Programmation SQL/Version imprimable

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Programmation SQL

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Introduction

SQL est l'acronyme de Structured Query Language.

SQL est un langage d'interrogation de bases de données, supporté par la plupart des systèmes de gestion de bases de données relationnelles du marché, parmi lesquels Oracle, IBM DB2, Microsoft SQL Server, Sybase ASE, Microsoft Access, MySQL, PostgreSQL, Borland Interbase, FirebirdSQL, Informix, Ingres, 4eme Dimension (4D), ...

Historique[modifier | modifier le wikicode]

  • 1974 : Création de SQL par IBM
  • 1977 : IBM Sequel, première base de donnée utilisant ce système
  • 1979 : Lancement d'Oracle SQL RDBMS
  • 1986 : Normalisation SQL1 de l'ANSI (également appelée SQL-86)
  • 1989 : Extension de la norme SQL1 (également appelée SQL-89)
  • 1992 : Normalisation SQL2 de l'ANSI (également appelée SQL-92)
  • 1999 : Normalisation SQL3 de l'ANSI (également appelée SQL-99)


Installation d'interfaces

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Afin de pouvoir manipuler des bases de données SQL, il est conseillé d’avoir un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) installé sur votre ordinateur.

Logiciels à télécharger :

Logiciel Description Adresse Licence
MySQL Le Système de Gestion de Base de Donnée http://dev.mysql.com/downloads/ La version "Community Server" est sous licence libre GPL
SQLyog MySQL GUI et SQLyog Free Edition 5.02 Gestion de la base MySQL
La distribution de la version gratuit est arrêtée à la version 5.02. qui ne supporte pas les dernières versions de MySQL.
http://www.webyog.com/ Logiciel propriétaire en version d'essai (30 jours) ou en version bridée
HeidiSQL Gestion de la base MySQL http://www.heidisql.com/ Logiciel libre
DBDesigner4 Modélisation de base de donnée MySQL
Le développement de ce logiciel est arrêté à la version 4.0.5.6
Il ne supporte pas les dernières versions de MySQL
Ce logiciel est replacé par DBDesigner Fork
http://www.fabforce.net/dbdesigner4/ Logiciel libre sous licence GPL.
DBDesigner Fork Modélisation de base de donnée MySQL
C'est le successeur de DBDesigner4
http://sourceforge.net/projects/dbdesigner-fork/ Logiciel libre sous licence GPL.
Toad for MySQL Modélisation de base de donnée MySQL http://www.toadworld.com Logiciel propriétaire en version gratuite
Oracle SGBD pour grandes bases de données http://www.oracle.com/technetwork/database/express-edition/downloads/index.html Logiciel propriétaire.

(Version Linux)

MySQL Windows[modifier | modifier le wikicode]

Tout-en-un[modifier | modifier le wikicode]

Des logiciels tout-en-un (serveur Web, base de donnée MySQL, et PHP) permettent de s'affranchir d'une installation fastidieuse et rédhibitoire pour le débutant :

  1. EasyPHPtéléchargement : n'a pas vocation à être installé pour de la production, mais pour le développement. Il stocke les bases de données dans C:\Program Files (x86)\EasyPHP\binaries\mysql\data.
  2. WAMPtéléchargement : est du même type qu'EasyPHP : ce logiciel installe facilement un serveur Web Apache, une base de données MySQL et PHP 4 et 5. Il a l'avantage de permettre de passer facilement de PHP 4 à PHP 5, sans avoir à refaire une installation ou une compilation. Tout comme EasyPHP, c'est un environnement de développement, et non un environnement de production. Attention : la résolution des noms d'hôtes se réalise séparément. Les installations WAMP servent à tester en local sur votre PC. Dans la plupart des cas, il suffit d'utiliser le fichier Hosts local, comme on le ferait sur une machine Linux, afin de lier des noms aux adresses IP. Dans Windows XP, Vista et 7, ce fichier se trouve dans le répertoire systemroot\System32\Drivers\Etc. Il peut se faire que le service ait déjà été configuré. Lorsque vous vous en doutez, contactez votre administrateur réseau. Remarque : vous trouverez une liste des possibilités de résolution de noms avec MS Windows sur Microsoft.com.
  3. XAMPPtéléchargement : est du même type qu'EasyPHP ou WAMP, le deuxième P étant pour Perl. Son usage est recommandé avec PHPEclipse, et il fournit aussi un serveur Apache Tomcat par défaut.
  4. The Uniform Servertéléchargement : en anglais seulement avec Apache2, Perl5, PHP5, MySQL5, phpMyAdmin.

Logo

Sur Windows 10 pro, le serveur IIS est installé par défaut, et oblige Apache à changer de port (888 au lieu de 80) lors de l'installation. Pour résoudre cela il suffit de décocher Internet Information Services dans Programmes et fonctionnalités, Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows.

De même, le port MySQL est susceptible de passer de 3306 à 3388.

Logo

Sur Windows 10, EasyPHP development server (alias Devserver, la version rouge) ne fonctionne pas (il manque MSVCR110.dll), mais EasyPHP hosting server (alias Webserver, la bleue) tourne normalement. Or, elle se lance automatiquement à chaque démarrage, ce qui le ralentit significativement. Pour éviter cela, exécuter services.msc, puis passer les trois services ci-dessous en démarrage manuel. Ensuite pour les lancer à souhait (en tant qu'administrateur), créer un script MySQL.cmd contenant les lignes suivantes :

net start ews-dbserver
net start ews-httpserver
net start ews-dashboard
pause
net stop ews-dashboard
net stop ews-httpserver
net stop ews-dbserver
Logo EasyPHP.

Message d'erreur relatif à SSL[modifier | modifier le wikicode]

Pour l'instant, WAMP ne supporte pas encore le Secure Socket Layer (SSL). L'installation se finit par un message qui vous informe de ce fait. Afin de pouvoir travailler sans problèmes, éditez le fichier c:\windows\php.ini. Cherchez dans ce fichier la ligne qui commence avec extension=php_openssl.dll. Commentez cette ligne en la faisant précéder d'un point-virgule :

;extensions=php_openssl.dll

Si tout se passe bien, vous pouvez ouvrir la page de test dans votre navigateur.

Installation manuelle[modifier | modifier le wikicode]

Installer Apache[modifier | modifier le wikicode]

Pour installer Apache, double-cliquez sur le fichier exécutable, et suivez les instructions d'installation automatique.

Si vous installez Apache sur un ordinateur de développement, renseignez le champ "nom de domaine" avec la valeur localhost.

Si vous installez un serveur de production et que vous disposez d'un nom de domaine, vous devriez disposer des informations nécessaires concernant votre nom de domaine, fournies par le registrar.

Une fois l'installation terminée, il faut encore indiquer à Apache qu'il doit fonctionner conjointement avec PHP, car il ne sait pas les traiter par défaut. Pour cela, il faut modifier les informations de configuration d'Apache, contenues dans le fichier httpd.conf, qui se trouve dans le dossier d'installation d'Apache, dans le sous-dossier conf.

Installer PHP[modifier | modifier le wikicode]

Une fois l'archive téléchargée, décompressez-la à la racine de votre disque dur et renommez le dossier en 'PHP'. Dans le dossier PHP, vous trouverez deux fichiers: php.ini-dist et php.ini-recommended. Copiez php.ini-recommended dans votre dossier C:\Windows ou C:\winnt (le nom du dossier dépend de la version de votre système.
renommez-le en php.ini.

Ce fichier est le fichier de configuration qui contrôle les options dont vous disposerez. Par exemple :

PHP.ini PHP Rôle
error_reporting E_ALL error_reporting(E_ALL); Affiche tous les avertissements et erreurs directement sur le site. C'est utile pour la préproduction car cela évite de rechercher d'éventuels messages dans les logs, mais peut perturber la mise en page pour des avertissements bénins.
error_reporting 0 error_reporting(0); N'affiche aucun message sur le site relatif à son exécution
max_execution_time = 300 set_time_limit(300); Définit le "timeout", c'est-à-dire le temps maximum en secondes autorisé pour exécuter un script PHP.
post_max_size = 80M ini_set('post_max_size', '80M'); Définit la taille maximum d'un fichier que l'on peut envoyer au serveur en HTTP.

