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Utilisateur:Dr.mbl/Brouillon/Sociobiologie. Une introduction/Chapitre 1 - Qu'est-ce que la sociobiologie ?

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Qu'est-ce au juste que la sociobiologie ? Théorie, science, pseudo-science ? Instrument de contrôle social ? Les arguments campés quant au statut de la sociobiologie abondent à l'envi. Au-delà des critiques favorables, mitigées et défavorables, la majorité concluante s'entend pour dire que la sociobiologie n'est ni une science exacte, ni un courant de pensée révolutionnaire ni un nouveau paradigme. Nul consensus, par ailleurs, quant à savoir si la sociobiologie est une science à part entière ou un champ d'activité hybride sans identité propre.

Planche de comparaisons entre des têtes d'hommes et de cochon, 1820. [1], [2].

Origines : le mot et le concept

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En Occident, plus précisément en France et aux États-Unis, le mot « sociobiologie » , en anglais « sociobiology », commence à se manifester vers la fin du XIXe siècle sous forme de quelques néologismes diversement exprimés.

En France, à partir des années 1890, les occurrences « sociologie biologique », « bio-sociologie », « socio-biologie » et « biosociologie » commencent à se manifester. Le proche composé « socio-biologie » est notamment utilisé dans le titre de trois études du médecin Georges Auguste Morache parues en 1902 [3], 1904 [4] et 1906 [5].

À cette époque, du côté de la sociologie, plusieurs sont préoccupés par la question et rapportent que ces notions font l'objet de querelles récurrentes :

« Le procès de la Sociologie biologique est encore pendant. Tous les ans, à son sujet, le Congrès International de l'Institut de Sociologie ramène les mêmes réquisitoires et les mêmes plaidoyers. » [6]

Aux États-Unis, le mot « sociobiology » dans sa graphie des XXe et XXIe siècles surgit, ici et là, par intermittence. Environ une dizaine d'auteurs scientifiques y font appel depuis les années 1940, bien que sans définition ni correspondance sémantique formelles.

En 1971, Edward Osborne Wilson, biologiste, entomologiste myrmécologue et professeur à l'Université Harvard du Massachusetts aux États-Unis, s'approprie le mot « sociobiology » . À ce moment, le titre du dernier chapitre de son livre « The Insect Societies » (1971) , s'intitule ouvertement « The Prospects for a Unified Sociobiology ».

En 1975, finalement, il publie son premier livre de sociobiologie tenant lieu de manifeste comme le dénote clairement son titre « Sociobiology : The New Synthesis » . C'est à ce stade que Wilson mute le mot en concept formel pour inaugurer une nouvelle discipline qui porte, depuis, le nom de sociobiologie. [7].

Wilson (1978) ne se cache pas des origines du concept de « sociobiologie ». En 1948, il fut utilisé de manière indépendante par Charles Francis Hockett (1916-2000) puis à partir de 1946, le généticien John Paul Scott (1909-2000) [8]

« [...] a suggéré le mot sociobiologie plus formellement comme un terme pour la « science interdisciplinaire qui se trouve entre les domaines de la biologie (écologie et physiologie, notamment) et de la psychologie et la sociologie » . De 1956 à 1964, Scott et ses collègues ont constitué la Section sur le comportement Animal et la sociobiologie de l’Ecological Society of America (ESA). Ce chapitre est devenu la société actuelle du Comportement Animal. Durant les années 1950-1970, le mot sociobiologie a été employé par intermittence dans des articles techniques, une utilisation manifestement inspirée par son statut déjà quasi officiel. Mais d’autres expressions, telles que biosociology et sociologie animale, ont aussi été employées. »

L'auteur révèle aussi les motifs de son choix de mot (Wilson, 1978) :

« Lorsque j’ai rédigé le dernier chapitre de mon livre « The Insect Societies (1971) , intitulé « The Prospects for a Unified Sociobiology », et lorsque j’ai écrit « Sociobiology : The New Synthesis (1975) » [...] j’ai suggéré qu’une discipline discrète devrait désormais exister sur la base de la génétique et de la biologie des population, j'ai choisi le terme de sociobiologie [...] parce que je croyais que le mot serait déjà familier pour la plupart des étudiants du comportement animal et donc plus susceptible d’être accepté. » [9], [10], [11].

