Oracle Database/Version imprimable
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une bibliothèque de livres pédagogiques, à l'URL :
https://fr.wikibooks.org/wiki/Oracle_Database
Introduction
Présentation
[modifier | modifier le wikicode]Oracle Database est un système de gestion de base de données (SGBD) des plus employés au monde[1]. Il fût créé en 1979 et son langage de requête est nommé PL/SQL.
Installation d'Oracle
[modifier | modifier le wikicode]Oracle est disponible sur Windows et Linux, en plusieurs versions[2] :
- Express Edition (XE)Télécharger : gratuite mais en version plus ancienne que la payante (ex : 11g au lieu de 12c en 2016), avec une limite de stockage quatre gigaoctets en monoprocesseur.
- Standard Edition One : sans limite de stockage, ni support des systèmes multiprocesseurs.
- Standard Edition (SE2) : gestion de clusters (Oracle Real Application Clusters, alias Oracle RAC).
- Enterprise Edition (EE) : aucune limite.
- Personal Edition (PE) : non disponible en version 12. Il s'agissait d'une sorte de EE mono-utilisateur.
Remarque : on peut télécharger et installer les versions payantes gratuitement, mais il faut décocher la case "Recevoir les mise à jour de sécurité".
Une fois téléchargé, il suffit de décompresser le ou les .zip, s'il y en a deux il faut les fusionner (dossier "database"), puis de lancer pour l'installer :
- Dans Linux, runInstaller.sh.
- Dans Windows, le setup.exe.
Script de lancement
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Oracle se lance ensuite automatiquement à chaque démarrage de la machine, ce qui la ralentit significativement.
Pour éviter cela :
- Dans Linux : voir /etc/init.d.
- Dans Windows : exécuter services.msc, puis passer les services OracleServiceXE et OracleXETNSListener en démarrage manuel. Ensuite pour lancer le service à souhait (en tant qu'administrateur), créer un script Oracle.cmd contenant les lignes suivantes :
- Pour XE :
net start OracleServiceXE net start OracleXETNSListener pause net stop OracleXETNSListener net stop OracleServiceXE
- Pour SE :
net start OracleServiceORCL net start OracleDB12Home1TNSListener pause net stop OracleDB12Home1TNSListener net stop OracleServiceORCL
- Pour XE :
Si le message "Accès refusé" survient, relancer le script avec un clic droit, en tant qu'administrateur.
Prérequis
[modifier | modifier le wikicode]Le serveur de base de données doit avoir au moins[3] :
- 1 Go d'espace libre sur le disque dur pour XE, 3,5 pour SE.
- 1 Go de RAM.
- Windows, Linux, Oracle Solaris, ou IBM AIX.
Depuis la version 12c il faut obligatoirement un processeur 64 bits.
Références
[modifier | modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier | modifier le wikicode]- (anglais) Procédure d'installation
- (anglais) Cours officiels
- (français) Tutoriels developpez.com
Interfaces
SQL*Plus
[modifier | modifier le wikicode]SQL*Plus est une interface de commandes fournie avec le SGBD. Sous Windows elle peut se lancer soit :
- Depuis le menu démarrer, répertoire Oracle, raccourci Run SQL Command Line.
- Via C:\oraclexe\app\oracle\product\11.2.0\server\bin\sqlplus.exe.
- Mais le mieux est de passer par la variable d'environnement en se connectant au SGBD en même temps. Par défaut cela se fait en console shell avec :
sqlplus / as sysdba
Sinon si vous avez déjà un compte, la syntaxe est :
sqlplus MonCompte/MonMotDePasse@localhost
La première étape est de créer un utilisateur (ex : root), l'autoriser à se connecter, puis lui conférer les droits administrateur (sysdba).
Sous 11g
[modifier | modifier le wikicode]CREATE USER root IDENTIFIED BY "MonMotDePasse";
GRANT create session to root;
GRANT sysdba to root;
Sous 12c
[modifier | modifier le wikicode]Avec la version 12c sont apparues les CDB et PDB. Ainsi la commande ci-dessus renvoie l'erreur ORA-65096: nom utilisateur ou de rôle commun non valide.
Il faut donc distinguer les comptes qui commencent par "c##" qui fonctionnent sur toute la CDB mais qu'il est impossible de promouvoir administrateur, de ceux propres à une PDB.
Dans ce cas nous allons utiliser le compte "sys" dont le mot de passe a été défini à l'installation.
Interface Web
[modifier | modifier le wikicode]Une deuxième interface est fournie avec le SGBD : l'interface web. On y accède soit :
- Pour SE 12c :
- Pour XE 11g :
- Depuis le menu démarrer, répertoire Oracle, raccourci Get Started.
- Par l'URL http://localhost:8080/apex/f?p=4950.
- Pour XE 10g :
- Depuis le menu démarrer, Database control.
- http://localhost:1158/em/console/logon/logon.
Ensuite il pour se connecter au SGBD :
- User name : sys (parfois sysman pour system manager)
- Password : celui fourni à l'installation.
- Connect as : SYSDBA.