MySQL[modifier | modifier le wikicode]

Télécharger et installer le .msi sur http://dev.mysql.com/downloads/gui-tools/5.0.html.

Pour arrêter, démarrer, démarrer automatiquement le serveur MySQL vous devez aller dans la gestion des services (Démarrer/Exécuter/services.msc).


MySQL Linux[modifier | modifier le wikicode]

LAMP[modifier | modifier le wikicode]

Logiciel tout-en-un pour Linux (Apache + MySQL + PHP), comme WAMP pour Windows.

commande nécessitant les privilèges root
# apt-get install tasksel
# tasksel install lamp-server

Installation manuelle[modifier | modifier le wikicode]

Apache sur Debian / Ubuntu[modifier | modifier le wikicode]

commande nécessitant les privilèges root
# apt-get install apache2

Le service peut ne pas être lancé par défaut, mais même s'il l'est on peut quand-même essayer de l'activer avec :

commande nécessitant les privilèges root
# /etc/init.d/apache2 start

On peut ensuite tester le serveur, pour voir si une page s'affiche ou s'il refuse la connexion :

commande

Cette adresse est le rebouclage, elle peut aussi être rentrée directement dans tout navigateur web.

Si Apache était déjà installé vérifier le fichier pour indiquer le démarrage automatique d'Apache 2 /etc/default/apache2 :

 # vi /etc/default/apache2
 ...
 NO_START=0
Installer PHP[modifier | modifier le wikicode]

On distingue principalement deux versions de PHP : celle dont le binaire est appelé par le serveur Web, et php-fpm qui possède son propre service daemon (aussi appelé par le serveur Web) testable ainsi :

telnet localhost 9000
CTRL + ALT + ]
quit

FPM signifie FastCGI Process Manager, puisque le processus PHP-fpm écoute les requêtes CGI[1]. Cela peut se traduire soit par des requêtes TCP/IP, soit par un socket Unix (.sock dans le vhost).

PHP peut-être installé avec toutes les déclinaisons de la distribution Debian (stable, testing, unstable). Il suffit pour cela d'insérer vos lignes préférées dans le fichier /etc/apt/sources.list :

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable main non-free contrib
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ stable main non-free contrib

Ce qui suit suppose que le serveur Web a bien été installé ; exécuter les commandes suivantes :

sudo apt-get update && apt-get install php8.2 && apt-get install libapache2-mod-php8.2

Une fois ces commandes exécutées, redémarrer le serveur Web. Dans le cas d'Apache cela s'effectue avec la commande suivante :

/etc/init.d/apache2 restart

Si tout s'est bien passé, vous disposez maintenant d'un serveur Web qui a la capacité d'exécuter des scripts PHP dans votre navigateur.

Testons :

commande

Pour débugger :

commande
$ tail /var/log/apache2/error.log
Mise à jour[modifier | modifier le wikicode]

Pour PHP 7 ou 8 sur Ubuntu :

sudo add-apt-repository ppa:ondrej/php

Sur Debian :

sudo wget -O /etc/apt/trusted.gpg.d/php.gpg https://packages.sury.org/php/apt.gpg
sudo sh -c 'echo "deb https://packages.sury.org/php/ $(lsb_release -sc) main" > /etc/apt/sources.list.d/php.list'

Puis :

sudo apt update
sudo apt install php8.2 php8.2-common php8.2-cli php8.2-fpm

sudo a2enmod php8.2

Logo

Une fois les serveurs Web installés, ils se lancent automatiquement à chaque démarrage de la machine, ce qui est souhaitable pour un serveur, mais pas toujours pour un PC. Pour éviter cela, il suffit d'y désactiver les daemons :

sudo update-rc.d apache2 disable
sudo update-rc.d mysql disable
Bibliothèques[modifier | modifier le wikicode]

Voici une liste de bibliothèques fréquemment utilisées dans les applications :

# apt-get install -y \
    php8.2-mysql \
	php8.2-cli \
	php8.2-gd \
	php8.2-curl \
	php8.2-mbstring \
	php8.2-xml 

D'autres s'installent avec pecl au lieu de apt.

Pour les activer après installation, on peut éditer le php.ini ou lancer : phpenmod nom_du_module_php. Ex : sudo phpenmod gd.

Pour les désactiver : phpdismod nom_du_module_php

Pour détecter l'emplacement du php.ini de la version de PHP par défaut : php --ini.

Désinstaller PHP[modifier | modifier le wikicode]

Pour éviter de désinstaller tous les paquets PHP un par un (par exemple après une bascule de PHP7.0 vers PHP7.1), il existe "ppa-purge" :

sudo apt-get install ppa-purge
sudo ppa-purge ppa:ondrej/php-7.0

Apache sur Gentoo[modifier | modifier le wikicode]

Premièrement il faut installer Apache :

emerge apache

Ensuite, il faut installer PHP :

emerge dev-lang/php

Puis il faut qu'apache utilise PHP dans sa configuration.

Code : Configuration de apache
# nano -w /etc/conf.d/apache2
APACHE2_OPTS="-D PHP5"

MySQL seul[modifier | modifier le wikicode]

MySQL est disponible sur http://dev.mysql.com/downloads/gui-tools/5.0.html au format :

  1. .msi (Windows)
  2. .dmg (Mac)
  3. .rpm (Linux)
  4. .tar

En l'absence de gestionnaire de paquets, utiliser le .tar ainsi :

shell> groupadd mysql
shell> useradd -r -g mysql mysql
shell> cd /usr/local
shell> tar zxvf /path/to/mysql-VERSION-OS.tar.gz
shell> ln -s full-path-to-mysql-VERSION-OS mysql
shell> cd mysql
shell> chown -R mysql .
shell> chgrp -R mysql .
shell> scripts/mysql_install_db --user=mysql
shell> chown -R root .
shell> chown -R mysql data
shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

APT[modifier | modifier le wikicode]

$ sudo apt-get install mysql-server mysql_secure_installation
Variante[modifier | modifier le wikicode]

La dénomination des paquets mentionnés peut varier légèrement selon la version. Dans un terminal, entrez :

$ sudo apt-get install mysql-server

et confirmez.

(Remarque : il semblerait qu'en installant le paquet "mysql-server-5.0", au lieu du paquet mentionné plus haut, certaines personnes rencontrent des problèmes. Il est donc préférable d'installer ce paquet, ou d'installer la dernière version 4 stable avec : $ sudo apt-get install mysql-server-4.1. Consultez le forum pour plus d'informations : [1])

Lancez ensuite la commande :

cd && sudo mysql_secure_installation

Appuyez sur Entrée lorsqu'il vous demande le mot de passe root MySQL : pour le moment il n'y en a pas.


 MySQL a ses propres utilisateurs, avec leurs propres privilèges. Le root MySQL n'est donc pas le root système. Il est conseillé de ne pas mettre les mêmes mots de passes pour les utilisateurs MySQL et les utilisateur du système.

Le script vous demande alors si vous voulez mettre un mot de passe pour l'utilisateur root. Répondez Y, et entrez (2 fois le nouveau mot de passe du root MySQL). Il vous pose ensuite une série de questions. Si vous ne savez pas quoi répondre, acceptez les choix par défaut en appuyant simplement sur Enter.

Votre serveur MySQL est prêt. Par défaut il se lance à chaque démarrage du système, si vous ne le souhaitez pas, il vous suffit de lancer :

$ sudo dpkg-reconfigure mysql-server

et de répondre "Non" à la question du démarrage systématique de MySQL.

