Les débats de Gérard de Suresnes/L'amour donne de la force

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L'amour donne de la force

La première partie de cet ouvrage a permis de montrer plusieurs faits stylisés importants pour comprendre ce qui suit. Le premier est la transition que vivait le monde de la radio, entre le modèle des années 80 et ses radios libres, et celui des années 2000 et son capitalisme. Ce n'est pas un hasard si la décennie voit autant de mouvements de personnel entre les stations, notamment orientées vers un public jeune, et une recomposition permanente du tissu de la FM. C'est aussi une période d'essais de concepts, comme le fut celui du mélange entre la télévision et la radio, de l'association des auditeurs en temps réel par le Minitel et l'écrit, etc. La suite nous permettra d'examiner l'héritage de ces tentatives.

Symbole de ce moment, Max et son émission. Véritable OVNI dans la radio, il incarne toutefois une aspiration, tant du public que des cadres, en quête d'émissions originales, décalées et proches des gens. Les débats de Gérard, quoique dans un cadre bien spécifique car hors des heures de sondages, peuvent s'analyser dans ce contexte.

Cette émission, on l'a vu, répond à certains rouages. Il est important de les comprendre. Tout comme un tableau, nous avons choisi de montrer d'abord l'esprit des acteurs avant de présenter les différentes pièces de théâtre que va nous jouer la véritable troupe qui entoure Gérard entre 1998 et 2001. Le lecteur comprendra mieux le format de l'émission, ses évolutions sur la période, et découvrira des éléments biographiques supplémentaires sur Gérard, le protagoniste. Mais nous y reviendrons de manière moins systématique, notamment car ils restent redondants et dans la trajectoire générale du personnage. Car c'est presque du théâtre auquel on va assister, où seront présentées de véritables pièces surréalistes. Nous osons ici une proposition audacieuse : tous les participants étaient des comédiens, y compris Gérard. Il ne s'agit pas ici d'alimenter une fausse rumeur longtemps évoquée sur l'aspect factice de Gérard lui-même, mais d'inscrire cet homme dans un contexte. Ce qui est attesté par les entretiens avec les membres de l'équipe de Max a posteriori, c'est que chacun avait l'impression de participer à l'élaboration d'un produit radiophonique, sans prendre de recul sur le résultat produit, qu'ils n'ont découvert qu'après la fin de l'émission. D'ailleurs, personne n'avait de liens avec Gérard en-dehors du studio de radio. De son côté, il est évident que Gérard peut sembler la victime de ce jeu et la seule personnalité authentique. Mais comme on le verra, à plusieurs reprises, ses rêves, le réel et sa conscience ont connu un entremêlement complexe, qui l'ont amené à comprendre en quoi il faisait rire par ses réactions, sa victimisation, et à entretenir ce feu. Ce quasi-volontariat dans le jeu de rôle que lui donnait l'émission nous semble pouvoir, avec prudence, l'ajouter à la liste des acteurs. Certes, il est le plus authentique, très semblable entre la scène et la ville, mais il ne se comporte pas dans une parfaite spontanéité naïve, mais en écho à ce qu'il comprend de ce qu'il suscite. Cette partie va également insister sur ces plis baroques où Gérard oscille entre l'authenticité et un jeu d'acteur avéré.

