Aller au contenu

Photographie/Fabricants/Gaumont

Un livre de Wikilivres.

PHOTOGRAPHIE


Un wikilivre pour ceux qui veulent apprendre la photographie de façon méthodique et approfondie.

Enrichissez-le en mettant votre propre savoir à la disposition de tous.

Si vous ne savez pas où intervenir, utilisez cette page.

Voyez aussi le « livre d'or ».


Aujourd'hui 21/11/2024, le Wikilivre de photographie comporte 7 160 articles
plan du chapitre en cours

Fabricants et marques

N'hésitez pas à compléter les fiches des appareils !

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Ca.a CZ Ep Fu Ko.a.f Le Mi Ni.a Ol Pa Pe Ri Sa Si So Ta




Quelques sites de référence :



Quoi de neuf
Docteur ?


ajouter une rubrique

les 10 dernières mises à jour notables
  1. Southworth & Hawes (2 mars)
  2. Showa Optical Works (29 février)
  3. Bradley & Rulofson (4 janvier, MàJ)

- - - - - - - - - -

  1. Lucien Lorelle (10 décembre, MàJ)
  2. Groupe des XV (10 décembre)
  3. MàJ de la liste des APN Sony (10 décembre)
  4. Alfred Stieglitz (17 novembre)
  5. Classement et archivage (12 novembre)
  6. ADOX (24 août)
  7. Hippolyte Bayard (22 août)
cliquez sur les titres ci-dessous pour dérouler les menus



Gaumont est une société française de production, de distribution et d'exploitation cinématographiques fondée en 1895. C'est la plus ancienne société cinématographique au monde.

Gaumont ut fondée sous le nom de L. Gaumont et compagnie. Le 6 juillet 1895, Léon Gaumont rachèta le Comptoir général de photographie des Frères Richard dont il était le fondé de pouvoir. Les 10 et 12 août 1895 furent signés à Paris et Chamonix les statuts de « L. Gaumont et Cie », société en nom collectif et en commandite simple qui reprenait l’exploitation du fonds de commerce du Comptoir général de photographie. Léon Gaumont devint immédiatement gérant de la société qui avait comme commanditaires Gustave Eiffel, Joseph Vallot et le banquier Alfred Besnier. La société a fabriqué à ses débuts des jumelles ainsi que des appareils de projection et de prise de vues. À partir d'avril 1896, le chronophotographe de Georges Demenÿ futt commercialisé auprès de forains, accompagné de bandes de démonstration. Alice Guy, alors secrétaire, futt chargée la même année de réaliser les premiers films de fiction de Gaumont : « Mademoiselle Alice » devient la première femme cinéaste.

Appareil Gaumont de 1900 au Musée E. Driant.

En 1897, la société s'est diversifiée dans la production de films en raison du nombre important de produits concurrents bien que le marché soit très récent (les premiers films du cinéma, produits par Thomas Edison et réalisés par William Kennedy Laurie Dickson, datent de 1893 et les Frères Lumière ont présenté leur cinématographe pour la première fois en public le 28 décembre 1895). Ces films étaient des atouts supplémentaires pour vendre les appareils. Au départ, il s'agissait simplement de vues documentaires ; le premier de ces films fut consacré à la ville de Boulogne-sur-Mer et rencontra un énorme succès.

En 1900, Léon Gaumont présenta à l'Exposition universelle un appareil couplant un projecteur et un phonographe. En 1903, il prit la marguerite commune comme logo, en hommage à sa mère qui se prénommait Marguerite]]. Aujourd'hui, malgré les modifications successives du dessin, la marguerite est toujours présente même si sa signification est quelque peu oubliée (voir logo actuel ci-après). Ce logo a valu à l'entreprise son surnom de « firme à la marguerite ». C'est aussi en référence à cela qu'en 2006, le musée virtuel Gaumont a été ouvert le 16 novembre, c'est-à-dire le jour de la Sainte-Marguerite.

La compagnie devint une société anonyme en 1906 sous le nom de Société des établissements Gaumont. La production se concentra dans les studios Elgé (d'après les initiales du fondateur) aux Buttes Chaumont où Léon Gaumont avait fait installer un premier atelier cinématographique en 1897, avant d'en faire en 1905 un studio destiné à la prise de vues et muni d'un équipement sophistiqué. Le catalogue de production ne se limitait pas à la fiction mais comportait aussi plusieurs centaines de films documentaires, dont beaucoup ont été regroupés dans les années 1920 au sein de l'Encyclopédie Gaumont.

La vente de films se transformant en location, Gaumont ouvrit ses premières salles de cinéma, et notamment le Gaumont Palace en juillet 1911.

De 1914 à 1917, Léonce Perret prit la place de directeur artistique de Gaumont après le départ au front de Louis Feuillade.

L'expansion de Gaumont s'arrêta avec la Première Guerre mondiale et dans les années qui suivirent, la société perdit des parts de marché face aux concurrents états-uniens, Hollywood, avec Griffith, DeMille, Sennett et Chaplin. À la mort du principal réalisateur, Louis Feuillade, en 1925, la production de film s'arrêta et la compagnie se concentra sur l'aspect technique. Gaumont signa un accord de distribution avec Metro-Goldwyn-Mayer et les salles passèrent sous le contrôle de la Gaumont Metro Goldwyn qui en résulta.

À l'arrivée du cinéma parlant en Europe au début des années 1930, diverses fusions aboutirent à la création de la société Gaumont Franco-Film Aubert (GFFA) et à la vente ou la fermeture des usines, des filiales et agences étrangères. La nouvelle société produisit essentiellement des films comiques. Elle fut rachetée en 1938 par un groupe conduit par Havas pour devenir la Société nouvelle des établissements Gaumont, jusqu'en 1975 où elle prit simplement le nom de Gaumont.