La console apparait alors, permettant de modifier la configuration de la base de données créée à l'installation (redémarrer le service, suivre l'architecture, les performances, gérer les sauvegardes...).
En cliquant sur Application Express, on peut éventuellement créer un nouvel utilisateur qui sera utilisé pour se connecter à Oracle. Une fois logué, celui-ci a accès à tous les outils de manipulation des données, par exemple SQL Workshop\SQL Commands pour entrer du code SQL.
Si vous préférez créer un premier compte par les interfaces graphiques, il faudra tout de même utiliser la connexion par défaut SQL*Plus pour le GRANT
.
Oracle SQL Developer
[modifier | modifier le wikicode]Oracle SQL Developer est un EDI conçu en Java. Il est fournit avec SE mais pour XE il faut télécharger son client lourd sur http://www.oracle.com/technetwork/developer-tools/sql-developer/overview/index.html.
Une fois installé et lancé, il faut lui configurer une connexion pour qu'il puisse s'authentifier auprès des bases de données Oracle. Remplir le compte créé par l'interface web, pour pouvoir accéder aux manipulations de données.
Pour commencer à exécuter du code, faire un clic droit sur la connexion, puis cliquer en bas sur Ouvrir une feuille de calcul SQL. Sinon il est possible de le travailler depuis un fichier (pour le sauvegarder) en cliquant en haut à gauche sur Nouveau (l'icône du plus ou CTRL + N), puis Fichier de base de données.
DBCA
[modifier | modifier le wikicode]Database Configuration Assistant (DBCA) est une interface graphique[1] disponible sur Windows ou les *nixes[2].
Hello world
[modifier | modifier le wikicode]Une fois l'une des consoles SQL vues précédemment lancée, il devient possible d’exécuter du PL/SQL (Procedural Language/Structured Query Language) : le langage procédural propriétaire créé par Oracle, et spécifique à sa base de données relationnelle.
set serveroutput on
BEGIN
DBMS_OUTPUT.put_line ('Hello World!');
END;
/
Le slash dit au programme de stopper l'instruction multiligne.
Références
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Gestion des utilisateurs
Comptes
[modifier | modifier le wikicode]Création
[modifier | modifier le wikicode]CREATE USER UserTest IDENTIFIED BY MyComplexPassword DEFAULT TABLESPACE Wikibooks PASSWORD EXPIRE QUOTA UNLIMITED ON Wikibooks;
GRANT CONNECT TO UserTest;
Sélection
[modifier | modifier le wikicode]SELECT * FROM ALL_USERS
Suppression
[modifier | modifier le wikicode]DROP USER UserTest;
Par ailleurs, il est possible de supprimer en cascade tous les objets associés à un utilisateur :
DROP USER UserTest CASCADE;
Rôles
[modifier | modifier le wikicode]Création
[modifier | modifier le wikicode]Un rôle peut en contenir plusieurs autres. Par exemple celui ci-après permet de se connecter en administrateur :
CREATE ROLE MyRole;
GRANT CONNECT TO MyRole;
GRANT DBA TO MyRole;
Il suffit ensuite de l'assigner à un compte utilisateur :
GRANT MyROLE TO UserTest;
Et il peut être révoqué ainsi :
REVOKE MyRole FROM UserTest;
Sélection
[modifier | modifier le wikicode]SELECT * FROM DBA_ROLES;
Modification
[modifier | modifier le wikicode]Par exemple pour changer de mot de passe :
ALTER ROLE MyRole IDENTIFIED BY MyPassword;
Suppression
[modifier | modifier le wikicode]DROP ROLE MyRole;
Tablespaces
Architecture
[modifier | modifier le wikicode]L'architecture Oracle ne comprend qu'une seule base par serveur[1], dans laquelle peuvent se trouver plusieurs tablespaces, équivalents des objets bases de données d'autres SGBD comme MySQL et MS-SQL, contenant des tables et procédures stockées.
Dans la version Express Windows, ces données sont stockées dans C:\oraclexe\app\oracle\oradata\XE\.
Les variables et mots-clés sont insensibles à la casse.
Créer des tablespaces
[modifier | modifier le wikicode]Une fois connecté, il est possible de commencer à créer directement des tables dans le tablespace par défaut (Nom de connexion Admin). Toutefois au préalable, on peut en créer d'autres dans des fichiers précis :
CREATE TABLESPACE Wikibooks
DATAFILE 'C:\oraclexe\app\oracle\oradata\XE\Wikibooks.dbf' size 10M reuse
DEFAULT STORAGE (INITIAL 10K NEXT 50K MINEXTENTS 1 MAXEXTENTS 999)
ONLINE;
Tablespace WIKIBOOKS créé(e).
Pour lister ceux qui existent :
select tablespace_name, file_name, bytes
from dba_data_files;
Il y en a plusieurs par défaut :
- SYSTEM : les objets du système.
- SYSAUX : depuis la version 10g, tablespace auxiliaire du précédent pour certains objets du système (ex : Statspack, Advisor, Scheduler).
- TEMP : tables temporaires pour les tris.
- UNDO : depuis la 9i, utilisé pour les transactions (commit, rollback)
- USERS : c'est le tablespace où sont créés les objets des utilisateurs par défaut.
