Les débats de Gérard de Suresnes/L'amour donne de la force

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L'amour donne de la force

La première partie de cet ouvrage a permis de montrer plusieurs faits stylisés importants pour comprendre ce qui suit. Le premier est la transition que vivait le monde de la radio, entre le modèle des années 80 et ses radios libres, et celui des années 2000 et son capitalisme. Ce n'est pas un hasard si la décennie voit autant de mouvements de personnel entre les stations, notamment orientées vers un public jeune, et une recomposition permanente du tissu de la FM. C'est aussi une période d'essais de concepts, comme le fut celui du mélange entre la télévision et la radio, de l'association des auditeurs en temps réel par le Minitel et l'écrit, etc. La suite nous permettra d'examiner l'héritage de ces tentatives.

Symbole de ce moment, Max et son émission. Véritable OVNI dans la radio, il incarne toutefois une aspiration, tant du public que des cadres, en quête d'émissions originales, décalées et proches des gens. Les débats de Gérard, quoique dans un cadre bien spécifique car hors des heures de sondages, peuvent s'analyser dans ce contexte.

Cette émission, on l'a vu, répond à certains rouages. Il est important de les comprendre. Tout comme un tableau, nous avons choisi de montrer d'abord l'esprit des acteurs avant de présenter les différentes pièces de théâtre que va nous jouer la véritable troupe qui entoure Gérard entre 1998 et 2001. Le lecteur comprendra mieux le format de l'émission, ses évolutions sur la période, et découvrira des éléments biographiques supplémentaires sur Gérard, le protagoniste. Mais nous y reviendrons de manière moins systématique, notamment car ils restent redondants et dans la trajectoire générale du personnage. Car c'est presque du théâtre auquel on va assister, où seront présentées de véritables pièces surréalistes. Nous osons ici une proposition audacieuse : tous les participants étaient des comédiens, y compris Gérard. Il ne s'agit pas ici d'alimenter une fausse rumeur longtemps évoquée sur l'aspect factice de Gérard lui-même, mais d'inscrire cet homme dans un contexte. Ce qui est attesté par les entretiens avec les membres de l'équipe de Max a posteriori, c'est que chacun avait l'impression de participer à l'élaboration d'un produit radiophonique, sans prendre de recul sur le résultat produit, qu'ils n'ont découvert qu'après la fin de l'émission. D'ailleurs, personne n'avait de liens avec Gérard en-dehors du studio de radio. De son côté, il est évident que Gérard peut sembler la victime de ce jeu et la seule personnalité authentique. Mais comme on le verra, à plusieurs reprises, ses rêves, le réel et sa conscience ont connu un entremêlement complexe, qui l'ont amené à comprendre en quoi il faisait rire par ses réactions, sa victimisation, et à entretenir ce feu. Ce quasi-volontariat dans le jeu de rôle que lui donnait l'émission nous semble pouvoir, avec prudence, l'ajouter à la liste des acteurs. Certes, il est le plus authentique, très semblable entre la scène et la ville, mais il ne se comporte pas dans une parfaite spontanéité naïve, mais en écho à ce qu'il comprend de ce qu'il suscite. Cette partie va également insister sur ces plis baroques où Gérard oscille entre l'authenticité et un jeu d'acteur avéré.

Cette partie va donc se structurer très différemment de la première, puisqu'elle va se contenter de présenter, l'un après l'autre, les tableaux surréalistes offerts par la radio. La présentation retenue est fortement imparfaite à un expert de l'émission, mais elle nous semble le meilleur compromis entre l'écrit et l'oral spontané de la radio. Car pour nuancer ce qui a été dit plus haut, si l'hypothèse du théâtre est poussée plus loin, notamment pour des raisons méthodologiques, il faut tout de suite parler de théâtre d'improvisation. Rien n'était vraiment préparé, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Le choix proposé ici est donc de raisonner en trois temps. Pour chaque débat, une première section racontera leur contexte, et une analyse critique pour présenter ce qu'ils révèlent, les moments forts au plan de l'histoire de l'émission et de la société française en général dans cette période. La seconde section évoquera, comme au théâtre, la liste des acteurs (les distributions), et les rôles qu'ils jouent dans la mesure où ils sont connus (car ce sont souvent des auditeurs anonymes. Enfin, une section se propose de retranscrire le débat. Cette transcription n'est pas fidèle : les aspects les plus inutilement vulgaires seront supprimés ou censurés, les interruptions ne faisant pas sens seront supprimées, les interactions également (par exemple, les réponses des auditeurs lorsqu'ils sont accueillis à l'antenne). Il sera aussi épargné au lecteur des redondances dans les émissions. Cette section pourra parfois se décomposer en deux à trois parties, présentant les éventuelles réunions préparatoires ou les émissions précédant le débat, si elles apportent quelque chose à l'histoire. Elle sera ponctuée de nombreuses notes de bas de page, tant pour éclairer certains moments par l'actualité de l'époque que pour leur donner un sens par rapport à d'autres moments où Gérard passe dans l'émission de Max, d'autres jours dans la semaine, alimentant les débats. Il faut également se rappeler qu'à l'écrit, nous ne pourrons pas retranscrire le ton bafouillant, en permanence, de Gérard, qui n'est que rarement dans une totale fluidité. Il n'est pas rare qu'il accroche sur des mots, cherche comment dire quelque chose, mais nous ne le retranscrirons pas. De même, il faut avoir en tête que à l'entendre, l'équipe elle-même était hilare, chose sur laquelle on ne reviendra pas systématiquement. Mais il ne faudra jamais oublier que l'équipe était tout à la fois actrice et spectatrice de ce programme. Notre défi, c'est illustrer le surréalisme des débats en évitant l'ennui d'un écrit retranscrivant la redondance d'un personnage car, évidemment, rien n'est linéaire dans ce parcours. Par exemple, le premier trimestre 1998, mais aussi quelques phases de 1999, donneront l'impression d'un total retour à novembre 1997. Nous éviterons de trop mettre en valeur ces redondances.

Pour finir, le lecteur doit savoir que de nouvelles conventions d'écriture accompagneront cette partie. D'abord, les explications sonores voire visuelles, voire contextuelles, au milieu de l'émission, seront en italique ou sous forme d'émoticônes, pour plus de réalisme. Ensuite, le dialogue sera présenté de manière théâtrale. Enfin, dans les sections de retranscription, il faut que le lecteur soit préparé à ce que chaque mot, même en italique, relève du second degré. Les verbes d'action, de sentiment, de ressenti, sont des sortes de didascalies : ce sont les postures adoptées par les acteurs à un instant donné. Seules les didascalies concernant Gérard révèlent davantage la véracité d'une réaction authentique, encore qu'elle soit à inscrire dans la logique évoquée plus haut. La première section éclairera le lecteur sur les passages où même l'équipe gagne en authenticité dans tel ou tel moment de l'émission.

Entre euphorie et rupture, la frontière est ténue (janvier-mars 1998)[modifier | modifier le wikicode]

L'hiver 1997 peut laisser des doutes quant à l'avenir de l'émission, mais les multiples nuances qu'on a abordées en conclusion de la précédente partie permettent d'avoir des chanes raisonnables de poursuivre. Ce que le monde ne sait pas tout à fait, c'est que Gérard, malgré tout, entretient une correspondance épistolaire avec des filles et, pour l'une d'entre elles, les choses se précisent. Au 1er janvier 1998, on découvre qu'il a une copine officielle : Sandy.

Ce personnage est d'une complexité certaine. Pour certains, elle profitera de la notoriété, même relative de Gérard, pour approcher sa véritable idole, Max. Pour d'autres, elle reste héroïque, car elle a affronté avec lui toutes les épreuves de cette période et, surtout, a représenté un véritable stabilisateur. La vérité est probablement entre ces deux réalités. Factuellement, elle vivra plusieurs années avec Gérard et participera activement aux sketchs l'impliquant, souvent en complicité avec les équipes de la radio.

