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C'est l'objectif, avant tout, qui fait la photo. Sa qualité optique fait le « piqué » des images. Une focale adaptée à la distance de prise de vue permet au photographe de cadrer son sujet comme il le souhaite. Selon son ouverture, c'est encore lui qui permet de photographier en basse lumière ou de jouer avec la [[profondeur de champ]].
C'est l'objectif, avant tout, qui fait la photo. Sa qualité optique fait le « piqué » des images. Une focale adaptée à la distance de prise de vue permet au photographe de cadrer son sujet comme il le souhaite. Selon son ouverture, c'est encore lui qui permet de photographier en basse lumière ou de jouer avec la [[profondeur de champ]].


La panoplie d'objectifs que possèdent beaucoup d'amateurs ou de professionnels leur a généralement coûté bien plus cher que leur boîtier et cela peut leur poser un gros problème lorsqu'un fabricant change sa monture. Rares sont les marques qui n'ont pas joué de mauvais tour à leurs clients en passant de la mise au point manuelle à l'autofocus, comme [[Minolta]], ou en passant de l'argentique au numérique.
Sur de nombreux appareils, et pas seulement les reflex, il est possible de changer d'objectif et ainsi, de disposer d'un outil adapté aux situations les plus diverses. Les gammes optiques des grands fabricants comptent parfois plusieurs dizaines d'objectifs différents et le choix n'est pas toujours facile. La panoplie d'objectifs que possèdent beaucoup d'amateurs ou de professionnels leur a généralement coûté bien plus cher que leur boîtier et de gros problèmes se posent lorsqu'un fabricant change sa monture. Rares sont les marques qui n'ont pas joué de mauvais tour à leurs clients en passant de la mise au point manuelle à l'autofocus, comme [[Minolta]], ou en passant de l'argentique au numérique.


En moyenne, les objectifs ont une durée de vie relativement importante, contrairement aux boîtiers des appareils reflex qui se dévaluent désormais très vite. Il est finalement beaucoup plus difficile d'acheter un objectif que d'acheter un boîtier.
En moyenne, les objectifs ont une durée de vie relativement importante, contrairement aux boîtiers des appareils reflex qui se dévaluent désormais très vite. Il est finalement beaucoup plus difficile d'acheter un objectif que d'acheter un boîtier ; avant de se décider, il n'est pas contre-indiqué de réfléchir au style de photographie que l'on souhaite pratiquer. Parfois, c'est le désir d'aborder un domaine particulier qui entraînera la décision : si la plupart des appareils compacts, des bridges et des reflex achetés en kit avec un zoom transtandard conviennent parfaitement pour la photographie générale de paysages, de monuments, de personnages, ces équipements sont à peu près totalement inadaptés à la photographie des oiseaux ou des insectes, pour ne citer que ces deux domaines parmi beaucoup d'autres.

== Les montures ==

Il est clair que l'on ne peut pas monter n'importe quel objectif sur n'importe quel boîtier. Chaque fabricant ou presque a développé son propre système d'assemblage, en général une baïonnette permettant le changement rapide d'objectif. Hormis la gamme d'optique plus ou moins fournie proposée par le fabricant du boîtier, on peut faire son marché parmi les produits de constructeurs indépendants comme [[Sigma]], [[Tamron]], [[Tokina]] ou [[Carl Zeiss]], par exemple.

Les montures ne sont pas de simples systèmes de fixation, elles permettent grâce à des ensembles de poussoirs ou de contacts électriques de transmettre entre le boîtier et l'objectif toute une série d'informations indispensables au bon fonctionnement de l'ensemble, ce qui renforce les incompatibilités entre les productions des divers fabricants, mais aussi parfois à l'intérieur même d'une même marque.


== Ouverture et luminosité ==
== Ouverture et luminosité ==

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Un gros problème de choix

C'est l'objectif, avant tout, qui fait la photo. Sa qualité optique fait le « piqué » des images. Une focale adaptée à la distance de prise de vue permet au photographe de cadrer son sujet comme il le souhaite. Selon son ouverture, c'est encore lui qui permet de photographier en basse lumière ou de jouer avec la profondeur de champ.

