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Contraintes : état et fonctionnement du système éducatif français (on le dit en crise depuis de longues années maintenant...), lenteurs administratives, absence de projets documentaires dans certains établissements parce que non référents ou non légitimés.
Contraintes : état et fonctionnement du système éducatif français (on le dit en crise depuis de longues années maintenant...), lenteurs administratives, absence de projets documentaires dans certains établissements parce que non référents ou non légitimés.

==Documentalistes célèbres==


==Liens externes==
==Liens externes==

Version du 2 août 2007 à 12:50

Modèle:Ébauche SIB La gestion d'un centre de documentation et d'information (CDI),au sein d'un établissement secondaire, est confiée en France au professeur documentaliste, qui doit effectuer de nombreuses tâches techniques en même temps que sa mission pédagogique auprès des élèves. Ces deux pôles (formation à la maîtrise de l'information et gestion du fonds documentaire) sont étroitement liés dans le travail de cet enseignant.

La présente page veut rassembler et développer quelques méthodes et outils pour aider à gérer de manière adéquate et pertinente un CDI (Centre de Documentation et d'Information).

> A TITRE INDICATIF ET A OPTIMISER >>

La politique d’acquisition

Circulaire de mission (1986) : « Le documentaliste est responsable du fonds documentaire, de sa gestion, de son enrichissement, de sa diffusion ».

La politique d’acquisition est l’ensemble des méthodes et moyens orientant l’acquisition de documents quel que soit leur support, pour un accroissement et une mise à jour des fonds d’un organisme, en tenant compte de l’existant, des intérêts et des besoins des usagers. Ces acquisitions peuvent se faire à titre onéreux ou à titre gratuit, à partir de ressources, quel que soit leur support, au vue des documents eux mêmes ou par demande des usagers.

La politique d'acquisition s'appuie sur différents critères :

Les "10 commandements" d'une politique d'acquisition

[1]

Pour une optimisation des moyens, les politiques d’acquisition peuvent s’appuyer sur une logique de regroupement des acheteurs, comme une centrale d’achat ou une agence d’abonnement pour renouveler, enrichir et accroître le fonds documentaire.

Pour le CDI, la politique d’acquisition rentre dans le cadre plus général de la politique documentaire.

Elaboration : Elle est fonction du type d’établissement (niveaux scolaires), des publics (contexte géographique, social, culturel, économique), de l’existant, des ressources de l’environnement documentaire (ressources patrimoniales, distance / réseau institutionnel physique - CNDP, CRDP, CDDP, partenaires et réseaux locaux - bibliothèques, librairies, pôles associatifs), des ressources financières disponibles.

Instruments de sélection : Il existe des revues spécialisées (Livres hebdo, Ed Cercle de la librairie (hebdomadaire), intercdi (critique, évaluation), lire au collège, lire au lycée, lire au lycée professionnel (crdp de grenoble), la revue des livres pour enfants (décembre), littérature jeunesse) ainsi que des supports qui recensent les parutions (Electre (toutes les parutions annuelles), catalogues d’éditeurs, cndp.fr, ricochet.org, cdidoc, docsdocs.free.fr). Critères de sélection : date de parution, contenu (pertinence, éthique), éditeur, durabilité du support, prix, pédagogie, état du fonds existant, budget cdi.

Priorités : S’articule autour des objectifs pédagogiques et éducatifs. C’est le documentaliste qui la rédige. Equilibrer le fonds : par domaine, par thème, par type de docs, par types de supports. Collection attrayante et diversifiée. Optimisation rapport qualité / prix. Tenir compte du niveau de l’établissement (peu de droit, psycho, philo, sciences pures au collège par exemple), du projet d’établissement et des actions spécifiques menées par l’équipe pédagogique. Remplacer le fonds perdu ou trop détérioré (lors du recolement = inventaire du fonds).

Difficultés liées à l’existant et à l’historique de l’établissement (dans le cas des bâtiments classés). Tout document entrant doit forcément passer par le documentaliste pour le traitement documentaire. Vérifier les réceptions de livraison (vérification des commandes, supports manquants, mauvais supports).

Evaluation : en fin et en début d’année scolaire. En fonction des filières, du projet d’établissement, des actions et projets menés dans l’année. Le logiciel documentaire permet de faire des états statistiques (dates, fréquences de sortie en prêt, publics lecteurs et non lecteurs, sujets, thèmes, matières, types de supports...). Faire parler les chiffres (Qui vient ? Qui ne vient pas ? Qu’est ce qui est emprunté ? Par qui ?). La part de chaque type de document primaire dans le budget du cdi (orientation future).

De cette évaluation découlent Le désherbage (enlever du fonds) des supports trop détériorés, des supports inadaptés, des supports obsolètes, des contenus inadaptés pour réactualiser l’information proposée, faciliter l’accès aux informations. La mise en place du recyclage (et du pilon éventuel) est fonction de contraintes juridiques puisque les achats sont essentiellement effectués par le domaine public (dotations). Le désherbage peut aussi concerner des supports neufs jamais utilisés par exemple. Le recolement (inventaire) : examen systématique des rayonnages, du fonds et de son état. Désherber éventuellement. But de l’inventaire : (ré)aménager l’espace - faire un état des collections - remplacement de supports - mesurer et remédier aux écarts entre l’offre virtuelle, telle que signifiée dans la base documentaire, et l’offre réelle du fonds ex : documents non présents (non retournés, perdus, volés) alors que déclarés présents par le logiciel de gestion du fonds documentaire.

L’aménagement de l’espace

Il est lié aux fonctions du CDI et l’une de ses fonctions majeures est la formation des élèves. Pôle référent de la documentation et de l’information dans l’établissement, le CDI est un espace de contradiction.