Cette partie va donc se structurer très différemment de la première, puisqu'elle va se contenter de présenter, l'un après l'autre, les tableaux surréalistes offerts par la radio. La présentation retenue est fortement imparfaite à un expert de l'émission, mais elle nous semble le meilleur compromis entre l'écrit et l'oral spontané de la radio. Car pour nuancer ce qui a été dit plus haut, si l'hypothèse du théâtre est poussée plus loin, notamment pour des raisons méthodologiques, il faut tout de suite parler de théâtre d'improvisation. Rien n'était vraiment préparé, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Le choix proposé ici est donc de raisonner en trois temps. Pour chaque débat, une première section racontera leur contexte, et une analyse critique pour présenter ce qu'ils révèlent, les moments forts au plan de l'histoire de l'émission et de la société française en général dans cette période. La seconde section évoquera, comme au théâtre, la liste des acteurs (les distributions), et les rôles qu'ils jouent dans la mesure où ils sont connus (car ce sont souvent des auditeurs anonymes. Enfin, une section se propose de retranscrire le débat. Cette transcription n'est pas fidèle : les aspects les plus inutilement vulgaires seront supprimés ou censurés, les interruptions ne faisant pas sens seront supprimées, les interactions également (par exemple, les réponses des auditeurs lorsqu'ils sont accueillis à l'antenne). Il sera aussi épargné au lecteur des redondances dans les émissions. Cette section pourra parfois se décomposer en deux à trois parties, présentant les éventuelles réunions préparatoires ou les émissions précédant le débat, si elles apportent quelque chose à l'histoire. Elle sera ponctuée de nombreuses notes de bas de page, tant pour éclairer certains moments par l'actualité de l'époque que pour leur donner un sens par rapport à d'autres moments où Gérard passe dans l'émission de Max, d'autres jours dans la semaine, alimentant les débats. Il faut également se rappeler qu'à l'écrit, nous ne pourrons pas retranscrire le ton bafouillant, en permanence, de Gérard, qui n'est que rarement dans une totale fluidité. Il n'est pas rare qu'il accroche sur des mots, cherche comment dire quelque chose, mais nous ne le retranscrirons pas. De même, il faut avoir en tête que à l'entendre, l'équipe elle-même était hilare, chose sur laquelle on ne reviendra pas systématiquement. Mais il ne faudra jamais oublier que l'équipe était tout à la fois actrice et spectatrice de ce programme. Notre défi, c'est illustrer le surréalisme des débats en évitant l'ennui d'un écrit retranscrivant la redondance d'un personnage car, évidemment, rien n'est linéaire dans ce parcours. Par exemple, le premier trimestre 1998, mais aussi quelques phases de 1999, donneront l'impression d'un total retour à novembre 1997. Nous éviterons de trop mettre en valeur ces redondances.

Pour finir, le lecteur doit savoir que de nouvelles conventions d'écriture accompagneront cette partie. D'abord, les explications sonores voire visuelles, voire contextuelles, au milieu de l'émission, seront en italique ou sous forme d'émoticônes, pour plus de réalisme. Ensuite, le dialogue sera présenté de manière théâtrale. Enfin, dans les sections de retranscription, il faut que le lecteur soit préparé à ce que chaque mot, même en italique, relève du second degré. Les verbes d'action, de sentiment, de ressenti, sont des sortes de didascalies : ce sont les postures adoptées par les acteurs à un instant donné. Seules les didascalies concernant Gérard révèlent davantage la véracité d'une réaction authentique, encore qu'elle soit à inscrire dans la logique évoquée plus haut. La première section éclairera le lecteur sur les passages où même l'équipe gagne en authenticité dans tel ou tel moment de l'émission.

Entre euphorie et rupture, la frontière est ténue (janvier-mars 1998)[modifier | modifier le wikicode]

L'hiver 1997 peut laisser des doutes quant à l'avenir de l'émission, mais les multiples nuances qu'on a abordées en conclusion de la précédente partie permettent d'avoir des chanes raisonnables de poursuivre. Ce que le monde ne sait pas tout à fait, c'est que Gérard, malgré tout, entretient une correspondance épistolaire avec des filles et, pour l'une d'entre elles, les choses se précisent. Au 1er janvier 1998, on découvre qu'il a une copine officielle : Sandy.

Ce personnage est d'une complexité certaine. Pour certains, elle profitera de la notoriété, même relative de Gérard, pour approcher sa véritable idole, Max. Pour d'autres, elle reste héroïque, car elle a affronté avec lui toutes les épreuves de cette période et, surtout, a représenté un véritable stabilisateur. La vérité est probablement entre ces deux réalités. Factuellement, elle vivra plusieurs années avec Gérard et participera activement aux sketchs l'impliquant, souvent en complicité avec les équipes de la radio.

Ce personnage, couplé à une stabilisation au sein de l'équipe, va immédiatement changer la logique des débats, vers un surréalisme littéraire et non seulement de situation. Bien sûr, Gérard reste confronté à ses démons, mais l'axe majeur reste le progrès.

