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Photographie/Personnalités/T/Gaspard-Félix Tournachon

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Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, était un caricaturiste, aérostier et photographe français, né et mort à Paris (6 avril 1820 - 21 mars 1910).

Le pseudonyme Nadar a également été utilisé par son frère Adrien Tournachon sous les formes Nadar jeune et Nadar jne, provoquant parfois la confusion. Il fut repris plus tard par son fils Paul Nadar, avec l'autorisation de son père.

Nadar s'est défini lui-même comme « un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi ». Il était grand, avait un comportement les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque. Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, imprimeur et libraire s'était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix a fréquenté plusieurs internats de la région parisienne, alors que son père connaissait des revers de fortune. Il étudiait alors au Lycée Condorcet.

Diplômé de l'École des Mines de Saint-Étienne en 1837, il commença des études de médecine à Lyon mais à la mort de son père il dut y renoncer pour « gagner le pain quotidien » de sa mère et son frère Adrien, plus jeune de cinq ans. À cette époque il commença de travailler pour plusieurs journaux lyonnais, puis parisiens, fréquentant dans la capitale les milieux artistiques, politiques (en particulier le parti socialiste naissant) et judiciaires. C'est au cours de cette période de « bohème » qu'il côtoya des personnalités comme Gérard de Nerval, Charles Baudelaire on encore Théodore de Banville. Il a écrit à partir de 1841 de nombreux articles et des romans sous le pseudonyme de Nadar. Ce pseudonyme est venu de l'habitude qu'il avait d'ajouter la terminaison dar à chacun de ses mots, de sorte que ses amis l'avaient surnommé « Tournadar ».

En collaboration avec Polydore Millaud, il a fondé un journal judiciaire intitulé L'Audience et diverses revues, La Revue comique ou encore Le livre d'or, une revue de prestige dont il devint le rédacteur en chef à l'âge de 19 ans. Il s'était assuré de la collaboration de personnalités comme Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Paul Gavarni et Honoré Daumier. Malheureusement, malgré un succès d'estime, Le Livre d'or ne dépassa pas le neuvième numéro.

Les débuts en photographie

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À la même époque, Nadar aborda également la photographie grâce à l'un de ses amis, le romancier Eugène Chavette. Il publia à partir de 1850 une série de portraits photographiques d'artistes contemporains, parmi lesquels Franz Liszt, Richard Wagner, Charles Baudelaire, Michel Bakounine, Victor Hugo, Jules Verne, Hector Berlioz, Gioachino Rossini, Daniel François Esprit Auber, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Jean-Baptiste Corot, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus.

Contrairement aux autres portraitistes de l'époque, Nadar refusait les accessoires et les fonds peints, pour s'éloigner délibérément des habitudes des peintres. Il donnait une priorité absolue au regard, aux mains, et recherchait des attitudes révélatrices de la personnalité des personnes qu'il photographiait. Il écrivit en 1857, à propos de l'art du portrait : La photographie est à la portée du premier des imbéciles, elle s’apprend en une heure. Ce qui s'apprend beaucoup moins, c'est l'intelligence morale de votre sujet, c'est ce tact rapide qui vous met en communion avec le modèle, vous le fait juger et diriger vers ses habitudes, dans ses idées, selon son caractère, et vous permet de donner la ressemblance la plus familière et la plus favorable, la ressemblance intime. C'est le côté psychologique de la photographie, le mot ne me semble pas trop ambitieux.'

Il exposa son travail à Bruxelles en 1856 et fut récompensé par une médaille d'or.

Le caricaturiste et l'épisode polonais

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Outre son travail d'écriture, Nadar dessinait aussi, en particulier des caricatures publiées dans le Journal pour rire, Charivari, Le courrier. Après l'échec du Livre d'Or, il renoua avec ses activités de caricaturiste. Lors d'un stage de dessin au journal satirique Le Corsaire-Satan il découvrit le crayon lithographique et abandonna la plume. À la veille de la révolution de 1848, il obtint la consécration avec son premier dessin-charge publié dans le journal Le Charivari.

