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*[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-642966@51-642968,0.html Enchères passionnées pour le « Baiser de l'Hôtel de Ville » (Le Monde)]
*[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-642966@51-642968,0.html Enchères passionnées pour le « Baiser de l'Hôtel de Ville » (Le Monde)]
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Version du 9 septembre 2005 à 11:00

Robert Doisneau (14 avril 1912 - 1er avril 1994) fut un photographe français célèbre.

Biographie

  • 1912 : Naissance à Gentilly, Val-de-Marne dans une famille bourgeoise
  • 1929 : Diplôme de Graveur et de Lithographe de l’école Estienne
  • 1930 : Intégration de l’Atelier Ullmann en tant que photographe publicitaire
  • 1931 : Intègre l’atelier d’André Vigneau ou il découvrira la Nouvelle Objectivité photographique
  • 1932 : 1er reportage diffusé dans l’Exelsior
  • 1934-39 : Photographe publicitaire chez Renault. Il sera licencié au bout de 5 ans pour absentéisme.
  • 1946 : Intègre l’agence Rapho
  • 1949 : Parution de l’un de ces ouvrages les plus importants, avec « Banlieue de Paris avec des textes de Blaise Cendrars
  • 1949-52 : Photographe pour le Vogue français avant de s’installer comme photographe free-lance.
  • 1992 : Rétrospective au Museum of Modern Art, Oxford
  • 1994 : Mort à Montrouge

Son œuvre

Robert Doisneau se définissait lui même plus comme étant un « pêcheur d'images » plutôt qu'un « chasseur d'images ». Doisneau est un passant patient qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l'anecdote, la petite histoire. Ses photos sont souvent empreintes d'humour mais également de nostalgie et d'un peu d'ironie.

Il a beaucoup travaillé sur Paris et son petit peuple : artisans, clochards, gamins, bateleurs, etc. ; il enregistra pendant près d'un demi-siècle des milliers d'images d'un Paris aujourd'hui disparu.

Vers la fin de sa vie, des procès révélèrent qu’il n'avait pas hésité à donner un coup de pouce au destin en mettant en scène certaines de ses images, dont le fameux baiser de l'Hôtel de Ville (1950) où il utilisa deux acteurs, Françoise Bornet et Jacques Carteaud. Un tirage original de ce cliché a été mis aux enchères par Françoise Bornet le 26 avril 2005 et a été adjugé à 155 000 euros.

Empreinte de tendresse, de poésie et d'une grande part de nostalgie, son œuvre connut sur le tard un immense succès.

Œuvres

  • Le Baiser de l'Hôtel de Ville, 1950

Lien externe

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