« Écrire en cirth/Angerthas Daeron » : différence entre les versions
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# un trait ajouté à une branche indique le [[:w:voisement|voisement]] de la consonne ; |
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#* par ex. : [[Image:Certh 18.svg|18]] (k) → [[Image:Certh 19.svg|19]] (g) |
#* par ex. : [[Image:Certh 18.svg|16px|18]] (k) → [[Image:Certh 19.svg|16px|19]] (g) |
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# l'inversion du ''certh'' indique la transformation en [[:w:consonne spirante|consonne spirante]] ; |
# l'inversion du ''certh'' indique la transformation en [[:w:consonne spirante|consonne spirante]] ; |
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#* par ex. : [[Image:Certh 8.svg|8]] (t) → [[Image:Certh 10.svg|10]] (th) |
#* par ex. : [[Image:Certh 8.svg|16px|8]] (t) → [[Image:Certh 10.svg|16px|10]] (th) |
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# une branche donnée, placée des deux côtés de la base, indique le [[:w:voisement|voisement]] et la [[:w:nasalisation|nasalisation]] de la consonne ; |
# une branche donnée, placée des deux côtés de la base, indique le [[:w:voisement|voisement]] et la [[:w:nasalisation|nasalisation]] de la consonne ; |
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#* par ex. : [[Image:Certh 23.svg|23]] (kw) → [[Image:Certh 27.svg|27]] (ngw) |
#* par ex. : [[Image:Certh 23.svg|16px|23]] (kw) → [[Image:Certh 27.svg|16px|27]] (ngw) |
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Ces règles entraînent la ré-attribution et la création de nouveaux caractères. |
Ces règles entraînent la ré-attribution et la création de nouveaux caractères. |
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La première colonne présente l'unique exception aux principes de Daeron : en effet, le ''m'' (un ''p'' nasalisé et voisé) aurait dû s'écrire, en suivant sa troisième règle, avec la rune n° 5 [[Image:Certh 5.svg|5]], c'est-à-dire la rune n° 1 [[Image:Certh 1.svg|1]] dont la branche a été reproduite des deux côtés de la base. Toutefois, le sindarin archaïque a besoin d'un signe afin de noter un ''m'' spirant (c'est-à-dire un ''mh''), et selon la deuxième règle de Daeron, il devrait s'agir du symétrique du signe pour le ''m'' normal ; or, la rune n° 5, retournée, est identique à elle-même. Il a donc été décidé d'attribuer le son ''m'' à la rune n° 6 [[Image:Certh 6.svg|6]], qui peut être retournée pour donner la n° 7 [[Image:Certh 7.svg|7]], cette dernière représentant donc le son ''mh''. Enfin, la rune n° 5, orpheline, se voit attribuer la valeur ''hw''. |
La première colonne présente l'unique exception aux principes de Daeron : en effet, le ''m'' (un ''p'' nasalisé et voisé) aurait dû s'écrire, en suivant sa troisième règle, avec la rune n° 5 [[Image:Certh 5.svg|16px|5]], c'est-à-dire la rune n° 1 [[Image:Certh 1.svg|16px|1]] dont la branche a été reproduite des deux côtés de la base. Toutefois, le sindarin archaïque a besoin d'un signe afin de noter un ''m'' spirant (c'est-à-dire un ''mh''), et selon la deuxième règle de Daeron, il devrait s'agir du symétrique du signe pour le ''m'' normal ; or, la rune n° 5, retournée, est identique à elle-même. Il a donc été décidé d'attribuer le son ''m'' à la rune n° 6 [[Image:Certh 6.svg|16px|6]], qui peut être retournée pour donner la n° 7 [[Image:Certh 7.svg|16px|7]], cette dernière représentant donc le son ''mh''. Enfin, la rune n° 5, orpheline, se voit attribuer la valeur ''hw''. |
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=== Voyelles === |
=== Voyelles === |
Version du 10 juin 2009 à 19:59
Principes
La réforme de Daeron est influencée en partie par la rigueur des tengwar de Fëanor (cet article (en anglais) propose une comparaison systématique des deux alphabets). Elle se base sur des règles simples pour les modifications apportées aux sons :
- un trait ajouté à une branche indique le voisement de la consonne ;
- l'inversion du certh indique la transformation en consonne spirante ;
- une branche donnée, placée des deux côtés de la base, indique le voisement et la nasalisation de la consonne ;
Ces règles entraînent la ré-attribution et la création de nouveaux caractères.
Tables de l'Angerthas Daeron original
Consonnes
La première colonne présente l'unique exception aux principes de Daeron : en effet, le m (un p nasalisé et voisé) aurait dû s'écrire, en suivant sa troisième règle, avec la rune n° 5 , c'est-à-dire la rune n° 1 dont la branche a été reproduite des deux côtés de la base. Toutefois, le sindarin archaïque a besoin d'un signe afin de noter un m spirant (c'est-à-dire un mh), et selon la deuxième règle de Daeron, il devrait s'agir du symétrique du signe pour le m normal ; or, la rune n° 5, retournée, est identique à elle-même. Il a donc été décidé d'attribuer le son m à la rune n° 6 , qui peut être retournée pour donner la n° 7 , cette dernière représentant donc le son mh. Enfin, la rune n° 5, orpheline, se voit attribuer la valeur hw.
Voyelles
N° | 39 | 42 | 43 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 |
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Graphie | |||||||||
Valeur | i ou y | u | û | e | ê | a | â | o | ô |
L'observation permet de dégager une règle simple pour marquer les voyelles longues : il suffit de doubler une partie du certh.
Runes supplémentaires
Les deux séries de runes 13-17 et 23-28 ne sont probablement pas à mettre au crédit de Daeron, mais plutôt à celui des Ñoldor d'Eregion, au Second Âge : ils servent à noter des sons qui n'existent pas en sindarin. Leur construction est toutefois cohérente avec les règles énoncées par Daeron.
N° | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
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Graphie | |||||||||||
Valeur | ch | j | sh | zh | nj | kw | gw | khw | ghw, w | ngw | nw |