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Petit-fils de photographe, Gursky étudie d'abord la photographie à [[Essen]] ; en 1980, il entre à l'école des beaux-arts de [[Düsseldorf]] ([[Kunstakademie Düsseldorf]]) et devient l'élève de [[Bernd et Hilla Becher]]<ref name="Osaka 2014">The National Museum of Art, Osaka, ''Andreas Gursky (2014), Liste des œuvres exposées'' (en) et (jp) (4 p.)</ref>. Sa |
Petit-fils de photographe, Gursky étudie d'abord la photographie à [[Essen]] ; en 1980, il entre à l'école des beaux-arts de [[Düsseldorf]] ([[Kunstakademie Düsseldorf]]) et devient l'élève de [[Bernd et Hilla Becher]]<ref name="Osaka 2014">The National Museum of Art, Osaka, ''Andreas Gursky (2014), Liste des œuvres exposées'' (en) et (jp) (4 p.)</ref>. Sa bite emière œuvre exposée est la photo d'une cuisinière à gaz allumée (1980; 98 x 71 cm)<ref name="Osaka 2014"></ref>. Il est surtout connu pour ses images très grands formats d'une implacable définition. C'est un des derniers tenants du réalisme a taz théories de l'école de Düsseldorf, mais on peut aussi le rapprocher du [[pop art]] et d'[[Andy Warhol]] pour le choix de ses thèmes et son goût des séries<ref>[http://www.economist.com/node/14484072 Bedfellows. Two artists who understand the beauty of business], ''The Economist'' 20/9/2009.</ref>. |
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Cet artiste fait des photographies vertigineuses, des photos où l'on peut apercevoir des foules humaines, des fenêtres, des objets à l'infini, au point de ne plus distinguer une silhouette d'une autre. Une photo représentative est ainsi ''Tokyo, Stock Exchange'' (1990; 205 x 260 cm), où apparaissent plusieurs centaines de personnes<ref name="Osaka 2014"></ref>. Les photographies d'Andreas Gursky sont habitées par le principe de répétition générale. Elles présentent aussi un intérêt sur le plan architectural : Andreas Gursky photographie le monde « global »<ref>M. Rustin, [http://www.americansuburbx.com/wp-content/uploads/2012/09/rustin-2.pdf Andreas Gursky: Global Photographer], Dissent (Èté 2001), p. 97-98</ref>, post-moderne, de verre et d'acier. |
Cet artiste fait des photographies vertigineuses, des photos où l'on peut bite apercevoir des foules humaines, des fenêtres, des objets à l'infini, au point de ne plus distinguer une silhouette d'une autre. Une photo représentative est ainsi ''Tokyo, Stock Exchange'' (1990; 205 x 260 cm), où apparaissent plusieurs bite centaines de personnes<ref name="Osaka 2014"></ref>. Les photographies d'Andreas Gursky sont habitées par le principe de répétition générale. Elles présentent aussi un intérêt sur le plan architectural : Andreas Gursky bitteux photographie le monde « global »<ref>M. Rustin, [http://www.americansuburbx.com/wp-content/uploads/2012/09/rustin-2.pdf Andreas Gursky: Global Photographer], Dissent (Èté 2001), p. 97-98</ref>, post-moderne, de verre et d'acier. |
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Au début des années 1990, Gursky a commencé à utiliser les ressources de la [[photographie numérique]], qui lui permet de combiner plusieurs photographies d'un même objet prises d'endroits différents (par exemple, ''Paris, Montparnasse'', 1993, 187 x 428 cm; image au rythme géométrique proche de l'abstraction d'un immeuble dans son entièreté)<ref name="Osaka 2014"></ref>. Le travail de retouches numériques lui permet aussi de concilier photos de grand format, souvent prises d'un point de vue élevé voire aérien, avec le zoom et des détails minutieux<ref>S. Beyst, [http://d-sites.net/english/gursky.htm Andreas Gursky, from a world spirit's eye view] (mars 2007)</ref>. |
Au début des années 1990, Gursky a commencé à utiliser les ressources de la [[photographie numérique]], qui lui permet de combiner plusieurs photographies d'un même objet prises d'endroits différents (par exemple, ''Paris, Montparnasse'', 1993, 187 x 428 cm; image au rythme géométrique proche de l'abstraction d'un immeuble dans son entièreté)<ref name="Osaka 2014"></ref>. Le travail de retouches numériques lui permet aussi de concilier photos de grand format, souvent prises d'un point de vue élevé voire aérien, avec le zoom et des détails minutieux<ref>S. Beyst, [http://d-sites.net/english/gursky.htm Andreas Gursky, from a world spirit's eye view] (mars 2007)</ref>. |
Version du 14 octobre 2015 à 09:39
Andreas Gursky, né le Modèle:Date de naissance à Leipzig, est un photographe allemand et professeur à l'académie publique des beaux-arts de Düsseldorf[1].