Ce personnage, couplé à une stabilisation au sein de l'équipe, va immédiatement changer la logique des débats, vers un surréalisme littéraire et non seulement de situation. Bien sûr, Gérard reste confronté à ses démons, mais l'axe majeur reste le progrès.

De janvier à mars, il entretient une correspondance avec Sandy. C'est peut-être ce qui explique, justement, ses hésitations comportementales. Il faudra attendre leur mise en ménage pour que le destin puisse continuer son oeuvre.

Le débat sur l'informatique[modifier | modifier le wikicode]

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

Au plan biographique, Gérard a donc retrouvé la radio début janvier, dans la même ambiance qu'en décembre, pour un best-of de l'année 1997. Ce best-of consistait en redire les questions les plus incroyables de tous ses débats, ramassées dans une soirée unique. Pas étonnant dès lors qu'en ce 8 janvier 1998, on retrouve un schéma peu différent de celui qu'on a pu décrire au mois de décembre.

Cette semaine-là, il semble partir sur de nouveaux thèmes, probablement inspirés par Max et, peut-être, Sandy. Il héberge aussi une personne, Nicolas, qui va jouer un rôle d'une particulière ambiguïté. Tout en l'aidant à préparer ses débats et en témoignant de ses malheurs, il y contribue largement en divulguant un nombre énorme d'éléments de sa vie privée. Il sera, et Gérard ne le saura jamais, la personne cachée derrière l'obsédant Fesse de Babouin, et ses courriers insistants. Cette transparence malgré lui conduira Gérard à divulguer ses informations les plus personnelles sur sa vie privée, conduisant de mauvais plaisantin, qui deviennent harceleurs, à vider sa messagerie Tatoo ou mobile, suspendre ses lignes téléphoniques, etc. Sandy sera immédiatement prise dans la vague de ce déchaînement. Parmi les acteurs de ce harcèlement, on trouve de pseudos comme Chaperon_rouge.

Au plan radiophonique, les courriers, le personnage, etc. continuent. Dans la continuité de décembre, Françoise de la Courneuve est désormais associée aux lettres des auditeurs et pénètre malgré elle cet immense sketch. Tous les sketchs de Gérard sont toujours d’actualité et le resteront toute cette période du premier trimestre, voire au-delà. Ce débat est le premier d'une série de deux, mais nous ne transcrirons pas le second, où règnera un chaos total impossible à illustrer à l'écrit. De nouveaux acteurs rentreront dans le jeu, et notamment la personne chargée de la sécurité des locaux de la radio la nuit. Cet homme, appelé, Thierry, participera au débat et, plus généralement, au contexte mis en place par l'équipe.

Au plan historique, le thème est particulièrement d'actualité. À cette époque-là, le grand public découvre les atouts de l'ordinateur et d'Internet, mais aussi du téléphone mobile. C'est le début de la bulle technologique, qui gonflera jusqu'en 2001.

Dans les années 90, le monde des ordinateurs et de la communication électronique sort des laboratoires universitaires ou des environnements professionnels, pour pénétrer, petit à petit, les foyers des citoyens. Dès cette époque, la société se fracture sur le sujet du numérique, entre les villes, reliées par le téléphone par lequel transite Internet, et les campagnes, plus reculées. On parle alors de fracture primaire, car la France est loin d'être uniforme s'agissant de la connexion de son territoire au réseau.

Dans ces conditions, les autorités nationales n'impulsent que timidement, via des associations ou de petits projets de recherche, une ambition de préparer la population à ce monde numérique. Beaucoup n'y croient pas et pensent que le Minitel reste au sommet de la modernité, l'ordinateur et Internet n'étant que des modes venues des États-Unis. D'autres sont persuadés que les choses vont aller de soi, s'imposer par elles-mêmes, pourvu que les pouvoirs publics soutiennent l'équipement et l'accès à ces technologies.

Pour les gens de l'époque, Internet se résume à la connexion d'un modem qui utilise une ligne téléphonique traditionnelle pour y échanger des fréquences. Ainsi, non seulement on ne peut pas concevoir de téléphoner et d'utiliser Internet simultanément sur la même ligne, mais les conditions d'accès au réseau coûtent cher. En même temps, l'offre de service est faible : messageries, quelques forums de discussion, quelques sites vitrines. C'est encore l'époque où l'on peut compter le nombre de pages Web en ligne.

Au plan matériel, la norme est à l'ordinateur de bureau, avec une tour contenant les accessoires requis (disque dur, processeur, divers composants électroniques), un écran et un clavier. Les ordinateurs portables sont rares, lourds et chers. Les écrans couleurs sont arrivés autour de 1995, la souris relève de la miniature, le tactile étant totalement ignoré des gens de l'époque. Les machines, rares au demeurant, pèsent plus de 2.5kg, et leurs capacités sont guère supérieures à des calculatrices : environ 500 Mo de disque dur, quelques mégas de mémoire vive. Mais comme sur Internet, les besoins sont également faibles : on échange surtout des donnés textuelles, via des CD-ROM ou des disquettes. S'agissant des disquettes, elles ont une taille de 1.44Mo (mégaoctets). Les CDs sont d'environ 600Mo et le DVD n'existe pas. Pour regarder des films, on utilise des cassettes vidéo.

Enfin, au niveau logiciel, Microsoft et Apple commencent à peine à croître auprès du grand public. Windows peut encore s'installer à partir de disquettes et offre les premières interfaces graphiques permettant à l'utilisateur de commander sa machine sans taper du code. C'est le début d'une révolution, dont il faut comprendre que rien n'est acquis, tout est à construire, y compris les usages et les perspectives, réservées pour l'heure à quelques pionniers. C'est d'ailleurs aussi pour cela que la radio a un tel succès, bien qu'elle aussi soit en construction industrielle.

Aussi ce débat tombe à pic, dans une époque où les gens communiquent encore essentiellement par téléphone fixe de manière limitée du fait du coût, et découvrent le téléphone portable et l'ordinateur avec appréhension ou émerveillement. L'informatique n'a, alors, rien d'évident ni d'universel. Il suscite de vrais débats de société et, aussi surréaliste que soient les émissions de Gérard, certains points le reflètent.

Personnages[modifier | modifier le wikicode]

  • Franck Bergine : Max
  • Gérard Cousin : Gérard
  • Olivier Bouchet : Olivier
  • Rita : Cécile
  • Tony Morestin : Christophe, Gilbert
  • Cyril : Claude, Darwin
  • Ultraman : Victor, Laurent
  • Arnet : Thierry
  • Thierry : David
  • Hakim

Transcription[modifier | modifier le wikicode]

Gérard : Bonsoir à tous. Ah euh non mais là  ;:...


Olivier : ah, déjà un problème. Qu'est-ce qu'il se passe, Gérard ?

Gérard' : J'ai pas de retour. Bon bonsoir à tous, c'est les débats de Gérard du jeudi soir. Le premier débat c'est sur l'informatique. Pour ça on va accueillir Muguet, bonsoir. Cécile, Bonsoir. Christiana, bonsoir. Estelle, Mickael, et Claude. Savez-vous utiliser une souris ? On va commencer par Claude. Pas la peine de commencer à rigoler et ne mettez pas de musique ou de radio derrière vous, parce que sinon vous allez gerber, vite fait. Et jouez pas avec les téléphones, parce que là, ça commence déjà à me prendre la tête bruit de fil de téléphone dans un combiné. Je vous préviens : soyez sympa avec moi si vous voulez que je sois sympa avec vous. Tout le monde est ok avec moi ? réponse unanime de oui.

Claude : Moi je suis en école d'informatique, donc je sais parfaitement me servir d'une souris. C'est pas compliqué, tu la fais bouger, t'appueis sur les boutons et ça roule.

Mickael : Moi je fais de l'informatique en musique, donc une souris, pas de problème.

Gérard : Non mais une souris en informatique, je te parle quand tu tapes sur quelque chose, pas en musique. Je sais pas si Claude va être d'accord avec moi... ARRÊTEZ AVE LE TÉLÉPHONE ÇA COMMENCE À ME PRENDRE LA TÊTE LÀ !

