« Photographie/Les premiers pas » : différence entre les versions

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=== Les champs IPTC ===
=== Les champs IPTC/IIM ===



L'''International Press and Telecommunications Council'' (IPTC) est une organisation internationale créée en 1965 pour établir des standards d'échange de données destinés à la presse. Bien avant la généralisation des images numériques, un modèle global a été établi en accord avec la ''Newspaper Association of America'' sous l'appellation '''IPTC-NAA'''. Les informations textuelles comportent 33 champs permettant de décrire les images (titre, auteur, mots-clés, ...), elles sont stockées à l'intérieur des fichiers Adobe Photoshop, JPEG ou TIFF. La dernière version du standard date d'octobre 1997, elle est connue sous le nom ''IIMV4''.


Le standard IPTC/IIM peut être exploité par de multiples logiciels et il est très largement utilisé par les agences photo, les journaux, les photothèques, etc. On peut très facilement changer de logiciel de classement et de recherche et construire des bases de données interchangeables. Cependant, le jeu d'informations n'est pas extensibles de façon standardisée ; certains logiciels permettent de créer des champs personnalisés mais en cas d'utilisation par d'autres logiciels qui ne les reconnaissent pas, les informations qu'ils contiennent risquent d'être perdues. Malgré l'apparition de nouvelles techniques qui suppriment ces inconvénients, les informations IPTC/IIM resteront sans doute encore longtemps les plus utilisées dans les milieux professionnels.


Contrairement aux métadonnées Exif, qui comportent des éléments factuels enregistrés automatiquement lors des prises de vues avec les appareils numériques, les métadonnées IPTC/IIM nécessitent une intervention humaine car elles se rapportent non pas aux aspects purement techniques des images, mais surtout à leurs aspects administratifs, sémantiques et légaux.


=== Données EXIF ===
=== Données EXIF ===

Version du 2 septembre 2005 à 18:55

Modèle:Photographie


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Métadonnées

Généralités

Les métadonnées (metadata en anglais) sont « des données sur les données ». Au sens documentaire du terme, il s'agit d'informations structurées qui décrivent le contenu des documents en vue de faciliter la gestion des ressources. Elles se présentent généralement sous forme de mots ou de texte libre et contiennent par exemple les références bibliographiques du document (titre, auteur, année, sujet, éditeur, etc.), sa nature (monographie, périodique, cédérom, diapositive, bande magnétique, etc.), son statut administratif (appartenance à une collection, copyright), son contenu informatif (descripteurs, résumé) et sa localisation physique (sa cote).


Les métadonnées permettent des recherches pertinentes, précises et rapides. Leur absence peut rendre une collection pratiquement inexploitable et chacun sait par exemple que dans une grande bibliothèque, un ouvrage mal catalogué est un ouvrage perdu. Par ailleurs, sans règles établies et communes entre des collectivités différentes, aucune interopérabilité n'est possible (par exemple, le prêt interbibliothèques). Naturellement, on ne décrit pas les différentes ressources de la même manière, un ensemble de pièces de musée ne peut pas être cataloguée comme une collection de diapositives, de monographies ou de disques vinyle. Il s'ensuit que les standards sont très nombreux et l'on parle de métadonnées « métiers ».

Pour les documents non numériques, les métadonnées sont inscrites extérieurement, par exemple dans un fichier papier. Les documents numériques, au contraire, et c'est nouveau, contiennent de façon interne leurs propres métadonnées.

Le problème particulier des photographies

Pour les photographes, le problème des métadonnées s'est toujours posé, de façon diffuse ou précise : comment retrouver un négatif parmi plusieurs dizaines de milliers, comment classer une collection de diapositives sur les monuments de France ou sur les insectes, etc. ? Aujourd'hui, deux cas se présentent. Si les images sont matérialisées, sous forme de tirages papier ou de diapositives, il faut veiller à la fois au classement (le matériel) et à la classification (la méthode de création des métadonnées, qui aboutit à un fichier informatisé ou non). Si les images sont conservées sous forme numérique, l'exploitation directe des métadonnées inscrites dans chaque fichier d'image est à la fois possible et souhaitable.

Les standards informatiques sont nombreux mais seuls deux systèmes peuvent être recommandés actuellement :

  • les métadonnées IPTC, informations de catalogage enregistrées volontairement et relatives à l'auteur, au statut administratif et au contenu informatif de l'image,
  • les métadonnées Exif, informations techniques enregistrées automatiquement lors de la création du fichier image par un appareil photo numérique ou un scanner et auxquelles il ne faudrait jamais toucher.


De nombreux logiciels permettent de visualiser ou d'inscrire des métadonnées mais, pour des raisons de compatibilité, il faut de préférence éviter les systèmes propriétaires et faire attention aux éventuelles nécessités de conversion au passage entre les plateformes Windows, Macintosh ou Linux.


