« Guide du vélo en ville/Démarrer, s’arrêter, virer : ça s'apprend aussi ! » : différence entre les versions

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== Apprendre à démarrer ? ==
== Apprendre à démarrer ? ==



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un monument en Suède

Apprendre à démarrer ?

Cela peut paraître une perte de temps, mais il est pourtant essentiel de revenir sur ce qui nous semble souvent le plus naturel, c'est-à-dire monter sur le vélo et démarrer. De la manière dont c'est réalisé dépendra votre sécurité dans de nombreuses situations : un bon départ est rapide, sûr, confortable. C'est crucial en côte ou dans la circulation. L'objectif, c'est d'atteindre très rapidement la vitesse nécessaire à l'équilibre en limitant la période où on n'a qu'un contrôle partiel du vélo à cause de la faible vitesse.

Pour monter sur le vélo, d'abord se placer à cheval sur le cadre, à l'avant de la selle, les deux pieds au sol (pour arriver à cette position, il faut balancer une jambe par dessus la selle ou par dessus le cadre quand il le permet, en inclinant le vélo sur le côté si nécessaire).

Attention, ne tente pas de t'asseoir sur la selle quand le vélo est à l'arrêt. D'ailleurs, ce n'est pas possible si la hauteur de la selle est bien réglée.

Actionner les freins pour maintenir le vélo en place.

Placer une pédale à deux heures : un peu en avant, en haut, en la tournant dans le sens contraire de la marche : ça peut ne pas le faire si la chaîne est trop lâche: il faut changer de vitesse alors. Le pied sur la pédale, on est prêt à mouvoir le vélo. Desserrer les freins et pousser fort sur la pédale. Ce premier coup de pédale permet au vélo d'avancer à bonne vitesse et de vous hisser sur la selle. Dès que l'autre pédale vient en position haute, placer l'autre pied dessus.

Quand on doit s'arrêter, glisser de la selle en prenant appui sur une pédale, pencher le vélo pour placer le pied qui ne sert pas au démarrage au sol (attention, seulement quand le vélo est à l'arrêt). Pour prévoir le redémarrage, placer le pied et la pédale dans la position de départ. Donc seulement un pied au sol à l'arrêt, l'autre attend sur sa pédale positionnée à deux heures, prêt pour un départ rapide.

Quand on ralentit pour s'arrêter, changer la vitesse en plaçant la chaîne sur de plus grands pignons : le redémarrage sera plus facile : attention, le changement de vitesse ne peut se faire que si l'on tourne les pédales. Mais si les vitesses sont dans le moyeu de la roue, le changement de vitesse peut se fair à l'arrêt : un avantage quand on doit s'arrêter/démarrer souvent.

L'usage de pédales automatiques ou de cale-pieds permet, une fois bien familiarisé, d'augmenter l'efficacité du pédalage et la sécurité : en évitant que le pied glisse de la pédale en pleine poussée, ce qui peut provoquer une chute. Apprendre à s'en servir nécessite un apprentissage : il faut bien assimiler la manière dont on dégage le pied. Au minimum, utiliser un cale-pied ouvert en plastique, sans aucun serrage, ne contraignant le pied que sur le haut.

Erreur à éviter : - Ne pas essayer de s'asseoir sur la selle avec les deux pieds au sol avant de démarrer. Si vous pouvez le faire, votre selle est peut-être trop basse et peut provoquer une blessure au genou et rend le pédalage plus difficile. - Pousser le vélo avec un pied, comme sur un scooter, n'est pas une manière très sûre.

Pour que cela devienne naturel, s'entraîner plusieurs fois. Monter la selle est souvent nécessaire. Bien utiliser les changements de vitesse, comme sur un véhicule motorisé : petites vitesses pour l'arrêt et le démarrage : ne pas caler au démarrage avec un trop gros développement à tirer (surtout en côte).

Savoir freiner

C'est essentiel de savoir bien freiner : des fois, vital, mais toujours utile. Demande de bien connaître ses freins, leur réponse. D'abord, avoir des freins en bon état de fonctionnement : ne pas hésiter à les (faire) réviser ou remplacer s'ils ne fonctionnent pas bien. Demande habileté, expérience : pas aussi simple que de simplement actionner une pédale comme dans une voiture.

frein avant, arrière, ou les deux ?

Sur presque tous les vélos, on trouve deux freins, un pour chaque main : il faut savoir comment s'en servir, quand utiliser l'un ou l'autre ou les deux en même temps.

Utiliser les deux en même temps, bon pour les débutants, les personnes qui ne savent pas utiliser les freins, mais si tu veux pouvoir freiner aussi sûrement que possible, il faut apprendre à utiliser le frein avant en lui-même, ce qui te permettra de freiner le plus rapidement possible.

