« Photographie/Histoire/Histoire des styles photographiques » : différence entre les versions
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Au début du 19e siècle la photographie n'est pas encore inventée mais les photographes vont très vite se joindre au mouvement. Les photographes sont intervenus de diverses manières. Certains ont suivi la trace des peintres, qui ont offert au monde occidental une vision idéalisée de l'Orient. Beaucoup, au début, ont photographié des sites et des monuments, vides d'habitants, et de façon documentaire. Il y a eu aussi les voyeurs qui, ne pouvant photographier facilement des modèles nus, se sont « rattrapés » en faisant poser, seules ou en groupes, des jeunes filles et jeunes femmes d'Afrique du Nord, Égyptiennes, Tunisiennes, Algériennes ou encore Marocaines. Enfin, d'autres encore se sont chargés de transmettre le message des bienfaits de la colonisation. L'un des modes privilégié de ces photographies fut la [[carte postale]]. |
Au début du 19e siècle la photographie n'est pas encore inventée mais les photographes vont très vite se joindre au mouvement. Les photographes sont intervenus de diverses manières. Certains ont suivi la trace des peintres, qui ont offert au monde occidental une vision idéalisée de l'Orient. Beaucoup, au début, ont photographié des sites et des monuments, vides d'habitants, et de façon documentaire. Il y a eu aussi les voyeurs qui, ne pouvant photographier facilement des modèles nus, se sont « rattrapés » en faisant poser, seules ou en groupes, des jeunes filles et jeunes femmes d'Afrique du Nord, Égyptiennes, Tunisiennes, Algériennes ou encore Marocaines. Enfin, d'autres encore se sont chargés de transmettre le message des bienfaits de la colonisation. L'un des modes privilégié de ces photographies fut la [[carte postale]]. |
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L'apparition de ces photographies peut étonner puisqu'en principe, l'islam interdit les représentations humaines dans l'art. Il convient toutefois de remarquer que cette interdiction est souvent toute relative et il semble d'ailleurs qu'elle n'est mentionnée nulle part dans le Coran. En fait, toutes les dynasties de souverains islamiques ont entretenu des ateliers d'artistes et le sultan Abdülhamid II, qui régna de 1876 à 1909, eut son propre studio de photographie et ses photographes officiels. |
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=== Photographies orientalistes de photographes non identifiés === |
=== Photographies orientalistes de photographes non identifiés === |
Version du 31 juillet 2016 à 22:22
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Fabricants et marques de produits et de matériels Personnalités du monde de la photographie Éditeurs de cartes postales photographiques Thèmes ▪
Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
Le pictorialisme
Style photographique créé en opposition à la photographie « réaliste » et représenté par des photographes tels que Alfred Stieglitz, Edward Steichen, Heinrich Kühn, Robert Demachy.
L'orientalisme
L'orientalisme est un courant artistique qui a fortement marqué le 19e siècle. L'Orient, objet de curiosité et de fantasmes aux 17e et 18e siècles, devient au 19e « une préoccupation générale » selon les mots de Victor Hugo dans la préface des Orientales en 1829. Le déclin de l'empire ottoman et les ambitions coloniales des puissances européennes provoquent un très fort intérêt pour les civilisations orientales et maghrébines. La France est alors au cœur de ce mouvement. La campagne d’Égypte de Bonaparte, la guerre de libération de la Grèce, la conquête de l’Algérie, mais aussi le développement des échanges, missions et voyages, notamment d’artistes, se multiplient et donnent un élan prodigieux à l’orientalisme. Ce mouvement voit d'abord naître de nombreuses œuvres littéraires comme les Lettres persanes de Montesquieu, publiées en 1721, et picturales ; les tableaux des peintres Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780 - 1867), Horace VERNET (1789 - 1863), Eugène DELACROIX (1798 - 1863), Jean-Adolphe BEAUCÉ (1818 - 1875), Théodore CHASSÉRIAU (1819 - 1856) Eugène FROMENTIN (1820 - 1876), Léon BELLY (1827 - 1877), Jean-Léon GÉRÔME (1824 - 1904), Gustave GUILLAUMET (1840 - 1887) ou encore Jacques MAJORELLE (1886 - 1962) sont bien connus et souvent reproduits dans les livres d'histoire destinés aux collégiens et lycéens.
Au début du 19e siècle la photographie n'est pas encore inventée mais les photographes vont très vite se joindre au mouvement. Les photographes sont intervenus de diverses manières. Certains ont suivi la trace des peintres, qui ont offert au monde occidental une vision idéalisée de l'Orient. Beaucoup, au début, ont photographié des sites et des monuments, vides d'habitants, et de façon documentaire. Il y a eu aussi les voyeurs qui, ne pouvant photographier facilement des modèles nus, se sont « rattrapés » en faisant poser, seules ou en groupes, des jeunes filles et jeunes femmes d'Afrique du Nord, Égyptiennes, Tunisiennes, Algériennes ou encore Marocaines. Enfin, d'autres encore se sont chargés de transmettre le message des bienfaits de la colonisation. L'un des modes privilégié de ces photographies fut la carte postale.
L'apparition de ces photographies peut étonner puisqu'en principe, l'islam interdit les représentations humaines dans l'art. Il convient toutefois de remarquer que cette interdiction est souvent toute relative et il semble d'ailleurs qu'elle n'est mentionnée nulle part dans le Coran. En fait, toutes les dynasties de souverains islamiques ont entretenu des ateliers d'artistes et le sultan Abdülhamid II, qui régna de 1876 à 1909, eut son propre studio de photographie et ses photographes officiels.
Photographies orientalistes de photographes non identifiés
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Tanger, jeune Marocaine
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Étude de nu orientaliste, 1900
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Groupe de femmes, Égypte, vers 1880
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Portrait d'une jeune mauresque, Algérie, vers 1880
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Femme mauresque, 1919
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Dans le jardin du photographe ou du peintre, Algérie, 1920
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Dans le jardin du photographe ou du peintre, Algérie, vers 1910
La « lomographie »
Après le déclin de l'Union Soviétique, en 1991, deux étudiants viennois, Matthias Fiegl et Wolfgang Stranzinger, firent un voyage en emportant dans leurs bagages un appareil Lomo LC-A. À leur grande surprise, ils obtinrent des images très différentes de tout ce qu'ils connaissaient, avec des couleurs et une saturation curieuses. C'est ainsi que naquit le style appelé « lomographie »
Bibliographie
- ROUBERT, Paul-Louis .- L'image sans qualités : les beaux-arts et la critique à l'épreuve de la photographie, 1839-1859 .- Paris, Éditions du Patrimoine, Centre des monuments nationaux, Collection : Temps & Espace des arts, 7 novembre 2006, 176 p., 220 x 280 mm. (ISBN 2858229090 et 978-2858229093)
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