Photographie/Finition et présentation des photographies/Projection des photographies numériques

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Finition et présentation des photographies


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Généralités[modifier | modifier le wikicode]

Le lecteur qui ne l'aurait pas encore fait est cordialement invité à lire au préalable le chapitre relatif au montage sous passe-partout, dans lequel sont expliquées certaines notions sur lesquelles nous ne reviendrons pas ici :

pour en savoir plus : Montage sous passe-partout

Les fichiers numériques ne sont pas seulement destinés à être regardés sur un écran d'ordinateur ou tirés sur papier, on peut aussi les projeter sur un écran à l'aide d'un vidéo projecteur.

Les premiers vidéo projecteurs étaient des appareils très coûteux et dotés de performances modestes. La projection d'une image de 800 x 600 pixels, soit 0,48 Mpixels, ne pouvait évidemment pas rivaliser avec la projection d'une diapositive à l'aide d'un projecteur classique, même médiocre. L'image n'avait qu'une faible définition (il s'agit, rappelons-le, du nombre total de pixels) et il fallait se tenir suffisamment loin de l'écran pour ne pas percevoir le découpage de l'image en petits éléments disjoints.

Les appareils de la seconde génération sont capables de projeter des images de 1 024 x 768 pixels, ou 1.280 x 1.024 pixels pour les plus perfectionnés, ce qui est évidemment beaucoup mieux, mais 1 204 x 768 = 786 732, soit moins de 0,8 Mpixels ; ce n'est donc pas encore, loin s'en faut, de la haute définition. En revanche, les prix sont devenus plus abordables. Il reste toutefois le problème des lampes de rechange, dont le prix est généralement de plusieurs centaines d'euros. Heureusement, elles ont une longue durée de vie !

Plusieurs pièges classiques[modifier | modifier le wikicode]

Beaucoup de photographes s'y laissent prendre, y compris les plus chevronnés.

  • Les images numériques sont projetées sur un fond noir, c'est bien de les « encadrer » mais il ne faut jamais les munir d'une bordure extérieure noire. En effet, une telle bordure devient purement et simplement invisible mais elle n'en occupe pas moins une partie non négligeable de la surface utile de projection et tout se passe finalement comme si l'image était simplement réduite.
  • La matrice d'un projecteur vidéo n'est pas extensible à l'infini, elle comporte au contraire un nombre maximal de pixels bien défini qui correspond à sa résolution native (bien noter que lorsque les vendeurs de matériel vidéo parlent de résolution, il s'agit en fait de la définition). Par exemple, avec un projecteur vidéo de format 1 024 x 768 pixels, toute image comportant plus de 1 024 pixels en largeur et/ou plus de 768 pixels en hauteur est recalculée et projetée malgré tout mais sa taille est réduite, sa qualité aussi, et ses éventuelles bordures risquent fort de prendre un aspect très désagréable. Les photographies verticales sont nettement désavantagées en projection par rapport aux horizontales, et comme les nouvelles générations de projecteurs dérivent de plus en plus vers le panoramique, ça ne va pas s'arranger de sitôt !
  • Les images numériques qui comportent de vastes zones noires en périphérie ont tendance à se fondre dans le décor lorsqu'elles sont ouvertes sur un fond noir ou lorsqu'on les projette. Un mince liséré, par exemple 2 pixels blancs, ou mieux gris clair, suffit alors à bien les délimiter. Parfois, il est préférable d'utiliser une couleur choisie en harmonie avec celles de la photo. Si l'on utilise un liséré, il faut faire en sorte qu'il soit visible sur toute la périphérie de l'image. Dans certains cas, un liséré plus complexe peut être utile pour atteindre ce but ou pour atténuer un passage trop brutal d'une image très lumineuse vers le fond noir.
  • Les larges bordures blanches ont un effet encore plus néfaste dans le cas des images projetées que dans celui des passe-partout en carton. Non seulement elles tuent tout ce qui est à l'intérieur, mais en plus elles éblouissent le spectateur, surtout si la projection est réalisée à l'aide d'un appareil très lumineux.


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Il en résulte que pour participer à des salons ou concours photographiques dans lesquels les organisateurs demandent à la fois des fichiers en basse définition (par exemple 1 024 x 768 pixels) pour le jugement et des fichiers haute définition pour le catalogue et/ou les tirages qui doivent être exposés, il faut adapter chacun des deux fichiers à son usage spécifique ; de ce fait le « petit » ne doit généralement pas être une simple copie réduite du « grand ».


Il n'est peut-être pas inutile de rappeler qu'un liséré est un ruban fort étroit dont on borde un habit, un gilet ou une raie plus ou moins étroite qui borde un ruban, un mouchoir, etc. et qui est d'une couleur différente de celle du fond (cf. Dictionnaires Littré, Larousse, etc.). Le participe passé liseré, du verbe liserer, est à l'origine un terme de botanique utilisé comme adjectif (une feuille liserée de blanc...). Certains dictionnaires récents (Robert par exemple) admettent les deux orthographes liseré et liséré pour désigner une telle bordure, officialisant ainsi un usage auparavant considéré fautif ; mettre les principes en accord avec les actes est toujours beaucoup plus facile que l'inverse.

Un liséré est donc par définition une bordure très étroite utilisée pour bien marquer les limites d'une surface, ce qui ne préjuge en rien d'autres caractéristiques telles que sa couleur (unie, dégradée...), son caractère simple ou composé (unicolore, bicolore, multicolore...) ou encore sa structure (ajourée, festonnée...). Les lisérés peuvent être des passepoils.

Un trait fin ornant une photographie et tracé en retrait par rapport aux limites de l'image proprement dite n'est certainement pas un liséré, mais un filet.

Mettre en place un liséré autour d'une image[modifier | modifier le wikicode]

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Images en réserve[modifier | modifier le wikicode]


Finition et présentation des photographies