Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Durant les travaux/Protéger l'existant (le sol et la flore notamment) durant les travaux

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Utiliser les zones inoccupées :[modifier | modifier le wikicode]

La construction des aménagements urbains mène parfois à des zones momentanément inoccupées. Par exemple, les zones d'activité ont tendance à avoir une forte proportion de friches ou de zones inoccupées, surtout lors de la construction du site ou de sa fin de vie. Ces zones sont alors des espaces disponibles pour la flore et la faune et ont une importante valeur écologique. Elles présentent des situations pionnières idéales pour la colonisation par des espèces animales et végétales spécifiques, incluant souvent des espèces en danger. Ces types de biotope contribuent significativement au potentiel d’une zone urbaine en termes d’habitat[1]. Il faut non seulement veiller à créer de tels espaces libres au sein des sites, mais aussi organiser la construction de façon à permettre l’implantation d’espèces sur ces lieux. Une construction « tronçon par tronçon » du site, et veillant à l’impact du chantier sur l’accessibilité au site par les plantes et les animaux, est par exemple préférable pour permettre une colonisation précoce. L’accueil d’une biodiversité même temporaire sur les parties du site non construites est un moyen supplémentaire de tirer profit des opportunités que présentent les aménagements urbains pour améliorer la biodiversité.

  1. [Unexplored opportunities for Butterfly Conservation in Urban Landscapes, Snep and al., 2008]