Les champs IPTC/IIM

L'International Press and Telecommunications Council (IPTC) est une organisation internationale créée en 1965 pour établir des standards d'échange de données destinés à la presse. Bien avant la généralisation des images numériques, un modèle global a été établi en accord avec la Newspaper Association of America sous l'appellation IPTC-NAA. Les informations textuelles comportent 33 champs permettant de décrire les images (titre, auteur, mots-clés, ...), elles sont stockées à l'intérieur des fichiers Adobe Photoshop, JPEG ou TIFF. La dernière version du standard date d'octobre 1997, elle est connue sous le nom IIMV4.

Le standard IPTC/IIM peut être exploité par de multiples logiciels et il est très largement utilisé par les agences photo, les journaux, les photothèques, etc. On peut très facilement changer de logiciel de classement et de recherche et construire des bases de données interchangeables. Cependant, le jeu d'informations n'est pas extensibles de façon standardisée ; certains logiciels permettent de créer des champs personnalisés mais en cas d'utilisation par d'autres logiciels qui ne les reconnaissent pas, les informations qu'ils contiennent risquent d'être perdues. Malgré l'apparition de nouvelles techniques qui suppriment ces inconvénients, les informations IPTC/IIM resteront sans doute encore longtemps les plus utilisées dans les milieux professionnels.

Contrairement aux métadonnées Exif, qui comportent des éléments factuels enregistrés automatiquement lors des prises de vues avec les appareils numériques, les métadonnées IPTC/IIM nécessitent une intervention humaine car elles se rapportent non pas aux aspects purement techniques des images, mais surtout à leurs aspects administratifs, sémantiques et légaux.

Données EXIF

Définitions

À chaque pression sur le déclencheur, l'appareil numérique enregistre un fichier numérique contenant la photo que l'on vient de prendre, mais aussi d'autres données :

  • les conditions techniques, temporelles et géographiques de la prise de vue,
  • en général, une miniature de la photo (appelée aussi vignette, imagette ou thumbnail en anglais),
  • éventuellement, des informations sonores ou autres.



Dans le cas des photographies issues d'appareils numériques, les métadonnées sont inscrites dans une zone de fichier particulière appelée en anglais Exchangeable Image File Format (Exif) associée au fichier de base. La spécification Exif a été introduite par la Japan Electronic Industry Development Association (JEIDA). Les formats JPEG et TIFF supportent les données Exif mais les formats JPEG 2000 et PNG sont incompatibles.

Contenu

Exemple d'affichage de métadonnées Exif associées à une image par un logiciel de visualisation (SuperJPG)

Les métadonnées définies dans le format Exif standard constituent en quelque sorte la « mémoire » de la photo ; elles couvrent un large éventail de données, dont :

  • la date et l'heure de la prise de vue,
  • le nom du fabricant de l'appareil et le modèle,
  • les réglages de l'appareil : temps de pose, ouverture du diaphragme, distance focale, sensibilité ISO, usage éventuel du flash, etc.
  • certains appareils permettent en outre d'ajouter des informations géographiques GPS
  • il est possible aussi d'indiquer des informations personnalisées comme par exemple la description des images, les données relatives aux droits d'auteur, etc. Ces informations sont la plupart du temps inscrites après coup à l'occasion de l'archivage ou de la transmission des images.


Les données Exif sont lisibles par la quasi totalité des systèmes de gestion et de traitement d'images et avec l'explorateur de Windows XP. Il existe également des logiciels spécialisés dans la lecture des données Exif et certains d'entre eux permettent également de les modifier.


Remarques :

  • certains logiciels de traitement d'images ont la fâcheuse propriété de supprimer les données Exif, du moins dans leurs versions antérieures à 2003.
  • selon les usages en cours pour la langue française et, de plus, selon les préconisations officielles, il convient d'écrire Exif et non EXIF.


Liens externes

Manipulation (lecture, écriture)
Extraction (lecture)
Affichage


Voir aussi

  • l'article de Wikipédia : Exif

Perspective

Utilisation des points de fuite

Il s'agit ici d'une perspective frontale, le point principal étant au milieu de l'image. La photographie étant prise à hauteur d'homme sur un sol plan et horizontal, on remarque que tous les personnages ont plus ou moins la tête au niveau de la ligne d'horizon, ce sont leurs pieds plus ou moins bas qui nous renseignent sur leur proximité ou leur éloignement.
200px|center
300px|center
Ici le point de fuite principal ne provient pas de lignes droites mais de courbes qui convergent vers la droite de l'image. Cette impression de convergence est accentuée par la présence des lignes blanches tracées au sol et des automobiles qui se dirigent vers la droite.

Usage de la diffusion atmosphérique

Introduction d'ombres

Shadows at the beach
Shadows at the beach

Inclusion d'objets en premier plan =