Points de vue sociodynamiques

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Généralités

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Vers la fin de la Seconde guerre mondiale (1939-1945), une explosion de l'intérêt pour les sciences prend son envol [12], [13]. D'où une fragmentation des connaissances scientifiques. [14]

En sciences de la vie, le fourmillement des idées et les résultats de recherches jaillissent à profusion tantôt de sciences déjà établies, comme la biologie et la génétique, tantôt en voie de l’être, comme la paléogénétique et la biogéographie insulaire, pour ne citer que ces exemples [15]. À l'instar de la physique, de la chimie et des mathématiques, les répercussions de cet engouement rejoignent toutes les branches de la biologie, notamment la biologie moléculaire et la génétique des populations [16]. Du côté des sciences humaines et sociales, un morcellement concomitant des connaissances se fait sentir. (Lahire, 2012) [17], [18], [19]

« Les sciences sociales progressent vers une spécialisation croissante qui entraîne une fragmentation des disciplines formelles. Les spécialités se recombinent, créant de nouveaux domaines hybrides. [...]. Les innovations scientifiques se produisent aux intersections entre les spécialités, et en conséquence la notion de paradigme ne semble pas appropriée pour les sciences sociales.  » [20]
Agrégation d'hippopotames en baignade
Agrégation d'hippopotames, exemple de regroupement social [21]

Au surplus, d'ailleurs, la « science s'est développée à une rapidité telle depuis les années 1900 » , souligne le généticien Norman H. Horowitz (1993:929-930) que « les histoires des sciences sont souvent rédigées du vivant des chercheurs » et que « certains des participants aux événements relatés sont encore actifs » [22], [23]. À ce propos justement, durant le premier quart du XXIe siècle, les pionniers de la sociobiologie, dont le chef de file E.O. Wilson (1929 - ) ainsi que le biologiste, éthologiste et théoricien britannique Richard Dawkins (1941 - ) continuent durant les années 2000 à réviser et à modifier à grand bruit les fondements et les éléments théoriques de la sociobiologie [24].

Particularités

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Depuis les années 1950, zoologie, entomologie, éthologie, sociologie, biologie moléculaire, anthropologie, écologie comportementale, génétique des populations, épistémologie et philosophie des sciences composent le paysage scientifique de la sociobiologie en devenir. À ce moment, une certaine dégradation de la cohérence d’ensemble semble freiner l'avancement des sciences et en favoriser les dérives[25]. La nécessité de regrouper les expertises pour en faire la synthèse s'impose alors à l'esprit scientifique. Comme le dit Wilson « C'était dans l'air du temps »[26].

La sociobiologie en gestation commence à mûrir aux États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) [27]. Elle finit par voir le jour et prendre son envol tout au long des années 1970-1978 notamment dans un climat de rébellion populaire soulevée en réaction à la participation des États-Unis à la Guerre du Viêt Nam (1956-1975) [28].

Pour être née dans les relents de la guerre 1939-1945, la sociobiologie a pour mauvaise fortune d'avoir ravivé des guerres d'idées d'une extrême intensité. Les hostilités à la fois les plus vivaces et les plus universelles portaient et portent encore sur la théologie, l'eugénisme, le nazisme, le racisme, l'élitisme et le sexisme.

Qui plus est, les tensions populaires provoquées par la participation des États-Unis à la Guerre du Viêt Nam se sont traduites par des rafales de contestations érudites. Dans les années 1969-1980, le groupe Science for the People prend racine, suivi en 1975 du Sociobiology Study Group puis de la coalition Sociobiology Study Group of Science for the People. Ces mouvements étaient revendiqués par des experts, académiciens et étudiants rattachés de près et de loin à l'Université Harvard où enseignait le professeur Wilson. Parmi eux, des théoriciens réputés, tels que des Gould, Lewontin et Sahlins, se sont ligués dès le début contre le schéma explicatif de la sociobiologie dont ils dénoncent avec vigueur les effets pervers actuels et latents.

La sociobiologie s'inscrit dans le cadre du néo-darwinisme, c'est-à-dire un darwinisme éclairé et affiné par la génétique laquelle n'existait pas à l'époque de Darwin. Puis, le concept de valeur sélective, fitness en anglais, lancé en 1964 par W.D.Hamilton, lui a ouvert la voie.

