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=== Tissus, trames, etc. ===
=== Tissus, trames, etc. ===

Les tissus très aérés de type gaze, mousseline, tarlatane ou tulle servent habituellement à faire des pansements, des rideaux, des voilettes ou des moustiquaires mais les photogrpahes peuvent facilement les utiliser comme diffuseurs. Leurs larges mailles laissent passer très largement la lumière, ce qui forme une image parfaitement nette, tandis que les fils créent un effet de diffusion plus ou moins marqué selon le type de tissu utilisé.
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File:Tabby1sm.png
File:Gaze.jpg
File:Gauze 03.JPG
File:Tela tarlatana.jpg
File:Sad Arcadia Child Under Veil.jpg
File:Hanky Linen Sheer Curtains with pleats and rings.jpg
File:Bobbinet structure.jpg
</gallery>


== Multiplicateurs d'images ==
== Multiplicateurs d'images ==

Version du 15 avril 2013 à 14:37

PHOTOGRAPHIE


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Filtres optiques


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De nombreux accessoires optiques peuvent être utilisés pour réaliser au moment de la prise de vue des effets spéciaux censés augmenter l'impact visuel des photographies. Il ne s'agit généralement ni de vrais filtres, ni encore moins de « lentilles », mais de systèmes optiques qui peuvent aller de la rusticité la plus absolue à un haut degré de sophistication.

Beaucoup de ces accessoires fournissent des effets qui peuvent être réalisés aujourd'hui par traitement numérique, plus facilement et surtout à moindre coût, puisqu'aucun achat supplémentaire n'est nécessaire et que les images ratées peuvent être immédiatement effacées.

Outre les innombrables objets disponibles chez les revendeurs, il est également possible de mettre à profit un vieux bas de nylon ou un filtre UV frotté de vaseline pour servir de diffuseur, ou encore de mettre devant l'objectif une feuille froissée du plastique irisé qui sert à emballer les cadeaux, afin de tenter d'apporter un brin de féerie à une scène des plus banales. Avec un peu d'imagination, on fait de petits miracles !

Diffuseurs

Les effets de flou ou de diffusion de la lumière ont été largement utilisés par les photographes, en particulier par le célèbre David Hamilton dont les livres et les posters se vendaient comme des petits pains dans les années 1970.

Les meilleurs effets sont ceux qui correspondent à une image « floue-nette », entendons par là que le diffuseur laisse passer normalement une partie de la lumière et diffuse le reste pour former une sorte de « flare » qui enveloppera l'image nette par une autre, floue. La qualité d'un diffuseur dépend donc étroitement d'une part du rapport entre la quantité de lumière diffusée et la quantité qui ne l'est pas, et ensuite du degré de diffusion : en effet, si la lumière diffusée est trop dispersée sur l'ensemble de la photographie, elle ne permet d'obtenir qu'une baisse de contraste pas forcément agréable à l’œil, au lieu l'effet « poétique » ou « romantique » recherché.

Tissus, trames, etc.

Les tissus très aérés de type gaze, mousseline, tarlatane ou tulle servent habituellement à faire des pansements, des rideaux, des voilettes ou des moustiquaires mais les photogrpahes peuvent facilement les utiliser comme diffuseurs. Leurs larges mailles laissent passer très largement la lumière, ce qui forme une image parfaitement nette, tandis que les fils créent un effet de diffusion plus ou moins marqué selon le type de tissu utilisé.

Multiplicateurs d'images

Ces « filtres » sont constitués par un assemblage de plusieurs prismes placés dans une monture tournante permettant de varier les effets et de choisir la meilleure composition. Les images multiples peuvent être parallèles, symétriques ou encore disposées selon un cercle. Les principaux fabricants ou revendeurs sont Hoya (filtres Multivision), Kenko (filtres Mirage et Varimage), Tamron (filtres Multiple Image) et Vivitar (filtres Multi-Images).

Les prismes multi-images peuvent comporter des facettes taillées parallèlement ou en étoile. Les premiers présentent un champ divisé en deux parties, l'une est une simple lame à faces parallèles tandis que l'autre comporte de 2 à 6 facettes (5 pour le prisme Tamron montré ci-dessus). Les prismes en étoile comportent 3 facettes en Y ou davantage, 4, 5 ou 6. Il existe aussi des systèmes comportant deux lames taillées qui, en tournant, offrent une multiplication des images secondaires. Il est possible, bien que ce ne soit pas vraiment gratuit, de faire tailler ou mouler ses propres lentilles à images multiples.

Les effets de ces prismes sont plus ou moins prononcés selon la focale de l'objectif utilisé, seuls des essais pratiques permettent de s'en faire une idée. Attention aussi au fonctionnement des systèmes autofocus, qui peuvent parfois être fortement perturbés par l'utilisation de ces compléments optiques.

Filtres à scintillement

Les filtres à scintillement ou filtres « star » sont généralement des lames de verre à faces parallèles portant de fines gravures disposées en réseaux et inclinées les unes par rapport aux autres à 90, 60 ou 45 °. Selon l'angle, le résultat est de transformer les points lumineux en étoiles à 4, 6 ou 8 branches dont l'orientation est déterminée par la rotation de la monture. La publicité a fait dans les années 1970 et 1980 un large usage de ces systèmes. On trouve ces filtres par exemple chez Hoya (filtre Variocross), chez Kenko (filtres Kenko-Cross et Vari-Cross) ou encore chez Vivitar (filtre Cross-Screen).

Les filtres à scintillement de haute qualité sont gravés au diamant sur des machines spéciales. Il faut réaliser des traits très fins, d'une largeur de 2 à 3 µm, ce qui constitue un travail très délicat. Le diamant doit être tiré dans une direction bien précise, sinon sa pointe risque d'éclater ; par ailleurs, l'obtention de lignes croisées est toujours très risquée, en raison des risques d'éclatement du verre au niveau des points d'intersection.

On obtient des résultats un peu moins bons par gravure à l'acide. La plaque de verre que l'on veut graver est d'abord recouverte d'un vernis protecteur que l'on raye à l'aide d'une aiguille très file. Elle est ensuite exposée brièvement à des vapeurs d'acide fluorhydrique, ce qui réalise la gravure. Les traits ne sont jamais inférieurs à 1/100 mm. Une variante consiste à utiliser un enduit photosensible à la place du vernis, ce qui permet d'obtenir un peu plus de finesse.

Les traits gravés peuvent être dépolis, translucides ou noircis. Certains filtres de bas de gamme sont d'ailleurs constitués de réseaux de traits directement imprimés sur le verre.