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Goélette Cardabela/2006-2007 Croisière éprouvante et changement de moteur

Un livre de Wikilivres.

La goélette Cardabela n'a pas navigué l'année 2006, son capitaine était en convalescence.

L'année 2007 devait reprendre la navigation prévue en l'année 2006 mais le sort en a voulu autrement ...

Navigation prévue pour l'été 2006 avec la goélette Cardabela.

Au départ, l'équipage était constitué de Marie Claude et Jean-Paul jusqu'à Port Frioul, Jean-Paul devait ensuite naviguer seul en navigation côtière, le long des Côtes sud de l'Italie, puis rejoindre Corfou où sa fille Alizée et son ami Sergi devaient compléter l'équipage vers le 15 juin.

D'aventure en aventure, de mésaventure en mésaventure, la croisière a mené la goélette jusqu'à Cetraro où Jean-Paul a décidé de rebrousser chemin.

Au retour, au mouillage, en rade de Beaulieu, Marie Claude rejoint la goélette dans l'attente du reste de l'équipage: Alizée et Sergi.

La Grande Motte

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Photo du départ pour port Frioul

Partis le 19 mai pour Frioul en direction de l'Italie par le cap Corse, nous sommes « tombés » en panne d'inverseur hydraulique dans le golfe de FOS. Marie Claude et moi étions très déçus de ce mauvais départ qui ne présageait rien de bon. Heureusement, le bateau de nos amis Charles et Annie-Laure nous avait doublé peu de temps auparavant et ils ont proposé de nous remorquer jusqu'au port de Frioul.

Capitainerie de port Frioul en mai 2007

Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux à la capitainerie.

Cette nuit là nous nous sommes amarrés vers minuit à un corps mort, les deux voiliers à couple, en attendant l'arrivée du capitaine du port. Nous avons bien profité de cette nuit là par une restauration bien méritée et bien arrosée avec nos amis. Dés l'aube on nous a prié de dégager le corps mort qui semble être réservé à une autorité locale, sous prétexte que nous gênions le départ des autres bateaux. En ce qui nous concerne, vu notre incapacité à nous déplacer alors que nous devions prendre contact avec le chantier local pour nous remorquer, le capitaine du port nous a déplacés jusqu'au quai en attendant la prise de contact avec le chantier naval du Frioul « Archimer-plaisance »

Dans l'attente, j'ai vérifié le niveau d'huile de l'inverseur qui était vide, alors que l'huile était bien présente dans les fonds ! Je mets donc un peu d'huile, j'essaie et l'hélice se met à tourner à la demande. Nous décidons alors de nous rendre au chantier par nos propres moyens après avoir pris contact et obtenu une place pour nous amarrer. Voilà ... démontage, attente des joints SPI, remontage, ... trois semaines ! Et ma fille Alizée qui doit me rejoindre en Grèce à Corfou autour du 15 juin ... Arriverai-je à temps ?

Durant notre séjour nous devions participer à la cérémonie d'adieu de notre ami Siegfried Kessler par la jetée de ses cendres dans ce port de Frioul qu'il affectionnait tant. Les organisateurs de cette cérémonie n'ont pas été très bons dans leur organisation, mais cela nous a donné l'occasion de retrouver quelques amis du port de La Grande Motte.
Selon Marie Claude: l’organisation a été très perturbée à cause le fort mistral.

Mouillage de Portoferraio en 2007.

Parti seul de Frioul le 4 juin pour l'île d'Elbe par le cap Corse, je fais une pose la nuit devant le port de Porquerolles.

5 juin. L'ancre est levée dès les premières lueurs du jour. Après quelques miles les autorités militaires m'interdisent une large zone de navigation en raison de manœuvres de la marine. Ne voyant rien à l'horizon je suppose que les manœuvres se passaient sous l'eau ? Après avoir contourné la zone des manœuvres, qui a prolongé mon parcours d'une dizaine de miles nautiques, je me prépare pour la traversée vers le Cap Corse avec peu de vent et beaucoup d'heures au moteur. J’atteins le cap Corse le 6 juin peu avant 9 heures.