Le 30 mars 1848, Nadar s'est engagé avec son frère dans la légion polonaise pour porter secours à la Pologne. Son passeport était établi au nom de Nadarsky. Fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, il refusa le rapatriement gratuit et revint à pied. Deux mois plus tard, il fut de retour à Paris, coiffé d'une chapka de couleur groseille, après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien. Très vite il fut sollicité par le gouvernement provisoire pour divers services et engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Malgré son expérience polonaise malheureuse, Sa soif d'aventures le conduisit à partir pour se renseigner sur les mouvements des troupes russes à la frontière prussienne.

De retour à Paris, Nadar reprit ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, tandis que sa renommée s'établit peu à peu. À partir de 1851, il entreprit un grand projet de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontra les célébrités du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail représente plus de deux cents portraits-charges de personnages sur un total de plus de mille vignettes ; le Panthéon Nadar publié en 1853 lui apporta définitivement la célébrité.


L'une des planches du Panthéon Nadar


Nadar illustre aussi des livres, comme Les Binettes contemporaines, Les rêveries d'un étameur ou Les petites affiches du tintamarre…, par Joseph Citrouillard, revues par Jean Louis Auguste Commerson, pour faire concurrence à celles d'Eugène de Mirecourt, portraits par Nadar, 10 vol., 1854-1855.


Le photographe

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Vers 1850, la technique du portrait est maîtrisée et les photographes réalisent des travaux de qualité ; les prix évoluent à la baisse. De nombreux studios sont créés et les personnalités du monde des arts, des lettres, mais aussi de la politique, du théâtre et de l'Église, cédant à leurs penchants narcissiques, n'hésitent pas à se « faire tirer le portrait ». Ces œuvres se retrouvent chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies.

En 1854, Nadar épousa Ernestine Lefebvre, jeune femme issue d'une riche famille protestante. Malgré ce mariage, il continua d'offrir l'hospitalité à ses nombreux amis, comme à l'époque de la bohème. La même année, il ouvrit un atelier de portraits photographiques au 113 rue Saint-Lazare. Le local, luxueux, était situé au dernier étage de l'immeuble, ce qui lui permettait de disposer d'une abondante lumière naturelle. Son frère cadet Adrien, qui s'était également lancé, avec son appui, dans le métier de photographe-portraitiste, collabora un temps avec lui, avant de se fâcher avec lui pour des raisons de pseudonyme. En effet, Adrien signait ses photographies Nadar jeune ou Nadar jne, ce qui provoqua des confusions et fut la cause d'un procès entre les deux frères, qui dura de mars 1856 à décembre 1857 ; Félix se vit accorder l'exclusivité du pseudonyme. Il s'agit là d'un des premiers procès à propos du statut d'auteur photographe. Son fils Paul réutilisa le pseudonyme par la suite, mais avec l'autorisation paternelle.

En 1860, manquant de place, Nadar quitta la rue Saint-Lazare pour s'installer dans un grand atelier sis au 35, boulevard des Capucines. Il fit installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière et éclairée au gaz. Son attitude devint plus commerciale, il céda comme bien d'autres à la mode des cartes de visite et embaucha de plus en plus de personnel. L'atelier compta jusqu'à 40 employés.

Nadar ne s'est pas gêné pour railler ses concurrents qui, écrit-il, se contentent « d'un format à peu près unique, singulièrement pratique pour l'espace de nos logements bourgeois. Sans s'occuper autrement de la disposition des lignes selon le point de vue le plus favorable au modèle, ni de l'expression de son visage, non plus que de la façon dont la lumière éclaire tout cela. On installait le client à une place invariable, et l'on obtenait de lui un unique cliché, terne et gris à la va-comme-je-te-pousse ».

Pour autant, il n'oubliait pas ses amis et en avril 1874, la première exposition des peintres impressionnistes (Monet, Degas, Pissarro, Cézanne...) eut lieu dans son studio.

Le flash au magnésium

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Photographie des Catacombes de Paris, avec utilisation de lumière artificielle. Le temps de pose nécessaire fut de 20 minutes, ce qui explique l'utilisation de mannequins.