Cécile : sûrement quelqu'un qui a un portable.

Muguet : Gérard c'est moi. Je fais pas exprès, c'est qu'il craque un peu. Je vais essayer d'éviter de bouger.

' : ok. Mickael, tu me disais qu'on pouvait s'amuser avec une souris pour de la musique ? Claude, t'as déjà vu qu'on pouvait jouer, pour faire des disques, avec une souris.

Claude : Oui, parce que sur l'ordinateur, t'as des logiciels qui existent pour faire de la musique.

Gérard : ok, c'était pour confirmer.

Muguet : c'est possible d'avoir le nom du logiciel qui permet de faire de la musique sur PC ?

Gérard : tu verras ça hors antenne. Estelle.

Estelle : j'ai suivi des études de bureautique, donc je sais me servir d'une souris.

Christina : depuis que je suis sorti du bahut, je fais plus d'informatique et je me suis jamais servie d'une souris. Ça a toujours été sur clavier.

Gérard : Dans ces cas-là, si on t'apprend à te servir d'un clavier, tu peux te servir d'une souris. DOnc je vois pas pourquoi tu me dis que tu t'en es jamais servie.

Christina : si on me demande de m'en servir, je saurai.

Cécile : Moi c'est quane je surf sur INternet, j'ai besoin de la souris, donc je sais m'en servir.

Gérard : Claude, tu peux me confirmer qu'on peut essayer avec une souris sur Internet ?

Claude : on peut faire tout marcher. Tout marche avec la souris dans ton ordinateur, quasiment. Même sur Internet.

Muguet : oui, tu verras dans le courrier que tu recevras demain matin, je me suis servie de la souris, entre autres.

Gérard : moi j'ai eu l'occasion, on m'en a donné un, puis repris. Mais me servir d'une souris, j'aimerais bien qu'on me fasse voir comment ça fonctionne.

Olivier malicieux : t'as bien eu des petites souris Gérard. Genre Christine.

Gérard : non mais là on va pas commencer. Sinon je vais pas rester longtemps. J'en ai rien à foutre de sa gueule. Donc moi les souris, jamais eu l'occasion de m'en servir,

Claude : c'est pas compliqué, tu la prends dans ta main, tu la fais glisser et t'as deux ou trois boutons sur lesquels tu peux appuyer et c'est tout.

Gérard : Olivier montre une souris à Gérard là on m'en présente une, avec un bouton rond. Est-ce que c'est le même système avec les deux boutons comme tu me dis ?

Claude : Le bouton rond i est au milieu et il te sert à d'autres fonctions. Tu peux lui donner une fonction particulière et c'est tout. Mais en fait c'est très simple à s'en servir.

Gérard : donc tu peux taper ce que tu veux avec donc, en fin de compte.

Claude : la souris, elle sert pas à taper, elle sert à se déplacer dans ton environnement, quand tu te sers d'une souris, tu te sers encore du clavier. Les deux à la fois en fait.

Michael : C'est une flèche sur l'écran et avec la souris, tu déplaces la flèche sur l'écran.

Cécile : mais moi j'ai pas compris Gérard, tu disais qu'on t'avais confié un ordinateur ?

Gérard : j'ai eu un ordinateur et la personne que j'avais hébergée, parce que j'ai été trop gentil, elle est partie, en plus c'était un ordinateur qu'elle avait récupéré dans les ordures. Il l'a trafiqué. Bon je vas pas tout dire maintenant. Une voix de canard dit : oui c'est sûr. Celui qui s'amuse à se prendre pour un canard il va pas rester longtemps. Vous allez pas commencer, il est 1h19, sinon ça va gerber. Mickael tu vas pas commencer.

 Manu : Non c'est pas Mickael, c'est une fille.

Gérard : on verra pas la suite. Avec tous les informations, les continents, etc, avez-vous besoin des Internet ? hmmm je comprends pas du tout moi non plus. Celle-là je vois pas du tout le rapport. Donc, avec tous les Intermarchés, les Continent, etc, avez-vous besoin des internés.

Manu prend la feuille : c'est la 3, je relis. avec tous les [[1]], les [[2]], etc, avez-vous besoin des Internet ? Donc les continents, Europe, Afrique, etc, et le rapport c'est qu'Internet, c'est mondial pour se connecter d'un continent à l'autre. Et les Intermarchés, c'est là où tu peux acheter Internet et ça se trouve sur les continents.[1]

Claude : moi je dis que les Internet sur les supermarchés ou dans les continents, ça peut toujours servir. L'Internet c'est assez utile. On peut trouver tout ce qu'on veut. Mio par exemple, cet après-midi, j'ai communiqué avec quelqu'un du Québec, alors que j'étais à Paris. Tu peux avoir toutes les images que tu veux, toutes les informations, des vidéos de cul, etc.

Mickael : moi je suis d'accord avec Claude, c'est utile, on peut communiquer entre tous les continents et...

Gérard : pas la peine de dire que t'es d'accord avec Claude, si c'est pour me dire à toutes les questions que t'es d'accord avec Claude, c'est même pas la peine !

Mickael : ah non, la première, c'est lui qui était d'accord avec moi.

Gérard : Pour la première je lui ai demandé de réagir sur ce que tu disais, maintenant tu me dis que t'es d'accord avec lui. Si t'es pas capab de répondre sur une question, je vais te dire une chose, je vais pas sans arrêt demander à Claude qu'il t'explique. Parce que ça servira à rien que tu viennes participer au débat.

Mickael : J'ai INternet chez moi, donc je vais pas être dpas d'accord avec lui puisque je l'ai.

Gérard : dans ces cas-là, explique-moi par rapport à la question que je viens de te poser, sans me dire que t'es d'accord avec Claude.

Mickael : c'est très simple : si j'ai besoin d'écrire à quelqu'un qui est aux États-Unis, je le fais sans passer par le courrier. Je prends INternet, je lui écris, point. Et je reçois la réponse dans la minute qui suit.

Gérard : dans ces cas-là tu réponds à peu près ce que Claude a dit.

Cécile : tu sais Gérard, des fois, ya des phénomènes de téléphatie. Ça marche entre Claude et Mickael.

Estelle : moi je pense que c'est l'avenir, tu peux faire des échanges, discuter avec des tas de personnes, et je pense même que bientôt, on pourra faire les courses de chez nous, on n'aura plus besoin d'aller aux intermarchés.

Claude : ça se fait déjà. Tu commandes et les gars te l'apportent chez toi. Et tu paies par carte bleue.

Muguet : c'est plus cher ou moins cher ?

Claude : j'ai jamais essayé.

Christina : moi je m'en suis jamais servie et ça me manque pas du tout. On peut vivre sans.

Gérard : ouai enfin tu sais taper sur un ordinateur, donc apparemment Internet, c'est à peu près pareil.

Christina : moi j'ai jamais eu besoin de faire quoique ce soit avec et voilà.

Cécile : moi je suis pas d'accord. Internet, c'est l'instrument du futur. Ça a un rôle très social, tu peux envoyer des mails partout dans le monde.

Christina : moi je trouve pas ça si social que ça.

Cécile : t'es à Paris, t'envoies un mail à Tokyo, ou dans n'importe quel village au Tibet, c'est cool tu découvres la culture, le dialogue, etc

Christina : mais avant qu'il y ait Internet, tu le faisais aussi.

Mickael sort. Des bruits perturbent les communications avec un sifflement.

Olivier : parce que tu parles pas devant ton micro Gérard, c'est pour ça.

Gérard : moi je réponds à la question de Cécile. Même par le bien de l'ordinateur, pas parce que ya Internet, je pense que tu pouvais dialoguer avec quelqu'un.

Cécile : mais le courrier ça prend vachement longtemps. Et t'as pas toutes les adresses si tu veux dialoguer avec quelqu'un qui se trouve en Sibérie.