De janvier à mars, il entretient une correspondance avec Sandy. C'est peut-être ce qui explique, justement, ses hésitations comportementales. Il faudra attendre leur mise en ménage pour que le destin puisse continuer son oeuvre.

Le débat sur l'informatique[modifier | modifier le wikicode]

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

Au plan biographique, Gérard a donc retrouvé la radio début janvier, dans la même ambiance qu'en décembre, pour un best-of de l'année 1997. Ce best-of consistait en redire les questions les plus incroyables de tous ses débats, ramassées dans une soirée unique. Pas étonnant dès lors qu'en ce 8 janvier 1998, on retrouve un schéma peu différent de celui qu'on a pu décrire au mois de décembre.

Cette semaine-là, il semble partir sur de nouveaux thèmes, probablement inspirés par Max et, peut-être, Sandy. Il héberge aussi une personne, Nicolas, qui va jouer un rôle d'une particulière ambiguïté. Tout en l'aidant à préparer ses débats et en témoignant de ses malheurs, il y contribue largement en divulguant un nombre énorme d'éléments de sa vie privée. Il sera, et Gérard ne le saura jamais, la personne cachée derrière l'obsédant Fesse de Babouin, et ses courriers insistants. Cette transparence malgré lui conduira Gérard à divulguer ses informations les plus personnelles sur sa vie privée, conduisant de mauvais plaisantin, qui deviennent harceleurs, à vider sa messagerie Tatoo ou mobile, suspendre ses lignes téléphoniques, etc. Sandy sera immédiatement prise dans la vague de ce déchaînement. Parmi les acteurs de ce harcèlement, on trouve de pseudos comme Chaperon_rouge.

Au plan radiophonique, les courriers, le personnage, etc. continuent. Dans la continuité de décembre, Françoise de la Courneuve est désormais associée aux lettres des auditeurs et pénètre malgré elle cet immense sketch. Tous les sketchs de Gérard sont toujours d’actualité et le resteront toute cette période du premier trimestre, voire au-delà. Ce débat est le premier d'une série de deux, mais nous ne transcrirons pas le second, où règnera un chaos total impossible à illustrer à l'écrit. De nouveaux acteurs rentreront dans le jeu, et notamment la personne chargée de la sécurité des locaux de la radio la nuit. Cet homme, appelé, Thierry, participera au débat et, plus généralement, au contexte mis en place par l'équipe.

Au plan historique, le thème est particulièrement d'actualité. À cette époque-là, le grand public découvre les atouts de l'ordinateur et d'Internet, mais aussi du téléphone mobile. C'est le début de la bulle technologique, qui gonflera jusqu'en 2001.

Dans les années 90, le monde des ordinateurs et de la communication électronique sort des laboratoires universitaires ou des environnements professionnels, pour pénétrer, petit à petit, les foyers des citoyens. Dès cette époque, la société se fracture sur le sujet du numérique, entre les villes, reliées par le téléphone par lequel transite Internet, et les campagnes, plus reculées. On parle alors de fracture primaire, car la France est loin d'être uniforme s'agissant de la connexion de son territoire au réseau.

Dans ces conditions, les autorités nationales n'impulsent que timidement, via des associations ou de petits projets de recherche, une ambition de préparer la population à ce monde numérique. Beaucoup n'y croient pas et pensent que le Minitel reste au sommet de la modernité, l'ordinateur et Internet n'étant que des modes venues des États-Unis.

Pour les gens de l'époque, Internet se résume à la connexion d'un modem qui utilise une ligne téléphonique traditionnelle pour y échanger des fréquences. Ainsi, non seulement on ne peut pas concevoir de téléphoner et d'utiliser Internet simultanément sur la même ligne, mais les conditions d'accès au réseau coûtent cher. En même temps, l'offre de service est faible : messageries, quelques forums de discussion, quelques sites vitrines. C'est encore l'époque où l'on peut compter le nombre de pages Web en ligne.

