La structure de la musique traditionnelle béninoise

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Introduction générale[modifier | modifier le wikicode]

Le Bénin est un pays Ouest Africain qui compte approximativement 11 millions d'habitants avec diverses régions dont chaque ethnie parle sa propre langue.

Connu mondialement comme un pays de vodoun le Bénin regorge d'énormes potentialités à travers son animisme et qui consiste plus ou moins une richesse sur le culturel. En effet cette culture d'animiste a donné naissance a des pratiques cérémoniales auxquelles l'on fait recours a des diverses rythmes qui sont lié et appropriés à chaque région ou ethnie. En outre, au sud du Bénin certains rythmes sont relatifs et pratiqués dans les courants de vodoun selon chaque divinités. En ce sens il est question de respecter les chants sacrés ou des rythmes sacrés qui ne seront qu'au cour des cérémonies qu'ils peuvent être utilisés par les adeptes de ce couvant. Ce ne sont pas des rythmes ou des chants ordinaires ou encore qui peuvent être manifestés en dehors des cérémonies dans ce cas.

Par ailleurs, la plupart des régions du Sud possèdent de multiples rythmes aussi qui peuvent relativement être joués lors de certaines cérémonies de vodoun ou en dehors des cérémonies.

Par contre, d’autres musiciens peuvent les prendre et le jouer de façon folklorique pour en faire plaisir à certains publics.

Mais ici notre préoccupation particulière est de distinguer pratiquement quelques rythmes qui sont souvent joués dans la Commune de Grand Popo.

Les instruments[modifier | modifier le wikicode]

Gankokoé[modifier | modifier le wikicode]

Tambours[modifier | modifier le wikicode]

Ézinhoun[modifier | modifier le wikicode]

Cléoun[modifier | modifier le wikicode]

Ôhoungbo[modifier | modifier le wikicode]

Auagmegbo (le tambour parlant)[modifier | modifier le wikicode]

Auagmegbo (fon, xwla), tama (sérère, wolof, mandingue, bambara) gangan, dumdum (yoruba), kalangu (hausa, songhaï), odondo (akan), lunna (dagomba), karangou ou kalangou, appelé également « le tambour parlant », est un Instrument de percussion de la famille des membranophones originaire d'Afrique de l'Ouest. Des instruments semblables existent en Inde (huruk) et au Japon (ōtsuzumi).

Dodohoun[modifier | modifier le wikicode]

Ôssôgoé (casquagnette)[modifier | modifier le wikicode]

Les rythmes[modifier | modifier le wikicode]

Les rythmes relatifs au Divinités[modifier | modifier le wikicode]

Les rythmes relatifs au Divinités de la Commune de Grand Popo

La commune de Grand Popo est une région du Bénin située au Sud Ouest du pays et frontalier au Togo. Elle a comme ethnie popo ou les xwlah. La langue parlée est le xwlah et le mina. C'est une région ou il y a une forte domination d'animisme plus que le christianisme ou l'islam.

Ici nous allons citer quelques rythmes qu'on rencontre dans cette zone et les divinités auxquelles ils sont en accord.

Azandro[modifier | modifier le wikicode]

Azandro est un rythme complexe dans lequel il y'a des sous rythmes. C'est a dire une multitude de rythme incluse dans Azandro puisqu'ici il s'agit d'un univers de classe d'adeptes divergeant de xwlah yêhoué.

Azandro

Agboehoun Gbinbohoun Houênouhoun Avleketehoun


Blékété[modifier | modifier le wikicode]

Ici blékété est un rythme qui est souvent pratiqué dans la divinité Etron. Souvent dans les rythmes béninois on débute par le gon (gankokoé).

1. Gankokoé

Résonance : cococo-cococo un peu rapide

Dans blékété on joue pratiquent 3 ou 4 tambours.

Dans blékété il y a

1. ézinhoun, qui joue comme résonance : azéguidi-azéguidi.

2. le kpessin, comme résonance : tougbou-tougbou-tougbou. Tougbou ... un motTougboun

3. le cléoun, qui est le plus petit tambour joue comme résonance clé-clé-clé un peu plus rapide.

4. le ôhoungbo de blékété joue go-go-go-go-gogo-go-gogo il bat pour accompagner les petits tambours.