Définition de base

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En 1975, Edward Osborne Wilson porte au grand jour sa première définition officielle de la sociobiologie :

La sociobiologie est l'étude systématique des bases biologiques de tous les comportements sociaux. [29]

Cette définition est à la fois la plus sommaire et la plus vaste que Wilson ait jamais proposée. Il la présente notamment dès les premières lignes de son premier livre Sociobiology: The New Synthesis entièrement consacré à cette spécialité en devenir. [30], [31] Il s'agit d'une définition à vrai dire extrêmement large. [32] Pour ce motif, elle continuera de se développer et de se spécialiser au cours des années.

Précisions subséquentes

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En 1978, dans son ouvrage « On human Nature », Wilson précise son point de vue sur la place idéale de la sociobiololgie dans ses rapports avec les principaux domaines scientifiques auxquels elle se rattache :

« la sociobiologie cette branche importante de la biologie comportementale devrait être reliée à la biologie des populations. » [33], [34], [35], [36]

Wilson continue d'y étoffer sa définition en apportant quelques clarifications supplémentaires concernant les rapports de la sociobiologie avec la théorie et ses champs particuliers d'application :

«La sociobiologie est une extension de la théorie de l'évolution et de la biologie des populations appliquées aux organisations sociales. » [37]
Adn, molécules, cellules vivantes
De la molécule d'ADN à la cellule vivante.

Définitions au fil du temps

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Ces premiers jalons de la sociobiologie envisagée comme spécialité, au sens de discipline scientifique, s'étoffent et se ramifient en permanence.

En 1981, par exemple, le sociobiologiste et journaliste scientifique français Yves Christen en avance une définition plutôt spécialisée : « la sociobiologie étudie comment des comportements peuvent assurer aux individus qui les possèdent de meilleures chances de succès évolutif » [38]. Par contraste, les professeurs Pablo Servigne et Jacques van Helden publient [39] quant à eux une définition on ne peut plus limpide; elle offre l'avantage d'être concise et tirée du cours offert par le renommé sociobiologiste français, Pr Pierre Jaisson [40] à savoir : « Discipline scientifique qui étudie les comportements sociaux et leur évolution chez tous les animaux, y compris l'humain. » Rien de plus rien de moins.

En 2009, pour citer un exemple de remaniements au fil du temps et des milieux, le médecin spécialiste Michael C. McGoodwin en propose à son tour une définition enrichie :

« La sociobiologie est l'étude scientifique, ou systématique, des bases de toutes les formes de comportements sociaux, dans tous les types d'organismes incluant l'homme. Elle incorpore les connaissances provenant de l'éthologie, de l'écologie et de la génétique afin d'en tirer des principes généraux au regard des propriétés biologiques de sociétés entières.[41] »

Une définition sur le web accessible au grand public est présentée dans « Dictionary.com » de langue anglaise :

« La sociobiologie est l'étude du comportement social des animaux l'accent portant sur la survie et la reproduction, tout en impliquant les branches de l'éthologie, de l'écologie et de la génétique des populations. » [42]

Enfin, une définition largement diffusée sur Internet via l'Encyclopédie Wikipédia de langue française semble cerner les grandes lignes de ce qu'est la sociobiologie en 2018 :

La sociobiologie est, en sciences du vivant, l'étude des bases biologiques présumées des comportements sociaux répertoriés dans le règne animal. Il s'agissait à l'origine de faire la synthèse des connaissances portant sur l'évolution des espèces. Elle fait appel, encore aujourd'hui, à un vaste rassemblement des savoirs en la matière. De la sélection naturelle à la coévolution gène-culture, en passant par l'eusocialité, l'effet Westermarck, l'altruisme réciproque, la consilience, entre autres, la sociobiologie interpelle tant les sciences de la vie que les sciences exactes, humaines et sociales. [43].

