Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Sécurité (sanitaire, technique)
Apparence
Un des nombreux défis à relever pour l'architecte est de construire une enveloppe se voulant accueillante pour une certaine faune et flore, mais sans que celles-ci ne deviennent invasives ou problématiques du point de vue sanitaire pour les utilisateurs humains de la construction, et sans réduire les possibilités de renouvellement de l'air intérieur.
L'architecte peut faire appel à quelques techniques traditionnelles simples, variables selon la zone géographique et la faune, flore et fonge présente dans l'environnement.
- La mise hors d'eau est l'une des priorités pour la conservation du bois, surtout s'il est non traité. Mais cette eau, peut aussi avoir une utilité "défensive", contre par exemple les fourmis et termites qui pour la plupart des espèces ne franchissent pas une rigole de quelques dizaine de cm de large.
Cette rigole doit alors être soigneusement entretenue afin que des branches ou accumulation de feuilles mortes n'y forment pas de pont naturel.
- la conservation d'un espace clair, lisse et non végétalisé autour des portes et fenêtres limite les capacité des insectes à entrer dans les maisons par une fenêtre ouverte (pour un grand nombre d'insectes et de jour. La nuit, cette protection est moins efficace (une vitre fermée ou une moustiquaire est alors nécessaire)
- les gestionnaires de zoos, comme les agriculteurs ont développé de nombreuses techniques pour enfermer des animaux sans recourir à des murs ni à de lourdes clôtures, parmi lesquelles
- - le fossé en eau, et
- - la clôture électrifiée ou le fil électrique
- le Pas canadien ou une simple passerelle à planchettes non jointives empêchent très efficacement la plupart des mammifères d'entrer dans une enceinte close par un mur, grillage ou fossé (même les chiens ou chats).
Une entrée de type pont levis ou pont roulant est également possible.
- l'usage systématique de moustiquaire est recommandé dans les zones à présence d'insectes piqueurs et vecteurs de maladies