Supprimer des tablespaces
[modifier | modifier le wikicode] DROP TABLESPACE Wikibooks;
Tablespace WIKIBOOKS supprimé(e).
Le fichier .dbf ne disparait pas avec cette commande.
Références
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Tables
Lister les tables
[modifier | modifier le wikicode]Pour obtenir la liste des tables du tablespace courant :
SELECT owner, table_name FROM all_tables;
Créer des tables
[modifier | modifier le wikicode]En reprenant l'exemple du livre SQL :
CREATE TABLE client1 (nom VARCHAR(10), prenom VARCHAR(10), adresse VARCHAR(20) );
Table créée.
En passant par un clic droit sur les tables, Nouvelle table..., SQL Developer permet de générer puis exécuter cette démarche :
CREATE TABLE client1
( id INT NOT NULL
, nom VARCHAR2(50)
, prenom VARCHAR2(50)
, adresse VARCHAR2(255)
, CONSTRAINT client1_PK PRIMARY KEY (ID) ENABLE
) TABLESPACE Wikibooks;
Dans cette commande, on a précisé le tablespace dans lequel rattacher la nouvelle table avec le mot clé TABLESPACE
dans la clause de création. Mais SQL Developer le permet en le sélectionnant dans l'interface graphique.
Modifier la structure des tables
[modifier | modifier le wikicode]Exemple de renommage :
ALTER TABLE client1 RENAME to client2
Ajout d'une contrainte sur les valeurs du premier champ :
ALTER TABLE client1 CHECK id > 1;
Ajout d'une clé primaire :
ALTER TABLE client1 ADD CONSTRAINT client1_pk PRIMARY KEY (id);
Retrait d'une clé primaire :
ALTER TABLE client1 ADD PRIMARY KEY (id) DISABLE;
Ajout d'une clé étrangère :
ALTER TABLE client1
ADD CONSTRAINT fk_client2
FOREIGN KEY (client2_id)
REFERENCES client2(id);
Supprimer des tables
[modifier | modifier le wikicode]DROP TABLE client1;
Insérer des lignes
[modifier | modifier le wikicode]INSERT INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (1, 'Croche', 'Sarah', 'Petaouchnoc');
1 ligne inséré [sic].
Plusieurs lignes :
INSERT ALL
INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (2, 'Pelle', 'Sarah', 'Clochemerle')
INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (3, 'Porte', 'Sarah', 'Cuges-les-Bains')
SELECT 1 FROM DUAL;
2 lignes inséré [sic].
ID | PRENOM | NOM | ADRESSE |
---|---|---|---|
1 | Sarah | Croche | Petaouchnoc |
2 | Sarah | Pelle | Clochemerle |
3 | Sarah | Porte | Cuges-les-Bains |
Lire une table
[modifier | modifier le wikicode]Pour accéder à sa structure :
desc client1;
Nom NULL Type ------- -------- ------------- ID NOT NULL NUMBER(38) NOM VARCHAR2(10) PRENOM VARCHAR2(10) ADRESSE VARCHAR2(20)
Si la table n'existe pas, l'erreur qui apparait est ORA-00923: FROM keyword not found where expected
.
Pour son contenu :
SELECT * from client1;
ID NOM PRENOM ADRESSE - ---------- ---------- -------------------- 1 Croche Sarah Petaouchnoc 2 Pelle Sarah Clochemerle
Le nombre de tirets correspond à la taille du champ.
Mettre à jour des lignes
[modifier | modifier le wikicode]UPDATE client1 SET adresse = 'Cuges-les-Bains' WHERE id = 1;
Supprimer des lignes
[modifier | modifier le wikicode]DELETE client1 WHERE ID = 2;
Partitionner une table
[modifier | modifier le wikicode]Le partitionnement Oracle sert à diviser les données d'une table volumineuse dans plusieurs plus petites afin d'en augmenter les performances.
Range
[modifier | modifier le wikicode]Exemple :
CREATE TABLE t_range
( t1 VARCHAR2(10) NOT NULL,
t2 NUMBER NOT NULL,
t3 NUMBER
)
PARTITION BY RANGE (t2)
( PARTITION part1 VALUES LESS THAN (1),
PARTITION part2 VALUES LESS THAN (11),
PARTITION part3 VALUES LESS THAN (MAXVALUE)
);
Hash
[modifier | modifier le wikicode]Exemple :
CREATE TABLE t_hash
( t1 VARCHAR2(10) NOT NULL,
t2 NUMBER NOT NULL,
t3 NUMBER
PARTITION BY HASH (t2)
PARTITIONS 4
;
List
[modifier | modifier le wikicode]Exemple :
CREATE TABLE t_list
( ort VARCHAR2(30) NOT NULL,
t2 NUMBER,
t3 NUMBER
)
PARTITION BY LIST(ort)
( PARTITION part_nord VALUES IN ('Hamburg','Berlin'),
PARTITION part_sued VALUES IN ('Muenchen', 'Nuernberg'),
PARTITION part_west VALUES IN ('Koeln','Duesseldorf'),
PARTITION part_ost VALUES IN ('Halle'),
PARTITION part_def VALUES (DEFAULT)
);
Interval
[modifier | modifier le wikicode]Exemple :
CREATE TABLE t_interval
( buchungs_datum DATE NOT NULL,
buchungs_text VARCHAR2(100),
betrag NUMBER(10,2)
)
PARTITION BY RANGE (buchungs_datum)
INTERVAL(NUMTOYMINTERVAL(1, 'MONTH'))
( PARTITION p_historie VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.01.01', 'YYYY.MM.DD')),
PARTITION p_2014_01 VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.02.01', 'YYYY.MM.DD')),
PARTITION p_2014_02 VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.03.01', 'YYYY.MM.DD'))
);
Schémas
[modifier | modifier le wikicode]Un schéma est un ensemble de permissions[1] pour des tables ou procédures stockées. Le mot clé AUTHORIZATION
permet de donner des droits à un utilisateur :
CREATE SCHEMA AUTHORIZATION root
CREATE TABLE table1...