Sur de nombreux appareils, et pas seulement les reflex, il est possible de changer d'objectif et ainsi, de disposer d'un outil adapté aux situations les plus diverses. Les gammes optiques des grands fabricants comptent parfois plusieurs dizaines d'objectifs différents et le choix n'est pas toujours facile. La panoplie d'objectifs que possèdent beaucoup d'amateurs ou de professionnels leur a généralement coûté bien plus cher que leur boîtier et de gros problèmes se posent lorsqu'un fabricant change sa monture. Rares sont les marques qui n'ont pas joué de mauvais tour à leurs clients en passant de la mise au point manuelle à l'autofocus, comme Minolta, ou en passant de l'argentique au numérique.

En moyenne, les objectifs ont une durée de vie relativement importante, contrairement aux boîtiers des appareils reflex qui se dévaluent désormais très vite. Il est finalement beaucoup plus difficile d'acheter un objectif que d'acheter un boîtier ; avant de se décider, il n'est pas contre-indiqué de réfléchir au style de photographie que l'on souhaite pratiquer. Parfois, c'est le désir d'aborder un domaine particulier qui entraînera la décision : si la plupart des appareils compacts, des bridges et des reflex achetés en kit avec un zoom transtandard conviennent parfaitement pour la photographie générale de paysages, de monuments, de personnages, ces équipements sont à peu près totalement inadaptés à la photographie des oiseaux ou des insectes, pour ne citer que ces deux domaines parmi beaucoup d'autres.

Les montures

Il est clair que l'on ne peut pas monter n'importe quel objectif sur n'importe quel boîtier. Chaque fabricant ou presque a développé son propre système d'assemblage, en général une baïonnette permettant le changement rapide d'objectif. Hormis la gamme d'optique plus ou moins fournie proposée par le fabricant du boîtier, on peut faire son marché parmi les produits de constructeurs indépendants comme Sigma, Tamron, Tokina ou Carl Zeiss, par exemple.

Les montures ne sont pas de simples systèmes de fixation, elles permettent grâce à des ensembles de poussoirs ou de contacts électriques de transmettre entre le boîtier et l'objectif toute une série d'informations indispensables au bon fonctionnement de l'ensemble, ce qui renforce les incompatibilités entre les productions des divers fabricants, mais aussi parfois à l'intérieur même d'une même marque.

Ouverture et luminosité

Pour une focale donnée, il est possible de construire des objectifs d'ouverture différente ; voici quelques années, les objectifs interchangeables de 50 mm destinés aux appareils reflex affichaient des valeurs telles que f/2,8, f/2, f/1,7, f/1,4, f/1,2, voire f/1,0. Aujourd'hui les gammes sont plus restreintes mais avant de choisir, du moins quand cela reste possible, il faut considérer les avantages et les inconvénients d'une grande ou d'une « relativement » faible ouverture. Pour les objectifs à focale variable, le choix est souvent réduit à sa plus simple expression, entre les objectifs destinés au grand public et ceux, légèrement plus ouverts, destinés aux experts et aux professionnels.

Un objectif lumineux permet a priori d'opérer plus facilement dans des conditions de lumière défavorables. Pour ce faire, encore faut-il que ses qualités optiques soit bonnes dès la pleine ouverture, ce qui n'est pas toujours le cas, loin de là. En fait, le manque de profondeur de champ oblige souvent à utiliser un diaphragme relativement fermé, ce qui ne permet évidemment pas de profiter pleinement d'une luminosité élevée.

Un avantage important des objectifs lumineux se trouve plutôt du côté du confort de visée, un objectif ouvert à 1,4 laissant passer 4 fois plus de lumière qu'un autre ouvert seulement à 2,8. Par ailleurs, les systèmes autofocus ont parfois du mal à fonctionner convenablement lorsqu'ils reçoivent des images trop sombres ; leur précision est d'autant meilleure que l'on utilise des objectifs plus ouverts.

Ceci dit, la luminosité se paye, au sens propre comme au sens figuré. Les objectifs les plus lumineux sont aussi en règle générale les plus encombrants, les plus lourds et les plus chers.

Objectifs « standards » ou de « focale normale »

Ces objectifs sont censés correspondre au mieux à la vision humaine. Ils ont une focale voisine de la diagonale du format de la surface sensible ou un peu supérieure, ce qui donne des valeurs telles que 45 ou 50 mm en 24 x 36. Les objectifs de 50 mm équipaient systématiquement, voici quelques décennies, les appareils reflex de toutes les marques.

Même si ces objectifs tendent actuellement à disparaître du marché, ils constituent toujours un très bon choix car ils sont bien plus lumineux que les zooms et souvent de meilleure qualité optique, et ceci pour un prix relativement modéré. On peut les conseiller sans hésiter, même aux photographes qui possèdent déjà un zoom couvrant la même focale, car ils offrent réellement des possibilité supérieures, par exemple en basse lumière.

