« Guide de survie » : différence entre les versions

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*boire à intervalles réguliers, cela réduit la transpiration et permet de conserver le corps à bonne température ;
*boire à intervalles réguliers, cela réduit la transpiration et permet de conserver le corps à bonne température ;
*se couvrir autant que possible afin d'éviter à la peau d'être exposée au soleil (en particulier, la tête, la nuque et les bras), éviter de remonter ses manches. Ceci permet de conserver sa transpiration. En effet, les vêtements absorbent la sueur, la conservant contre la peau, ce qui donne un effet de fraîcheur à la moindre brise ;
*se couvrir autant que possible afin d'éviter à la peau d'être exposée au soleil (en particulier, la tête, la nuque et les bras), éviter de remonter ses manches. Ceci permet de conserver sa transpiration. En effet, les vêtements absorbent la sueur, la conservant contre la peau, ce qui donne un effet de fraîcheur à la moindre brise ;
*éviter de parler, conserver la bouche fermé et respirer par le nez, cela permet de réduire considérablement vos besoins en eau ;
*éviter de parler, conserver la bouche fermée et respirer par le nez, cela permet de réduire considérablement vos besoins en eau ;
* éviter tout contact direct avec le sable chaud : s'asseoir sur le sac à dos par exemple.
* éviter tout contact direct avec le sable chaud : s'asseoir sur le sac à dos par exemple.



Version du 9 janvier 2008 à 18:15

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Modèle:Savoir-faire

Les techniques de survie désignent un ensemble de connaissances permettant de s'hydrater et s'alimenter, de se chauffer, de se protéger des intempéries, voire de se soigner lorsqu'on se retrouve isolé dans la nature.

Ces techniques se fondent principalement sur l'utilisation d'objets que l'on peut trouver dans son environnement, en réduisant autant que possible l'usage d'objets manufacturés (comme le briquet, le couteau...). Cependant, certains enseignements de ces techniques sont dispensés en se basant sur le principe qu'un minimum d'outils sont disponibles, généralement regroupés dans un kit de survie. Les méthodes de « survie » sont différentes selon le lieu où l'on se trouve, par exemple faire du feu avec des morceaux de bois dans le désert ou trouver un chameau dans une forêt risque d'être difficile.

Elles sont enseignées notamment aux militaires, aux personnes amenées à faire de longs séjours ou trajets seules dans des zones peu habitées (forêts, déserts...), à des personnes désirant s'isoler de la société, souhaitant se préparer à l'éventualité d'une disparition brutale de leur mode de vie, ou souhaitant pouvoir faire face à des situations de catastrophes. On appelle cet état de fait le survivalisme et ceux qui le pratiquent, les survivalistes.

Survie en milieu désertique

Dans le désert, le problème réside dans la chaleur et le manque d'eau. Le jour est extrêmement chaud, la nuit peut être glaciale.

La déshydratation

La déshydratation constitue un des principaux risques en milieu désertique. Afin de l'éviter voici quelques recommandations :

  • à une température inférieure à 38°C, boire au moins 0,5 litre d'eau par heure ; au-delà de 38°C, un litre d'eau par heure est le minimum conseillé ;
  • boire à intervalles réguliers, cela réduit la transpiration et permet de conserver le corps à bonne température ;
  • se couvrir autant que possible afin d'éviter à la peau d'être exposée au soleil (en particulier, la tête, la nuque et les bras), éviter de remonter ses manches. Ceci permet de conserver sa transpiration. En effet, les vêtements absorbent la sueur, la conservant contre la peau, ce qui donne un effet de fraîcheur à la moindre brise ;
  • éviter de parler, conserver la bouche fermée et respirer par le nez, cela permet de réduire considérablement vos besoins en eau ;
  • éviter tout contact direct avec le sable chaud : s'asseoir sur le sac à dos par exemple.

Si l'eau est très rare, il faut éviter de manger : la digestion consomme de l'eau.

Méthodes de récupération d'eau

Pour récupérer de l'eau:

  • Creuser un trou circulaire peu profond au fond duquel on dispose un récipient (verre, casserole...).
  • Par dessus tendre un morceau de plastique de forme carré ou ronde, plus grand que le trou. Le plastique, légèrement détendu, doit former un cône pointant vers le bas, dont la pointe doit se trouver au dessus du récipient.
  • Faire un trou dans la pointe du cône pour permettre à l'eau de se condenser dans la nuit sur le plastique et de couler dans le récipient.
  • Pour retenir les bords du plastique autour du trou, on peut simplement les recouvrir de sable ou les lester de pierres.
  • Poser une pierre au niveau du trou pour tendre le cône vers le bas.
  • L'eau contenu dans la terre et l'air du trou va venir se condenser pendant la nuit sur la surface fraîche du plastique et couler dans le récipient.


Il est également possible de récupérer de l'eau potable à partir de l'urine, si l'on dispose de deux bouteilles vides et de ruban adhésif :

  • Remplir à moitié une bouteille d'urine. Ne pas trop la remplir de sorte que l'urine ne sorte pas de la bouteille si celle ci est posée ouverte horizontalement sur le sol
  • Coller le goulot de la bouteille vide à celui de la bouteille contenant l'urine
  • Poser horizontalement les bouteilles sur le sol de façon à laisser la bouteille contenant l'urine complètement exposée au soleil et recouvrir de sable la bouteille vide.
  • Le soleil va extraire l'eau de l'urine par évaporation. La seconde bouteille étant protégée du soleil, car recouverte de sable, sa température sera inférieure à celle de la première. L'eau évaporée dans la première bouteille va donc se déposer dans la seconde.