CREATE TABLE table2...
;
Synonymes
[modifier | modifier le wikicode]Un synonyme est un alias d'un nom de table (ou d'autres objets). Il peut être utilisé pour la sécurité en masquant le nom du propriétaire de l'objet vers lequel il pointe, ou bien pour uniformiser les noms d'objets distants dans les bases de données distribuées[2].
CREATE SYNONYM table1 FOR client1;
SELECT * from table1;
Références
[modifier | modifier le wikicode]
Vues
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Une vue est une table virtuelle, utilisée pour afficher le résultat d'une requête fréquente, selon des permissions précises (ex : afficher des colonnes seulement pour un utilisateur).
Créer une vue
[modifier | modifier le wikicode]La vue suivante n'a pas grand intérêt car elle est redondante d'une table :
CREATE OR REPLACE VIEW MaVue1 AS
SELECT *
FROM client1
Actualiser une vue
[modifier | modifier le wikicode]Les enregistrements de la vue s'actualisent automatiquement, mais si la structure d'une des tables appelées par la vue change, cette dernière renvoie une erreur. Il faut donc la mettre à jour avec :
ALTER VIEW MaVue1 COMPILE
Lister les vues
[modifier | modifier le wikicode] SELECT * FROM USER_VIEWS
SELECT * FROM ALL_VIEWS
SELECT * FROM DBA_VIEWS
La colonne TEXT
affiche la requête SQL générant le vue.
Vues temporaires
[modifier | modifier le wikicode]Depuis la version 10g, il est possible de définir une vue temporaire à la volée au milieu d'un script :
Exemple :
WITH PremieresLignes AS
(
SELECT id
FROM client1
WHERE id < 10
)
SELECT prenom, nom
FROM PremieresLignes, client1
WHERE PremieresLignes.id = client1.pl_id
Vues matérialisées
Les vues matérialisées sont des vues figées, c'est-à-dire le résultat d'une requête à un certain moment[1].
Créer des vues matérialisées
[modifier | modifier le wikicode]Création basique :
CREATE MATERIALIZED VIEW MV1
AS SELECT * FROM client1
Avec durée de rafraichissement quotidienne :
CREATE MATERIALIZED VIEW MV2
REFRESH FAST
START WITH SYSDATE
NEXT SYSDATE + 1
AS SELECT * FROM client1;
En effet, select SYSDATE from DUAL
donne la date du jour.
Lire des vues matérialisées
[modifier | modifier le wikicode]SELECT QUERY FROM ALL_MVIEWS
WHERE MVIEW_NAME='MV1'
Références
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Index
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Un index sert à trouver les enregistrements résultats d'une requête plus rapidement que par un parcours séquentiel.
Création
[modifier | modifier le wikicode] CREATE INDEX MonIndex1 ON client1(nom);
Modification
[modifier | modifier le wikicode] ALTER INDEX MonIndex1 REBUILD;
Suppression
[modifier | modifier le wikicode] DROP INDEX MonIndex1;
Lister les index
[modifier | modifier le wikicode] SELECT INDEX_NAME, TABLE_NAME, UNIQUENESS FROM USER_INDEXES;
Procédures stockées
Création
[modifier | modifier le wikicode]Une procédure stockée est un script enregistré dans la base de données sous un nom par lequel on peut l'exécuter depuis d'autres.
Création
[modifier | modifier le wikicode]create or replace procedure nomProc(
param1 IN date,
param2 IN OUT date
param3 OUT date)
is
-- declare
begin
--Instructions
end;
Appel
[modifier | modifier le wikicode]EXECUTE nomProc;
ou
BEGIN
nomProc;
END;
Exemples
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Fonctions
Création
[modifier | modifier le wikicode]Une fonction doit impérativement renvoyer quelque chose, par une clause RETURN
.
create or replace function loginExist(Param1 tableName.champName%type)
return boolean
is
-- declare
retVal boolean := true;
begin
--Instructions
return retVal;
end;
Packages
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Un package Oracle est un schéma regroupant divers objets tels que des types et des sous-programmes[1]. Ces modules peuvent ensuite être appelés par différents scripts.