En 1969, la Société nouvelle des établissements Gaumont a repris la "Société française des films et cinématographes Éclair" (propriétaire de l'Éclair-Journal) et pris une participation importante dans la société Éclair-Journal.

Gaumont est dirigée depuis 1975 par Nicolas Seydoux, développant les pôles exploitation et production. L'entreprise demeure un des plus importants producteurs et distributeurs de cinéma en France. Grâce à Jean-Louis Renoux, directeur général, Gaumont devient une référence française en matière d'exploitation. Gaumont fait figure d'entreprise innovante avec la création du projet cinéma numérique (2000-2008) dont la responsabilité technique est confiée à Philippe Binant.

En 1995, Marc du Pontavice proposa à Gaumont de créer un nouveau département centré sur les métiers du dessin animé, des jeux vidéo et de l'internet. Il fonda ainsi Gaumont Multimédia dans les anciens studios de Luc Besson à Paris. En 1999, Xilam a racheté à Gaumont les actifs de Gaumont Multimédia au titre du catalogue.

En matière d'exploitation de salles, la marque Gaumont est gérée depuis 2001 par la filiale Les cinémas Gaumont Pathé, majoritairement détenue par Pathé.

Identité visuelle (logo)

[modifier | modifier le wikicode]

Le logo originel créé en 1903 était une fleur de marguerite représentée par un dessin complexe d'une rosace en noir et blanc, hommage personnel de Léon Gaumont à sa mère Marguerite Dupanloup, ce qui fit surnommer l’entreprise « la firme à la marguerite ». La dernière modification du logo date de 2011 : la marguerite rouge a des pétales irréguliers qui prennent la forme d’un halo lumineux autour de la lettre G. Il a été créé par l’agence Les 4 Lunes qui est partie sur l’idée du praxinoscope pour suggérer le dynamisme.

Le logo animé reprit en 2011 le même principe du halo de pétales alors que précédemment, il représentait une colline en profil noir avec une fleur à son sommet. Un garçon gravissait la colline, cueillait la marguerite qui s'envolait, grossissait et se déployait en rosace rouge en écrivant Gaumont dans un ciel étoilé.

En travauxlink={{{link}}}

Cette page est en travaux. Tant que cet avis n'aura pas disparu, veuillez en considérer le plan et le contenu encore incomplets, temporaires et sujets à caution. Si vous souhaitez participer, il vous est recommandé de consulter sa page de discussion au préalable, où des informations peuvent être données sur l'avancement des travaux.

  • Nicolas Seydoux, président du conseil de surveillance
  • Sidonie Dumas, directrice générale (fille de Nicolas Seydoux)
  • Christophe Riandée, directeur général adjoint

Autres : Marie Seydoux, Thierry Dassault, Marc Tessier, Pénélope Tavernier, Antoine Gallimard, Michel Seydoux, Bertrand Siguier. [1] Le montant des jetons de présence est fixé à 180 000 € d'après l'avis de convocation à l'assemblée générale du 7 mai 2008.

Appareils photographiques

[modifier | modifier le wikicode]

Gaumont a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de près de 119,5 millions d'euros, pour un résultat net de 26,6 millions d'euros.

La société est cotée sur Euronext Paris, les principaux actionnaires sont (au 29/03/2011)[1] :

  • Ciné Par (contrôlée par Nicolas Seydoux), 60,52 % du capital
  • Arnhold and S. Bleichroeder Advisers (USA), 11,19 % du capital
  • Financière du Loch (contrôlée par Vincent Bolloré), 9,57 % du capital
  • Groupe Industriel Marcel Dassault, 5,45 % du capital
  • Socipar (contrôlée par Nicolas Seydoux), 3,29 % du capital
  • Public, 9,98 % du capital

La répartition du CA est la suivante : France (82,3 %), Europe (12,7 %), Amérique (2,7 %), Asie et Russie (1,1 %), Afrique et Moyen-Orient (0,4 %) et autres (0,8 %).

Gaumont a créé en 2004 un GIE, Gaumont Columbia TriStar Films, avec Columbia TriStar (filiale de Sony Pictures Entertainment), destiné à assurer la distribution des films des deux producteurs en France. Ce GIE a pris fin le 30 juin 2007. Une nouvelle structure de distribution dénommée Gaumont Distribution a été créée le 1er juillet 2007 pour assurer la distribution des films Gaumont en France.

  • BINANT, Philippe .- Au cœur de la projection numérique .- Paris, Actions, 29, 12-13, Kodak, 2007.
  • CORCY, Marie-Sophie, MALTHÊTE, Jacques, MANNONI, Laurent et MEUSY, Jean-Jacques .- Les Premières Années de la société L. Gaumont et Cie .- Paris, Afrhc, Bibliothèque du Film, Gaumont, 1999.
  • GARÇON, François .- Gaumont, un siècle de cinéma .- Paris, Gallimard, 1992.
  • HUGUES, Philippe d' et MULLER, Dominique .- Gaumont, 90 ans de cinéma .- Paris, Éditions Ramsay, Cinémathèque Française, 1986. (ISBN 2-85956-540-X et 978-2859-565404)
  • RENOUX, Jean-Louis .- Neuilly-sur-Seine, Grand écran n° 70, Gaumont, 2000.
  • SEYDOUX, Nicolas .- Cent ans de réflexions .- Neuilly-sur-Seine, Cent ans de cinéma, 6-15, Gaumont, 1995.

Article connexe

[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes

[modifier | modifier le wikicode]

Consultez également ces pages dans d’autres projets Wikimedia :

Ressources multimédia sur Commons.


  1. Cotation Gaumont