Je retrouve avec plaisir la grande rade de Portoferraio où je jette l'ancre par 10 mètres de fond, peu avant 18 heures, à la limite des manœuvres des ferry's.

7 juin. Ravitaillement en gasoil dans l'après midi, bon dîner, et bon repos.

Afin de me rapprocher de Santa Marinella je décide de quitter Portoferraio pour Porto Azzuro le lendemain matin, 8 juin.

Porto Azzuro île d'Elbe en 2007

8 juin 2007. Porto Azzuro commence déjà à être encombré de bateaux et on y trouve de plus en plus de corps morts. Pour mon malheur et pour conjurer le sort, je décide de jeter l'ancre par 5 ou 6 mètres de fond, entre les corps morts ... alors que je sais pertinemment bien qu'il est préférable de mouiller par 10 mètres de fond, à la limite de manœuvre du ferry.

La soirée se passe merveilleusement bien, je vais faire mes courses au village qui est toujours aussi agréable et accueillant. La nuit les vents tournent sans cesse et brutalement. Le bateau tourne sur sa chaîne entre les bateaux amarrés sur corps morts. Je m'inquiète un peu, car j'ai dû mouiller peu de chaîne afin ne pas risquer de heurter les bateaux voisins. Le GPS m'alerte sans cesse pour me signaler un dérapage. Je ne dérape pas, mais le bateau tourne sans cesse.

Le matin, juste avant le lever du jour, alerte de dérapage au GPS, je vois que Cardabela se rapproche doucement d'un bateau sur corps mort. Je mets alors le moteur en marche par précaution et j'essaie de me rendre compte de ce qui s'est passé. Je ne vois pas grand chose. J'embraye l'hélice et je peux apparemment manœuvrer avec précaution. Il semble que je racle le fond avec l'ancre, je décide alors de remonter l'ancre qui ne veut pas venir entièrement. Je ne vois toujours pas où est passé l'orin. Comme je peux manœuvrer je décide alors de passer entre les bateaux au mouillage pour m'éloigner vers le large. Ouf de soulagement !

J'examine alors avec attention autour du bateau pour retrouver mon orin, que je retrouve où ? Emberlificoté à l'amarre de l'annexe ! Ce n'est donc pas grave. Je descends dans l'annexe pour décocher l'orin ... Impossible ! Même si impossible n'est pas français. Je suis maintenant en pyjama, trempé, l'annexe pleine d'eau qui s'enfonce de plus en plus. Le flotteur du nouvel orin est trop volumineux, l'ancre et la chaîne sont trop lourds et je n'ai pas la présence d'esprit d'utiliser un palan pourtant toujours à portée de main. Je décide malheureusement d'utiliser un couteau pour couper l'amarre de l'annexe que je ré-amarre par ailleurs au bateau. Je coupe l'amarre emberlificotée, l'ancre descend et retrouve sa place normale à la verticale sous l'étrave, et moi je me retrouve dans l'eau (heureusement pas trop froide) avec une belle balafre dans l'annexe.

Remonter une annexe pleine d'eau tient de l'exploit ! J'arrive tout de même à la remonter à l'aide de la drisse de grand voile je la vide sur le pont et vogue la Cardabela vers sa nouvelle destination :

Cardabela sous voiles entre Porto Azzuro et Anzio (Italie)

Arrivé le soir du 11 juin, bien avant la nuit, après un jour et demi de navigation, je fais un tour de repérage dans ce grand port, puis je vais au mouillage, devant le port où je reçois les conseils de la Marine Nationale italienne me recommandant un mouillage convenable et qui permettra aux rapides ferrys de décoller et d'atterrir sans danger.

Le lendemain matin je refais un tour de repérage dans le port afin d'y trouver un "ship" ... rien ! Il est tôt, un homme me hèle du quai et me demande si je veux du carburant. Oui, j'en veux, puisque le ravitaillement est aisé et qu'il n'y a pas encore de queue.