CREATE OR REPLACE PACKAGE TEST_PACKAGE AS
PROCEDURE xy;
FUNCTION abc(p_var VARCHAR2);
TYPE noms AS OBJECT(nom NVARCHAR2(200), prenom NVARCHAR2(200));
END TEST_PACKAGE;
Appel :
CALL TEST_PACKAGE.xy;
L'avantage est que si un jour on décide d'augmenter la taille des noms de famille à 1 000 caractères, il suffit de le faire dans un seul package au lieu de parcourir toutes les fonctions, procédures et triggers.
Exemple
[modifier | modifier le wikicode]Références
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Trigger
Syntaxe
[modifier | modifier le wikicode] create or replace trigger <triggername>
before/after insert or update or delete
on <tablename>
REFERENCING NEW AS <newROW> OLD AS <oldROW>
for each row/for each statement
when (<condition>)
DECLARE
-- Déclaration des variables
BEGIN
if INSERTING then
...
end if;
if UPDATING then
...
end if;
if DELETING then
...
end if;
EXCEPTION
-- Traitement en cas d'exception
END <triggername>;
Désignations[1] :
:new
: nouvelle ligne:old
: ancienne ligne:parent
: table parente
Exemple
[modifier | modifier le wikicode]Références
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Séquences
Syntaxe
[modifier | modifier le wikicode]Une séquence est un compteur prédéfini, utilisé par exemple pour incrémenter les clés uniques.
Cela évite d'insérer des lignes en déterminant la valeur d'un ID avec la couteuse clause select max(id)+1 from client1
.
CREATE SEQUENCE SEQUENCE_NAME
INCREMENT BY 1
START WITH 1
MINVALUE 1
MAXVALUE 999999
NOCYCLE / CYCLE -- Un cycle redémarre le compteur en boucle
CACHE 20
NOORDER;
Pour l'utiliser, on a le choix de la valeur courante ou suivante :
select SEQUENCE_NAME.currval from dual
select SEQUENCE_NAME.nextval from dual
Voir les séquences
[modifier | modifier le wikicode] select * from user_sequences;
Exemples
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PL/SQL
PL/SQL pour Procedural Language SQL est un langage de programmation d'Oracle, spécialisé dans l'accès à ses bases de données. C'est donc une extension de la norme SQL.
Structure d'un programme
[modifier | modifier le wikicode]Le code PL/SQL est structuré en "blocs" dont la structure générale est la suivante :
DECLARE
-- Partie ou l’on déclare les constantes, les variables et les curseurs
BEGIN
-- Corps du programme
EXCEPTION
-- Traitement des exceptions
END
Commentaires
[modifier | modifier le wikicode] /* Exemple de commentaire PL/SQL
Cette forme de commentaire peut prendre plusieurs lignes
*/
-- Deuxième exemple, cette forme de commentaire est limitée à une ligne
rem Troisième exemple (sous Windows)
Fonctions natives
[modifier | modifier le wikicode]PL/SQL offre plusieurs packages prédéfini :
- DBMS_OUTPUT : utilisé pour afficher des messages pendant l'exécution du code
- DBMS_JOB : permet de lancer du code en tâche de fond
- DBMS_XPLAN : permet d'obtenir le plan d'exécution d'une commande SQL
- DBMS_SESSION
- DBMS_METADATA
- UTL_FILE : permet de gérer les fichiers sur le disque, en dehors de la base
- UTL_HTTP
- UTL_SMTP
Types du langage
[modifier | modifier le wikicode]Types natifs
[modifier | modifier le wikicode]Les principaux types de donnée en PL/SQL sont : NUMBER
, INTEGER
, CHAR
(chaine de longueur fixe), VARCHAR2
(chaine de longueur variable), DATE
, TIMESTAMP
, TEXT
, etc.
Le symbole « := » est utilisé pour l’affectation d'une valeur.
Les types de chaînes de caractères, il existe plusieurs familles de types de textes :
codage | nombre fixé de caractères | nombre variable de caractères |
---|---|---|
caractère | CHAR | VARCHAR2 |
caractère Unicode (cf À la découverte d'Unicode ) | NCHAR | NVARCHAR2 |
Créer un type
[modifier | modifier le wikicode] CREATE TYPE ...