Schéma des tambours:

cléoun ézinhoun kpéssin ôhoungbo

Zinli[modifier | modifier le wikicode]

Rythme traditionnel béninois. Le Zinli est créé à Abomey par le roi GLELE. Mais ce rythme devenu populaire a été rénové par le roi ALLEKPEHANHOU originaire de l'arrondissement de Sehoun (LÈLÈ) de la commune d'Abomey. ALLEKPEHANHOU de son vrai nom LOUKOU Michel est un artiste béninois créateur du Zinli rénové. Le Zinli qui, autrefois ne se jouait que lorsqu'il y a une cérémonie d'inhumation est devenu un rythme moderne qui se joue lors de la célébration de tout événement. Plusieurs instruments entrent dans cette composition musicale agréable à entendre à savoir: le Houngan, le KPézin, le Gankouékoué, le gankéli (ajouté par le roi ALLEKPEHANHOU pour donner un autre son au rythme), le Assan et beaucoup d'autres instruments. Ce rythme fait jusqu'à présent la fierté de la cité d'Abomey. Les anciens chanteurs du rythme sont entre autres HOONON HOULOVO, TOKANNOU AGBÉOUNKPAN,GBÉZINMIN GOGIN,EMILE ALIGNÈ,DJÈMÈ PIERRE.... Parmi les artistes qui pratiquent le Zinli rénové nous avons son innovateur ALLEKPEHANHOU, KESSE,ADIZE,ZONDO et beaucoup d'autres.

Les rythmes populaires[modifier | modifier le wikicode]

Agbadja[modifier | modifier le wikicode]

Agbadja est un rythme populaire de Bénin. Dans ce rythme on peut retrouver 3 (trois) tambours, un gong (gankokoé) et une casquagnette, qui sont souvent jouées.

1. Gankokoé

C'est le gong qui accompagne tout les rythmes du Bénin. Il est au tant comme un métronome. Mais le son ou la mélodie qu'il fredonne dépend de chaque rythme.

Ici pour Agbadja sa résonance : ko-oun koko-oun ko-oun koko-oun

2. Le kléoun de agbadja est le plus petit tambour. Il commence en premier en donnant une résonance de kléou-té-ke-té kléou-té-ke-té

La main gauche et droite battent le tam-tam avec un petit bâton. 1 et 1 et les deux mains battent si rapide le 3eme en jouant cléoun-tiré.


2. Kpéssin Le deuxième tambour (moyen) seconde le premier qui est kléoun en donne comme résonance : kpoto-kpoto-kpoto etc

la main gauche et droite battent le kpéssin 1 et 1 en ajoutant 1 (un) petit troisième bât pour donner le goût et appuie légèrement, tout cela donne une mélodie rythmique qui est: kpo-to kpoutou, kpo-to kpoutou

NB Quand on joue le ôhoungbo qui est un troisième tambour chef qui accompagne les deux premiers tambours c'est a dire le cléoun et kpéssin. Il peut arriver que cet ôhoungbo peut faire des solo. Donc dans ce cas c'est le kpéssin qui doit lui répondre. Il s'agit ici d'une communication rythmique entre le kpéssin et le ôhoungbo. Le cléoun ....... en ce sens et est vocalisé constamment sur sa mélodie.


3. Ôhoungbo

Ôhoungbo est le troisième tambour, qui accompagne dans le rythmes Agbadja. Il accompagne en faisant tes solos qui prouvent une mélodie ambianceuse. Ça aide les chanteurs a chanter sur ses frappes. Ça donne aussi le goût de danser. Donc le ôhoungbo joue un rôle très important.

Par exemple: Il peut faire des frappes comme: gbadja djo tatata, gbadja djo tatata, gbadja djo tatata

il peut aussi faire des frappes comme ganzété guidi tobi-tobi totchéwê


4. Casquagnette (ôssôgoé)

C'est aussi un instrument de musique qui accompagne tout les rythme. Mais ici en adbadja sa résonance est: tcho-ki tchoko-kitcho ki, tcho-ki tchoko-kitcho ki etc


Schéma des instrument d'agbadja

côté gauche milieu côté droité cléoun ôhoungbo kpéssin

gankokoé ôssôgoé


voir aussi: w:en:Agbadza

Tchinkoumin[modifier | modifier le wikicode]

Tchinkoumin est à la fois un genre musical et aussi un danse traditionnelle du département des collines, région de Savalou au Bénin. Il se joue à base des percussions aquatique et du Gota (grosse calebasse). Il s'est modernisé dans les années 1970-1980 grâce a l'artiste Anatole Houndéfo alias Alokpon originaire de la même région du département. Il s'exécute le plus souvent lors des cérémonies de réjouissances populaires comme les inhumations, les mariages, et aussi les baptêmes traditionnels.