Silence (lecture, réflexion) Bruit (discussion, déplacements, machines) Ordre (classement) Dérangé constamment (supports) Immobilité (travail sur des tables) Déplacements fréquents Utilisation individuelle (ouvert à tous les membres de la communauté éducative) Utilisation collective (disussions, réunions, dispositifs, projets, travail) Documents prêtables Documents à consulter sur place Aides ponctuelles Formations collectives, programmées CDI = lieu visible Magasins, espaces cachés

Espaces : zones de travail individuel et collectif pour les élèves et pour les professeurs, bureau du e-doc + magasin (archives, matériel sensible), reprographie, espace AV, parc informatique, zones par type de documentation (fictions, périodiques, bédés, presse quotidienne)

L’aménagement de l’espace est corrélé avec ses fonctions.

Fonctions : accueil : coin pour poser les sacs dans certains établissements (collège), sécurité des biens et des personnes, information : sur le fonds et ses ressources (OPAC (OPen Access Catalogue), un soft utilisé pour la consultation sur écran du catalogue), multimédia : (le CDI est appelé Centre de Ressources Mutlimédia_CRD dans certains établissements), parc informatique, machines et outils techniques de visionnage et d’écoute de ressources. lecture : coin lecture, consultation de périodiques, travail individuel et collectif, (important) orientation : documentation ONISEP, concours (zone spécifique identifiable) exposition : panneaux, expo temporaire, plaquette d’information, productions d’élèves, info sur les évènements de la vie locale, flyers.

Luminosité, fleurs, décoration, signalétique, lisibilité de la classification utilisée, consignes de sécurité, règlement intérieur, horaires à l’entrée, espace entre les rayonnages, circulation, etc.

Dans le cas d’une construction, ou d’un réaménagement du CDI au niveau architectural, ces fonctionnalités de l’espace doivent être remonté à l’architecte. Le e-doc doit être acteur de ce moment de la vie d’un CDI. Il en va de même pour l’acquisition de mobiliers (tables, fauteuils, rayonnages, étagères...). Le mobilier doit répondre à des normes de confort et de sécurité. L’espace doit être pensé pour permettre l’accès de toute la communauté éducative à l’information.

La politique documentaire (ou le projet documentaire)

Cf Rapport Durpaire[1] Mettre en cohérence tous les projets et les ressources documentaires de l’établissement. Cette politique doit s’inscrire dans une démarche de projet liée à celle de l’établissement.

Moyens et méthodes pour l’organisation du pôle documentation de l’établissement, surtout dans son aspect pédagogique, pour accompagner la communauté éducative de l’établissement dans les domaines de l’information et de la documentation.

Elle est formalisée par écrit, selon un modèle type démarche qualité et-ou plan d’action. Elle comprend entre autres les éléments suivants : objectifs, maîtrise d’ouvrage, pilotage, évaluation autour de verbes action tels que diriger, planifier, temporiser, évaluer, ré-évaluer, pérenniser, orienter, enseigner, animer, communiquer...

Elle permet de rationaliser les pratiques. Elle doit rendre lisible ce qui touche à la conception et la mise en œuvre des méthodes et outils permettant de répondre aux missions de la structure et aux attentes des usagers. Le tout pour sortir de l’intuitif, de l’implicite, du flou, du latent et du non dit. En identifiant points forts, points faibles et axes de développement ; la politique documentaire (ou le projet documentaire) doivent être, autant que faire se peut, une réflexion de l’ensemble de la communauté éducative.

Cette réflexion porte autant sur le développement, l’accès et la circulation de l’information que l’utilisation des ressources documentaires dans l’établissement, avec pour trame de fond la formation des élèves.

La politique documentaire définit le rôle des différents partenaires, leurs modalités d’action et d’intervention dans ce dispositif et la mise en œuvre des moyens matériels nécessaires.

L’expert de ce dispositif est le e-doc, appuyé par le chef d’établissement, les enseignants, CPE, parents d’élèves et dans une moindre mesure, les élèves.

Les pendants du dispositif visent à la gestion maîtrisée du centre documentaire : dresser des indicateurs de mesure (à l’aide du logiciel de gestion notamment), faire un état des lieux sur la nature du fonds, son adéquation / besoins pédagogiques, traitement de l’information (qualité, notices), qualification des supports, gestion des supports et des prêts, contraintes budgétaires et leur optimisation. la formation des publics : dispositifs programmés (séquences organisées ou libre), compétences à développer, savoirs et savoir-faire, TICE, fonctionnement d’un centre documentaire. Optimiser le pôle communication : évaluation, impact, veille documentaire, veille informationnelle, management du système d’information et du sytème documentaire, DSI, push and pull, benchmarking. Valoriser le centre documentaire : légitimer sa valeur ajoutée, valoriser son rôle stratégique / évolution des systèmes d’information et des TIC (déluge informationnel lié au web notamment), asseoir le rôle du e-doc comme expert de l’info-doc et éducateur-formateur aux méthodes de RD et de maîtrise de l’information multisupport.

Contraintes : état et fonctionnement du système éducatif français (on le dit en crise depuis de longues années maintenant...), lenteurs administratives, absence de projets documentaires dans certains établissements parce que non référents ou non légitimés.

Documentalistes célèbres

Liens externes

  1. rapport Durpaire 2004, en lire aussi une critique d'Alain Gurly

Outils de gestion libres

  • Koha ou programme libre complet de gestion de bibliothèque, qui bénéficie d'une nombreuse communauté de développeurs (>30) et d'utilisateurs, depuis l'école jusqu'au centre universitaire de grande taille.
  • PMB, autre système intégré de gestion de bibliothèque.

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