« Photographie/Thèmes/La nature morte » : différence entre les versions

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== Bibliographie ==
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* [[Georges Belile|BELILE, Georges]] .- [[Natures mortes]] et mini-studio. In : Chasseur d'Images, n° 18, 1er novembre - 30 décembre 1979, pp. 65-69.
* [[Georges-Henri Bélile|BÉLILE, Georges]] .- [[Natures mortes]] et mini-studio. In : Chasseur d'Images, n° 18, 1er novembre - 30 décembre 1979, pp. 65-69.


* [[Jean-Jacques Marzolf|MARZOLF, Jean-Jacques]] .- Une [[nature morte]] doit vivre ! In : Chasseur d'Images, n° 18, 1er novembre - 30 décembre 1979, pp. 70-77.
* [[Jean-Jacques Marzolf|MARZOLF, Jean-Jacques]] .- Une [[nature morte]] doit vivre ! In : Chasseur d'Images, n° 18, 1er novembre - 30 décembre 1979, pp. 70-77.

Version du 19 décembre 2016 à 18:34

PHOTOGRAPHIE


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La nature morte n'est pas réservée aux peintres, les photographes peuvent également pratiquer ce genre avec bonheur, dans des styles très divers. Beaucoup de photographies publicitaires représentant des objets sont conçues comme de véritables natures mortes.

Généralités

En anglais on dit still life. Still ne doit pas être pris comme on le fait parfois au sens de encore, encore en vie, mais au sens d'immobile, vie immobile. La caractéristique principale de ce thème est justement que l'on photographie des objets immobiles, d'où la nécessité pour le photographe de rechercher la perfection absolue dans la composition, la netteté, l'harmonie des couleurs, etc. Dans une nature morte, rien ne doit être laissé au hasard, le photographe est censé tout maîtriser et ce n'est qu'à lui-même que l'on peut imputer les éventuels défauts de l'image. Le genre, par conséquent, est beaucoup plus difficile que ce que l'on pourrait croire de prime abord.

Les peintres ont produit des milliers de natures mortes, dans des styles très différents. Les unes sont très stylisées, voire tendent vers l'abstraction, les autres se veulent très réalistes, les plus petits détails des sujets sont reproduits, avec une précision quasi « photographique ».

Les photographes ont très vite emboîté le pas aux peintres, et les natures mortes se prêtaient d'ailleurs parfaitement à la faible sensibilité des premières surfaces sensibles, en permettant de travailler avec des temps de pose très longs. L'une des premières photographies en couleurs, œuvre de Louis Ducos du Hauron est d'ailleurs une façon de nature morte :


Préparation des prises de vues

La réalisation d'une nature morte digne de ce nom nécessite presque toujours un important travail préalable.

Choix du matériel

Voici peu d'années, le terme « nature morte » évoquait immédiatement l'usage d'un appareil de moyen format approvisionné en films à grain fin, donc de faible sensibilité. La nécessité d'opérer le plus souvent avec un diaphragme très fermé, pour obtenir une profondeur de champ importante, était synonyme de temps de pose assez longs et donc de travail sur pied.

En 2017 les choses ont quelque peu changé, surtout pour les amateurs qui disposent d'appareils reflex suffisamment performants pour aborder ce domaine dans de bonnes conditions. La nécessité de travailler sur pied, toujours pour les mêmes raisons, n'a quant à elle pas disparu. Un trépied lourd et rigide, ou tout autre support présentant ces caractéristiques, est indispensable.

Un appareil de type reflex est généralement considéré comme le mieux approprié à la nature morte, puisqu'il permet de cadrer de la façon la plus précise possible. En 24 x 36 ou avec un appareil numérique dit « plein format », les objectifs les plus recommandables sont a priori les 50 mm, en raison de leur haute qualité et de leur grande ouverture. Pour de tout petits objets il sera peut-être préférable d'utiliser un objectif macro, ou éventuellement un petit téléobjectif pour obtenir un certain recul. Bien entendu, tous les objectifs de bonne qualité, zoom compris, sont utilisables.