Muguet : moi je trouve pas que c'est si social que ça non plus. Plus ça va aller, plus le monde aura Internet et ils vont tous rester cloîtrés chez eux, se rencontrer par ordinateur, s'écrire et se parler sans se voir. AU bout du compte, tout le monde restera tout seul chez soi et dans leur petit univers et quand on rencontrera dans les rues, etc.

Cécile : pessimiste tout ça.

Manu : On accueille Christophe, 22 ans de Rodez.

Christophe : Bonsoir tout le monde, bonsoir Gérard.

Muguet : Je peux terminer ?

Christophe : oui bien sûr, vas-y.

Gérard : tu vas pas commencer à vouloir jouer les gros kahid ! sinon tu vas pas rester longtemps, toi. Je te préviens d'entrée. De tte manière, ta voix me dit quelque chose. Muguet.

Muguet : Je peux finir ?

Gérard : attends on va faire parler le dernier arrivé.

Olivier : elle était en train de parler, faudrait peut-être qu'elle termine.

Cécile : Gérard ? Je vouais dire aussi que Internet, ça a un côté éducatif.

Claude : ouai pour le cul.

Gérard : bon celui qui commence à parler cul, je vais te dire une chose, on en a rien à foutre ! On sait très bien que par INternet et le bien des ordinateurs, on peut faire des rencontres cul. ALors tu vas pas commencer comme ça toi. Sinon tu vas retourner d'où que tu viens.

Christophe : mais j'ai rien dit, excuse moi mais c'est une autre personne.

Gérard : à part toi et Claude...


Christophe : Ben c'est Claude.

Gérard : ah c'est Claude, comme par hasard ! Tu me prendrais pas pour un con là ? Tu m'y laisses !

Christophe : mais pourquoi tu me cries comme ça dessus ? J'aimerais répondre aux questions sur l'informatique.

Gérard : ouai mais dans ces cas-là, t'as pas besoin de parler du truc de cul. Pour l'instant, c'était pas le thème du débat. Pour l'instant tout le monde a bien répondu, c'est pas toi qui va semer ta merde. Cri d'acclamation du studio et des auditrices Alors maintenant tu réponds.

Christophe : Tu peux me répéter la question stp ?

Gérard : ah non x4, bonne nuit ! protestations de Christophe, bruit de protestations envoyés par Olivier

Manu : ça y est il est parti.

Olivier : sur Minitel ya Galaxiant qui dit que maintenant, par Internet, on pourrait même s'enfoncer les coton-tiges dans le cul.

Gérard : lui j'y répondrai pas. Muguet tu voulais rajouter quelque chose ?

Muguet : je disais que plus personne allait se rencontrer, que c'était dramatique et que ils vont rester pourrir devant leur ordinateur. Avec insistance, car Cécile essaie de l'interrompre Mais d'autre part, j'ai pas fini, je trouve que c'est très bien. J'ai un abonnement Internet mais je m'en suis pas encore servie, parce que j'ai pas trop le temps je voudrais m'y mettre pleinement. C'(est très bien, c'est très instructif. Mais il faut pas perdre tout son temps là-dessus.

Gérard : ça coûte vachement cher il paraît.

Muguet : quand t'achètes le PC, souvent t'as un abonnement, et tu paies tes communications à part. Mais si tu passes par [Télécom] tu peux avoir un tarif réduit.

Gérard : qui c'est qui voulait rajouter quelque chose ? gros bruit dans un téléphone, d'une voix qui imite la truie bon qui c'est qui s'amuse là ?

Manu : je crois que c'est Muguet, je t'assure.

Gérardh : non elle vient de parler à l'instant.

Manuh : je le vois au petit truc vert sous le standard, Gérard.

Olivier : pas très grave gérard, je te jure. Continue ton débat. on va essayer de choper.

Gérard : Préférez-vous les ordinateurs portab ou les ordinateurs pas portab ? Bon en fin de compte je vais modifier, préférez-vous le portable ou pas ?

' : Est-ce qu'on préfère l'ordinateur portable ou pas d'ordinateur, c'est ça ?

Gérard : Ben la question c'est, soit que quelqu'un a besoin d'un ordinateur portable, dans le train, pour taper, pour son boulot, soit... bon qu'est-ce qu'il y a troi derrière qui se fout de ma gueule ? rire dans un téléphone Claude, tu te foutrais pas de ma gueule ? Se tournant vers Manu Ya qui à part Claude ?

Manu : Ya que lui comme garçon.

Gérard : Parce que t'es pas capable d'en trouver.

Manu : mais je calmais Christophe. Gérarddenon c'est pas la peine, lui tu peux lui dire au revoir, tu prends quelqu'un d'autre et c'est tout.

Olivier : ya Albert sur Minitel d'ailleurs, donc Albert raccroches ton Minitel et...

Gérard : non mais tu prends d'autres personnes. Là ya des lignes qui sonnent. Bon Claude, préférez-vous les ordinateurs portables ou pas ?

cécile : Je réponds, Cécile. Moi j'aime bien les ordinateurs portables, tu peux les balader où tu veux : dans la rue, quand tu prends ta douche, n'importe où.

Gérard :tu crois Cécile, que tu vas t'amuser à écrire sous une douche avec ton ordinateur ?

claude : Ya des modèles d'ordinateurs étanches.

oLIVIER : Starduss sur Minitel dit que certains vont même dans les chiottes de la Loco.

Gérard : Je vais te dire une chose : c'est même pas la peine de me balancer des conneries comme ça sur Minitel, autant que tu me balances des questions réelles. Je préviens sur Minitel : c'est pas la peine de balancer sur les chiottes de la Loco, et les coton-tiges. Il est hors de question.

Olivier : Coton-tiges portables.

Muguet : je veux aller au standard, il faut que je lui parle.

Gérard reste silencieux, déçu

Claude : en fait les portables c'est bien, mais t'as pas de mulot sur les portables. faut tâter la boule. Faut bouger ton doigt sur la boule.[2]

Gérard : mais toi tu préfères quoi, le portable ou normal ? Parce que ça dépend ce que tu fais comme études.

claude : en informatique, donc programmation et tout. En fait t'as besoiin d'un ordinateur chez toi, parce que écran plus grand et tout, mais un portable c'est bien pour faire des trucs sous la douche, à la plage ou autre si t'es occupé. Mais faut tâter la boule.

Muguet : moi j'aime pas ça les portables. J'ai l'impression qu'ils sont pas complets, tandis que dans un PC, t'as la disquette, le CD-ROM.

claude : Sur les portables aussi.

Gérard : C'est ce qu'elle dit, Claude.

Muguette : je sais que je me trompe mais moi j'ai l'impression que c'est pas complet et j'aime bien les choses stables, pas que ça traîne partout derrière soi.

Christina : moi je trouve que les ordinateurs portables, c'est bien pour certaines personnes, genre déplacements, mais moi je préfère le fixe.

Manu : gérard, on accueille Victor, 19 ans. Il est en études d'informatique donc va pouvoir nous renseigner.

Gérard :J'espère que tu l'as bien prévenu que les questions, c'est moi qui les pose et qu'il mette pas trois plombes à répondre sur une question.

Victor : Comment ça va mon frère ?

claude : Ça va.

Gérard : bon vous allez pas commencer tous les deux. Sinon vous allez gerber. Christina tu disais ?

Christina : j'ai fini, je disais que c'était bien pour ceux qui se déplaçaient souvent, mais moi je préfère celui qu'on garde chez soi.

Estelle : Sur un portable, t'as pas beaucoup de mémoire etla batterie s'use relativement vite. Si t'as pas l'occasion de te déplacer fréquemment, je trouve que ça sert à rien. vaut mieux le bon vieux PC que tu gardes chez toi.

Victor : un portable c'est bien, dans la mesure où on peut utiliser un logiciel comme Turbo Pascal ou Qbasic, ou Windows qui demandent pas beaucoup de mémoire. Et c'est des programmes qu'il faut qu'on ait tout le temps sous la main quand on fait des études d'informatique à haut niveau, pour compresser des données avec Winzip. Un portable c'est bien pour quelqu'un qui en a l'utilité. AUtrement, je recommande le bon vieux PC Home Essential comme on dit par chez nous.