Objectifs grand angulaires

Ces objectifs sont souvent indispensables pour les paysages, les photographies d'intérieur, les monuments, et d'une manière générale toutes les situations où l'on manque de recul.

Ces objectifs ont souvent une distance de mise au point minimale très faible, de sorte que l'on peut s'approcher très près des sujets photographiés. Du coup, ceux-ci donnent des images très grandes par rapport à celles des objets situés en arrière-plan et se trouvent fortement mis en valeur. Pour respecter la perspective, il faut se tenir très près de l'image de façon à l'examiner sous un angle identique à celui sous lequel l'objectif voyait la scène photographiée. Si l'on se met trop loin, comme c'est presque toujours le cas, c'est-à-dire si l'on ne respecte pas la distance orthoscopique, l'image apparaît déformée, ce qui peut présenter un intérêt esthétique aussi bien que donner un aspect grotesque du sujet. Dans les années 1970, les photographes publicitaires ont usé et abusé de ces déformations, pour le meilleur et pour le pire.

Les objectifs de courte focale sont moins sensibles aux vibrations ou aux tremblements que les objectifs de focale normale car les petits mouvements angulaires intempestifs restent faibles par rapport à l'angle de prise de vue. On les préférera donc souvent pour opérer en faible lumière.

Téléobjectifs

À l'opposé des précédents, les téléobjectifs offrent la possibilité de photographier dans un angle de champ très réduit et donnent donc un effet de grandissement qu'il ne faut pas confondre avec celui que l'on aurait en se rapprochant, pour des raisons évidentes de conservation de la perspective. Ils sont donc indiqués pour obtenir des images de sujets relativement petits mais dont on ne peut pas s'approcher facilement, comme un détail dans un paysage, un oiseau en vol, un animal farouche ou dangereux, etc.

Normalement, une image réalisée avec un téléobjectif devrait être regardée de loin, toujours pour respecter la distance orthoscopique ; si on se place trop près, on obtient un effet de tassement des plans qui peut être intéressant ou grotesque selon les circonstances. Par ailleurs, une image examinée depuis une distance trop faible révèle plus facilement ses défauts, de sorte que l'on est beaucoup plus exigeant sur la qualité optique pour un téléobjectif que pour un grand angulaire.

Il résulte de tout cela que les téléobjectifs de longue focale les plus lumineux sont des instruments d'optique très lourds et très coûteux, hors de portée de la plupart des amateurs. Cet inconvénient est quelque peu diminué avec les appareils reflex qui utilisent des capteurs de « demi-format » : un objectif de 300 mm destiné au format 24 x 36 devient alors un l'équivalent d'un 400 mm de même ouverture, avec une très bonne qualité optique puisque seule la zone centrale de l'image est utilisée.

Les objectifs de longue focale sont particulièrement sensibles aux mouvements intempestifs et malgré les systèmes de stabilisation, on a toujours intérêt à les utiliser sur un trépied ou tout autre support suffisamment rigide..

Objectifs « macro »

Leur principale caractéristique est de permettre la prise de vue à des distances bien plus faibles que les objectifs classiques de même focale, grâce à une rampe hélicoïdale beaucoup plus longue et, pour la plupart des réalisations modernes, une diminution importante de la distance focale. On les utilisera donc d'une manière générale pour photographier de petits objets, des fleurs, des insectes, etc.

Le terme « macro », abréviation de « macrophotographie », est utilisé aujourd'hui à tort et à travers pour désigner la photographie rapprochée. La véritable macrophotographie correspond aux situations de prise de vue telles que l'image qui se forme sur la surface sensible est au moins aussi grande que l'objet photographié. L'accès à ce domaine suppose donc d'autres équipements.

Les objectifs macro ont des focales situées communément entre 50 et 200 mm. Plus la focale est grande, plus on peut se tenir loin du sujet, mais plus la prise de vue est soumise aux mouvements intempestifs de l'appareil.

Beaucoup d'amateurs oublient que leur objectif macro peut mettre au point jusqu'à l'infini, tout comme n'importe quel objectif ordinaire. On peut donc s'en servir pour des prises de vue courantes, et tout spécialement pour le portrait, où un 90 mm macro peut donner d'excellents résultats en 24 x 36.