Nadar expérimenta l'éclairage à la poudre de magnésium. On sait que ce métal très inflammable brûle facilement à l'air en fournissant une lumière blanche très vive ; on peut l'utiliser sous forme de ruban mais dans ce cas la combustion est trop lente et la lumière pas assez intense pour les usages photographiques. Un mélange stœchiométrique de perchlorate de potassium et de magnésium en poudre brûle au contraire de façon quasi explosive en fournissant un "flash" très puissant. Ce mélange est encore utilisé de nos jours dans certains cas, par exemple par la police pour photographier de nuit des scènes d'accidents ; il est cependant assez dangereux à manipuler en raison de son instabilité.

Le principal problème à l'époque de Nadar était la synchronisation, la mise à feu du mélange pouvant survenir avant ou après l'ouverture de l'obturateur. Par ailleurs, la lumière trop concentrée conduisit Nadar à tenter de nouvelles expériences, qu'il a relatées dans son livre Quand j‘étais photographe : « Je tentai de tamiser ma lumière en plaçant une glace dépolie entre l'objectif et le modèle, ce qui ne pouvait m'amener à grand chose ; puis plus pratiquement je disposai des réflecteurs en coutil blanc, et enfin un double jeu de grands miroirs répercutant par intermittences le foyer lumineux sur les parties ombrées. J'arrivai ainsi à ramener mon temps de pose à la moyenne diurne et finalement je pus obtenir des clichés à rapidité égale et de valeur tout à fait équivalente à celle des clichés exécutés quotidiennement dans mon atelier. »

Nadar fit une démonstration pour le journal La Presse scientifique et déposa le brevet de photographie à la lumière artificielle en février 1861. Il était conscient de la portée de son invention. Par exemple, il devenait possible de révéler au public le monde souterrain, ce qu'il prouva en s'attaquant à un nouveau chantier : la photographie des sous-sols de Paris, c'est-à-dire les catacombes et les égouts de Paris.


Les débuts de la photographie aérienne

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Nadar élevant la Photographie à la hauteur de l'Art., lithographie d'Honoré Daumier parue dans Le Boulevard, le 25 mai 1863.

Nadar était très curieux de toutes les innovations et il souhaitait que l'appareil de photographie puisse être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facilement que le chevalet du peintre. Il fit plusieurs ascensions en ballon avec deux aérostiers expérimentés, les frères Godard. C'est Eugène Godard qui organisa plus tard la poste aérienne pendant le siède de Paris en 1870. Cherchant à conjuguer sa passion nouvelle pour l'aéronautique avec la photographie, Nadar expérimenta la prise de vues depuis un ballon et réalisa en 1858 les premières photographies aériennes avec ses vues du w:Petit Bicêtre. Il avait aménagé un cabinet noir à l'intérieur de la nacelle du ballon et l'appareil était attaché à l'extérieur. Nadar déposa en 1858 un brevet pour "Le nouveau système de photographie aérostatique. Daumier le représenta opérant avec difficulté lors d'une ascension aérienne, avec cette légende prémonitoire : Nadar, élevant la photographie à la hauteur de l'Art le 25 mai 1862.

La coopération avec les frères Godard dura jusqu'en 1863. Une grave brouille survint lorsque Nadar fonda la Société d’encouragement de la navigation aérienne au moyen du plus lourd que l’air et entreprit de construire son propre ballon, « Le Géant », haut de 40 m et contenant pas moins de 6 000 m³ de gaz.

Le premier envol du Géant eut lieu à Paris, le 4 octobre 1863, avec 13 personnes à bord. Après avoir perdu rapidement de l'altitude, le ballon atterrit à Meaux, après avoir parcouru moins d'une centaine de km. Un nouvel essai eut lieu le 18 octobre suivant et se termina en catastrophe. Dans les environs de Hanovre, le ballon atterrit durement et fut traîné sur quelques 16 km. Les passagers furent grièvement blessés et la femme de Nadar est restée hémiplégique. Le ballon n'était pas muni d'un panneau de déchirure, une invention réalisée par Eugène Godard en 1856 et qui permet de dégonfler instantanément une enveloppe de ballon.

Les tentatives suivantes n'ont pas connu le succès escompté et Nadar, qui comptait sur la participation financière des passagers, dut interrompre l'expérience. Il fonda en 1867, avec d'autres passionnés, la revue L'aéronaute.