Gérard : moi de tt'manière, je peux vous dire une chose, déjà d'entrée, personnellement j'ai jamais eu de portable, donc...

Olivier : Mais t'as un téléphone quand même.

Gérard : non mais attends, c'est pas la même chose. Rien avoir entre l'informatique et... bref là c'est les ordinateurs. un écho Bon tu me prends Claude et VIctor...

Manu : C'est pas eux Gérard.

Gérard : ouai ben la musique ça commence à me gonfler, déjà, d'entrée. Si je réponds à la question, j'aime pas entendre des musiques. Donc moi je suis tout à fait contre les ordinateurs portables.

Victor : mais Gérard, c'est quoi les notions que t'as en informatique en fait ?

Gérard : aucune. Je sais taper sur un ordinateur, ça oui.

Victor : Mais t'as fait des jeux ou des trucs comme ça ?

Claude : C'est le minimum de faire des jeux quand même.

Gérard : non.

Claude : on a beau dire mais l'ordinateur c'est quand même vachement mieux qu'une console.

Estelle : mais pourquoi t'as fait un débat sur l'informatique si t'y connais rien ? de la musique parasite à travers un téléphone C'est pour que tu t'instruises ?

Gérard : parce qu'au moins je peux savoir vos pensées.

Victor : Claude ?

Gérard : non mais attends Victor s'il te plaît, t'essaies pas de parler à Claude quand je réponds et de voir si un jour j'ai l'occasion de me mettre à taper sur un ordinateur, si je comprends pas, d'essayer de voir avec la personne comment ça fonctionne, c'est tout.

Victor : ya pas des PCs à Fun qu'ils puissent te faire voir ? Y'en a forcément un qui s'y connait là-dedans.

Estelle : Ça prendrait trop de temps pour lui expliquer.

Olivier : Là on lui montre comment l'allumer déjà.

Gérard : des interférences, écho dans le téléphone avec des bandes son de la voix de Gérard bon si vous continuez, je vais attaquer l'autre débat avant 4H.

Olivier : on aura fini avant, c'est cool.

Gérard : si tu veux te casser avant je te retiens pas. Je prends quelqu'un d'autre à ta place pour mettre de la musique, j'en n'ai rien à foutre si tu veux te barrer avant.

Estelle : Si tu veux être moins bête, écoute jusqu'au bout.

Gérard : merci Estelle.

Claude : on avance dans le débat ?

Gérard : si t'es pas content c'est le même prix d'accord ?

Claude : je suis content mais pour le prix que j'a payé, je voudrais qu'on avance quand même.

Gérard : pour l'instant, c'est pas vous qui payez.

Manu : pour l'entrée des débats, c'est 120 francs.

Claude : C'(est comme à la Loco l'entrée des chiottes.

Gérard : Bon Claude et Victor vous dégagez, hop.

Manu : C'était Claude et pas Victor, Claude est parti.

Victor : Est-ce que tu connais le jeu Fight Tracker II ?

Gérard : Non. J'ai pas les moyens de m'acheter un ordinateur et de jouer avec les trucs qui sortent à l'heure actuelle, tu vois.

Estelle : Et tu connais personne qui en possède un ?

Gérard : Non. Estelle : pourquoi tu vas pas dans un cybercafé ?

Gérard : j'ai pas les moyens d'aller dans un super café pour m'amuser sur un Mikendo. Les ordinateurs servent-ils plus à jouer qu'à travailler ?

Victor : En ce qui me concerne, ça me sert vachement plus à travailler. Les jeux je les fais, bon je joue pour les tester, mais on avait calculé la fréquence avec d'IUT que je salue au passage s'il nous écoute...

Gérard : non mais les bonjournnégatif. Bruits de jeux vidéos électroniques Bon Victor dehors. les bruits continuent Bon musique. Ca commence à bien faire. Max arrive TU me mets Phildar au standard. Moi je continue pas.

Cécile : tu renvoies Manu ou quoi ?

Gérard : Oui

Cécile : ah non, tous pour Manu !

Gérard : tout le monde scande le nom de Manu, y compris Olivier bon ben tu me vires tout le monde. Comme t'as l'habitude de virer tout le monde, voilà. Musique. la musique démarre. À la fin du titre, Gérard reprend la parole On continue donc sur l'informatique. Si vous voulez continuer les débats, c'est le 0803 08 5000 et 0800 70 5000. Et 3615 code Funradio rubrique « Direct », 1.29 franc la minute. N'hésitez pas à appeler ya Manu et Ringo au standard qui vous accueillent les bras ouverts.

Manu : Avec les nanas, on accueille David, 23 ans de Dijon. Et on accueille Thierry, 21 ans de Rouen.

Gérard : bon donc les ordinateurs servent-ils plus à jouer ou à travailler ? Thierry.

Thierry : non pas du tout, en fait l'ordinateur sert beaucoup plus à travailler, à programmer en JavaScript ou Java tout court.

Manu : c'est des logiciels Java ?

Thierry : c'est une source sur Internet pour se procurer des pages Web. Donc juste pour jouer, non je ne pense pas. Tu t'achètes un Playstation ou Nitendo 34 ou une Game boy. Sinon le PC est beaucoup plus nécessaire pour le travail.

David : moi je suis pas du tout branché informatique, je suis là parce que je volais parler à Gérard et participer au débat, mais...

Gérard : Non mais moi je te demande de réagir sur les débats. encore des bruits de jeu ça commence à bien faire là !

Manu : comme tu l'as vu tout à l'heure, ça ne vient pas du standard.

Olivier : tu te fous de la gueule du monde, Manu.

Gérard : je sens que tout à l'heure, yaura pas de deuxième débat, je vais me casser.

Olivier : Manu il appelle des copains à lui au lieu de faire le standard. C'est des habituels en plus.

Thierry : une fille disait tout à l'heure que quand on avait Internet chez soi, on sortait plus et yavait plus se sociabilité. C'est pas du tout ça parce que c'est pour avoir de l'information, pas passer ta vie dessus. J'ai Internet depuis des années chez moi et je suis pas bloqué chez moi.

Gérard : C'est pour ça que tu t'amuserais pas à m'appeler de temps en temps sur mon portable et t'aurais pas eu mon numéro de portable ? Comme par hasard.

Cécile : je crois que David est amoureux de toi.

Gérard : je suis pas amoureux de lui tu vois, j'aime pas les hommes.

David : ah oui mais je suis follement amoureux de Gégé.

Gérard : bon sur Minitel, une question.

Olivier : c'est pas une question, en fait c'est Nathalie. voix sensuelle DOnc elle s'appelle Natacha et Cinthia Roll, ses trois prénoms, et ell a 29 ans, elle habite dans le département 52, elle dit qu'elle est prête à venir à Suresnes et à t'apprendre à jouer sur son ordinateur : il a tr_s peu de touches, deux sur les seins, une sur le clyto, une sur le nez, cinq sur chaque main et la puce est sur sa langue.

Gérard : dans ces cas-là, Nathalie, tu laisses ton numéro de téléphone et si tu veux aprticiper au deuxième débat, pas de soucis.

David : donne ton numéro de portable qu'elle t'appelle directement Gégé.

Gérard : bon Thierry et David, hop, ils dégagent. Donc je repose la même question à Estelle.

Estelle : Ça dépend des utilisateurs. Y'en a qui vont les acheter uniquement pour jouer et d'autres, uniquement pour travailler, et puis d'autres pour faire les deux.

Muguet : faut être débile pour mettre une plaque là-dedans uniquement pour jouer.

Estelle : et bien écoute tu dis ça à mon petit frère à ce moment-là parce que lui il a un PC dans sa chambre, il a je ne sais combien de jeux qu'il a achetés, il s'en sert uniquement pour jouer. Il a 16 ans et s'en sert uniquement pour jouer c'est clair.

