Ville30/Pourquoi adapter les limitations de vitesse ?/Pour un environnement sonore apaisé

Un livre de Wikilivres.
Plan Ville30
Modifier ce modèle

Sans tenir compte de l'usage abusif des klaxons et des caractéristiques propres au véhicule (pneumatiques, moteur, etc), trois facteurs sont à l'origine du bruit des transports : la vitesse, le débit du trafic et le revêtement de la chaussée. La vitesse est identifiée comme étant la principale source de nuisance sonore. En effet, sur un revêtement standard, le bruit généré est deux fois moins important si on se limite à 30 km/h au lieu de 50 km/h[1]. Le volume de trafic a également un rôle à jouer puisque la puissance d'une source sonore peut être diminuée de 3 décibels si on la divise par deux (IBGE, 2004). Enfin, le revêtement de la route n'a pas d'impact sonore avec une vitesse de circulation inférieure à 30km/h.

Les aménagements destinés à réduire la vitesse peuvent être, par contre, source de nuisance sonore pour les riverains proches. À l'approche du ralentisseur, le conducteur décélère, puis accélère à la sortie de l'aménagement. D'où l'importance d'une politique globale de modération de la vitesse à 30km/h qui diminue les variations de vitesses lors du franchissement d'un tel dispositif.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. On compte 3,4 décibels de moins à 30km/h qu’à 50km/h