« Photographie/Techniques scientifiques/Photogrammétrie » : différence entre les versions

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En s'appuyant sur le principe de la stéréoscopie, la photogrammétrie permet de reconstituer avec précision les formes, les dimensions et les positions des objets, à partir de deux ou plusieurs clichés photographiques faisant apparaître des perspectives différentes de ces objets.

On obtient finalement, par triangulation, les coordonnées en trois dimensions des divers points utiles de ces objets.

Un peu d'histoire

Le Colonel Aimé Laussedat (1819-1904) est considéré comme l'inventeur de la photogrammétrie. Ses premiers travaux ont porté sur l'amélioration des techniques de tracé des perspectives à l'aide de la chambre claire de Wollaston. Ce qui était auparavant tracé plus ou moins « à vue » l'est désormais avec une méthode rigoureuse et précise. Par la suite, l'arrivée des techniques photographiques rend l'enregistrement des perspectives beaucoup plus rapide et efficace et Laussedat rebaptise sa technique du nom de « Métrophotographie ».

La photogrammétrie a permis dans ses débuts de réaliser des relevés topographiques précis. En 1850 ce sont tous les détails du château de Vincennes qui sont enregistrés. En 1861, pour la première fois, il relève la topographie d'un village complet, celui de Buc près de Versailles, en utilisant 8 plaques au collodion humide.

Les applications principales étaient à l'origine essentiellement militaires, le but étant par exemple de relever les plans et la configuration des fortifications ennemies. Cependant, Laussedat réclama jusqu'à son dernier souffle la création d'un institut national d'archives métrophotographiques où seraient déposés tous les relevés des monuments historiques, à l'exemple du service d'archives créé en Allemagne par Meydenbauer.

Utilisations actuelles

On peut citer par exemple le tracé de cartes topographiques, les relevés d'architecture, les investigations de police, la géologie, l'archéologie, mais aussi le contrôle dimensionnel des pièces mécaniques complexes, comme des pales de turbines. Plus récemment, on étudie aussi les mouvements et les déformations des ensembles mécaniques et des systèmes de surveillance pilotés par des automates programmables industriels ont même été mis au point.

Pour de telles applications, très liées à la reconnaissance des formes, il faut mettre en œuvre des algorithmes de calcul spécifiques.

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