Faisant part de ma recherche d'un chip pour acheter un petite annexe, le pompiste me propose de m'emmener voir un chip en auto car il n'y en a pas dans ce port ! Je ne peux pas rester à l'appontement de carburant, il me faut donc m'amarrer le long d'un grand quai réservé aux ferrys. À peine amarré je reçois la visite de la Marine qui me dit très poliment de dégager le quai, là dessus arrive mon pompiste avec son auto et qui explique la situation ... J'ai 1/2 heure pour quitter le quai ! On part à toute blinde à quelques kilomètres de là, je crois, car on n'en finit pas d'arriver. Un premier chip n'a pas d'annexe à vendre, un deuxième en a une en démo, je la prends sans trop vérifier car on n'a pas le temps, mon pompiste vérifie tout de même et m'obtient une remise de 10% parce qu'il manquait un écrou « nylstop » à la fixation d'une rame, on repart, j'en oublie mes "docs" sur le comptoir. Une demi heure après nous étions de retour et je larguais mes amarres ! Départ pour Ventotene ou Ponza ...

Le vent doit lever une houle dans la rade et je n'espère pas trouver de place au port, je passe. À la tombée de la nuit Cardabela se prend dans un long filet de surface. J'essaie d'en sortir pour le contourner; impossible ! plus j'essaie, plus je m'emberlificote, à l'avant d'abord, à l'arrière ensuite, à l'avant et à l'arrière à la fin. Heureusement le filet ne s'est pas emberlificotée dans l'hélice. J'ai fini pas couper au couteau ce câble en polyester vert et très résistant. Je garde une marque, une entaille, encore aujourd'hui, à l'étrave du bateau.

Capo palinuro

Le 12 juin, dans l'après midi j'arrive au nord du cap Palinuro, devant le petit port. Je pense être à l'abri pour la nuit. J'essaie ma nouvelle annexe en me rendant à la rame vers la plage et il me vient l'idée de déguster cette petite friture que je vois sur l'éventaire d'une guinguette plus quelques frites et une bonne bière bien fraîche.

En dehors de la bière bien fraîche, le reste était "dégeulasse". Adieu Capo Palinuro, je n'en garderai pas un excellent souvenir ...

Le lendemain dés l'aube, ... Cetraro en vue.

La goélette Cardabela dans le port de Cetraro (Italie) en 2007

13 juin. Cetraro en vue ... à 8 miles nautiques ! Le cardan de la transmission casse. Je me dirige à la voile vers un plage qui se trouve à environ 9 miles nautiques du port. J'estime ne pas avoir assez d'essence pour me tirer jusqu'au port avec l'annexe, à la rame n'y pensons pas, alors une réparation est peut être possible au mouillage, le vent est faible ... Pourquoi pas ?

Un catamaran passe par là et se propose de me tirer jusqu'au port. C'est gratuit, accord conclu.

On arrive au port, tout va bien, "ça baigne" ! Mon remorqueur m'amène tout doucement vers le quai d'accueil. Un « urluberlu » hurle sur le quai pour que mon remorqueur aille sur le deuxième quai, car c'est là qu'il récupère sa dîme ! Mon remorqueur remet les gaz et projette Cardabela sur le coin du quai suivant qui laisse une belle balafre profonde de trois épaisseurs de fibre de verre sous le liston du bordé droit tribord.

Mon remorqueur ne se déplace pas pour voir les dégâts et ne peut accepter une invitation vu que l'équipage est attendu pour dîner.

Le lendemain je recherche un pantographe d'automobile (celui qui sert à lever une automobile pour changer une roue). Le mécano du coin ne peut rien pour moi mais peut me prêter le pantographe de sa Renault.

Découplage du moteur, difficulté pour sortir les morceaux du cardan de son logement, remplacement, remontage. Repos et repas au restaurant.