Sur Gentoo[modifier | modifier le wikicode]

emerge mysql

Modules[modifier | modifier le wikicode]

De nombreux modules complémentaires peuvent être installés sur Apache.

Pour les lister, on utilise apachectl (parfois apache2ctl) :

apachectl -t -D DUMP_MODULES

ou

apache2ctl -M

Pour activer un module :

a2enmod Nom_du_module

Un fichier est alors créé dans /etc/apache2/mods-enabled/.

Exemple pour la réécriture d'URL :

a2enmod rewrite

Pour le désactiver :

a2dismod Nom_du_module

La configuration du module reste toutefois disponible dans /etc/apache2/mods-available/.

 Les extensions PHP nécessitent une autre commande. Ex :
phpenmod mbstring

Sites[modifier | modifier le wikicode]

Pour lister les sites du serveur :

apachectl -S

Pour activer un site :

a2ensite Nom_du_site

Le fichier du site est alors visible dans /etc/apache2/sites-enabled/.

Pour le désactiver :

a2dissite Nom_du_site

Le site est dans /etc/apache2/sites-available/.

Problème d'encodage d'Apache2[modifier | modifier le wikicode]

Si vous rencontrez un problème d'encodage des caractères de vos pages, par exemple les caractères accentués apparaissant sous la forme "�" (<?>), c'est probablement parce qu'Apache2 déclare dans les en-têtes HTTP qui accompagnent les pages visionnées un encodage par défaut en Unicode (UTF-8) :

 Content-Type: text/html; charset=UTF-8

Tandis que les pages visionnées utilisent un autre encodage des caractères, comme par exemple Latin1 (ISO-8859-1). Même si vos documents indiquent le jeu de caractères utilisé, le paramètre donné par le serveur dans les en-têtes HTTP est prioritaire !

Pour corriger ce problème, il faudra éditer /etc/apache2/apache2.conf :

 $ sudo gedit /etc/apache2/apache2.conf

Encodage par défaut en Latin1 (ISO-8859-1)[modifier | modifier le wikicode]

Cherchez la ligne suivante :

 #AddDefaultCharset	ISO-8859-1

Décommentez-la en enlevant le # :

 AddDefaultCharset	ISO-8859-1

Pour ceux qui ont la locale iso-8859-15 (sinon vous pouvez faire "sudo dpkg-reconfigure locales" pour l'ajouter) et qui désirent l'utiliser par défaut, ajoutez un 5 en fin de ligne :

 AddDefaultCharset	ISO-8859-15

ainsi que la ligne suivante dans le paragraphe en-dessous :

 AddCharset ISO-8859-15 .iso8859-15  .latin15 .fr

Il ne vous reste plus qu'à mettre "fr" en première position dans la ligne LanguagePriority (juste au-dessus), et à demander à apache de relire sa configuration :

 $ sudo /etc/init.d/apache2 reload

Aucun encodage par défaut[modifier | modifier le wikicode]

Il est également possible de s'affranchir de tout encodage par défaut, de la manière suivante :

Cherchez la directive AddDefaultCharset :

 AddDefaultCharset	ISO-8859-1

Remplacez l'attribut par la valeur Off :

 AddDefaultCharset	Off

Là encore, on demandera à Apache de relire sa configuration :

 $ sudo /etc/init.d/apache2 reload

Maintenant, les en-têtes HTTP ne contiendront plus d'indication d'encodage des caractères. Attention : il faudra alors que chaque page indique l'encodage utilisé, car s'en remettre à la détection automatique par les navigateurs peut s'avérer assez aléatoire !




SQLyog[modifier | modifier le wikicode]

Dans cet exemple nous avons téléchargé SQLyog502.exe, vous pouvez installer la version de votre choix. Ce logiciel est une version d'essais limitée à 30 jours et certaines fonctions sont limitées. (Le logiciel HeidiSQL est son équivalent libre)

Installation Windows

Exécuter SQLyog502.exe.

Configuration

Créer une nouvelle connexion (new)
Lui donner un nom (Save connection)
Mettre le mot de passe (celui de l’utilisateur root)
Enregistrer (Save)
Se connecter (Connect)


Vous pouvez à présent :

  • Créer une base
  • Créer des tables
  • Gérer les utilisateurs
  • Exécuter des requêtes
  • et beaucoup d'autre choses

DBDesigner4 & DBDesigner Fork[modifier | modifier le wikicode]

Les deux logiciels DBDesigner4 et son successeur DBDesigner Fork présentent la même interface

Installation[modifier | modifier le wikicode]

L'installation n'est pas automatisée.

  • Télécharger le fichier DBDesignerFork-1.5-bin-i386-win32.zip
  • Dans C:\Program Files, créer un répertoire dbdesigner et y décomprimer le contenu du fichier ZIP téléchargé.
  • Cliquez-droit sur le fichier DBDesignerFork.exe et sélectionner "Créer un raccourci sur le bureau""

Avec HeidiSQL ou SQLyog[modifier | modifier le wikicode]

  • Créer un utilisateur MySQL nommé DBDesigner@localhost et avec un mot de passe de votre choix (Représenté dans tous ce qui suit par ******)
CREATE USER 'DBDesigner'@'localhost' IDENTIFIED BY '******';
  • Attribuer à cet utilisateur tous les droits
GRANT ALL PRIVILEGES
 ON *.*
 TO 'DBDesigner'@'localhost'
 IDENTIFIED BY '******'
 WITH GRANT OPTION MAX_QUERIES_PER_HOUR 0 MAX_CONNECTIONS_PER_HOUR 0 MAX_UPDATES_PER_HOUR 0 MAX_USER_CONNECTIONS 0 ;
  • DBDesigner et DBDesignerFork ne supportent pas le nouveau cryptage de mot de passe. Le mot de passe doit être codé suivant l'ancien format
SET PASSWORD FOR DBDesigner@localhost = OLD_PASSWORD('******');

Dans DBDesigner[modifier | modifier le wikicode]

  • Ouvrir le formulaire de connexion (menu [Database][Connect to database]) et y créer une nouvelle connexion avec les paramètres suivants
    • Driver: MySQL
    • Host Name : 127.0.0.1 ou LocalHost
    • User: DBDesigner
    • Password: le mot de passe que vous avez choisi



BD

Les bases de données relationnelles[modifier | modifier le wikicode]

Insuffisance des fichiers[modifier | modifier le wikicode]

En entreprise, les applications informatiques gèrent des volumes de données très importants : des informations sur les clients, sur les produits, sur les employés, sur la paye, sur la comptabilité, sur les stocks, etc. À l'origine, ces informations étaient stockées sous forme de fichiers. Un fichier dans ce contexte désigne une structure de données qui permet un accès séquentiel ou aléatoire à une suite d'octets. En d'autres termes les opérations que permet un fichier sont la lecture et l'écriture d'octets. Ce que représentent ces octets, le fichier ne l'impose pas; un fichier peut représenter aussi bien une image qu'un extrait sonore.

Rapidement, cette structuration montre ses limites : l'utilisation du fichier nécessite que l'on se préoccupe en permanence de la manière de stocker les données dans celui-ci. Supposons que l'on veuille stocker une liste de clients, chacun avec un numéro unique. Faut-il utiliser une ligne par client ? Comment délimiter le numéro du client et le nom du client de sorte que l'on puisse les extraire du fichier ? Quelle est la taille maximale du nom du client ? Que faire si le nom du client comporte un saut de ligne ?

Le but de la base de données relationnelle est de fournir à l'utilisateur une interface qui fasse abstraction de la manière dont sont stockées ces données. La structure de base est la relation (également appelée table).