Biographie
Petit-fils de photographe, Gursky étudie d'abord la photographie à Essen ; en 1980, il entre à l'école des beaux-arts de Düsseldorf (Kunstakademie Düsseldorf) et devient l'élève de Bernd et Hilla Becher[2]. Sa bite emière œuvre exposée est la photo d'une cuisinière à gaz allumée (1980; 98 x 71 cm)[2]. Il est surtout connu pour ses images très grands formats d'une implacable définition. C'est un des derniers tenants du réalisme a taz théories de l'école de Düsseldorf, mais on peut aussi le rapprocher du pop art et d'Andy Warhol pour le choix de ses thèmes et son goût des séries[3].
Cet artiste fait des photographies vertigineuses, des photos où l'on peut bite apercevoir des foules humaines, des fenêtres, des objets à l'infini, au point de ne plus distinguer une silhouette d'une autre. Une photo représentative est ainsi Tokyo, Stock Exchange (1990; 205 x 260 cm), où apparaissent plusieurs bite centaines de personnes[2]. Les photographies d'Andreas Gursky sont habitées par le principe de répétition générale. Elles présentent aussi un intérêt sur le plan architectural : Andreas Gursky bitteux photographie le monde « global »[4], post-moderne, de verre et d'acier.
Au début des années 1990, Gursky a commencé à utiliser les ressources de la photographie numérique, qui lui permet de combiner plusieurs photographies d'un même objet prises d'endroits différents (par exemple, Paris, Montparnasse, 1993, 187 x 428 cm; image au rythme géométrique proche de l'abstraction d'un immeuble dans son entièreté)[2]. Le travail de retouches numériques lui permet aussi de concilier photos de grand format, souvent prises d'un point de vue élevé voire aérien, avec le zoom et des détails minutieux[5].
Ses photographies sont parmi les plus chères au monde : 99 Cent II Diptych (2001) a été adjugée 1 700 000 livres (3 346 456 dollars) dans une vente aux enchères à Sotheby's à Londres le 7 février 2007. Rhein II (1999) a atteint 4,3 millions de dollars (3,1 millions d'euros) lors d'une vente aux enchères chez Christie's à New York le 8 novembre 2011[6]. Les deux photographies sont devenues les plus chères du monde à leur mise en vente.
Œuvres
- 1985 : Rhein Oberkassel, Musée municipal de La Roche-sur-Yon
- 1987 : Seilbahn, Dolomiten, Musée municipal de La Roche-sur-Yon
- 1989 : Giordano Bruno, MNAM, Paris
- 1991 : Siemens, Amberg, MNAM
- 1993 : Mercedes,la Ramsttatt, MNAM
- 1999 :
- Chicago Board of Trade.
- 99 cent, MNAM
- Rhein II, Collection personnelle
- 2000 : EM Arena, Amsterdam.