Muguet : Je disais que c'était idiot de mettre une plaque ou je sais pas combien...

Olivier : 100 000 francs c'est un million maintenant, les ordinateurs oui c'est dans ces eaux-là.

Cécile : à peu près. Un portable il faut compter 10 000 francs.

Muguet : Et c'est idiot de mettre 10 000 francs dans un ordinateur uniquement pour jouer. Alors que ça permet de faire beaucoup de choses très intéressantes aussi. C'est vrai que c'est intéressant de jouer, mais moi je pense que quand j'ai beaucoup travaillé dessus que je suis un peu fatiguée, pour me détendre, je joue un petit peu mais je joue pendant un quart d'heure 20 minutes ça dépend, et après je reprends ou alors j'éteins tout.

Estelle : Ce que je veux dire c'est que tu vas pas demander à un gamin de 14 ans de bosser sur son PC c'est clair, il pense qu'à une chose c'est jouer.

Muguet : c'est vrai que mon petit frère qui a 12 ans sur son PC pense qu'à jouer, le reste il s'en fout.

Cécile : moi je dis que ça dépend des horaires. C'est-à-dire que le matin tu as plus envie de bosser, l'après-midi tu as plus envie de t'amuser donc, c'est une question de lever et de coucher du soleil, d'horaire.

Estelle : ça dépend aussi de la lune

Gérard : dans ces cas-là Cécile, pour ces cas-là, si tu dis que ça dépend du soleil, pourquoi pas avec les étoiles ? on peut pas s'amuser avec les étoiles ?

Cécile : Ce sont les horaires à respecter.

Gérard : Moi je vois pas le rapport là-dessus.

Manu : Gérard on accueille Ultraman, c'est un passionné d'informatique. des bruits de jeux vidéo retentissent ça vient pas de nous les bruits continuent ça vient pas de nous ! c'est Olivier qui joue avec les boutonOlivier : Je fais rien moi j'ai les mains ici.

Gérard : et la nana qui voudrait participer à l'informatique dit Gérard voudrais être rappelé, donc qu'elle raccroche son numéro.

Olivier : 36 15 Fun Radio Manu donne le serveur des chiottes de la loco : chiotte-de-la-loco.fr.

Gérard : c'est bon c'est pas la peine de jouer là-dessus.

Ultraman : Quand j'étais au standard, j'ai pas entendu les questions.

Gérard : Non non oh !

Olivier : c'est pas grave tu réponds comme ça moi aussi je réponds comme ça.

Gérard : pour l'instant tu réponds, tu peux très bien écouter la radio en appelant le standard. Ne me prends pas pour un con tu veux. non tu m'y prends pas tu m'y laisses donc si tu veux pas répondre, tu vas pas rester longtemps.

Ultraman : c'est pas que je veux pas répondre c'est que je connais pas la question.

Gérard : Et t'es pas un habituel ?

Manu : tu veux son numéro de téléphone ? tu veux comparer avec celui des habituels ?

Gérard : tu demandes du coup quand il appelle le standard s'il écoute pas la radio alors il écoute la radio. Il y a un truc Ultraman, il y a un truc que j'arrive pas à comprendre. c'est que tout le monde a compris la question, il y a que toi point donc tu as deux combinés tu te les mets sur les oreilles.

Cécile : Gérard, je vais lui répéter la question si tu veux : l'ordinateur est-ce que ça sert plus à travailler ou à jouer ?

Olivier : Au niveau de la différence d'âge.

Ultraman : pour moi l'ordinateur, ça sert plus à travailler. Bien sûr il y a des logiciels pour faire le traitement de texte des trucs mis au point pour faire des graphiques et si on a inventé avec l'ordinateur des imprimantes des scanner c'est pas pour faire des jeux. Donc à mon avis, l'ordinateur ça sert plus à travailler qu'à jouer...

Christina : moi je voulais dire que c'est vrai qu'il sert plus à travailler, mais la plupart des gens que je connais, qui travaillent dans des bureaux, la plupart du temps ils jouent.

Gérard : ok, bon maintenant que Ultraman a compris la question, comme Estelle, Christina, Cécile et Muguet...

Manu : et Akim qui vient d'arriver.

Gérard : bon ok tu me refais la fiche. Bref donc à l'heure du déjeuner, yen a qui s'amusent à faire des jeux dessus.

Les filles : ah mais même pendant les heures de boulot.

Cécile : moi au restaurant, j'ai mon petit ordinateur portable et je m'amuse.

Olivier : moi c'est aux chiottes.

Ultraman : moi en ce moment, je fais un stage à France Télécom, et le midi, pour décompresser, tous les PCs sont reliés entre eux sur le réseau et on joue au démineur. Les jeux ça sert à décompresser, mais comme je disais tout à l'heure, si on a sorti des scanners, des imprimantes, des modems pour se connecter au réseau téléphonique, ben un ordinateur c'est pas fait pour ça, pour ça on a les Nitendo.

Muguet : À ce sujet, il faudra m'expliquer la règle du démineur, j'ai rien compris. On m'expliquera hors antenne, comme le nom du logiciel qu'on m'a toujours pas donné.

Gérard : toi tu veux beaucoup de choses, Muguet.

Ultraman : mais HorsAntenne, c'est un logiciel pirate fait par Kisis de Poitiers, donc tu l'auras jamais.

Cécile : il faut trouver le nom de code.

Ultraman : le nom de code, c'est MQX Libs.

Gérard : bon à mon avis, il est pas tout seul, derrière quelqu'un lui souffle. J'entends des voix.

Estelle : Gérard, tu te laisses déborder, reprends ton débat.

Gérard : Pour ou contre l'Internet ? On va demander au spécialiste de France Télécom, comme il s'amuse, qu'il nous donne des trucs bidons et qu'il a du monde derrière lui...

'Les filles crient : pour'

Manu : si je peux me permettre Gérard, je m'y connais un peu et les noms des logiciels c'est pas bidon.

Muguet : c'est quoi, j'ai pas entendu.

Ultraman : MQX Libs. Tu peux demander à Manu. Bip d'une touche de téléphone appuyée

Gérard : celui qui s'amuse avec la touche de téléphone, il arrête, s'il vous pmaît merci !

Ultraman : tu voulais me poser la question de pour ou contre l'Internet. C'est bien, dans la mesure pù c'est le seul truc où on peut s'exprimer librement et faire circuler n'importe quelle information. Nouveau bip Mais vous arre^tez !

Gérard : pour l'instant, c'est pas toi qui commandes !

Ultraman : c'est la libre circulation de toute sorte d'informations. Il y a du cul, des sectes, n'importe quoi, mais...

Gérard : euh ya certains trucs que je veux bien entendre, mais les sectes, j'en n'ai rien à foutre. Ultraman insiste, Gérard persiste : on n'en a rien à foutre ! Donc ultraman, c'est la dernière fois que je te pose la question. Pour ou contre l'Internet, mais je te préviens : tu modifies ce que tu dis, sinon tu gerbes.

Ultraman : je suis pour l'Internet parce que c'est une mine d'informations formidable. Tu trouves ce que tu veux sur n'importe quel sujet. Mais ya des trucs qui sont pas visitables. C'est pour ça qu'il faudrait des comités de censure d'Internet, ya des trucs vraiment pas admissibles.

Gérard : ok ok, Akim.

Gérard : je suis pour Internet. vu qu'on peut faire beaucoup de choses dedans : mettre de l'argent sur les comptes, etc

Gérard : ah on peut mettre de l'argent sur son compte sur Internet ?

Hakim : Non, transférer.

Gérard : mais si, c'est ce que tu as dit ! J'ai très bien entendu, je suis pas sourd. J'aurai peut-être confirmation... Bon Estelle pour toi.

Estelle : je suis pour aussi, parce que comme je disais tout à l'heure, tu peux faire beaucoup de choses avec Internet, c'est l'avenir, visiter des sites, apprendre énormément de choses, dialoguer avec plein de monde, bref... des possibilités infinies avec Internet.