Une relation est, pour schématiser, un ensemble de n-uplets de même nature. Le fait de pouvoir structurer les données dans un ensemble offre à l'utilisateur des outils de très haut niveau pour manipuler ces données : l'intersection, l'union, la projection, la sélection. La base de données relationnelle, même si elle va utiliser des fichiers pour le stockage. Plus besoin donc de se souvenir que l'octet 23 du fichier "clients.txt" est le numéro du client. Il suffit de parcourir la table clients et de ne retenir que l'attribut client. Comme les détails du stockage et de la persistance des informations sont pris en charge par la base de données, l'utilisateur peut se concentrer sur des problèmes bien plus fondamentaux, à savoir que faire des informations.

Le langage SQL est le langage qui permet d'interroger une base de données relationnelle pour en extraire et en modifier des informations.

Importance stratégique des bases de données[modifier | modifier le wikicode]

Notre société moderne est une société où l'information a une valeur marchande considérable : si une entreprise perd la liste de ses clients ou sa comptabilité, les conséquences financières peuvent être catastrophiques. La possibilité de gérer rapidement et automatiquement des commandes, le suivi de celles-ci, les stocks, la comptabilité,... permet à beaucoup d'entreprises d'augmenter considérablement leur compétitivité.

Introduction au modèle clients/serveur[modifier | modifier le wikicode]

Le modèle de base est le modèle clients/serveur : on installe le Système de Gestion de Base de Données (SGBD) sur un serveur et on installe un programme client sur chacune des machines de l'entreprise. Toutes les applications travaillent simultanément sur les données qui sont centralisées sur le serveur. Les applications clientes envoient des requêtes au SGBD (en général dans le langage SQL) et ensuite mettent en forme à l'écran la réponse à ces requêtes. Les applications clientes gèrent l'interaction avec l'utilisateur et le SGBD la manipulation des données.

Des besoins sans limites[modifier | modifier le wikicode]

Dans beaucoup d'entreprises, les bases de données apparaissent pour gérer une fonctionnalité très spécifique : par exemple, on veut gérer la liste des commandes et on installe une base de données et une première application interrogeant la base de données. Très rapidement, il apparaît nécessaire d'utiliser une autre application gérant une nouvelle fonctionnalité : par exemple la liste des stocks. Les deux applications ne sont pas indépendantes et vont manipuler les mêmes données. Elles vont accéder à la même base de données. Au fur et à mesure de l'évolution de l'entreprise, le nombre de fonctionnalités informatisées va augmenter jusqu'à parfois englober la totalité du fonctionnement de l'entreprise. Pour permettre une telle évolution, il faut à tout prix que la base de données initiale soit correctement structurée : les tables doivent avoir une organisation très précise. Mieux la base est organisée, plus facile sera l'évolution de celle-ci lors de l'apparition de nouvelles applications. L'analyse est la science étudiant la structuration de la base de données. Une étude minutieuse de la base est absolument nécessaire avant le développement de toute application.

L'algèbre relationnelle[modifier | modifier le wikicode]

Les bases de données relationnelles tiennent leur utilité des caractéristiques suivantes :

  1. La base théorique sur laquelle elles reposent, l'algèbre relationnelle, est à la fois relativement simple et éprouvée, ce qui garantit des résultats stables et prévisibles.
  2. Le haut niveau d'abstraction qu'offre l'algèbre relationnelle permet de se concentrer sur les propriétés des données, plutôt que la manière d'accéder à celles-ci.

Ces deux caractéristiques permettent en outre aux auteurs de SGBD d'offrir des produits fiables.


Définitions

Quelques définitions[modifier | modifier le wikicode]

Le SGBD[modifier | modifier le wikicode]

Le SGBD (Système de Gestion des Bases de Données) est le serveur qui gère la ou les bases de données. Il est administré par un administrateur de bases de données. Celui-ci doit installer la base de données, gérer sa sauvegarde régulière, garantir sa sécurité et gérer les droits des utilisateurs de la base.

Les bases de données[modifier | modifier le wikicode]

Une base de données relationnelle est constituée d'un ensemble de tables. Une entreprise ne possède en général qu'une seule base de données. Toutefois, un SGBD peut gérer plusieurs bases de données : ceci permet par exemple de garantir que deux applications ne vont absolument pas interagir.

Les tables[modifier | modifier le wikicode]

Une base de données relationnelle est constituée d'un ensemble de tables. Une table est constituée de lignes et de colonnes. Chaque colonne correspond à un champ de données. Chaque ligne correspond à un enregistrement. Tous les enregistrements possèdent donc les mêmes champs.

Par exemple si vous avez une liste de clients définis par un nom, un prénom et une adresse, vous allez définir une table avec 3 colonnes : NOM, PRENOM et ADRESSE. Chaque client correspondra à une ligne dans la table.

Les colonnes[modifier | modifier le wikicode]

Une ligne comporte plusieurs colonnes. De manière analogique on peut représenter une table sous la forme d'un tableau : une valeur est située à chaque intersection d'une ligne et d'une colonne. Une colonne correspond à un champ de données. Ce champ possède un nom (par exemple : nom, prénom, adresse, âge), un type (entier, chaîne de caractères, ...), et des options (possibilité de valeur nulle, clé primaire, ...).

Le langage SQL[modifier | modifier le wikicode]

Les instructions essentielles SQL (Structured Query Language) se répartissent en plusieurs familles fonctionnellement distinctes parmi lesquelles : le LDD (Langage de Définition de Données) permet la description de la structure de la base : tables, vues ("views"), index, attributs… Le dictionnaire contient à tout moment le descriptif complet de la structure de données. Le LMD (Langage de Manipulation de Données) permet la manipulation des tables et des vues. Le LCD (Langage de Contrôle des Données) contient les primitives de gestion des transactions et des privilèges d'accès aux données.

Langage de définition de données[modifier | modifier le wikicode]

On appelle langage de définition de donnée la partie du langage SQL qui permet de créer les différentes bases et les différentes tables.

Langage de manipulation de données[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit de la partie du langage SQL permettant de modifier ou d'extraire des informations en provenance des différentes tables.

Langage de contrôle de données[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit de la partie du langage SQL permettant de gérer les droits des différents utilisateurs du SGBD.


Langage de définition de données

Le LDD comprend les commandes pour la définition des données, qui sont CREATE (créer), DROP (supprimer), et ALTER (modifier).

SCHEMA[modifier | modifier le wikicode]

Instruction CREATE SCHEMA[modifier | modifier le wikicode]

CREATE SCHEMA nom_base;
  • Signification : crée une base de données appelée nom_base.
  • Rappel : une base de données est un ensemble de tables. Un SGBD peut gérer plusieurs bases de données.
  • Exemple :
CREATE SCHEMA `toto` ;

Cette commande permet de créer une base de données toto.

Sous MySQL on peut employer le terme DATABASE

CREATE {DATABASE | SCHEMA} nom_base;

Instruction DROP SCHEMA[modifier | modifier le wikicode]

DROP SCHEMA nom_base;
  • Signification : détruit une base de données appelée nom_base.
  • remarque : cette instruction est parfois désactivée pour des raisons de sécurité.
  • Exemple :
DROP SCHEMA `toto` ;

Cette commande permet de détruire une base de données toto.

Sous MySQL on peut employer le terme DATABASE

DROP {DATABASE | SCHEMA} nom_base;

TABLE[modifier | modifier le wikicode]

Instruction CREATE TABLE[modifier | modifier le wikicode]

  • Cette instruction permet de créer une table : il faut définir son nom, les différents champs de la table avec leur type ainsi que des caractéristiques comme par exemple des clés.
  • Chaque champs d'une table possède un type :
    • CHAR chaîne non unicode remplacé par nchar pour des chaînes unicode microsoft (cf À la découverte d'Unicode )
    • VARCHAR chaîne non unicode remplacé par nvarchar pour des chaînes unicode microsoft.
    • INTEGER
    • NUMBER
    • DECIMAL
    • FLOAT
    • DOUBLE
    • DATE
    • TIME
    • TIMESTAMP


  • Exemple :
CREATE TABLE client1 ("NOM" VARCHAR( 50 ), "PRENOM" VARCHAR( 50 ), "TELEPHONE" VARCHAR( 50 ), "ADRESSE" VARCHAR( 200 ) );

Cette instruction crée une table intitulée client1 contenant 4 champs :

  • Un champ NOM : chaîne d'au plus 50 caractères.
  • Un champ PRENOM : chaîne d'au plus 50 caractères.
  • Un champ TELEPHONE : chaîne d'au plus 50 caractères.
  • Un champ ADRESSE : chaîne d'au plus 200 caractères.