Les aventures de Nadar ont inspiré Jules Verne pour son roman Cinq semaines en ballon écrit en 1862. L'un des héros des livres De la Terre à la Lune et Autour de la Lune, parus en 1865 et 1869, s'appelle d'ailleurs Michel Ardan, anagramme de Nadar. Jules Verne décrivit ainsi Nadar : C'est un homme de 42 ans, grand, mais un peu voûté déjà, comme ces cariatides qui portent des balcons sur leurs épaules. Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente, qui lui faisait une véritable crinière. Une face courte, large aux tempes, agrémentée d'une moustache hérissée comme les barbes d'un chat et de petits bouquets un peu égarés, un regard myope, complémentaient cette physionomie éminemment féline.

En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Allemands, il constitua de son propre chef la « Compagnie d’Aérostiers » avec Camille Legrand (dit Dartois) et Jules Duruof pour construire des ballons et les mettre à la disposition du gouvernement. Un campement fut établi sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, pour organiser la poste aérienne du siège. Les ballons permettaient de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés cartographiques et également d’acheminer du courrier. Nadar baptisa ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. C'est à bord de l’Armand-Barbès que Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitta Paris le 7 octobre 1870 pour se rendre à Tours afin d'y organiser la résistance à l’ennemi. Au total, 66 ballons furent construits entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871. Ils ont transporté 11 tonnes de courrier, soit 2,5 millions de lettres. Cinq des ballons ont été capturés par l'ennemi. Cette première fabrication en série d'aéronefs marque la naissance officielle de l'industrie aéronautique. Deux « usines » avaient été installées dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare de Lyon et Dartois et Yon à la gare du Nord.

À la chute du régime de Napoléon III, Nadar installa «révolutionnairement» sa société dans le quartier de Montmartre sur la place Saint-Pierre. Avec deux engins, le Neptune et le Strasbourg, il fut chargé d'étudier les mouvements de l'ennemi.

Les débuts de l'imagerie médicale

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Vers 1860, à la demande d'un médecin, Nadar a réalisé une série de photographies qui comprend une photographie connue sous le nom de L'examen d'un hermaphrodite. Cette photographie fait apparaître à la fois la précision scientifique et le traumatisme du patient qui se cache le visage avec le bras.

Les dernières années

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Tombe de Nadar (cimetière du Père Lachaise, division 36).

Après l'épisode de la Commune, Nadar se retrouva complètement ruiné et reprit une activité dans la photographie, mais pour réaliser avant tout des travaux qui lui assurent sa subsistance.

En 1886, il accompagne son fils Paul Tournachon qui devait réaliser une interview du chimiste Eugène Chevreul, et il en profita pour prendre des photos. On peut dire que ce double travail, paru le 5 septembre dans Le Journal illustré, constitue le premier reportage photographique réalisé en même temps que l'entretien journalistique dont il assure l'illustration.

De 1887 à 1894, Nadar s'est installé au manoir de l'Ermitage de la Forêt de Sénart où il accueillait ses amis dans le besoin. Il était alors ruiné et malade, mais errant et paisible. Cette même année, à l'âge de 77 ans, Nadar décida de tenter de nouveau sa chance. Il laissa à son fils la gestion de ses affaires à Paris et fonda un nouvel atelier photographique à Marseille. Nadar, « doyen des photographes français », devint dans la région de Marseille une véritable gloire et se lia d'amitié avec l'écrivain Frédéric Mistral.

En 1900, il triompha à l'Exposition Universelle de Paris, avec une rétrospective de son œuvre, organisée par son fils.

En 1904, Nadar revint à Paris, où il décéda le 21 mars 1910, à quelques jours de ses 90 ans.

Nadar, père et fils

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Les relations entre Nadar et son fils Paul ont été compliquées. Marchant sur les traces de son père, Paul se lança dans la photographie à son tour, ce qui fut l'occasion d'une collaboration étroite entre les deux hommes qui ont notamment partagé leur atelier et réalisé ensemble de nombreux travaux, dont la fameuse série de photographies du chimiste Eugène Chevreul en 1886. Toutefois, décalage de générations oblige, des divergences artistiques apparurent entre le père et le fils. Tandis que Félix Nadar privilégiait les poses solennelles et graves, son fils avait une conception plus fantaisiste de la photographie. Paul utilisait parfois des trucages et s'intéressait davantage aux gens du spectacle.



