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L'aspect brillant est obtenu directement à la fabrication pour les papiers plastifiés mais pour les papiers barytés il nécessite une opération de glaçage qui peut se révéler fort délicate et génératrice de défauts quand elle est mal conduite. Si la plupart des papiers anciens se laissaient glacer très facilement, il n'en est pas de même pour les papiers modernes qui sont pour la plupart inaptes à ce traitement.
L'aspect brillant est obtenu directement à la fabrication pour les papiers plastifiés mais pour les papiers barytés il nécessite une opération de glaçage qui peut se révéler fort délicate et génératrice de défauts quand elle est mal conduite. Si la plupart des papiers anciens se laissaient glacer très facilement, il n'en est pas de même pour les papiers modernes qui sont pour la plupart inaptes à ce traitement.

== Contraste utile, papiers multigrades ==

Pour tout papier photo noir et blanc, il existe un intervalle d'exposition correspondant à l'obtention de la gamme de gris la plus étendue possible. En-dessous d'un certain minimum, aucun noircissement détectable ne se produit au cours du développement, mais au-delà d'un certain maximum, tous les sels d'argent disponibles se trouvent transformés en argent métallique et plus aucun noircissement ne se produit.

Le rapport entre ces deux expositions maximale et minimale est une caractéristique importante d'un papier donné. En réalité nous utiliserons plutôt le '''contraste utile''' de ce papier, défini comme le logarithme du rapport des deux expositions extrêmes.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

Version du 12 mars 2011 à 20:08

PHOTOGRAPHIE


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Constitution d'un papier photographique noir et blanc

Le support

Les papiers « barytés »

Ils se caractérisent par des épaisseurs différentes appropriées aux divers formats d'agrandissement et aux différents usages possibles. Les plus minces ont la « force » d'un papier ordinaire, ils permettent d'obtenir des photocopies ou des tirages qui peuvent être insérés dans des études, des mémoires ou des thèses avec la même « main » que les pages « normales ». Les autres sont dits « minces » ou « épais », ces derniers étant presque toujours choisis pour les formats au-delà de 18 x 24 cm en raison de leur meilleure tenue mécanique.


Après étendage de la couche barytée, les papiers sont brossés ou calandrés de façon à présenter une surface aussi lisse que possible. Toutefois, on a fabriqué des papiers photographiques en cherchant à conserver la texture des fibres, ce qui nécessitait une couche barytée aussi mince que possible.

Les papiers plastifiés

Les papiers RC ont failli faire disparaître tous les autres dans les années 1970, malgré des inconvénients notoires : gamme de gris restreinte par rapport aux papiers classiques, aspect souvent désagréable de toile cirée, conservation plus ou moins aléatoire, etc. Beaucoup de photographes de renom, dont Jean Dieuzaide, ont dénoncé l'acharnement de l'industrie photographique à promouvoir ces papiers qui, certes, lui procuraient plus de profits, mais au détriment de la qualité.

Même si les papiers noir et blanc plastifiés disponibles en 2011 sont bien meilleurs que ceux des années 1970, ils restent plus difficiles à traiter du fait de la réaction très rapide de leurs couches sensibles, et moins beaux que les papiers barytés à cause de leur plus faible teneur en argent.

Les toiles photographiques

Elles sont réservées aux agrandissements géants, car il est très difficile de manipuler, à l'état humide, des tirages papier de très grande surface.

Les supports métalliques

Les émulsions photographiques peuvent être déposées sur les supports les plus divers. Les photographies tirées sur des plaques d'aluminium ont un aspect très particulier, souvent variable avec l'angle d'observation ; cet aspect n'est pas approprié à tous les types de sujets.

Le caractère rigide des supports métalliques oblige à mettre en œuvre des cuves de traitement d'une surface plus grande que les plaques elles-mêmes, contrairement à ce qui se passe avec les papiers ou avec les toiles qui restent souples et peuvent être traités dans des cuves allongées munies de systèmes d'enroulement et de déroulement.

Ces supports sont toujours beaucoup plus onéreux que les papiers classiques. Pour les photos qui nécessitent des opérations correctrices, des masquages, etc., il est hautement conseillé de faire d'abord des essais sur des surfaces courantes avant de passer à l'agrandissement définitif.

Les émulsions

pochette de papier photographique Leonar Leigrano (années 1960)

Beaucoup de produits sensibles ont été utilisés au fil des temps et même si certains photographes remettent à l'honneur des procédés anciens, pratiquement tous les papiers photographiques actuellement disponibles utilisent des émulsions à base de gélatine et de bromure ou de chlorobromure d'argent.

Selon leur composition chimique, les émulsions actuelles présentent des tonalités plus ou moins bleutées (tons « froids ») ou brunâtres (tons « chauds »). Ces tonalités dépendent aussi dans une large mesure des produits utilisés pour le traitement.

D'autres colorations sont possibles, mais tombées en désuétude. En Allemagne, par exemple, on a longtemps aimé des papiers dotés d'une tonalité verte. La firme Leonar offrait encore, au cours des années 1960, un riche nuancier dans lequel on pouvait trouver de telles émulsions, très appréciées en Allemagne.

L'aspect des surfaces

Couleur du fond

Les papiers de couleur crème ou « chamois », jadis très en vogue, ont de nos jours pratiquement disparu. On préfère maintenant les fonds blancs.

État de surface, contraste et autres aspects pratiques

Entre les papiers brillants et les papiers mats, on peut trouver toute une gamme de textures semi-mates, toilées, etc.

Comme nous l'avons montré dans les généralités sur les papiers photographiques, le rendu des valeurs n'est pas du tout le même pour les divers états de surface, en ce qui concerne la finesse des détails reproductibles et l'étendue de la gamme des gris offerte. Les papiers brillants sont généralement ceux qui restituent le moins mal possible l'étendue des valeurs du sujet.

Au laboratoire, les papiers mats se comportent, à l'état mouillé, comme s'ils étaient brillants. on ne peut donc juger l'image définitive qu'après séchage, ce qui constitue souvent un piège pour les débutants.

L'aspect brillant est obtenu directement à la fabrication pour les papiers plastifiés mais pour les papiers barytés il nécessite une opération de glaçage qui peut se révéler fort délicate et génératrice de défauts quand elle est mal conduite. Si la plupart des papiers anciens se laissaient glacer très facilement, il n'en est pas de même pour les papiers modernes qui sont pour la plupart inaptes à ce traitement.

Contraste utile, papiers multigrades

Pour tout papier photo noir et blanc, il existe un intervalle d'exposition correspondant à l'obtention de la gamme de gris la plus étendue possible. En-dessous d'un certain minimum, aucun noircissement détectable ne se produit au cours du développement, mais au-delà d'un certain maximum, tous les sels d'argent disponibles se trouvent transformés en argent métallique et plus aucun noircissement ne se produit.

Le rapport entre ces deux expositions maximale et minimale est une caractéristique importante d'un papier donné. En réalité nous utiliserons plutôt le contraste utile de ce papier, défini comme le logarithme du rapport des deux expositions extrêmes.

Bibliographie

  • DUBREUIL, Jean-Pierre .- Savoir choisir son papier d'agrandissement. In : Chasseur d'Images, n° 7, octobre-novembre 1977, pp. 27-29.