Gérard : et t'es d'accord avec ce qu'a dit Hakim ?

Estelle : quand tu vois qu'au guichet de ta banque, avec le petit ordinateur qu'on a au guichet, tu peux faire des virements, alors imagine sur Internet. 'Manu tousse bruyamment, micro ouvert'

Ultraman : je peux parler ?

Gérard : non toi ça commence à bien faire avec tes réactions. Tu laisses finir Estelle.

Estelle : ah mais j'ai fini, je te dis que ce qu'il a dit est vrai, on peut faire des virements sans aucun problème.

Hakim : et ya pas que ça. J'ai entendu dire, et je pense que c'est vrai, qu'on peut ouvrir des entreprises d'ici à l'autre bout du monde. C'est l'avenir.

Gérard : Christina ?

Christina : Moi je suis contre parce que ça va supprimer beaucoup d'emplois.

Gérard : Je pense que celui qui a inventé ça, il aurait mieux fait de se casser une patte.

Cécile : mais qui a inventé l'Internet, Gérard ? tu le sais ?

Gérard : non et je cherche pas à savoir. 'les deux garçons l'appellent' Bon minute les deux mescs ! je sais que je suis là, mais laissez parler un peu les nanas, merde !

Ultraman : ok mais je veux juste m'exprimer moi.

Gérard : allez, encore Ultraman ! Tu commences à gonfler.

Ultraman : je suis pas tellement d'accord avec ce que tu dis, que le gars qui a inventé Internet aurait mieux fait de se casser une jambe. Mais d'abord, c'est quoi ta définition de l'Internet, Gérard ?

Gérard :J'ai pas encore donné ma réponse, si tu laisserais les gens un peu s'exprimer...

Hakim : pour moi Internet, c'est facilité d'utilisation et perte d'emplois.

Ultraman : mais ça va quand même créer des emplois.

Gérard : mais non ça va pas créer d'emplois, abruti !

Ultraman : Il faut bien des gens pour héberger les sites Internet, pour les concevoir.

Gérard : mais de tte manière, ils se les conçu eux-mêmes ! Sois pas bête un peu dans ta tête !

Ultraman : t'as des entreprises qui créent des emplois qui proposent de créer des sites Internet pour pas cher.

Gérard : Mais bientôt, tout va être sur informatique.

Ultraman : mais tout y est déjà, Gérard.

Gérard : C'est pour ça qu'il y a tant de chômage. ON n'est pas là pour un débat sur le chômage ! 'Olivier et Manu crient, comme Gérard, en vauciférant'.

Cécile : moi je suis pour l'Internet. C'est un moyen de communication super, rapide, mais le seul inconvénient, c'est que c'est cher.

Muguet : moi je suis plutôt mitigée.

Gérard : Bon Olivier, si tu t'amuses avec les boutons, tu vas virer de la pro. Tu vas pas me faire chier longtemps. La semaine dernière, c'était mieux que ça.

Olivier : Ça s'est bien passé ? Je t'ai manqué ?

Gérard : C'était mieux que ça, on s'amusait pas avec tout ça. Tu vas pas faire comme en 97. C'est prévu que 98 soit pas comme ça.

Olivier :ok mon chéri, mon trésor.

Gérard : Et je suis pas ton chéri. En de bonne entendeur salut, prends ça dans ta tête. Muguet, pour finir ?

Muguet : C'est bien mais à petite dose et avec beaucoup plus de restrictions et de surveillance, parce que il y a des choses pas jolies à voir.

Ultraman : je l'ai dit tout à l'heure.

Muguet : c'est l'inconvénient de parler en dernier.

Gérard : C'est ça l'inconvénient du direct, c'est que je prends les gens comme je veux et voilà.

Olivier : Sur Minitel, une femme nommée Pentagone dit qu'elle t'adore.

Gérard : qu'elle laisse son numéro, on verra.

Cécile : mais Gérard, t'es bien hétérosexuel ? Parce que il y a des rumeurs qui courent que t'aimerais les hommes. Je l'ai lu dans un magazine.

Gérard : et quel magazine ?

Cécile : Homo Mag.

Gérard : alors Cécile, si tu continues à parler d'un truc comme ça, encore une fois, tu vas retourner au standard. C'est bien clair.

Ultraman : mais on parlait d'informatique au départ, non ?

Gérard : moi je vais répondre à Cécile. Écoute bien ce qu'on dit à la radio.

Hakim : pour son truc où il dit que ça crée pas le chômage Internet : dans une petite entreprise, une comptable. Elle va tout gérer par ordinateur. Sans ordinateur, on aurait combien de comptables... Donc je suis pour, mais ça crée du chômage.

Gérard : bon Hakim, c'est bien tui qui viens de parler ? 'Silence' Oh vous vous réveillez là les deux mecs quand je vous demande quelque chose ! VOus foutez pas de ma gueule tous les deux. Vous êtes deux mecs et yen a un qui a dit que yavait une comptable et que... tout ça.

Ultraman : c'est Hakim

Gérard : Bon alors ! Quand je te demande quelque chose, tu peux répondre !

Cécile : tu obéis !

Gérard : Bon Hakim tu dégages.

Manu : on a quelqu'un à la place, c'est gilbert. 30 ans, de Lyon. À la place d'Estelle, qui est partie.

Gérard 'déçu' : vous raccrochez au nez des gens comme ça...

Ultraman : toujours là Muguet ?

Muguet : toujours là

Gérard : tu la laisses tranquille, Ultraman, ok ? Et tu vas vraiment dire ton nom, parce que tu t'appelles pas Ultraman.

Muguet : moi je voudrais vraiment avoir Ultraman hors antenne après pour qu'il me donne des noms de logiciel.

Gérard : bon, molo Muguet... on va mettre un disque. La prochaine question, c'est un ordinateur, compte-t-il plus vite que vous ?

Gilbert : que toi, c'st sûr?

Gérard : qui a dit ça ? Je veux avoir qui vient de me répondre, il va gerber avec moi. Bon on va écouter Coton Tige in my ace. 'La musique de Nirvana se lance. À la fin :' Bon ya plus qu'un titre maintenant ?

Max : ben arrête de passer ton temps au standard.

Olivier : en fait, Gérard, pendant le disque, est en train d'essayer de draguer.

Manu : tu passes ta vie avec les auditrices alors forcément...

Olivier : tu passes ton temps à vouloir qu'on s'en aille, mais dès qu'on n'est plus là, t'es perdu.

Gérard : bon donne-moi une taffe.

Manu : ben non.

Muguet : Olivier, je t'aime.

Gérard : qui vient de dire ça ?

Gilbert : Olivier, je t'emmerde.

Cécile : Manu, je t'aime.

Gérard : Gilbert tu dégages.

Gilbert : mais c'est pas moi, c'est Ultraman...

Gérard : Vous commencez à me faire chier ! Les mecs, vous allez commencer à fermer vos gueules ! Bientôt, le deuxième débat, il n'y en aura pas.

Gilbert : tu serais pas un peu antisémite Gérard ?

Gérard : qui vient de dire ça ?

Gilbert : Ultraman.

Gérard : tu dégages.

Manu : mais il est parti !

Olivier : c'est Tony.

Gilbert : mais non rien à voir ! Je suis en train e dormir...

Gérard : moi je reprends pas le débat.

Manu : mais ya plus de mecs, vas-y.

Gérard : Bon Virginie, Christiana, Céline et Muguet, la question (et c'est pas la peine de mettre des mecs, ils vont virer avec moi).

Manu : ah ben qui dit plus de mecs, dit plus de nanas.

Gérard : c'est moi qui commande. La semaine dernière, les débats se sont mieux passés qu'avec toi.

Manu : oui mais yavait des mecs.

Gérard : oui, mais quand je demandais quelque chose à Phildar, c'était fait. Dans ces cas-là vous faites votre boulot. Un ordinateur compte-t-il plus vite que vous ? Virginie.

Virginie : d'après moi, oui. C'est son devoir de calculer plus vite que nous.