Quand on s'arrête alors qu'on se déplace (en voiture, à pied ou à vélo...), le poids se déplace vers l'avant. Quand vous arrêtez votre vélo, le poids se déplace sur la roue avant. Marchez à côté de votre vélo : si vous ne freinez qu'avec le frein avant, le freinage est brusque et la roue arrière décolle légèrement. C'est le freinage optimal pour un vélo : stoppe le vélo deux fois plus vite que le frein arrière. Dans ce cas, le frein arrière n'est d'aucun secours, la roue n'exerçant plus de traction. Si vous ne freinez qu'avec le frein arrière, le freinage est plus mou et la roue arrière peut zigzaguer ou déraper. En descente, il provoque des dérapages dans les tournants.

C'est pareil quand vous êtes sur le vélo : utiliser uniquement le frein arrière ne permet qu'un freinage lent et fait déraper le vélo, mais utiliser le frein avant trop durement pourra vous faire passer par dessus le guidon. Cela prend un peu de temps afin de bien savoir se servir du frein avant. Beaucoup de cyclistes ont peur de passer par dessus le guidon, ce qui peut arriver, si on n'a pas appris à moduler le frein avant. En cas de freinage dur, il est important d'utiliser ses bras pour protéger le corps d'une telle éjection, en agissant contre la décélération du vélo, en mettant le corps en arrière.

Quand on utilise les deux freins : risque de dérapage de la roue arrière et risque de blocage de la roue avant, mouvements incontrôlable du vélo sur les côtés.

Comment utiliser le frein avant ?

S'entraîner sur un espace dégagé (parking, place) : de plus en plus rapidement, des deux freins en donnant le plus de force au frein avant, en continuant à pédaler. Pour sentir quand la roue arrière commence à déraper. C'est le signal pour réduire le frein avant. Déplacer son corps vers l'arrière, s'arc-bouter, pour éviter le dérapage et de passer par dessus le guidon. La roue arrière arrête de déraper, augmenter le frein avant. Affiner la force nécessaire pour juste éviter le dérapage de la roue arrière.

Quand utiliser le frein arrière ?

Dans de très rares circonstances : Surfaces glissantes : sur surface séche, régulière, il est peu probable que la roue avant dérape au moment du freinage. Mais sur une surface glissante, c'est possible et dangereux car le vélo devient incontrôlable. Pour éviter ce risque, il vaut mieux contrôler sa vitesse avec le frein arrière. Surfaces cahoteuses : où a priori les roues peuvent décoller du sol : donc éviter le frein avant : si le frein est actionné alors que la roue a décollé, elle sera bloquée quand elle retouchera le sol, provoquant une perte brutale d'équilibre. Roue avant à plat : si éclatement du pneu ou dégonflement soudain, arrêtez-vous en utilisant le frein arrière. Freiner de l'avant pourrait provoquer la sortie du pneu de la jante et un accident. Frein avant défaillant dans une longue descente de montagne, pour soulager la main gauche et diminuer l'échauffement de la jante, alternez les freins avant et arrière.

Quand utiliser les deux freins simultanément ?

Jamais, sauf à deux exceptions : si frein avant pas assez puissant, mais régler rapidement le problème ; si temps pluvieux, freinage moins effectif, donc usage des deux peut réduire distance de freinage.

quand la route est glissante, la roue avant peut déraper au freinage : il faut freiner doucement, légèrement et utiliser les deux freins. il vaut mieux éviter de freiner ou tourner sur surface glissante, dérapante : si gravillons, sable, feuilles mortes, eau ou huile. rouler alors plus lentement. quand il pleut, temps et donc distance de freinage allongé si jante mouillée : assécher régulièrement les jantes, surtout avant freinage éventuel (à l'approche d'une intersection par exemple), en appliquant de légers coups de frein. Savoir tourner à vélo

Virer de bord

Faire tourner un vélo nécessite de se pencher latéralement du côté où on tourne. plus la vitesse est élevé, plus l'angle est aigu, plus on doit se pencher. On a pas le choix ! C'est le centre de gravité qui se déplace pour permettre à l'ensemble vélo+cycliste de rester en équilibre. Là où on peut jouer, c'est si on penche le vélo plus ou moins ou pareil que son corps : ce qu'on peut conseiller, au-delà de toutes les techniques issus de la compétition, c'est de pencher le haut du corps et le vélo ensemble, en gardant l'ensemble en ligne droite, centré, comme quand on roule tout droit. Cette technique a l'avantage de permettre de conserver la manoeuvrabilité du vélo, même quand aspérités sur la route. Et surtout, les autres choix (pencher le haut du corps davantage que le vélo ou pencher le vélo en gardant le haut du corp droit) sont dangereux quand on freine : le vélo s'arrête mais pas le cycliste ! Quand on prend un virage, ne pas regarder l'extérieur de la trajectoire, c'est le meilleur moyen de s'y retrouver. Regarder plutôt là où on veut diriger le vélo, en tournant la tête.

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