En 2017, plusieurs pionniers de la sociobiologie, notamment E.O. Wilson, 87 ans, et Richard Dawkins, 71 ans, poursuivent allègrement leur parcours de savants, professeurs, chercheurs, auteurs, conférenciers, vulgarisateurs. Leurs activités les conduisent inévitablement à revoir et corriger les fondements et les éléments théoriques de la sociobiologie [44]. Imprudent serait donc de prendre pour acquises les définitions formulées depuis les années 1970 par ses adhérents et par la relève. L'abondance des activités scientifiques appelle un ajustement constant des hypothèses et des concepts mis à l'épreuve en sciences de la vie, a fortiori en sociobiologie, étant donné sa vocation transdisciplinaire. [45]

  1. Illustration par Charles Lebrun d'une considération physiognomoniste de Giambattista della Porta rapportée par Johann Kaspar Lavater
  2. L'art de connaître les hommes par la physionomie, vol. 9, Dépélafol, (lire en ligne), p. 135
  3. Morache, 1902
  4. Morache, 1904
  5. Morache, 1906
  6. Richard (1900), Bouglé (1900) et Célestin Bouglès (1900) cité par Guillaume, Ivan. 1985:139.
  7. Wilson, 1971:400-403
  8. The life of John Paul Scott.
  9. Texte original. « The term sociobiology was used independently by John P. Scott in 1946 and by Charles F. Hockett in 1948, but the word was not picked up immediately by others. In 1950, Scott, who had been serving as secretary of the small but influential Committee for the Study of Animal Behavior, suggested sociobiology more formally as a term for the “interdisciplinary science which lies between the fields of biology (particularly ecology and physiology) and psychology and sociology”. From 1956 to 1964, Scott and others constituted the Section on Animal Behavior and Sociobiology of the Ecological Society of America [ESA]. This Section became the present Animal Behavior Society. During 1950-1970, sociobiology was employed intermittently in technical articles, a usage evidently inspired by its already quasi-official status. But other expressions, such as biosociology and animal sociology, were also employed. When I wrote the final chapter of The Insect Societies [1971], which was entitled “The Prospect for a Unified Sociobiology” and when I wrote Sociobiology: The New Synthesis [1975], where I suggested that a discrete discipline should now be built on a foundation of genetics and population biology, I selected the term sociobiology rather than some other, novel expression because I believed it would already be familiar to most students of animal behavior and hence more likely to be accepted. » Wilson, "Introduction: What is Sociobiology ?" dans Gregory, Silvers, Sutch (Eds.) 1978. Lire en ligne: http://www.sociosite.net/topics/texts/wilson_sociobiology.php#n1, et http://www.d.umn.edu/cla/faculty/jhamlin/4111/WilsonReading1.html.
  10. Synthese (Journal). Journal coverage 1936-2011 et 2012-2015; Mannoury, G. Sociobiology dans Synthese, volume 5, No 11, :522-525, 1947 [1];
  11. Altmann, 962:330-435 et Buettner-Janusch, 1962:183
  12. Jorland, 1998:91-92
  13. Kay, 1993:929-930
  14. Jorland, 2002:731-735
  15. Dogan, 1994:37-5
  16. Horowitz, 1993:929-930 (Book review of Kay, 1993)
  17. « Les sciences humaines et sociales contemporaines vivent un double processus de dispersion de leurs travaux : un découpage disciplinaire qui fait que certaines disciplines s’occupent prioritairement de dimensions spécifiques du monde social (l’économie, la politique, le droit, l’éducation, la vie psychique, la langue, l’art, la religion, etc.) et un découpage sous-disciplinaire qui prend la forme d’une hyper-spécialisation (e.g. sociologie urbaine, sociologie de l’éducation, sociologie des sciences, sociologie de la culture, sociologie de l’art, sociologie politique, sociologie des religions, etc.)