Instruction DROP TABLE[modifier | modifier le wikicode]

DROP TABLE nom_table;
  • Signification : détruit la table appelée nom_table.
  • Exemple :
DROP TABLE `client1` ;

Cette commande permet de détruire la table client1.

INDEX[modifier | modifier le wikicode]

Instruction CREATE INDEX[modifier | modifier le wikicode]

CREATE [UNIQUE] INDEX nom_de_l_index ON nom_de_table
  • Signification : crée un index appelée nom_de_l_index sur la table nom_de_table.

Instruction DROP INDEX[modifier | modifier le wikicode]

DROP INDEX nom_de_l_index ON nom_de_table
  • Signification : détruit l'index appelé nom_de_l_index de la table nom_table.

VIEW[modifier | modifier le wikicode]

Instruction CREATE VIEW[modifier | modifier le wikicode]

{CREATE | REPLACE} VIEW {nom_de_la_vue} AS
{Instruction SELECT}
WITH READ ONLY;

Avec Oracle :

  • La création d'une vue nécessite les droits de création de vue.
  • L'instruction WITH READ ONLY (lecture seule) est facultative.
  • Une vue qui comporte certaines expressions (comme GROUP BY) est forcément en lecture seule.
  • L'{Instruction SELECT} de la vue ne comportera pas d'ORDER BY.



Langage de manipulation de données

Instruction SELECT[modifier | modifier le wikicode]

L'instruction SELECT est la base du LMD, elle permet de renvoyer une table contenant les données correspondantes aux critères qu'elle contient.

Seules les clauses "SELECT" et "FROM" sont obligatoires. La forme générale d'une instruction SELECT (on parle également de phrase SELECT ou requête) est :

SELECT [ALL] | [DISTINCT] * | <liste de champs ou d'instructions d'agrégation>
FROM <liste de tables>
WHERE <condition>
GROUP BY <champs de regroupement>
HAVING <condition>
ORDER BY <champs de tri> [DESC] | [ASC]

Une autre forme est

SELECT [ALL] | [DISTINCT] * | <liste de champs ou d'instructions d'agrégation>
FROM <table de base>
<liste de jointures>
GROUP BY <champs de regroupement>
HAVING <condition>
ORDER BY <champs de tri> [DESC] | [ASC]

Détails des clauses :

SELECT[modifier | modifier le wikicode]

La clause SELECT permet de spécifier les informations qu'on veut récupérer. Elle contient des champs provenant de tables spécifiées dans la clause FROM, ainsi que des instructions d'agrégation portant sur ces champs.

Le nom des champs ne doit pas être équivoque, ce qui veut dire que si des champs de tables différentes ont le même nom, les champs doivent être préfixés par le nom de la table : nom_de_table.nom_de_champs

Les noms des champs sont séparés par des virgules. Si la requête comporte la clause DISTINCT, les doublons (lignes de la table de résultat ayant exactement les mêmes valeurs dans tous les champs) seront éliminés, alors qu'avec la clause ALL, tous les résultats sont renvoyés.

SELECT * permet de renvoyer tous les champs de toutes les tables spécifiées dans FROM.

Instructions d'agrégation[modifier | modifier le wikicode]

Les instructions d'agrégation permettent des opérations comme le comptage ou les sommes.

Les différentes instructions d'agrégation sont :

  • AVG(<champs>)
  • COUNT(*)
  • MAX (<champs>)
  • MIN (<champs>)
  • SUM (<champs>)

FROM[modifier | modifier le wikicode]

Clause obligatoire qui détermine sur quelles tables l'on fait la requête. Les noms des tables sont séparés par des virgules.

Exemple :

SELECT nom, prenom
FROM table_president ;

Résultat :


nom prenom
Chirac Jacques
Kaczynski Lech
Napolitano Giorgio
Bachelet Michelle

Pour voir l'utilisation avec plusieurs tables voir plus bas le chapitre jointure.

Si vous voulez récupérer tous les enregistrements de la table, il suffit de remplacer le nom des champs par une "étoile".

Exemple :

SELECT *
FROM table_president;

Ou

SELECT table_president.*
FROM table_president ;

Résultat :


genre nom prenom pays
m Chirac Jacques France
m Kaczynski Lech Pologne
m Napolitano Giogio Italie
f Bachelet Michelle Chili

Vous pouvez renommer les champs dans le résultat de la sélection.

Exemple :

SELECT nom AS "name", prenom AS "firstname"
FROM table_president ;

Résultat :


name firstname
Chirac Jacques
Kaczynski Lech
Napolitano Giorgio
Bachelet Michelle

Vous pouvez adapter le résultat à certains critères.

Exemple :

SELECT
  CASE genre
    WHEN "m" THEN "Monsieur le président"
    WHEN "f" THEN "Madame la présidente"
    ELSE "Erreur"
  END AS "salutation", nom, prenom
FROM table_president ;

Résultat :


salutation nom prenom
Monsieur le président Chirac Jacques
Monsieur le président Kaczynski Lech
Monsieur le président Napolitano Giorgio
Madame la présidente Bachelet Michelle

Vous pouvez utiliser le "plus" pour concaténer les chaînes de caractères.

Exemple :

SELECT prenom + " " + nom + "(" + pays + ")" AS "Nom et pays"
FROM table_president ;

Résultat :


Nom et pays
Chirac Jacques (France)
Kaczynski Lech (Pologne)
Napolitano Giorgio (Italie)
Bachelet Michelle (Chili)

Vous pouvez aussi faire des opérations arithmétiques ( +, -, *, / ) sur les champs.

Exemple :

SELECT prix, taux_tva, remise, prix + (prix /100 * taux_tva) - remise AS "total"
FROM table_commande ;

Résultat :


prix taux_tva remise total
50 10 7 48
200 25 0 250

Alias[modifier | modifier le wikicode]

Vous pouvez utiliser un alias, c'est-à-dire un renommage provisoire, pour le nom de la table. Il suit le nom de la table dont il est séparé par une espace. Ceci n'a aucun intérêt à ce stade, mais ça permettra d'abréger la rédaction de vos requêtes quand vous écrirez des conditions, et ce sera très utile pour écrire une auto-jointure. Exemple :

SELECT *
FROM table_president pres ;

Résultat :

genre nom prenom pays
m Chirac Jacques France
m Kaczynski Lech Pologne
m Napolitano Giogio Italie
f Bachelet Michelle Chili

Plusieurs tables[modifier | modifier le wikicode]

Si vous invoquez plusieurs tables à la fois sans utiliser de clause "WHERE" ni de jointure (un peu de patience, voir ci-dessous), vous obtenez alors une "jointure croisée" (CROSS JOIN) ou "produit cartésien", qui devrait être expliqué plus bas un jour. Les noms des tables sont alors séparés par des virgules. Exemple :

SELECT *
FROM table_president, table_premier_ministre ;

WHERE[modifier | modifier le wikicode]

Le mot clef "WHERE" permet de mettre des conditions à la requête, qui permettent de sélectionner certaines lignes. Les conditions sont des comparaisons entre les champs.