Variables Composées
[modifier | modifier le wikicode]Tableaux
[modifier | modifier le wikicode]DECLARE
-- Type Tableau de chaines de 20 caractères maxi
TYPE nom_type_tableau is TABLE OF VARCHAR(20) INDEX BY BINARY
TYPE nom_type_tableau2d is TABLE OF nom_type_tableau INDEX BY BINARY
-- Déclaration de la variable tab de type nom_type_tableau
tab nom_type_tableau ;
matrice nom_type_tableau2d;
-- Variable tab2 de type nom_type_tableau initialisée avec des valeurs
tab2 nom_type_tableau := nom_type_tableau(‘l1’, ‘l2’,…) ;
BEGIN
tab(1) := ‘ligne 1’ ;
tab(2) := ‘ligne 2’ ;
-- Affichage du premier élément de la variable tab, c'est à dire "ligne 1"
DBMS_OUTPUT.put_ligne(tab(1)) ;
END ;
DECLARE
TYPE nom_type_tableau IS VARRAY(2) OF VARCHAR2(30) ;
tab nom_type_tableau := nom_type_tableau(‘l1’,’l2’) ;
BEGIN
DBMS_OUTPUT.put_ligne(tab(1)) ;
END ;
Méthodes disponibles pour/avec les variables tableau
[modifier | modifier le wikicode]- Tab.first
- Tab.count
- Tab.next(indice)
- Tab.last
- Tab.prior(indice)
- Tab.delete(indice)
Enregistrements
[modifier | modifier le wikicode]DECLARE
-- Un RECORD est une variable structurée, comme une struct en C
TYPE time_type IS RECORD
(
min SMALLINT,
heure SMALLINT
) ;
-- Déclararion de la variable Temps
Temps time_type ;
BEGIN
Temps.min := 30 ;
Temps.heure :=13 ;
END ;
Structures de contrôle
[modifier | modifier le wikicode]Conditions
[modifier | modifier le wikicode]DECLARE
-- Déclaration de la variable emp_rec qui sera structurée avec les mêmes champs
-- qu'un enregistrement (%ROWTYPE) de la table ''employe''
Emp_rec employe%ROWTYPE ;
BEGIN
-- Il est possible de récupérer le résultat du SELECT directement dans la variable
-- La valeur &temp sera demandée à l'utilisateur lors de l'exécution du script dans
-- l'outil Sql*Plus d'Oracle
SELECT * INTO emp_rec
FROM employe
WHERE emp_num = &temp ;
DBMS_output.put_line (emp_rec.nom) ;
END ;
DECLARE
Age NUMBER(3) := &temp ;
BEGIN
IF age < 18 THEN
DBMS_OUTPUT.put_line(‘7’) ;
ELSIF age > 65 THEN
DBMS_OUTPUT.put_line(‘6,5’) ;
ELSE
END IF ;
END
Boucles
[modifier | modifier le wikicode]FOR
[modifier | modifier le wikicode]DECLARE
NUM NUMBER(2) := 0
BEGIN
FOR num IN 0..10
LOOP
DBMS_OUTPUT.put_line(to_char(num)) ;
END LOOP ;
END ;
WHILE
[modifier | modifier le wikicode]LOOP
DBMS_OUTPUT.put_line(to_char(num)) ;
Num := num+1 ;
EXIT WHEN num = 10 ; // if num = 10 THEN EXIT ;
END LOOP ;
WHILE num < 11 AND (cool OR pascool)
LOOP
Instructions …
END LOOP ;
Exemples
[modifier | modifier le wikicode]- Exemples 1
Mettre la date à jour dans la db
DECLARE
TYPE DATE IS RECORD (
Jour NUMBER(2),
Mois NUMBER(2),
Annees NUMBER(4));
TYPE DATE_SEVEN VARRAY(7) OF DATE
DATE DATE_SEVEN
BEGIN
DATE_NOW(1).Jour := &temp1 ;
DATE_NOW(1).Mois := &temp2 ;
DATE_NOW(1).Annees := &temp3 ;
- Exemples 2
Créer un record qui contient matricule, nom, prénom
DECLARE
TYPE eleves IS RECORD(
Matricule number(10),
Nom varchar(20),
Prenom varchar(20) )
TYPE LesEleves TABLE OF eleves INDEX BY BINARY INTEGER ;
Tab LesEleves ;
BEGIN
Tab(1).Matricule := 001 ;
Tab(1).Nom := ‘Bonjean’ ;
Tab(1).Prenom := ‘Simon’ ;
- Exemples 3
Chercher dans une table ListeDeCourse
DECLARE
TYPE Course IS RECORD(
NumArt number(10),
Prix varchar(20),
NomArt varchar(20) )
TYPE ListeDeCourses TABLE OF Course INDEX BY BINARY INTEGER ;
LesCourses ListeDeCourse;
BEGIN
SELECT *
INTO LesCourses(1)
FROM tCourse
WHERE numArticle =1
- Exemples 4
Relevé méteo
DECLARE
TYPE MeteoType IS RECORD(
temp number(4,2),
tx varchar(2),
lieu varchar(10) )
TYPE tabMeteoTypeTABLE OF MeteoType INDEX BY BINARY INTEGER ;
tabMeteo tabMeteoType;
BEGIN
DBMS_output.putline(tabMeteo.first.lieu.tochar) ;
DBMS_output.putline(tabMeteo.last.temp.tochar) ;
- Exemples 5
Créer un tableau de 10 nombres
DECLARE
TYPE unAdix varray(10)
Tab unAdix := unAdix(1,2,3,4,5,6,7,8,9,10) ;
Compteur number(2) ;
BEGIN
FOR Compteur in 1..10
LOOP
IF MOD(tab(Compteur), 2) =0 THEN
DBMS_output.putline(‘C est pair’) ;
ELSE
DBMS_output.putline(‘C est pas pair’) ;
END IF ;
END LOOP
END ;
- Exemples 6
Augmenter de 10 % tous les logiciels Photoshop
DECLARE
Intitule Logiciel.nom % type := &temp ;
BEGIN
IF intitule = ‘photoshop’ THEN
UPDATE logiciel
SET prix = prix * 1,1
WHERE nom = intitule ;
END IF ;
END;
- Exemples 7
Insérer un élément dans la table locaux
DECLARE
localType is record (n° number(1), etage varchar2(4), type varchar2(10)) ;
// locate locaux % ROWTYPE;
locate localType ;
BEGIN
Locate.n° := 4 ;
Locate.etage := ‘2eme’ ;
Locate.type := ‘linux’ ;
INSERT INTO locaux VALUES (locate.n°,locate.etage, locate.type) ;
END ;
- Exemples 8
Vérifie si le prix du logiciel encodé est supérieur à la moyenne
DECLARE
Log logiciel % ROWTYPE
Intitule Logiciel.nom % type := &temp ;
Prix2 Logiciel.prix % type ;
Moyenne Logiciel.prix % type ;
BEGIN
SELECT prix INTO Prix2
FROM Logiciel
WHERE nom = Intitule;
SELECT avg(prix) INTO Moyenne
FROM Logiciel ;
IF prix2 > Moyenne THEN
UPDATE Logiciel set prix = prix -100 ;
WHERE Logiciel.nom = Intitule ;
END IF
END ;
Curseurs
[modifier | modifier le wikicode]- Explicite :
Un curseur explicite est un curseur déclaré explicitement avec le mot-clef CURSOR dans le bloc PLSQL.