Akonhoun[modifier | modifier le wikicode]

Un rythme et une danse traditionnelle festive, le Akonhoun comme son nom l'indique en langue Fon (Akon= torse et Houn=rythme). Est une danse qui se pratique généralement par les hommes. le Akonhoun est très joué à Abomey lors des mariages, baptêmes traditionnels aussi pour des cérémonie inhumations.

Tèkè[modifier | modifier le wikicode]

Danse traditionnelle de l'aire culturelle Baatonu au Bénin, on retrouve le Tèkè dans les départements de l'Alibori, du Borgou. Il est un danse d'intronisation à Nikki et aussi lors de la fête de Gaani.

Tipenti[modifier | modifier le wikicode]

Danse du département de l'Atacora au nord-ouest du Bénin. Elle est exécutée par les cultivateurs et des paysans, pour célébrer la fin des travaux de mil et de sorgho. Le style vestimentaire des hommes pratiquant cette danse reste particulier. Une coiffure d'un casque à corne (ou sans corne), des bracelets autour des bras et des pieds. Aussi, ils tiennent à la main un petit gong et deux bagues dont une se porte à l'index et l'autre au pouce et qui produisent quand ils les font se toucher. Parmi les danseurs, il y à un meneur qui est affublé d'une flûte appelée le Fatan'fa.

Les rythmes simples[modifier | modifier le wikicode]

Kaka[modifier | modifier le wikicode]

Il est un rythme du Sud du Bénin qui est souvent joué et populaire pour le zangbetô. C'est un rythme très ambianceur et rapide joué par cinq gongs ou le bois de bambou.

Mais ici nous allons aborder plus les gongs (gankokoé) et les tam-tams. Ici on peut jouer les casquagnettes (ôssôgoé) qui accompagne souvent pour donner un goût supplémentaire aux rythmes.


1. Le cohoun de kaka

Il est très rapide. Il faut être aussi rapide et habile pour pouvoir le jouer ici il s'agit vraiment du rythmique et l'ambiance kakayenne.

Exemple: cohoun-cohoun-cohoun-cohoun-coco.

Il faut l’enchaîner souvent en le jouant. Le coco se termine souvent par ici l'est le cohoun qui commence avant que les quatre autres gongs (gankokoé) ne le suivent de façon harmonieuse et en lui répondant. Le cohoun est le guide s'il n'est pas bien joué ça va agir sur les quatre autres.

2. Les autres gongs (gankokoé) de kaka

Le 1 et le 2 donne comme resonnance: tingogo-tingogo ou tin-tingo tin-tingo.

Le 1 commence le bas du gong et le 2 aussi commence le bas du gong en jouant même chose mais le deux doit répondre au un en jouant un peu plus tard le tin-tingo ou tingogo:

  • le son "tin" c'est la plus grande c'est le bas ou le long du gong
  • le son "go" c'est la plus petite croche du gong.

Le 3eme (troisième) et le 4eme (quatrième) gongs aussi se complètent en se répondant l'un et l'autre.

Le 3 joue gogogo-goglooun.

Le 4 joue goglo go oun glo.

NB les deux se repondent l'un et l'autre.

5. La casquagnette (ôssôgoé) sa résonance est tellement rapide comme cohoun. On le joue avec deux mains appuyé sur la jambe.

6. Les tam-tams

En kaka on peut jouer 3 ou 4 tambours. L'ont nous pouvons citer : a. le cléoun le plus petit, b. le kpéssin le moyen, c. ôhoungbo le plus grand.

NB Le ôhoungbo peut être va le ezinhoun ou le kpantlê.

Le cléon donner comme resonnance cléoun-cléoun-cléoun-cléoun

Le kpéssin comme resonnance toungbouou-toungbououn

ôhoungbo souvent improvisé pour accompagner les autres instruments dans kaka. C'est lui qui donne l'ambiance et a fait danser les danseurs.

Schema des tamtams

cléoun ôhoungbo (kpantlê) ezinhoun kpéssin


Sole[modifier | modifier le wikicode]

La mélodie[modifier | modifier le wikicode]