Elément Description
> Plus grand que
>= Plus grand ou égal à
< Plus petit que
<= Plus petit ou égal à
= Égal à
<> Différent de

Exemple :

SELECT * 
FROM table_eleve ;

Résultat :


nom age
Paul 8
Jean 7
Jacques 8
Sylvie 9
Steve 8
Julie 7

Pour avoir tous les élèves qui ont 8 ans et plus l'on fait ces requêtes.

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age >= 8 ;

ou

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age > 7 ;

Pour avoir les élèves qui ont exactement 8 ans.

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age = 8 ;

Pour avoir tous les élèves qui n'ont pas 9 ans.

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age <> 9 ;

Pour avoir les élèves qui se nomment Jean.

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE nom = "Jean" ;

Attention, je dois écrire Jean correctement en faisant attention aux espaces. "Jean " ou "jean" ne fonctionnera pas (espace, minuscule).

Pour la comparaison de chaîne de caractères regarder le mot clef "LIKE".

AND et OR[modifier | modifier le wikicode]

Vous pouvez chaîner des conditions avec les mots clef "AND" (et), "OR" (ou inclusif, c'est-à-dire que si les 2 conditions sont vraies ensemble, la condition est vérifiée).

Sélectionner les élèves qui ont 7 ou 9 ans et dont le nom commence par J

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE (age = 7
  OR age = 9)
  AND nom Like "J%" ;


Sélectionner les élèves qui ont 7 ans, ou qui ont un nom qui commence la lettre par J, ou les deux.

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age = 7 OR nom Like "J%" ;

IN et NOT IN[modifier | modifier le wikicode]

Vous pouvez aussi faire la comparaison avec une liste grâce à "IN" et "NOT IN".

Sélectionner uniquement les élèves qui ont 7 ans et ceux qui ont 9 ans.

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age IN ( 7 , 9 );

Résultat :


nom age
Jean 7
Sylvie 9
Julie 7

Pour avoir les élèves qui ne se nomment pas Jean ou Steve ou Julie.

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE nom NOT IN ("Jean" , "Steve" , "Julie");

Résultat :


nom age
Paul 8
Jacques 8
Sylvie 9

BETWEEN[modifier | modifier le wikicode]

Avec "BETWEEN" vous pouvez sélectionner des valeurs dans un intervalle.

Pour sélectionner les élèves qui ont entre 6 et 8 ans :

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age BETWEEN 6 AND 8 ;

Et avec le "NOT BETWEEN" vous pouvez sélectionner les élèves qui ne sont pas dans la tranche d'âge 6-8 ans.

Exemple :

SELECT *
FROM table_eleve
WHERE age NOT BETWEEN 6 AND 8 ;

LIKE[modifier | modifier le wikicode]

Condition sur une chaîne de caractères.

  • _ : Joker qui remplace exactement un caractère.
  • % : Joker qui remplace une suite de caractère.

Critère : "J_l%"
Mots correspondant : Jules, Jel, Julie, Julien, Jolien

Pour sélectionner des courriels qui semblent valides.

Exemple :

SELECT *
FROM table_client
WHERE email LIKE "%@%.%" ;

IS NULL[modifier | modifier le wikicode]

IS NULL permet de sélectionner les valeurs nulles.

Exemple :

SELECT *
FROM table_client
WHERE adresse IS NULL ;

Le résultat sera l'ensemble des enregistrements de la table_client où les adresses sont nulles.

IS NOT NULL permet de sélectionner uniquement ceux qui n'ont pas la valeur nulle.

Exemple :

SELECT *
FROM table_client
WHERE adresse IS NOT NULL ;

Cette fois nous avons l'ensemble des enregistrements de la table_client qui ont une adresse.

Jointures[modifier | modifier le wikicode]

Les jointures permettent d'assembler les champs de différentes tables.

Signification des différentes jointure en SQL
Jointure interne[modifier | modifier le wikicode]

INNER JOIN

Exemple

Nous avons une table "eleves" d'élèves :


id_eleve nom age
1 Paul 8
2 Jean 7
3 Jacques 8
4 Sylvie 9
5 Steve 8
6 Julie 7

une table "branches" de branches :


id_branche nom
1 Francais
2 Histoire
3 Math

et une table "notes" de notes :


id_note id_eleve id_branche note
1 1 1 8
2 2 1 10
3 4 1 10
4 5 1 8
5 6 1 4


Pour afficher chaque note avec l'élève et la branche correspondante, je dois faire une jointure.

SELECT notes.id_note, eleves.nom as eleve, branches.nom as branche, notes.note
FROM eleves, branches, notes
WHERE eleves.id_eleve = notes.id_eleve
  AND branches.id_branche = notes.id_branche ;


ou

SELECT notes.id_note, eleves.nom as eleve, branches.nom as branche, notes.note
FROM notes INNER JOIN eleves ON notes.id_eleve = eleves.id_eleve 
  INNER JOIN branches ON notes.id_branche = branches.id_branche ;


id_note eleve branche note
1 Paul Francais 8
2 Jean Francais 10
3 Sylvie Francais 10
4 Stève Francais 8
5 Julie Francais 4
Jointure externe[modifier | modifier le wikicode]

Dans le cas ci-dessus nous ne pouvons pas voir l’élève Jacques (3) qui n’a pas participé à l’examen de français. La jointure externe permet de ne pas perdre d'information en conservant soit toutes les lignes de la table de gauche (LEFT OUTER JOIN) soit à droite.

LEFT OUTER JOIN

Ici, en conservant toutes les lignes de la table eleves :

SELECT notes.id_note, eleves.nom as eleve, branches.nom as branche, notes.note
FROM eleves LEFT OUTER JOIN notes ON notes.id_eleve = eleves.id_eleve 
  INNER JOIN branches ON notes.id_branche = branches.id_ branche ;

RIGHT OUTER JOIN

Pour conserver toutes les lignes des deux tables. FULL OUTER JOIN

Auto jointures[modifier | modifier le wikicode]

ORDER BY[modifier | modifier le wikicode]

Cette clause permet d'ordonner les résultats d'une requête. On peut les ordonner de deux manières : ascendante (ou dans l'ordre croissant) avec le mot clé ASC ou descendant (décroissant) avec le mot clé DESC.

Reprenons notre modèle logique :

élèves( id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, # id_classe )

Si l'on désire afficher les élèves par ordre alphabétique croissant sur le nom, on fait :

SELECT *
FROM élèves
ORDER BY nom_élève ASC;

La requête ci-dessous est équivalente :

SELECT *
FROM élèves
ORDER BY nom_élève

La plupart des SGBD trient par défaut de manière croissante.

Nous pouvons préciser le tri. Par exemple nous voulons trier sur le nom, puis le prénom puis l'adresse de manière décroissante.

SELECT *
FROM élèves
ORDER BY (nom_élève, prénom_élève, adresse_élève) DESC;

GROUP BY[modifier | modifier le wikicode]

L'instruction GROUP BY en sql permet de grouper un ensemble d'enregistrements issus d'une requête, de façon à ce que chaque groupe ainsi créé ne soit représenté que par une seule ligne.

Prenons par exemple le modèle logique suivant à 3 tables :

élèves( id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, # id_classe )

Classes( id_classe, nom_classe, # id_section )

section( id_section, nom_section )

Lorsque l'on veut afficher la classe, la section de chaque élève on procède comme suit :

SELECT
  nom_élève    AS "nom",
  prenom_élève AS "prenom",
  nom_classe   AS "classe",
  nom_section  AS "section"
FROM
  élèves  e,
  classes c,
  section s
WHERE
  e.id_classe=c.id_classe   AND
  c.id_section=s.id_section

Si nous voulons obtenir les effectifs de chaque classe nous faisons :

SELECT id_classe, Count(*)
FROM élèves
GROUP BY id_classe

Remarque :

  • La présence de la clause GROUP BY est nécessaire dès que la requête comporte simultanément dans la clause de sélection (SELECT) le filtre (WHERE), des jointures, des colonnes de tables hors calcul et des calculs d'agrégation.
  • Dans ce cas, toutes les colonnes représentées hors des calculs d'agrégation doivent figurer dans la clause GROUP BY.

