Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Compatibilité entre biodiversité, ville et habitat/Contrôler les organismes indésirables, invasifs, vénéneux, venimeux, abeilles, guêpes et frelons, moustiques

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Si l'architecte, l'urbaniste le paysagiste travaillent bien en amont avec des écologues, il est possible par le choix des matériaux, la configuration des lieux, la répartition et la circulation de l'eau - dans une certaine mesure - de guider la faune, la flore et la faune.

Le cas des moustiques[modifier | modifier le wikicode]

Un écoquartier cherche généralement à épurer et infiltrer son eau sur place, via des noues et systèmes de [[w:fr:mares ou d'étangs.
Dans l'hémisphère nord, les [[w:fr:moustiques qui piquent (Culex pipiens) vivent plutôt dans les eaux stagnantes ou les mares ou fossés riches en feuilles mortes. Une mare ensoleillée ou un réseau de fossé où l'eau reste courante favoriseront d'autre moustiques (Chironomidae) qui ne piquent pas et ne posent pas de problèmes sanitaires). A titre d'exemple, dans un petit écoquartier normand (« Le Clos des Fées » créé par la mairie de Paluel et construit en 2013), le promoteur a installé des noues, mais aussi une petite éolienne qui assure la circulation de l'eau[1]. La présence de poissons insectivores autochtone, de chauve-souris, d'oiseaux insectivores et d'amphibiens contribue aussi à réguler les insectes.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Céline Galoffre (2013), Un projet / Une particularité ; Le Clos des Fées, Batiactu, 2013-09-27.