Après mures réflexions il me paraît raisonnable de rentrer au bercail, car je n'ai plus de cardan de rechange et une modification de la transmission ne me paraît pas raisonnable dans ce contexte.

Le vent annoncé est d'Est assez fort dans les prochains jours. Départ pour Capo Palinuro.

Arrivé au niveau du cap je décide de continuer vers Acciaroli, la direction de la houle ne me paraît pas convenir pour un mouillage, ni au nord ni au sud du cap.

Porto Acciaroli est très agréable en 2007. Son accès de nuit peut être déconseillé. L'entrée de ce petit port est encombrée de hauts fonds.

17 juin. J'arrive dans la nuit noire. Le port n'apparaît pas et il y a des hauts fonds. Je fais confiance au GPS, pourvu qu'il ne m'abandonne pas au dernier moment !

Tout se passe bien cependant, arrivé sur le môle Est je finis par apercevoir un petit feu rouge signalant l'entrée du port et le port apparaît, c'est tout petit, mais suffisant. Un quai à carburants me sert pour m'y amarrer et me reposer.

Au petit matin je fais un tour à pied sur le port et ses environs (c'est tout petit); il y a en effet de nombreux écueils, des haut fonds, et je pense que j'ai eu beaucoup de chance la nuit précédente d'avoir eu un GPS et des cartes électroniques à la hauteur de la situation.

Raviatillement en gasoil, et départ pour l'île d'Ischia.

Ischia, à l'est de la presqu'île

17 juin. Je décide de mouiller au sud de l'île à l'est la presqu'île près de San't Angelo, par 10 mètres de fond, on ne voit rien et le lieu me paraît peu sûr, cependant le mouillage a été confortable à l'abri de cette houle d'ouest qui se renforce de jour en jour. Le lendemain dés l'aube départ pour Porto Ercole :

18 juin. Porto Ercole est sûrement très encombré, il l'était déjà il y a trente ans lors de mon premier passage, et aucun mouillage n'est possible à proximité, je vais alors mouiller quelques miles plus à l'est derrière le môle d'un port qui me met à peu près à l'abri de la houle.

Le lendemain matin départ pour Anzio :

19 juin. Bon mouillage à peu près au même endroit qu'en début de mois. Le lendemain départ pour Santa Marinella :

Santa Marinella

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Port de Santa Marinella (Italie) en 2007. Mouillage devant le môle du port, loin de la plage.

20 juin. Arrivé dans l'après midi, j'ai le temps de faire quelques courses, j'achète des fruits et melons à un ambulant; ils n'étaient pas fameux. Départ le lendemain pour l'île d'Elbe.

Ciel d'orage à l'aube, en rade de Portoferraio (it), le 22 juin 2007 au départ de la traversée vers Villefranche (fr)

Je n'ai pas voulu retenter le sort à Porto Azzuro, étant parti de très bonne heure j'ai décidé de rejoindre Portoferraio, bon abri et repos me semblaient bien indiqués. Le lendemain je veux faire un tour au supermarché ... C'est loin ! Mieux vaut y aller à vélo. Plein de carburant, et départ direct sur Villefranche le lendemain matin.

Rade de Beaulieu

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22 et 23 juin.Ce fût une belle traversée, avec du vent et une bonne navigation à la voile, enfin ! ...

Marie Claude me rejoint dans la rade de Beaulieu, en face de la « plage de Paloma », l'eau de mer est chaude et propice à la baignade; MC adore ! Nous avons la visite de nos équipiers Léa et Gilles. Alizée et son ami doivent nous rejoindre prochainement, faute de mer Égée ils profiteront de la mer Méditerranée ...