HAVING[modifier | modifier le wikicode]

Cette clause est liée à la clause GROUP BY. Elle permet de préciser une sélection. Lorsque l'on applique GROUP BY, on effectue une réunion. HAVING va nous permettre d'émettre une condition sur cette réunion. La clause HAVING est largement utilisée avec les fonctions d'agrégation.

Reprenons par exemple le modèle logique de GROUP BY ci-dessus. Si cette fois nous voulons filtrer les effectifs et n'afficher que les classes qui ont un effectif inférieur ou égal à 20 élèves, nous faisons :

SELECT id_classe, Count(*)
FROM élèves
GROUP BY id_classe
HAVING Count(*) <= 20

Attention la clause HAVING doit impérativement précéder la clause ORDER BY.

Exemple :

SELECT id_classe AS "identifiant", nom_classe AS "nom", Count(*) AS "effectif"
FROM classes c, élèves e
WHERE e.id_classe=c.id_classe
GROUP BY (identifiant, nom)
HAVING Count(*) BETWEEN 15 AND 30
ORDER BY nom ASC

Instruction INSERT[modifier | modifier le wikicode]

Cette requête sert à insérer des enregistrements dans les tables d'une base de données.

La syntaxe de la commande est la suivante (cas le plus simple, la table étant déjà créée) :

INSERT INTO nom_table VALUES ("Paul","Jean","Isabelle","Marie");


Dans un cas plus général, reprenons notre exemple :

élèves( id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, # id_classe )

Pour ajouter un enregistrement à cette table, nous faisons :

 INSERT INTO élèves (id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, id_classe)
   VALUES ('1','brindzingue','toto','trifouillie les oyes','66000','un coin perdu','12');

Remarque : Si l'on ajoute tous les champs de l'enregistrement, il n'est pas utile de préciser le nom des champs (ex: nom_élèves, ville_élève, ...), il suffit de saisir, dans l'ordre des champs de la base de données (de la gauche vers la droite) les valeurs associées aux enregistrements.

L'exemple suivant est donc equivalent à l'exemple précédent :

 INSERT INTO élèves
   VALUES ('1','brindzingue','toto','trifouillie les oyes','66000','un coin perdu','12');

Pour n'ajouter que quelques données (données obligatoires par exemple, c'est-à-dire, celles qui ne doivent pas être nulles dans un enregistrement) on peut opèrer comme suit :

En imaginant que les données adresse_élève, cp_élève et ville_élève soient optionnelles dans la base de données :

 INSERT INTO élèves (id_élève, nom_élève, prénom_élève, id_classe)
   VALUES ('1','brindzingue','toto','12');

est une requête valide.

Instruction UPDATE[modifier | modifier le wikicode]

Cette requête sert à mettre à jour des enregistrements dans les tables d'une base de données. La syntaxe de la commande est la suivante :

 UPDATE <nom_de_la_table> SET
   (<colonne_1>=<nouvelle_valeur> , <colonne_2>=<nouvelle_valeur>, …)
 [ WHERE <condition> ];

Reprenons notre exemple :

élèves( id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, # id_classe )

Actuellement la table ressemble à cela :

id_élève nom_élève prénom_élève adresse_élève cp_élève ville_élève # id_classe
1 brindzingue toto trifoullie les oyes 66000 un coin perdu 12

Pour mettre à jour un enregistrement dans cette table, nous faisons :

 UPDATE élèves SET (nom_élève='Brindzyngue')
 WHERE id_élève='1';

Après exécution de la requête, la table est équivalente à :

id_élève nom_élève prénom_élève adresse_élève cp_élève ville_élève # id_classe
1 Brindzyngue toto trifoullie les oyes 66000 un coin perdu 12

Attention, l'absence de condition peut entrainer certains problèmes (modification des champs de tous les enregistrements par exemple) qui ne provoque pas d'erreur SQL mais qui falsifie toutes les données de la base (les anciennes "bonnes" données risque fort d'être définitivement perdues !!!).

Instruction DELETE[modifier | modifier le wikicode]

Cette instruction sert à effacer un enregistrement d'une table de la base de données. La syntaxe est la suivante :

 DELETE FROM <nom_de_la_table>
 [ WHERE <condition> ] ;

Reprenons notre exemple : élèves( id_élève, nom_élève, prénom_élève, adresse_élève, cp_élève, ville_élève, # id_classe )

Actuellement la table ressemble à cela :

id_élève nom_élève prénom_élève adresse_élève cp_élève ville_élève # id_classe
1 brindzingue toto trifoullie les oyes 66000 un coin perdu 12

Nous allons supprimer l'enregistrement en faisant :

 DELETE FROM élèves
 WHERE id_élève='1' ;

La table est désormais vide.

Attention à la condition. Si elle n'est pas présente, la requête s'applique à tous les enregistrements de la table. En d'autres termes, vous videz la table.


Langage de contrôle de données

Consultez également ces pages dans d’autres projets Wikimedia :

Article encyclopédique sur Wikipédia.
Définition sur Wiktionnaire.


Le LCD consiste à gérer les permissions et annulations des transactions, selon certains utilisateurs, certaines requêtes ou la reprise sur panne.

GRANT[modifier | modifier le wikicode]

La commande GRANT est utilisée dans le menu "Privilèges" de PhpMyAdmin.

La commande GRANT permet d'attribuer un ou plusieurs privilèges à un utilisateur ou un rôle sur des instructions (CREATE DATABASE, CREATE TABLE, CREATE VIEW, etc.) ou divers objets tels que des tables, des vues, des colonnes ou encore des procédures stockées.

CREATE USER 'NomDelUtilisateur'@'localhost' IDENTIFIED BY '***';
GRANT SELECT ,
INSERT ,
UPDATE ;

Exemple MySQL :

GRANT ALL PRIVILEGES ON `Base1`.* TO 'NomDelUtilisateur'@'localhost' WITH GRANT OPTION;

DENY[modifier | modifier le wikicode]

Empêche certains utilisateurs d'effectuer une certaine opération.

DENY ALL
ON Base1.*
TO 'NomDelUtilisateur'@'localhost';

NB : cette commande existe en Transact-SQL[2] mais pas en MySQL.

REVOKE[modifier | modifier le wikicode]

La commande REVOKE permet de révoquer des privilèges qui ont été attribués à un utilisateur ou à un rôle sur des instructions ou divers objets tels que des tables, des vues, des colonnes ou encore des procédures stockées.

REVOKE ALL PRIVILEGES ON `Base1`.* FROM 'NomDelUtilisateur'@'localhost';

UPDATE[modifier | modifier le wikicode]

Autorise un utilisateur à mettre à jour des enregistrements.

READ[modifier | modifier le wikicode]

Empêche un utilisateur de modifier la base de données, il peut juste lire les données.

DELETE[modifier | modifier le wikicode]

Autorise un utilisateur à effacer des enregistrements.

COMMIT[modifier | modifier le wikicode]

Valide une transaction en cours dans la base.

ROLLBACK[modifier | modifier le wikicode]

Annule une transaction en cours.

Références[modifier | modifier le wikicode]


Exemples

Exemple d'applications[modifier | modifier le wikicode]

Une bibliothèque d'images[modifier | modifier le wikicode]

Nous allons construire une bibliothèque d'images qui permet à plusieurs utilisateurs de partager des images et de les annoter en associant des à chaque image, un ou plusieurs mot-clés. Le dialecte SQL utilisé dans cet exemple est celui de PostgreSQL, pour des raisons de simplicité. Les types de données varient d'un SGBD à l'autre mais les concepts resteront les mêmes.

