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La '''photo-finish''' est une technique utilisée pour enregistrer le déroulement de certains événements susceptibles de se dérouler trop rapidement pour que l’œil humain puisse s'en faire une idée suffisamment précise. Son application la plus commune est le jugement de l'arrivée des courses d'automobiles out de chevaux et des compétitions d'athlétisme dans lesquelles intervient le temps, c'est-à-dire les courses à pied ou à bicyclette, les épreuves de natation, d'aviron...
La '''photo-finish''' est une technique utilisée pour enregistrer le déroulement de certains événements susceptibles de se dérouler trop rapidement pour que l’œil humain puisse s'en faire une idée suffisamment précise.

Lorsqu'une action se produit dans un volume plus ou moins important, on peut prendre une série de photographies très rapprochées dans le temps pour enregistrer ses phases successives. On touche là aux techniques du cinéma et de la vidéo ultra-rapides qui permettent d'enregistrer plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'images par seconde. On fait ensuite défiler ces images à plus faible cadence afin de « revoir » ce qui s'est passé, non ps à vitesse réelle mais au ralenti. On étudie ainsi de nombreux processus industriels, l'explosion des missiles, le comportement des automobiles soumises aux « crash-tests », etc.

Dans le cas des compétitions sportives de type « courses » le problème est un peu différent car il s'agit de comprendre ce qui se passe non pas dans un volume étendu mais dans un espace très restreint limité idéalement à un plan correspondant à la « ligne d'arrivée », plan que les différents concurrents atteignent et traversent successivement.

Pendant longtemps les arrivées ont été soumises à l'appréciation visuelle d'un ensemble de juges équipés de chronomètres et qui faisaient de leur mieux pour évaluer l'ordre d'arrivée des concurrents ainsi que les temps du vainqueur et de ses poursuivants. Un photographe placé sur la ligne d'arrivée était également chargé de prendre une photo qui, une fois développée, pouvait servir de référence, notamment en cas d'incertitude et/ou de contestation. La photographie des arrivées a été introduite lors des épreuves du 100 m des Jeux olympiques de Los Angeles, en 1932.


[[File:Godfrey Brown, Archie Williams, James LuValle 1936.jpg|thumb|500px|center|Une photo d'arrivée aux Jeux olympiques de Berlin, en 1936]]

Malgré tout le soin apporté à ces opérations, il arrivait souvent que l'on se trouve dans l'impossibilité de départager les concurrents, certaines victoires ne tenant, selon l'expression consacrée, qu'à un fil. On a évidemment cherché à utiliser des méthodes plus précises, plus fiables et bien sûr moins onéreuses et plus simples à mettre en œuvre que la cinématographie ultra-rapide.




Cette technique a été « consacrée » officiellement lors des Jeux olympiques de Mexico en 1968.
Cette technique a été « consacrée » officiellement lors des Jeux olympiques de Mexico en 1968.


L'examen d'une photo-finish est de prime abord un peu déroutant. En effet, la photographie classique enregistre ce qui se passe à un instant donné dans un espace assez large qui correspond au champ photographié ; la photo-finish enregistre au contraire ce qui se passe au fil du temps dans une tranche très mince de l'espace, idéalement réduite à un plan correspondant à la ligne d'arrivée de la compétition considérée.
L'examen d'une photo-finish est de prime abord un peu déroutant. En effet, la photographie classique enregistre ce qui se passe à un instant donné dans un espace assez large qui correspond au champ photographié ; la photo-finish enregistre au contraire ce qui se passe au fil du temps dans une tranche très mince de l'espace, idéalement réduite à un plan correspondant à la ligne d'arrivée de la compétition considérée.

De nos jours, on utilise des appareils photographiques numériques, déclenchés par des lasers ou des cellules photoélectriques.

Autrefois, des concurrents. Aujourd'hui, la photo-finish est utilisée dans pratiquement toutes les compétitions de courses. Certaines compétitions utilisent des boîtiers électroniques placés sur les concurrents (c'est le cas des sports mécaniques comme la F1 ou la MotoGP), mais la photo-finish est considérée comme la preuve la plus précise.

La natation fait exception à la photo-finish — les athlètes étant plus difficilement photographiables — et utilise des bandes tactiles.


[[File:Bundesarchiv Bild 183-1987-0822-034, Sabine Busch, Cornelia Ulrich.jpg|500px|center]]
[[File:Bundesarchiv Bild 183-1987-0822-034, Sabine Busch, Cornelia Ulrich.jpg|500px|center]]

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La photo-finish est une technique utilisée pour enregistrer le déroulement de certains événements susceptibles de se dérouler trop rapidement pour que l’œil humain puisse s'en faire une idée suffisamment précise.

Lorsqu'une action se produit dans un volume plus ou moins important, on peut prendre une série de photographies très rapprochées dans le temps pour enregistrer ses phases successives. On touche là aux techniques du cinéma et de la vidéo ultra-rapides qui permettent d'enregistrer plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'images par seconde. On fait ensuite défiler ces images à plus faible cadence afin de « revoir » ce qui s'est passé, non ps à vitesse réelle mais au ralenti. On étudie ainsi de nombreux processus industriels, l'explosion des missiles, le comportement des automobiles soumises aux « crash-tests », etc.

Dans le cas des compétitions sportives de type « courses » le problème est un peu différent car il s'agit de comprendre ce qui se passe non pas dans un volume étendu mais dans un espace très restreint limité idéalement à un plan correspondant à la « ligne d'arrivée », plan que les différents concurrents atteignent et traversent successivement.

Pendant longtemps les arrivées ont été soumises à l'appréciation visuelle d'un ensemble de juges équipés de chronomètres et qui faisaient de leur mieux pour évaluer l'ordre d'arrivée des concurrents ainsi que les temps du vainqueur et de ses poursuivants. Un photographe placé sur la ligne d'arrivée était également chargé de prendre une photo qui, une fois développée, pouvait servir de référence, notamment en cas d'incertitude et/ou de contestation. La photographie des arrivées a été introduite lors des épreuves du 100 m des Jeux olympiques de Los Angeles, en 1932.


Une photo d'arrivée aux Jeux olympiques de Berlin, en 1936

Malgré tout le soin apporté à ces opérations, il arrivait souvent que l'on se trouve dans l'impossibilité de départager les concurrents, certaines victoires ne tenant, selon l'expression consacrée, qu'à un fil. On a évidemment cherché à utiliser des méthodes plus précises, plus fiables et bien sûr moins onéreuses et plus simples à mettre en œuvre que la cinématographie ultra-rapide.


Cette technique a été « consacrée » officiellement lors des Jeux olympiques de Mexico en 1968.

L'examen d'une photo-finish est de prime abord un peu déroutant. En effet, la photographie classique enregistre ce qui se passe à un instant donné dans un espace assez large qui correspond au champ photographié ; la photo-finish enregistre au contraire ce qui se passe au fil du temps dans une tranche très mince de l'espace, idéalement réduite à un plan correspondant à la ligne d'arrivée de la compétition considérée.

De nos jours, on utilise des appareils photographiques numériques, déclenchés par des lasers ou des cellules photoélectriques.

Autrefois, des concurrents. Aujourd'hui, la photo-finish est utilisée dans pratiquement toutes les compétitions de courses. Certaines compétitions utilisent des boîtiers électroniques placés sur les concurrents (c'est le cas des sports mécaniques comme la F1 ou la MotoGP), mais la photo-finish est considérée comme la preuve la plus précise.

La natation fait exception à la photo-finish — les athlètes étant plus difficilement photographiables — et utilise des bandes tactiles.


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