Gérard : dans quel sens ?

Virginie : dans tous les sens, essaie de faire un programme à côté d'un ordinateur, l'ordinateur va le faire en 30 secondes, toi tu vas galérer pendant deux heures.

Gérard : je crois que quelqu'un répond en même temps. T'as pas quelqu'un derrière toi, Virginie ? C'est bizarre, j'entends certaines voix derrière toi, quand même.

Virginie : parce que dans l'autre pièce des personnes parlent, c'est pour ça.

Gérard : si t'as des échos, c'est pas la peine. CHristina.

Christina : ben c'est plus rapide que nous, oui.

Gérard : Olivier a été chercher son portable et il me le fait voir et apparemment, ya des jeux dessus.

Chrstina ; quand t'as des multiplications de milliardfs et de milliards, tu vas pas t'amuser à les faire.

Gérard : bon Virginie, tu me la dégages.

Manu : c'est fait, d'ailleurs on a une question vqui vient de nous arriver au standard, Gérard : David de Clremont-Ferrand nous demande si le PC Neutron 13 Pentium est plus puissant que le PQ 526 ou pas.

Gérard : bon le PQ c'est pour se torcher le cul, donc... sa question est bidon. Virginie, tu me la calmes, elle a du monde derrière elle, pas la peine qu'elle continue.

Cécile : moi je dis que oui, ça calcule plus vite que nous. L'homme a créé la machine pour qu'elle le dépasse dans tous les domaines.

Muguet : Ils ont tout dit. À chaque fois je passe en dernier et ils ont tout dit alors...

Manu : On accueille Laurent, 26 ans, de Nice.


Laurent : Si je peux répondre à la question, un ordinateur, ça calcule...

Muguet : mais à chaque vois que je réponds, il y a quelqu'un pour parler à ma place...

Gérard : Laurent, Muguet n'a pas fini, donc tu permets...

Laurent : Vas-y, excuse moi Muguet.

Gérard : Laurent, tu te calmes s'il te plaît. Tu laisses finir Muguet de parler. Prece que, la pauvre, elle finit toujours la dernière et tout le monde lui prend la parole.

Laurent : T'as qu'à pas la mettre derrière.

Gérard : Non mais attends, je fais ce que je veux, d'accord ? Si ça te plaît pas que je pose les questions aux anas, dans ces cas-là, t'appelles pas.

Muguet : Il y a des ordinateurs, des PQ, qui calculent vachement vite, et d'autres qui vont moins vite parce qu'ils sont moins performants, mais des P sont très performants et ça va très vite.

Laurent : Un ordinateur, ça calcule beaucoup plus vite qu'un homme et je vais t'expliquer pourquoi. COmme ça, tu sauras un peu plus sur l'informatique.

Gérard : Non mais Laurent, t'essaies de faire vite.

Cécile : moi je vais aller faire mes courses e attendant...

Laurent : Un ordinateur, ça tourne vite. Par exemple, le PQ133, il tourne à 133Mhz, c'est à dire qu'il fait 133 millions de calculs par seconde. Donc oui, les ordinateurs calculent bien plus vite que nous.

'Un écho dans un magnétophone repasse les derniers mots de Gérard adressés à Laurent et lui disant que s'il n'était pas content, il n'appelait pas' Gérard : Merci pour la double voix ! Pas la peine de me mettre ça dans les oreilles.

Manu : On accueille Darwin, mais c'est un peu particulier, il appelle des États-Unis. Il nous capte grâce à Internet et il veut nous parler de tous les programmes informatiques qu'il y a aux US et pas en France.

Gérard : Moué, que ça dure pas trois heures hein.

Darwin : 'fait un bruit de ligne qui crachotte avec sa gorge' Hello, Gerard... Hello. Everybody. Je parle un petit peu français.

Laurent 'accent français' : If you want, you can peak English and I translate to Gerard in français.

Muguet : Je peux traduire aussi.

Darwin : Very well.

Gérard : Laurent, pour l'instant, tu te calmes...

Olivier : sur Minitel, Brossley dit qu'il a vu la personne qui a mis la lettre dans la boîte aux lettres de Gégé. Beaucoup de monde sur le Minitel, 3615 Funradio.

Gérard : Ça j'en n'ai rien à foutre; Muguet, tu comprends un peu l'anglais ? (Olivier parle un anglais yaourt, Darwin poursuit ces tentatives de parler interrompant Gérard, crachotte' Non mais attends Olivier... Muguet... t'essaies de me traduire ça.

Manu : ah la liaison satellite.

Darwin : If you could speak speed, because it's very cher, l'Internet.

Gérard : non mais il parle aussi bien français que moi je suis... donc non. C'est bon, c'est pas la peine, il s'amuse.

Manu : Mais c'est obligé qu'il soit aux États-Unis, quand je l'ai rappelé, je suis passé par tout un tas de services.

Cécile : ah ben Gérard, t'as qu'à lui parler en anglais.

Darwin : well, you translate ?

Muguet et Laurent : oui je traduis

Laurent : je peux transcrire, j'ai une maîtrise de deux ans de langue anglaise.

Gérard : Non mais attends ! Je t'ai pas appelé pot de chambre, quand je t'appellerai pot de chambre tu sortiras de dessous le lit ! J'ai demandé à Muguet, je t'ai pas demandé à toi.

Laurent : Mais ça va aller beaucoup plus vite.

Gérard : Laurent tu la fermes !

Darwin : Here we go... ok... Gerard, in English. What do you want when you coton tige in your face.

Gérard : Bon aller hop, j'ai entendu coton tige, c'est bon ! C'est pas le thème du débat. DEHORS ! 'x5 fois'

Manu : mais ça veut pas dire la même chose en anglais. Écoute Muguet, 30 secondes.

Muguet : non ça veut pas dire la même chose. En anglais et en français, beaucoup de mots se ressemblent. Mais ça veut pas dire pareil, faut pas se méprendre. Alors : what do you want with your coton tige in your face? Il demande si l'ordinateur que tu as eu quand tu as hébergé quelqu'un tu t'en es servi pendant longtemps. 'silence' Gérard tu as entendu la traduction ou pas ?

Gérard : Non.

Muguet, 'interrompue par Darwin à l'aide de petits mots' : il demande, quand tu as eu un ordinateur chez toi, si tu t'en es servi pendant longtemps ou pas.

Gérard : Non, je m'en suis pas servi longtemps. 'Crachottements' Bon c'est bon, il s'amuse avec quelque chose derrière lui. Bref, il reste plus qu'un quart d'heure et trois questions, aller hop ! 01 04 40

Le débat sur l'école[modifier | modifier le wikicode]

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

Le seul élément nouveau à mentionner sur ce débat est d'ordre radiophonique. Pour une raison irrationnelle, Gérard s'est pris d'amitié pour un auditeur, qui l'amuse, par un accent maghrébin très prononcé et un humour décapant : Couscous. Avec son compagnon, Beber, joué par Cyril, il plaît à Gérard. Ce que l'animateur ne sait pas, c'est que ce personnage est précisément celui qui joue son double, le faux Gégé. À sa décharge, à ce stade, personne ne connaît la vraie identité de ce garçon.

Personnages[modifier | modifier le wikicode]

Transcription[modifier | modifier le wikicode]

Entre consécration et désert, le destin seul décide[modifier | modifier le wikicode]

Notes et référence[modifier | modifier le wikicode]

  1. À cette époque, les fournisseurs d'accès à Internet utilisaient les enseignes de la grande distribution pour fournir des CDs qui permettaient de configurer automatiquement l'ordinateur, de passer les appels au modem, pour ensuite éventuellement s'abonner à leur service ou payer à l'heure de navigation. La tarification à la donnée ou la souscription directe n'existait pas.
  2. À cette époque, l'idée qu'on puisse commander un appareil par un dispositif tactile de type pad, trackpad ou autre n'était présente dans l'esprit de personne. L'idée n'émergera que quelques mois plus tard et n'avait rien de banal.