Modèle de données[modifier | modifier le wikicode]

Créons tout d'abord une représentation d'un utilisateur.

 create table utilisateur
 (
    sid serial primary key not null,
    prenom varchar(256) not null,
    nom varchar(256) not null,
    email varchar(256) not null,
    creation timestamp not null
 );

sid est un identifiant dont la particularité est d'être unique et strictement monotone grâce au fait qu'il est basé sur une séquence qui possède les mêmes propriétés. Une séquence est une fonction strictement monotone qui renvoie une liste d'entiers distincts à chaque fois qu'elle est appelée. sid se prête donc particulièrement à une utilisation comme clé primaire. Utiliser des clés primaires arbitraires, c'est-à-dire créer un identifiant spécifiquement à cet usage, plutôt que d'utiliser des attributs uniques existants (comme dans ce cas, l'adresse email) facilite les jointures.

Pour s'assurer de l'unicité de l'adresse email dans cette table, ajoutons une contrainte d'unicité sur l'attribut email

alter table utilisateur add constraint email_unique unique(email);

Créons à présent la table qui comportera toutes les images. Comme nous construisons une bibliothèque qui pourra contenir un grand nombre d'images, nous stockerons ces images en dehors du SGBD et ne ferons figurer que le chemin qui mène au fichier qui contient l'image. Il est possible de stocker les images elles-mêmes dans la base mais cela conduira à limiter la capacité du SGBD, qui, sous une charge importante, passera un certain temps à extraire les images de ses tables et limitera le trafic maximum.

 create table image
 (
    sid serial primary key not null,
    nom varchar(256) not null,
    chemin varchar(256) not null,
    creation timestamp not null
 );

Associons maintenant images et utilisateurs.

 create table image_utilisateur
 (
    sid serial primary key not null,
    image_sid integer not null,
    utilisateur_sid integer not null
 );

Pour être sûr que image_sid et utilisateur_sid pointent vers des objets existants, ajoutons 2 contraintes d'intégrité référentielle.

 alter table image_utilisateur add constraint image_utilisateur_utilisateur_fk
   foreign key (utilisateur_sid) references utilisateur(sid);
 
 alter table image_utilisateur add constraint image_utilisateur_image_fk
   foreign key (image_sid) references image(sid);

Ajoutons des mots-clés :

 create table mot_cle
 (
    sid serial primary key not null,
    nom varchar(256) not null,
    creation timestamp not null
 );

Et associons-les aux images :

 create table image_mot_cle
 (
    sid serial primary key not null,
    image_sid integer not null,
    mot_cle_sid integer not null
 );

Même traitement pour éviter les mots-clés inexistants attachés à des images inexistantes :

 alter table image_mot_cle add constraint image_mot_cle_mot_cle_fk
  foreign key (mot_cle_sid) references mot_cle(sid);
 
 alter table image_mot_cle add constraint image_mot_cle_image_fk
  foreign key (image_sid) references image(sid);

Dans cet exemple, nous omettons de créer des index puisque ceux-ci, quoique qu'indispensables pour obtenir une performance correcte lorsque la cardinalité des relations dépassent la dizaine ou la centaine, ne modifient en rien le résultat.

Exemples de requête[modifier | modifier le wikicode]

Nous avons besoin de données pour ces exemples.

 insert into utilisateur (prenom, nom, email, creation) values ('Dupont', 'Dupond', 'dupont@dupond.fr', now());
 insert into utilisateur (prenom, nom, email, creation) values ('Durant', 'Durand', 'durant@durand.fr', now());
 insert into image (chemin, nom, creation) values ('/mes/images/', 'image1.jpg', now());
 insert into image (chemin, nom, creation) values ('/mes/images/', 'image2.jpg', now());
 insert into image (chemin, nom, creation) values ('/mes/images/', 'image3.jpg', now());  
 insert into image_utilisateur (image_sid, utilisateur_sid) values (1, 1);
 insert into image_utilisateur (image_sid, utilisateur_sid) values (3, 1);
 insert into image_utilisateur (image_sid, utilisateur_sid) values (3, 2);
 insert into image_utilisateur (image_sid, utilisateur_sid) values (2, 2);
 insert into mot_cle (nom, creation) values ('wiki', now());
 insert into mot_cle (nom, creation) values ('populaire', now());
 insert into image_mot_cle (image_sid, mot_cle_sid) values (3, 1);

Combien d'images appartiennent-elles à l'utilisateur dont l'email est "dupont@dupond.fr" ?

 select count(*)
    from utilisateur u
    join image_utilisateur iu on (u.sid = iu.utilisateur_sid)
  where u.email = 'dupont@dupond.fr';

Quelles sont les 10 images les plus partagées ?

 select i.chemin, i.nom, count(*) as partage
   from image i
   join image_utilisateur ui on (i.sid = ui.image_sid)
  group by i.chemin, i.nom
  order by count(*) desc
  limit 10;

Quel est l'utilisateur avec le plus d'images ?

 select u.prenom, u.nom
   from utilisateur u
    join image_utilisateur iu on (u.sid = iu.utilisateur_sid)
  group by u.prenom, u.nom
  order by count(*) desc
  limit 1;

Quelles sont les images qui n'appartiennent à personne ?

 select i.chemin, i.nom
   from image i
   left outer join image_utilisateur iu on (i.sid = iu.image_sid)
  where iu.utilisateur_sid is null;

Ajoutons le mot-clé "wiki" à toutes les images de "dupont@dupond.fr".

 insert into image_mot_cle (image_sid, mot_cle_sid)
 select iu.image_sid, mc2.sid
  from utilisateur u
  join image_utilisateur iu on (u.sid = iu.utilisateur_sid)
  left outer join image_mot_cle imc on (iu.image_sid = imc.image_sid)
  left outer join mot_cle mc on (imc.mot_cle_sid = mc.sid),
       mot_cle mc2
 where u.email = 'dupont@dupond.fr'
   and (imc.sid is null or mc.sid is null or mc.nom <> 'wiki')
   and mc2.nom = 'wiki'
 group by mc2.sid, iu.image_sid;

Dans cette dernière requête, nous voulons éviter les images qui sont déjà associées au mot-clé "wiki", tout en conservant les images sans mot-clé ou associées à d'autres mot-clés, le tout pour l'utilisateur en question.

Comme vous pouvez le voir, SQL permet d'exprimer de manière succincte des conditions relativement précises.


Mots réservés

Mots usuels[modifier | modifier le wikicode]

Commande Fonction
select Mode sélection
from Choisit les tables
where Filtre le résultat
join Joint des tables
natural join Jointure naturelle
inner join Jointure interne
full outer join Jointure externe
left join Jointure à gauche
right join Jointure à droite
union union
intersect intersection
as Renomme les colonnes du résultat
distinct Filtre les doubles
between... and Filtre dans une plage de nombre
in, any Applique à certaines valeurs
all Applique à toutes les valeurs
exists Applique aux valeurs qui existent
like... % Désigne une chaîne de caractère
like... _ Représente un caractère non vide
not Exclut
having Inclut
group by Groupe dans le résultat
order by Trie le résultat
top Limite le résultat en dessous d'une ligne
limit... offset Limite le résultat dans une plage de lignes
count Compte le résultat
sum somme
avg moyenne
min minimum
max maximum
Modifications de la base
create database Crée une base de données
create table Crée une table
alter table Modifie la structure d'une table (ajout de colonne...)
drop table Supprime une table
drop database Supprime une base
update... set Met à jour des enregistrements
insert into... values Insère des enregistrements
delete Efface des enregistrements
on delete cascade Supprimer en cascade
primary key clé primaire
foreign key... references clé étrangère

En 1992 ont été ajoutés : DATE, TIME, TIMESTAMP, INTERVAL, BIT, VARCHAR, CAST.

En 2003 : CREATE TABLE AS et CREATE TABLE LIKE. BIT a été retiré.

En 2008 : MERGE, DIAGNOSTIC, TRUNCATE TABLE, INSTEAD OF.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


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