Au plan matériel, la norme est à l'ordinateur de bureau, avec une tour contenant les accessoires requis (disque dur, processeur, divers composants électroniques), un écran et un clavier. Les ordinateurs portables sont rares, lourds et chers. Les écrans couleurs sont arrivés autour de 1995, la souris relève de la miniature, le tactile étant totalement ignoré des gens de l'époque. Les machines, rares au demeurant, pèsent plus de 2.5kg, et leurs capacités sont guère supérieures à des calculatrices : environ 500 Mo de disque dur, quelques mégas de mémoire vive. Mais comme sur Internet, les besoins sont également faibles : on échange surtout des donnés textuelles, via des CD-ROM ou des disquettes. S'agissant des disquettes, elles ont une taille de 1.44Mo (mégaoctets). Les CDs sont d'environ 600Mo et le DVD n'existe pas. Pour regarder des films, on utilise des cassettes vidéo.

Enfin, au niveau logiciel, Microsoft et Apple commencent à peine à croître auprès du grand public. Windows peut encore s'installer à partir de disquettes et offre les premières interfaces graphiques permettant à l'utilisateur de commander sa machine sans taper du code. C'est le début d'une révolution, dont il faut comprendre que rien n'est acquis, tout est à construire, y compris les usages et les perspectives, réservées pour l'heure à quelques pionniers. C'est d'ailleurs aussi pour cela que la radio a un tel succès, bien qu'elle aussi soit en construction industrielle.

Aussi ce débat tombe à pic, dans une époque où les gens communiquent encore essentiellement par téléphone fixe de manière limitée du fait du coût, et découvrent le téléphone portable et l'ordinateur avec appréhension ou émerveillement. L'informatique n'a, alors, rien d'évident ni d'universel. Il suscite de vrais débats de société et, aussi surréaliste que soient les émissions de Gérard, certains points le reflètent.

Personnages[modifier | modifier le wikicode]

  • Franck Bergine : Max
  • Gérard Cousin : Gérard
  • Olivier Bouchet : Olivier
  • Rita : Cécile
  • Tony Morestin : Christophe, Gilbert
  • Cyril : Claude
  • Ultraman : Victor
  • Arnet : Thierry
  • Thierry : David
  • Hakim


Transcription[modifier | modifier le wikicode]

Gérard : Bonsoir à tous. Ah euh non mais là...


Olivier : ah, déjà un problème. Qu'est-ce qu'il se passe, Gérard ?

Gérard' : J'ai pas de retour. Bon bonsoir à tous, c'est les débats de Gérard du jeudi soir. Le premier débat c'est sur l'informatique. Pour ça on va accueillir Muguet, bonsoir. Cécile, Bonsoir. Christiana, bonsoir. Estelle, Mickael, et Claude. Savez-vous utiliser une souris ? On va commencer par Claude. Pas la peine de commencer à rigoler et ne mettez pas de musique ou de radio derrière vous, parce que sinon vous allez gerber, vite fait. Et jouez pas avec les téléphones, parce que là, ça commence déjà à me prendre la tête bruit de fil de téléphone dans un combiné. Je vous préviens : soyez sympa avec moi si vous voulez que je sois sympa avec vous. Tout le monde est ok avec moi ? réponse unanime de oui.

Claude : Moi je suis en école d'informatique, donc je sais parfaitement me servir d'une souris. C'est pas compliqué, tu la fais bouger, t'appueis sur les boutons et ça roule.

Mickael : Moi je fais de l'informatique en musique, donc une souris, pas de problème.

Gérard : Non mais une souris en informatique, je te parle quand tu tapes sur quelque chose, pas en musique. Je sais pas si Claude va être d'accord avec moi... ARRÊTEZ AVE LE TÉLÉPHONE ÇA COMMENCE À ME PRENDRE LA TÊTE LÀ !

Cécile : sûrement quelqu'un qui a un portable.

Muguet : Gérard c'est moi. Je fais pas exprès, c'est qu'il craque un peu. Je vais essayer d'éviter de bouger.

' : ok. Mickael, tu me disais qu'on pouvait s'amuser avec une souris pour de la musique ? Claude, t'as déjà vu qu'on pouvait jouer, pour faire des disques, avec une souris.

Claude : Oui, parce que sur l'ordinateur, t'as des logiciels qui existent pour faire de la musique.