DECLARE
CURSOR c1 IS SELECT nom FROM EMP;
nomEmp EMP.nom %type;
BEGIN
OPEN c1;
FETCH c1 INTO nomEmp;
dbms_output.putline(nomEmp);
--FETCH c1 INTO nomEmp;
CLOSE c1;
END;
- Implicite :
Un curseur implicite est un curseur généré automatiquement par Oracle pour une commande SQL incluse généralement dans un bloc PLSQL.
UPDATE EMP SET sol = sol *1.1;
SELECT SUM(sol) INTO total FROM EMP WHERE deptNo = 10;
- Exemples :
DECLARE
bonus NUMBER(8,8) := 1000;
CURSOR sol_cur IS SELECT sol, sol + bonus nouveauSol FROM emp
WHERE dateEmbauche < SYSDATE;
BEGIN;
- Explicite :
DECLARE
CURSOR salleCur IS SELECT * FROM SALLE
maSalle SALLE%ROWTYPE;
BEGIN
FOR maSalle IN salleCur
LOOP
dbms_output.putline(maSalle.nSalle);
END LOOP;
END;
- Implicite :
DECLARE
maSalle SALLE%ROWTYPE;
BEGIN
FOR maSalle IN (SELECT * FROM SALLE)
LOOP
dbms_output.putline(maSalle.nSalle);
END LOOP;
END;
Exceptions
[modifier | modifier le wikicode]Exception prédéfinie
[modifier | modifier le wikicode]- Exemples 1
declare
begin
insert into pilote values(1, 'CHARLIE', 'PARIS', 07);
exception
when dup_val_on_index
then dbms_output.put_line('Doublon');
end;
- Exemples 2
Cherche l'employé n°555 et prévois le cas ou il n'existe pas.
declare
employe_rec emp%rowtype;
begin
select * into employe_rec from emp
where emp = 555;
exception
when no_data_found then dbms_output.put_line('Donnée non trouvée');
when others then null;
end;
- Exemples 3
demander un nom à l'utilisateur et prévoir le cas où il inscrit trop de lettres
declare
nom varchar2(5) := '&temp';
begin
dbms_output.put_line(nom);
exception
when value_error then dbms_output.put_line('chaine de caractères trop longue');
end;
Types d'exceptions prédéfinie
[modifier | modifier le wikicode]- invalid_cursor
- invalid_number
- no_data_found
- too_many_rows
- value_error
- zero_divide
- dup_val_on_index
Exceptions personnalisées
[modifier | modifier le wikicode]- Exemple 1 :
declare
joueur_max exception;
temp number(3);
begin
select count(*) into temp from joueur
if (temp = 100) then
raise joueur_max;
end if;
insert into joueur values (1, 'test', 'test');
exception
when dup_val_on_index then dbms_output.put_line('Le joueur existe déjà');
when joueur_max then dbms_output.put_line('Nombre de joueurs max atteint');
end;
Oracle ignore le type booléen
Oracle ne respecte pas totalement SQL:1999 et ne dispose pas de type booléen. Ce type doit être recréé suivant deux stratégies, dont aucune ne prévaut véritablement sur l'autre.
Utilisation de CHAR
[modifier | modifier le wikicode]La première façon d'émuler le type booléen est d'utiliser les CHAR, notamment les char de dimension 1 : CHAR(1) 'Y'/'N'
L'inconvénient de la méthode est qu'il rend la notion dépendante de la langue utilisée. Et cela peut devenir perturbant pour un développeur récupérant un travail fait dans un autre pays.