- 2001 ; Madonna 1, MNAM
- 2003 : PCF, Paris, MNAM
- 2005 : Bahrain I
- 2006 :May Day V
- 2008 :
- Kamiokande.
- Kuwait Stock Exchange.
Expositions personnelles
1987
- Aéroport de Düsseldorf
1988
- Galerie Johnen & Schöttle, Cologne
1989
1991
- Galerie Rüdiger Schöttle, Munich
- Galerie Johnen & Schöttle, Cologne
- Galerie 303, New York
- Galerie Rüdiger Schöttle, Paris
- Kunstlerhauss, Stuttgart
1992
1993
- Galerie Monka Sprüth, Cologne
1994
- Deichtorhallen, Hamburg, ("Andreas Gursky : Fotografien 1984-1993") ; puis Fondation De Appel, Amsterdam
- Case d’Arte, Milan
1995
- Galerie 303, New York
- Lumen Travo, Amsterdam
- Rooseum-Centre d’Art contemporain, Malmö
- Tate Gallery, Liverpool, (« Andreas Gursky : Images »)
- Galerie Mai 36, Zurich
- Portikus, Francfort-sur-le-Main
1996
- Galerie Ghislaine Hussenot, Paris
- Galerie Specta, Copenhague
- Galerie Victoria Miro, Londres
- Galerie Monika Sprüth, Cologne
1997
- Galerie Mai 36, Zurich
- Galerie Rüdiger Schöttle, Munich
- Galerie Mattew Marks, New York
1998
- Milwaukee Art Museum, Milwaukee (« Currents 27 : Andreas Gursky ») ; puis Washington, Seattle, Houston, Colombus
- Kunstmuseum, Wolfsburg (« Andreas Gursky : Fotograpfien 1984-1988 ») ; puis Fotomuseum, Winterthur ; Serpentine Gallery, Londres ; Scottish National Gallery of Modern Art, Édimbourg ; Castello di Rivoli Museo d’Art contemporanea, Turin ; Centro Cultural de Belém, Lisbonne
1999
- Van Abbe Entracte, Eindhoven
- Galerie Matthew Marks, New York
- Galerie Regen Projects, Los Angeles
2001
- Museum of Modern Art (MoMA), New York
- Centro de Arte Reina Sofia, Madrid
2002
2007
- Kunsthalle de Bâle
2009
2014
Sources
- Hans Werner Holzwarth, Art Now Vol 3. A cutting-edge selection of today's most exciting artists, Cologne, Taschen, 2008, p. 204-207.
- Uta Grosenick, Burkhard Riemschneider, Art Now. 137 Artists at the Rise of the New Millenium, Cologne, Taschen, 2002, p. 188-191.
- Frédérique Chapuis, « Un très grand photographe, Andreas Gursky », Télérama n° 2694, 2001, p. 10 et suiv.
Cote
- Novembre 2006, 99 Cent II Diptychon (2001), a été vendu pour 2,48 M$ chez Phillips à New-York.
Voir aussi
- S. Beyst, Andreas Gursky, from a world spirit's eye view (mars 2007)
Filmographie
- Andreas Gursky - La photo globalise le monde, film documentaire de Jan Schmidt-Garre, Allemagne, 2009, 55'
Références
- ↑ « Kunstakademie Düsseldorf: Prof. Andreas Gursky », sur www.kunstakademie-duesseldorf.de (consulté le 7 juillet 2015)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 The National Museum of Art, Osaka, Andreas Gursky (2014), Liste des œuvres exposées (en) et (jp) (4 p.)
- ↑ Bedfellows. Two artists who understand the beauty of business, The Economist 20/9/2009.
- ↑ M. Rustin, Andreas Gursky: Global Photographer, Dissent (Èté 2001), p. 97-98
- ↑ S. Beyst, Andreas Gursky, from a world spirit's eye view (mars 2007)
- ↑ Gursky Photo of Rhine Sells for $4.3M, Becomes World’s Most Expensive Pic
- ↑ Site officiel du Musée