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Grec ancien/Prononciation

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Les accentuations

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Le grec ancien possède cinq accentuations :

  • L'accent grave
  • L'accent aigu
  • L'esprit rude
  • L'esprit doux
  • L'accent circonflexe

L'accent grave

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L'accent grave note une baisse de la voix. Il est placé :

  • à gauche d'une lettre majuscule : Ὰ Ὲ Ὴ Ὶ Ὸ Ὺ Ὼ ; `ᾼ `ῌ `ῼ
  • au-dessus d'une lettre minuscule : ὰ ὲ ὴ ὶ ὸ ὺ ὼ ; ᾲ ῂ ῲ

Il indique la suppression, dans l'enchaînement de la phrase, d'un accent aigu sur la dernière syllabe sauf s'il est suivi d'un enclitique.

L'accent aigu note une hausse de la voix. Il est placé :

  • à gauche d'une lettre majuscule : Ά Έ Ή Ί Ό Ύ Ώ ; ´ᾼ ´ῌ ´ῼ
  • au-dessus d'une lettre minuscule : ά έ ή ί ό ύ ώ ; ᾴ ῄ ῴ

L'accent aigu se rencontre sur les trois dernières syllabes d'un mot.

Les esprits s'écrivent sur les voyelles ou sur les diphtongues (ρ fait exception). Ils sont placés :

  • à gauche d'une lettre majuscule : Ῥ, Ἁ, Ἀ ;
  • au-dessus d'une lettre minuscule : ῥ, ῤ, ἁ, ἀ ;
  • sur la seconde voyelle d'une diphtongue : Αὐ, αὐ, Αὑ, αὑ

L'esprit rude (῾) est l'opposé de l'esprit doux. Il est transcrit par un h devant la voyelle ou la diphtongue qui le porte.

L'esprit doux (᾿) est l'opposé de l'esprit rude. Il n'est pas transcrit. Pour ne pas confondre l'esprit rude et l'esprit doux, il suffit de se dire : L'esprit doux a la forme d'un « D ».

L'accent circonflexe

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En grec ancien, l'accent circonflexe a la forme d'un tilde (˜). Il se place sur les voyelles simples (ᾶ, ῆ, ῖ, ῦ, ῶ) et sur les voyelles portant un iota souscrit (ᾷ ῇ ῷ). Oralement, il note une hausse vocale suivie d'une baisse vocale.

Il se rencontre sur les deux dernières syllabes d'un mot.

Les iotas souscrits

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Il existe des iotas souscrits qui se prononcent brièvement. Ils ne s'ajoutent que sous les voyelles longues (α, η, ω). Ces trois lettres s'écrivent avec un iota souscrit : , et en minuscule. , et en majuscule.

Exemple
τῇ θεᾴ (tễi theái) : la déesse au datif.
τῇ νήσῳ (tễi nếsôi) : l'île au datif.

Les diphtongues

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Les diphtongues sont un assemblage de deux lettres pour produire un son particulier. Par exemple, en français, « ou ».
En grec ancien, il existe comme diphtongues :

  • αι qui se prononce [ai̯]
  • αυ qui se prononce [au̯]
  • ει qui se prononce [eː]
  • ευ qui se prononce [eu̯]
  • οι qui se prononce [oi̯]
  • ου qui se prononce [oː] (a évolué en [uː] vers 400 av. J.-C.)