  • Quand j'étais étudiant .- Paris, E. Dentu, 1856 puis Paris, Édition Michel Lévy, 1861 disponible sur Gallica


et diverses autres éditions ultérieures.
  • La Robe de Déjanire .- 3 tomes, première édition publiée sous son nom Félix Tournachon, Recoules, Libraire-Commissionnaire, 1845 ; Michel Lévy, 1862 ; E. Dentu, 1882. disponible sur Gallica


.

  • À terre et en l'air. Mémoires du « Géant » [avec une introduction de M. Babinet, de l'Institut] .- Paris, E. Dentu, 1865. disponible sur Gallica







  • L'Hôtellerie des Coquecigrues [Notes au crayon par Nadar, préface par Théodore de Banville] .- E. Dentu, 1880, 308 p.



  • Le monde où on patauge .- Paris, E. Dentu, 1883.
  • Quand j'étais photographe .- édition originale en 1900. Diverses éditions ont été faites depuis, dont celle des Éditions du Seuil en 1994 (ISBN 2-02-022918-8) et celle d'Actes Sud le 4 juin 1999, collection Babel, 139 p. (ISBN 2742717978 et 978-2742717972)

La Bibliothèque historique de la ville de Paris ainsi que le Musée Carnavalet se partagent un fonds Nadar consacré à l'aérostation, acheté par la Ville de Paris et composé d'environ 2500 manuscrits.

  • BARRET, André - Nadar, 50 photographies de ses illustres contemporains - Paris, Julliard, 1994, 149 p. (ISBN 2-260-01124-1)
  • BLIN, Sylvie, HEILBRUN, Françoise, MONDENARD, Anne de, MORRIS-HAMBOURG, Maria et ROCHARD, Sophie .- Nadar .- Numéro spécial de la revue Connaissance des Arts, hors série n° 56, 68 p., 1994.
  • BOISSIÈRE, Fabrice .- L'histoire au présent, entretien imaginaire avec Nadar. In : Chasseur d'Images, n° 16, 1er juin - 10 septembre 1979, pp. 62-63.
  • BORY, Jean-François, NÉAGU, Philippe et POULET-ALLAMAGNY, Jean-Jacques .- Nadar, photographies - Dessins & écrits .- Paris, Arthur Hubschmid, 2 tomes, 1298 p., 1979.
  • BUIGNET, Christine .- Nadar. In : La photographie des origines à nos jours .- Paris, Larousse, 1994, pp. 441-443. (ISBN 2-03-511315-6)
  • GREAVES, Roger .- Nadar ou le Paradoxe vital .- Paris, Flammarion, 1980, 413 p. (ISBN 2-08-064278-2)
  • GREAVES, Roger .- Nadar quand même ! .- Paris, En Face-Jacques Reich, 2010, 298 p. (ISBN 978-2-35246-019-0)
  • JAMMES, André ;6 Nadar : introduction, repères chronologiques, notes bibliographiques et techniques .- Paris, Fondation Nationale de la Photographie, 1982, 139 p. (ISBN 2-85107-103-3)
  • RUBIN, James H. .- Nadar [traduit de l'anglais par Jacques Guiod] .- Paris, Phaidon, 2001, 125 p. (ISBN 0-7148-9275-0)
  • PEETERS, Benoît - Les Métamorphoses de Nadar .- Auby-sur-Semois (Belgique), éditions Marot, 1994, 159 p. (ISBN 2930117001 et 978-2930117003)
  • SAINT-MARC, Stéphanie de .- Nadar .- Paris, Gallimard, NRF Biographies, 2010, (ISBN 9782070781003)
  • Nadar, Correspondance, 1820-1851 [établie et annotée par André Rouillé], tome 1 .- Paris, Éditions Jacqueline Chambon, 1998, 396 p. (ISBN 287711192X et 978-2877111928)
  • Nadar photographe, film réalisé par Stan Neumann, le Musée d'Orsay, la SEPT-ARTE, les Films d'ici, Réunion des Musées Nationaux, 1994, 26' (VHS)

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