident de la circulation sur route : s'arrêter en sécurité après avoir dépassé l'accident (sur la bande d'arrêt d'urgence s'il y en a une), allumer les feux de détresse et mettre son gilet fluorescent, mettre les occupants et personnes valides hors de la route (derrière la rambarde de sécurité s'il y en a une), placer un triangle de balisage une centaine de mètres avant l'accident, s'assurer que le moteur des véhicules sont éteints et que personne ne fume.

Dans certains cas exceptionnels, il peut être nécessaire de déplacer une victime. On effectue un dégagement d'urgence lorsque la victime ne peut se déplacer seule est est soumise à une danger réel et immédiat : incendie, allongé sur une route à grande circulation (type autoroute)… En dehors de ce situations extrêmes, on laisse les victimes sur place, tout mouvement risquant d'aggraver les blessures.

Deuxième principe : évaluer la situation

Il faut regarder ce qui se passe pour déterminer le danger et effectuer la protection. Il faut ensuite écouter les plaintes de la personne, si elle peut parler, et regarder ce qui ne va pas : si elle a des difficultés à respirer, si elle saigne…

Il faut également pouvoir déterminer où l'on se trouve pour que les secours puissent arriver au bon endroit. Ce n'est pas toujours évident, en particulier lorsque l'on est dans un lieu que l'on ne connaît pas.

Cette étape est nommée « bilan ».

Troisième principe : appeler les secours

Il faut ensuite prévenir les secours. La procédure dépend du pays où l'on se trouve mais cela se fait en général par téléphone. Dans l'Union européenne, il existe un numéro commun à tous les pays, le 112.

Au cours de l'appel, on indique tous les éléments que l'on a relevé lorsque l'on a évalué la situation et l'on répond aux questions de l'opérateur ou opératrice. On applique les consignes qui sont données.

Quatrième principe : parfois, agir

Dans certains cas, il y a des actions à faire sur la victime, pour éviter que son état ne s'aggrave. Il peut s'agir de consignes données par l'opérateur ou l'opératrice lors de l'appel aux secours, ou bien de gestes appris lors d'une formation. En absence de connaissance ou de consigne, si la personne est en sécurité, on se contente de rester auprès d'elle pour la rassurer et la protéger — réguler la circulation automobile, la couvrir d'une veste s'il fait froid… — en la laissant se mettre dans la position où elle se sent le mieux, mais assise ou allongée pour éviter qu'elle ne tombe.

Réponses possibles des secours

L'opérateur ou l'opératrice des secours va donner une réponse graduée en fonction de ce qui sera dit au téléphone :

  • donner des conseils : malgré les apparences, la situation n'est pas considérée comme urgente ni grave ;
  • demander d'aller voir un médecin : la personne doit être vue par un médecin mais la situation n'est pas urgente ;
  • envoyer un véhicule de secours : la personne doit être prise en charge de manière urgente.