Gérard : ok, c'était pour confirmer.

Muguet : c'est possible d'avoir le nom du logiciel qui permet de faire de la musique sur PC ?

Gérard : tu verras ça hors antenne. Estelle.

Estelle : j'ai suivi des études de bureautique, donc je sais me servir d'une souris.

Christina : depuis que je suis sorti du bahut, je fais plus d'informatique et je me suis jamais servie d'une souris. Ça a toujours été sur clavier.

Gérard : Dans ces cas-là, si on t'apprend à te servir d'un clavier, tu peux te servir d'une souris. DOnc je vois pas pourquoi tu me dis que tu t'en es jamais servie.

Christina : si on me demande de m'en servir, je saurai.

Cécile : Moi c'est quane je surf sur INternet, j'ai besoin de la souris, donc je sais m'en servir.

Gérard : Claude, tu peux me confirmer qu'on peut essayer avec une souris sur Internet ?

Claude : on peut faire tout marcher. Tout marche avec la souris dans ton ordinateur, quasiment. Même sur Internet.

Muguet : oui, tu verras dans le courrier que tu recevras demain matin, je me suis servie de la souris, entre autres.

Gérard : moi j'ai eu l'occasion, on m'en a donné un, puis repris. Mais me servir d'une souris, j'aimerais bien qu'on me fasse voir comment ça fonctionne.

Olivier malicieux : t'as bien eu des petites souris Gérard. Genre Christine.

Gérard : non mais là on va pas commencer. Sinon je vais pas rester longtemps. J'en ai rien à foutre de sa gueule. Donc moi les souris, jamais eu l'occasion de m'en servir,

Claude : c'est pas compliqué, tu la prends dans ta main, tu la fais glisser et t'as deux ou trois boutons sur lesquels tu peux appuyer et c'est tout.

Gérard : Olivier montre une souris à Gérard là on m'en présente une, avec un bouton rond. Est-ce que c'est le même système avec les deux boutons comme tu me dis ?

Claude : Le bouton rond i est au milieu et il te sert à d'autres fonctions. Tu peux lui donner une fonction particulière et c'est tout. Mais en fait c'est très simple à s'en servir.

Gérard : donc tu peux taper ce que tu veux avec donc, en fin de compte.

Claude : la souris, elle sert pas à taper, elle sert à se déplacer dans ton environnement, quand tu te sers d'une souris, tu te sers encore du clavier. Les deux à la fois en fait.

Michael : C'est une flèche sur l'écran et avec la souris, tu déplaces la flèche sur l'écran.

Cécile : mais moi j'ai pas compris Gérard, tu disais qu'on t'avais confié un ordinateur ?

Gérard : j'ai eu un ordinateur et la personne que j'avais hébergée, parce que j'ai été trop gentil, elle est partie, en plus c'était un ordinateur qu'elle avait récupéré dans les ordures. Il l'a trafiqué. Bon je vas pas tout dire maintenant. Une voix de canard dit : oui c'est sûr. Celui qui s'amuse à se prendre pour un canard il va pas rester longtemps. Vous allez pas commencer, il est 1h19, sinon ça va gerber. Mickael tu vas pas commencer.

 Manu : Non c'est pas Mickael, c'est une fille.

Gérard : on verra pas la suite. Avec tous les informations, les continents, etc, avez-vous besoin des Internet ? hmmm je comprends pas du tout moi non plus. Celle-là je vois pas du tout le rapport. Donc, avec tous les INtermarchés, les COntinent, etc, avez-vous besoin des internés.

Manu prend la feuille : c'est la 3, je relis. avec tous les [[1]], les [[2]], etc, avez-vous besoin des Internet ? Donc les continents, Europe, Afrique, etc, et le rapport c'est qu'Internet, c'est mondial pour se connecter d'un continent à l'autre. Et les Intermarchés, c'est là où tu peux acheter Internet et ça se trouve sur les continents.Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> [1]

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  1. À cette époque, l'idée qu'on puisse commander un appareil par un dispositif tactile de type pad, trackpad ou autre n'était présente dans l'esprit de personne. L'idée n'émergera que quelques mois plus tard et n'avait rien de banal.