... Les chercheurs eux-mêmes finissent par perdre complètement le sens des totalités sociales et des liens d’interdépendance qui existent entre des domaines différents de la pratique et découpent l’acteur individuel en autant d’improbables et abstraits homo œconomicus, juridicus, politicus, psychiatricus, linguisticus, etc. Ils se trouvent, du même coup, dans l’incapacité de fournir aux lecteurs non spécialistes une image un tant soit peu claire de la société dans laquelle ils vivent. » . Note. Ce texte est une version abrégée et remaniée du texte de la conférence : « Misère de l'hyper-spécialisation et dérives du professionnalisme : les conditions de l'invention scientifique dans les sciences humaines et sociales », prononcée le 30 septembre 2011 dans le cadre du programme doctoral commun à l'ISCTE (Instituto Superior de Ciencias do Trabalho et da Empresa), au Département de sociologie de l'Institut Universitaire de Lisbonne et au Département de sociologie de l'Université de Porto. Je tiens à remercier tout particulièrement Maria das Dores Guerreiro et Antonio Firmino da Costa. On trouvera un développement et une contextualisation théorique de ces remarques dans l’ouvrage Monde pluriel. Penser l’unité des sciences sociales, à paraître en mars 2012 aux Éditions du Seuil « La couleur des idées »
  18. Lahire, 2012, paragraphes 6 et 7
  19. Dogan, 1994:37-53.
  20. Dogan, 1994:37-53
  21. Wikipedia commons. Troupeau d'hippopotames. Hippopotamus amphibius, Luangwa völgy, Zambie, 2002.
  22. Science has advanced so rapidly in our century that histories of science are often written while participants in the events described are still living, some still active. généticien Norman Harold Horowitz
  23. Horowitz 1993, p. 929
  24. Wilson et Wilson 2007 2007
  25. Wilson, 2001:3
  26. Wilson, 2001:3
  27. Articles connexes -> Histoire des États-Unis de 1945 à 1964 et Histoire des États-Unis de 1964 à 1980
  28. Les États-Unis de Truman à Carter 1945-1980, cours de premier cycle 2013-2014 à l'Université Laval de Québec
  29. Sociobiology is the systematic study of the biological basis of all social behavior. Wilson, 1975:4.
  30. Wilson, 1980:4
  31. Glossaire, Sociobiologie. 1980:322.
  32. « This is not a narrow definition.  » (Alcock:2001:9)
  33. This important branch of behavioral biology should be joined with population biology. Wilson. 1978:x.
  34. « Les répercussions de la publication de « Sociobiology » , explique Wilson à l'appui de ses vues, m'ont conduit à étendre mes lectures sur le comportement humain ; j'ai aussi participé à plusieurs séminaires et j'ai échangé des écrits avec des scientifiques des sciences sociales. Je suis devenu plus que jamais persuadé que le temps était enfin arrivé de combler le vide entre ces deux cultures et que la sociobiologie étant simplement l'extension de la biologie des populations et de la théorie de l'évolution appliquées aux organisations sociales, est l'outil approprié pour cet effort. On human Nature consiste à explorer cette thèse.»
  35. « The aftermath of the publication of Sociobiology led me to read more widely on human behavior and drew me to many seminars and written exchanges with social scientists. I became more persuaded than ever that the time has at last arrived to close the fatuous gap between the two cultures, and that general sociobiology which is simply the extension of population biology and evolutionary theory to social organization, is the appropriate instrument for the effort. On Human Nature is an exploration of that thesis. »
  36. Préface, Édition 1978.
  37. On Human Nature, édition 2012, pages xix-xx.
  38. Christen, Yves. 1981:44
  39. La sociobiologie. Diapositive # 2
  40. Cours de biologie du comportement, Université Paris XIII, Villetaneuse
  41. Sociobiology is defined as the scientific or systematic study of the biological basis of all forms of social behavior, in all kinds of organisms including man, and incorporating knowledge from ethology, ecology, and genetics, in order to derive general principles concerning the biological properties of entire societies. Dans Analysis - Summary by Michael McGoodwin, 1978, reviewed 1991, minor revisions 2009.
  42. Traduction de « the study of social behavior in animals with emphasis on the role of behavior in survival and reproduction, engaging branches of ethology, population genetics, and ecology. » "Sociobiology". Dictionary.com Unabridged. Random House, Inc. 27 Jun. 2017. [2].
  43. Labrecque, Marie Bernard alias dr.mbl Wikipédia La sociobiologie
  44. Comme le démontre l'article de 2007 rédigé par Wilson & Wilson.
  45. Moczek, A.P. (2009) : Endless forms most strange: a review of The Superorganism: the Beauty, Elegance, and Strangeness of Insect Societies (Bert Hölldobler and Edward O. Wilson) : Evolution & Development 11(6): 754-756.