Pour obtenir les meilleurs résultats possibles, ne pas oublier quelques détails :

  • débrayer l'autofocus : seule une mise au point manuelle permet de situer le plan de netteté de façon optimale. L'usage de la visée sur écran (live view), quand il est possible, facilite grandement les choses. Le mieux, toujours quand c'est possible, est encore de relier l'appareil à un ordinateur dont l'écran servant de viseur pourra donner une bien meilleure idée de l'image finale que celui de l'appareil, même en utilisant la loupe.
  • une fois le cadrage obtenu, il faut régler le diaphragme à la meilleure valeur possible : trop ouvert, la profondeur de champ sera insuffisante, trop fermé, la diffraction va intervenir et dégrader l'ensemble de l'image.
  • débrayer la stabilisation, car elle produit toujours quelques micro-mouvements nuisibles à l'obtention d'une netteté optimale.
  • éviter les temps de pose compris entre 1/25 s et 1 s : c'est en effet entre ces deux valeurs que les inévitables vibrations produites par le fonctionnement de l'appareil (relevage du miroir, présélection du diaphragme, fonctionnement de l'obturateur) peuvent nuire le plus à la netteté de l'image.
  • éviter de déclencher manuellement, car la pression du doigt sur le déclencheur ou sur l'écran produit forcément quelques petits déplacements et/ou vibrations de l'appareil. L'usage du retardateur, auquel on ne pense jamais assez, est un moyen simple de résoudre ce petit problème ; une télécommande filaire ou par radio peut apporter un peu plus de confort tout en évitant tout déplacement accidentel de l'appareil en cas de faux mouvement.

Choix d'un décor

Les classiques fonds de studio avec des rouleaux de papier sont généralement inadaptés à la nature morte car ils sont à la fois trop grands et trop uniformes. Il faut avant toute autre chose avoir une idée précise de ce que l'on veut réaliser, puis se donner les moyens de mener cette idée à terme. Souvent, le photographe cherchera à reconstituer un coin d'appartement, ce qui le conduira à se procurer divers éléments de décor, tentures, petits meubles, nappes, fenêtre ou autres éléments récupérés sur des chantiers de démolition, etc. Tous ces éléments seront disposés et assemblés en utilisant force ficelle, fil de fer, ruban adhésif, etc. Un bon photographe, dit-on parfois, est forcément aussi un bon bricoleur, c'est le moment de le prouver.

Choix d'un sujet

En général, le photographe qui s'intéresse à la nature morte a déjà défini un sujet mais il peut s'agir aussi d'un thème « de commande », un produit industriel à photographier ou l'envie de présenter à un concours des photos sur le thème imposé par les organisateurs. Le sujet peut être présenté isolé ou en compagnie d'autres objets intrinsèquement moins intéressants mais qui pourront servir de faire-valoir. Les foires à la brocante, les vide-greniers, sont autant d'occasions de découvrir des objets attractifs en raison de leur rareté, de leur beauté, de leur caractère insolite, etc. L'automne est une très bonne saison pour des natures mortes de genre car elle permet de disposer de nombreux fruits, de feuilles mortes très colorées, etc., pour réaliser des compositions à base d'éléments naturels.

Mise en place des éclairages

L'éclairage d'ambiance principal est le plus souvent constitué par une ou plusieurs sources de grande surface, boîtes à lumière ou flashes de studio munis de parapluies, projecteurs halogènes utilisés en lumière indirecte, etc. Plus rarement, on pourra utiliser l'éclairage ambiant, naturel ou artificiel, que l'on trouvera à sa disposition dans une pièce. D'autres appareils d'éclairage plus ou moins intenses et généralement très dirigés (nids d'abeille, « snoots », etc.) permettent de mettre en valeur le sujet principal et certains éléments sur lesquels on veut attirer le regard.

Il est essentiel de disposer d'un éclairage continu afin d'évaluer facilement l'effet produit par les diverses sources. L'inconvénient des sources continues, surtout si elles sont puissantes, est de dégager beaucoup de chaleur. S'il s'agit de photographier des boules de crème glacée dans une coupe, il faut alors faire vite, à moins que l'on ne préfère utiliser des simulacres ou des imitations en matière plastique comme font souvent les photographes publicitaires.

Dans de nombreuses situations il sera très difficile de régler localement la lumière de façon à éviter les contrastes trop violents, à atténuer certains reflets ou encore à éclaircir des zones d'ombre. En plus des éclairages « actifs », il sera bon de disposer des éléments d'éclairage « passifs », sous la forme de petits réflecteurs en papier blanc, en polystyrène expansé, ou encore de petits cartons garnis de papier d'aluminium, qui renverront un peu de lumière là où il en faut. Inversement, de petits « réflecteurs noirs » permettront d'atténuer les éclairages trop intenses en absorbant une partie de la lumière renvoyée vers le sujet.

Techniques d'éclairage

Quelques exemples

Bibliographie

Photographes spécialisés

  • Diego Porcel (Paris)

Images en réserve

Thèmes photographiques