La subsistance en milieu sauvage

A condition de savoir les reconnaître, on peut sélectionner des plantes et champignons comestibles comme la consoude, des glands, certaines baies et fruits, certaines feuilles. Il faut cependant avoir de bonnes connaissances en botanique, car certaines plantes ou champignons toxiques peuvent ressembler à des plantes comestibles.

En ce qui concerne la viande, il est préférable de l'obtenir par le biais de pièges. En effet, la chasse à l'aide d'armes improvisées nécessite de l'expérience et une bonne condition physique, en outre elle se révèle très négative au point de vue du bilan énergétique dans le cas où elle est infructueuse. On peut ajouter à cela le risque de se blesser en poursuivant le gibier. La chasse doit donc être prise en compte uniquement dans une région très riche en gibier et en possession de l'expérience adéquate. Les pièges quant à eux fonctionnent seuls, jour et nuit en de multiples endroits, par tous les temps. De plus, la construction de pièges demande relativement peu d'énergie et se trouve plus à la portée du citadin moderne qui peut y employer toute son imagination et ingéniosité. Il existe de nombreux types de pièges , tous fonctionnent selon l'un ou plusieurs des mécanismes suivants: la strangulation, la chute, la suspension et le filet. Posez les pièges sur une piste de gibier (traces), de préférence là où le terrain forme un rétrécissement.

Un autre moyen de se procurer de la nourriture est l'entomophagie. La plupart des insectes sont comestibles crus, mais il est aussi possible de les griller sur des pierres chaudes, des braises ou de les bouillir pour les rendre moins répulsifs. Retirez pattes et ailes, ainsi que les carapaces rigides avant la préparation. Les sauterelles, coléoptères, fourmis, abeilles et termites, ainsi que leurs larves sont mangeables, pour n'en citer que quelques uns. Il faut veiller à ne ramasser que les insectes et larves aux couleurs discrètes, car ceux aux couleurs vives sont presque toujours venimeux. En outre il vaut mieux éviter les espèces qui se nourrissent de charognes; elles peuvent êtres porteuses de maladies.

S'orienter

En survie il est indispensable de savoir s'orienter de jour comme de nuit.

Attention : sauf indication, ce chapitre traite de l'hémisphère nord. Pour l'hémisphère sud, il suffit d'inverser les mots nord et sud. De même, plusieurs de ces méthodes risquent de ne pas fonctionner dans les zones intertropicales

  • De jour:
    • Où que l'on soit sur Terre, le Soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. Mais plus on s'écarte de l'équateur et plus on se trouve proche d'un solstice, plus les positions de lever et de coucher du Soleil varient et tendent à se rapprocher.
    • Au-delà du cercle polaire, durant le jour polaire, le Nord correspond à l'endroit où le Soleil est le plus bas sur l'horizon. Cette observation est de moins en moins aisée à mesure que l'on se rapproche du pôle.
    • Si on possède une montre à aiguille réglée à l'heure solaire, il est possible de déterminer l'axe Nord-Sud. Pour cela posez votre montre à plat la petite aiguille pointant vers le soleil. L'axe Nord-Sud est défini comme étant la bissectrice de l'angle formé par la petite aiguille avec l'axe 12h-6h de votre montre. Si on tient sa montre devant soi, le Nord se trouve vers soi.
    • En plantant un bâton verticalement dans le sol et en marquant à plusieurs moments de la journée la position de l'ombre de celui-ci, on déduit la position du Nord là où l'ombre est la plus courte.
    • En milieu forestier, on se sert souvent des mousses poussant sur les troncs d'arbres comme indicateur Nord-sud. En effet les mousses poussent de préférence à l'ombre et à l'humidité donc au nord. Le côté Sud étant plus sec car exposé au soleil. En forêt humide, le Nord est où la mousse est la plus dense.
    • Remarque : en zone intertropicale, ces trois dernières méthodes sont malaisées, car le Soleil peut, selon la saison, se trouver soit au Sud, soit au Nord à midi.
  • De nuit:
    • Dans l'hémisphère nord, trouver tout d'abord la constellation de la Grande Ourse (la grande casserole). Suivre l'axe formé par les deux étoiles du bord opposé au manche de la casserole. Reporter 5 fois la distance entre les deux étoiles du bord, vers le haut. On tombe alors sur une autre étoile, l'étoile polaire (qui est l'étoile la plus brillante de la Petite Ourse). Le Nord est dans sa direction (sur l'horizon).
    • Dans l'hémisphère sud, le Sud est indiqué par la constellation de la Croix du Sud.
    • La pleine lune est au Nord à midi et au Sud à minuit et inversement pour la nouvelle lune. Ici aussi, en zone intertropicale, cela peut varier selon l'époque de l'année.

À tous les moments de la journée, remplir un récipent d'eau douce et y poser délicatement une petite aiguille aimantée sur un objet flottant comme un morceau de liège au milieu de ce récipient : l'aiguille s'aligne sur l'axe Nord-Sud. Mais à moins de connaître la polarisation de l'aiguille, il est impossible de distinguer le Nord et le Sud. Plus on se rapproche d'un pôle, plus cette mesure est imprécise à cause de la déclinaison magnétique car le pôle magnétique ne correspond pas au pôle géographique. De plus, ce système (pas plus que la boussole) ne fonctionne pas à l'approche du pôle magnétique, celui-ci se trouvant sous terre. Attention aussi à ne pas effectuer la mesure à proximité d'objets métalliques ou magnétiques ni dans une zone où les roches sont magnétiques (exemple : la magnétite).

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Livres

  • Survivre, comment vaincre en milieu hostile de Xavier Maniguet aux éditions Albin Michel.