Destruction des pales d'éolienne lors d'un cyclone en rade de Beaulieu le 26 juin 2007

Le 26 juin le vent se lève brutalement, les pales de l'éolienne disparaissent ! J'ai appris plus tard que cette éolienne est équipée d'une protection contre l'excès de vitesse; elle se met alors en court circuit pour freiner la rotation, cependant l'action est brutale, les pales se cassent et tout part à la mer ... Bravo les concepteurs, ils auraient pu prévoir une résistance de charge pour atténuer l'action de ce commutateur !
Le vent se renverse. La violence du vent nous pousse vers les murs et les falaises, nous levons l'ancre et nous nous dirigeons à la nuit tombante vers le premier port qui ne semble pas convenir faute de propulseur, nous nous dirigeons alors vers celui de Beaulieu, port de « richards », l'entrée du port a été difficile. On s'y est pris à deux fois, MC a sauté au quai à carburants et on s'est amarrés « à l'arrache ». En attendant l'accalmie, exténués, nous nous endormons, et nous sommes « agressés » le lendemain, le jour à peine levé, par les agents de la capitainerie; j'y vais on paie et « on se casse » en espérant ne jamais être obligé de retourner dans ce port de « vampires ». Nous ne demandions qu'un abri de sécurité. « Du coup » nous n'avons pas pris de carburant.

Rade de Villefranche

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Alizée et son ami sont annoncés pour la fin de la soirée, ils doivent arriver à Nice en autobus, puis prendre le train pour Villefranche. Je vais mouiller à Passable dans la rade de Villefranche pour les accueillir à la sortie du train. L'autobus prend du retard, il y avait des embouteillages sur l'autoroute. Arrivés à 23 heures, ils n'ont plus de train. Gilles se dévoue et conduit les amoureux jusqu'à Passable où je les accueille avec la petite annexe. Le lendemain matin on fait les courses et on lève l'ancre pour :

Plan du golfe de Saint Tropez dans le bloc marine de 2004

La croisière se poursuit au moteur, car le vent est faible, légèrement portant, et nous arrivons le soir dans la baie de St Tropez; les bateaux circulent, vont et viennent de partout en levant une houle désagréable. On cherche un coin tranquille; on va mouiller l'ancre dans l'anse des Canebiers, là où résident nos célèbres artistes ... Le coin n'est pas terrible, alors on repart le lendemain matin en espérant plus de bonheur sur l'île de Porquerolles.

Dans la journée la météo nous annonce que le vent doit se renforcer prochainement et dans un sens contraire à notre route, alors on continue jusqu'à Frioul où nous arrivons tard dans la nuit; on s'amarre à ce fameux coffre car je ne sens pas Cardabela en mesure de passer les corps morts sans se prendre l'hélice dans un cordage (nous n'avons plus de propulseur d'étrave depuis Cetraro); alors la nuit, dégager l'hélice; « merci bien »; et « tant pis » pour le gars qui gesticule sur le quai; on se fera « engueuler » demain matin, mais on n'aura pas d'avarie.

Nous passons quasiment la semaine à port Frioul avec Alizée, Sergi, et Marie Claude qui nous a rejoints. Le 6 juillet Sergi et Alizée nous quittent. Nous visitons l'exposition de vaches multicolores à Marseille, cela nous occupe un bon moment. Baignade ou balades la journée, et restaurants le soir. Les « restaurants de port Frioul ne sont pas « extras » en dehors d'un restaurant plus original de cuisine afghane.

Retour à La Grande Motte

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Nous rentrons à La Grande Motte MC et moi en profitant d'une accalmie. Nous naviguons de nuit, la vie est belle. Nous arrivons à La Grande Motte sans encombre, la transmission en bon état, pas de risque de casse depuis que j'ai supprimé la transmission vers le propulseur d'étrave.

Changement de moteur

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Le nouveau moteur a été installé en 2007 et l'installation du nouveau propulseur d'étrave a été effectué en 2008. Ces installations ont fait l'objet d'une page spéciale : https://fr.wikibooks.org/wiki/Goélette_Cardabela/Équipements/Propulsions et marquent un terme aux essais en croisière.

Le bateau est désormais considéré comme fiable à condition que, comme pour tous les navires, l'entretien soit effectué dans les règles l'Art.