Objectifs spéciaux

Grands angulaires de type « fish-eye »

Contrairement aux objectifs grand angulaires classiques qui donnent en principe des images dépourvues de distorsion, les objectifs de type « œil de poisson » dont l'angle de vue atteint ou dépasse 180° ne peuvent pas enregistrer d'images planes sans provoquer de fortes déformations. Certains donnent uniquement une image ronde occupant le centre de la surface sensible, le reste n'étant pas exposé, d'autres permettent d'exposer entièrement le plein format de la surface sensible.

On les utilise pour obtenir des effets spéciaux, mais aussi pour réaliser des photographies « au cœur de l'action ». Dans d'autres domaines que la photographie artistique, ils servent aussi pour des caméras de surveillance.

Objectifs à courbure de champ variable

Quelques rares modèles ont été commercialisés. Leur intérêt réside dans la possibilité d'obtenir des images planes de sujets creux ou bombés, comme des vases antiques, des sculptures, etc. Certains photographes les ont utilisé pour réaliser des portraits, les visages des modèles étant précisément des sujets « bombés ».

Objectifs à flou variable

Leurs applications sont très limitées ; ils étaient essentiellement destinés aux portraitistes désirant estomper quelque peu les défauts de la peau de leurs modèles.

Objectifs à bascule et décentrement

Ils sont surtout utilisés en photographie d'architecture et en photographie industrielle pour redresser les perspectives et mieux contrôler la profondeur de champ.

Objectifs à focale variable

Les zooms appartiennent grosso modo à quatre familles :

  • trans-standards : les focales sont réparties autour de la focale « normale », ce qui donne par exemple 35-70 mm ou 28-85 mm en 24 x 36
  • grand angulaires : 17-24 mm par exemple, toujours en 24 x 36
  • télé-zooms : 70-210 mm, 100-400 mm, etc
  • zooms à très grande amplitude : ils sont censés couvrir toute une gamme optique, par exemple 28-200 mm, 28-350 mm, etc.

Aujourd'hui les objectifs à focale variable équipent pratiquement tous les appareils numériques compacts et sont proposés de façon quasi systématique en kits avec les appareils reflex. Certains offrent une position « macro » permettant d'aborder le domaine de la photographie rapprochée mais en restant presque toujours très loin de la véritable macrophotographie. Certains zooms sont maintenant de très haute qualité et capables de satisfaire la plupart des exigences des amateurs avertis et des professionnels, cependant leur luminosité reste relativement faible.

Zoom ou focale fixe ?

Il y a quelques années, dans les mêmes gammes de prix, la qualité optique des zooms était loin d'égaler celle des objectifs à focale fixe. Aujourd'hui il n'en va plus de même, surtout parce que les seconds, beaucoup moins demandés, voient leurs prix grimper en flèche. Beaucoup de modèles disparaissent, surtout dans les focales moyennes, ceux qui subsistent étant de plus en plus cantonnés aux domaines des focales extrêmes et du haut de gamme. De plus, il est maintenant possible de réduire ou de supprimer, par voie informatique, des défauts tels que l'aberration chromatique, le vignettage ou la distorsion.

Le principal argument en faveur des focales fixes reste la plus grande luminosité. C'est d'ailleurs pourquoi l'on voit disparaître les objectifs standard ouverts à f/1,7 ou f/1,8 au profit d'autres modèles beaucoup plus chers, beaucoup plus lourds et pas forcément meilleurs, ouverts à f/1,4 ou f/1,2.

Le zoom est parfois considéré comme un outil destiné aux flemmards. Ceux qui refusent de se transformer en bêtes de somme pour transporter une tonne de verre et de métal sous forme d'objectifs à focale fixe, après avoir travaillé comme des esclaves pour se les payer. N'exagérons rien cependant, s'il existait une solution universelle et idéale, celle-ci serait connue depuis longtemps et toutes les autres auraient pratiquement disparu. Or, ce n'est manifestement pas le cas, même s'il y a des évolutions sensibles dans l'offre commerciale.

Le vrai flemmard, en photographie est celui qui ne prend pas la peine de se déplacer, quand il peut raisonnablement le faire, pour obtenir un meilleur cadrage. On entend souvent dire : avec une focale trois fois plus longue, on prend la photo comme si on était 3 fois moins loin du sujet. C'est bien sûr absolument faux, puisque dans l'immense majorité des cas la perspective sera très différente selon que l'on zoome ou que l'on se rapproche.

Bibliographie

  • ANDREANI, Robert .- L'objectif photographique .- Paris, Publications Photo-Revue, 5e édition, 1971, 248 p.