Utilisation de NUMBER
[modifier | modifier le wikicode]La deuxième façon d'émuler le type booléen est d'utiliser les NUMBER, de dimension 1 : NUMBER(1) 0/1
Cette méthode n'est pas toujours sans inconvénient. Les utilisateurs de Visual Basic, par exemple, sont habitués à donner à True la valeur -1 !
Références
[modifier | modifier le wikicode]- http://www.developpez.net/forums/d165180/bases-donnees/oracle/oracle-8i-type-boolean/
- https://docs.oracle.com/cd/B19306_01/olap.102/b14346/dml_datatypes004.htm#CJACGBGE
- http://stackoverflow.com/questions/3726758/is-there-a-boolean-type-in-oracle-databases
Oracle ignore l'autoincrement
La fonction AUTO_INCREMENT de MySQL est très pratique pour déléguer le calcul d'un nouvel identifiant (entier) d'une ligne au système. Malheureusement, cette fonction n'existe pas pour Oracle et il faut donc passer par la création d'une séquence pour obtenir le même résultat[1].
Exemple pratique
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre la création d'une table munie de l'équivalent de la fonction d'auto-incrémentation: Elle créé une sequence nommée "SQ_FOOTBALL_MATCH", commençant à 1, incrémentée automatiquement par pas de 1. Aucune valeur ne sera stockée en cache.
--Exemple d'autoincrement Oracle
--drop table FOOTBALL_MATCH
create table FOOTBALL_MATCH
(
MATCH_ID NUMBER not null,
LOCAL_ID NUMBER not null,
VISITEUR_ID NUMBER not null,
SCORE_LOCAL NUMBER not null,
SCORE_VISITEUR NUMBER not null,
--Etc... on pourrait enregistrer des informations sur l'arbitre, la date, le nombre de spectateurs
COMMENTAIRE VARCHAR2(100)
)
;
CREATE SEQUENCE "SQ_FOOTBALL_MATCH" MINVALUE 1 MAXVALUE 9999999999999999999999999999 INCREMENT BY 1 START WITH 1 NOCACHE NOORDER NOCYCLE ;
--PK
alter table FOOTBALL_MATCH add constraint PK_FOOTBALL_MATCH primary key (MATCH_ID);
-- Décommenter pour FK => D'abord créer la table pointée EQUIPE
--alter table FOOTBALL_MATCH add constraint FK_LOCAL_ID foreign key (LOCAL_ID) references EQUIPE (EQUIPE_ID);
--alter table FOOTBALL_MATCH add constraint FK_VISITEUR_ID foreign key (VISITEUR_ID) references EQUIPE (EQUIPE_ID);
COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.MATCH_ID IS 'Cle primaire';
COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.LOCAL_ID IS 'Equipe jouant à domicile';
COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.VISITEUR_ID IS 'Equipe visiteuse';
-- Décommenter pour Grant (le profil doit exister)
--grant select on FOOTBALL_MATCH to PROFIL_UTILISATEUR;
Pour insérer une nouvelle ligne dans la table ainsi créée:
--Exemple d'INSERT
INSERT INTO FOOTBALL_MATCH(MATCH_ID,LOCAL_ID,VISITEUR_ID,SCORE_LOCAL,SCORE_VISITEUR)
VALUES ("SQ_FOOTBALL_MATCH".nextval -- Utilisation de la séquence
,630,599 -- ID des équipes
,1,0) -- Score
Cette instruction va récupérer la prochaine valeur fournie par la séquence "SQ_FOOTBALL_MATCH" et proposer celle-ci comme valeur MATCH_ID de la ligne insérée.
Quelques requêtes utiles/Dictionnaire de données
Le dictionnaire de données Oracle est un ensemble de tables système, qui contiennent les informations de fonctionnement de la base de données comme :
- Les utilisateurs
- Les tables
- Les contraintes d'intégrité
- etc.
Ces informations sur les informations sont appelées méta données.
Les informations du dictionnaire de données sont consultables par l'administrateur SYSTEM. De nombreuses vues permettent d'accéder à des contenus spécifiques (comme ceux énumérés précédemment)[2][3].
Afficher toutes les vues du dictionnaire
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet de lister divers éléments du dictionnaire
SELECT *
FROM dict
WHERE table_name LIKE
'%USER_%' --vues user
--'%DBA_%' -- 7 vues dba
--'C%' -- 10 vues débutent par la lettre C
--'G%' -- 492 vues débutent par la lettre G
--'V%' -- 618 vues débutent par la lettre V
--'V%' and comments not like 'Syno%' -- Toutes les vues en V sont des Synonymes
--1830 vues en tout
ORDER BY TABLE_NAME
Afficher quelques vues dynamiques utiles au DBA
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet d'obtenir quelques informations et statistiques
-- Vues dynamiques utiles au DBA
SELECT *
FROM
-- V$VERSION -- Oracle Database 11g Enterprise Edition Release 11.2.0.2.0 - 64bit Production
--V$DATABASE -- DBID NAME CREATED RESETLOGS_CHANG etc...
--V$SESSION -- 30 sessions ouvertes, multiples informations comme la machine etc...
--V$LOCK -- Infos sur les verrous
--V$SGA -- Fixed Size 2230768, Variable Size 1275069968, Database Buffers 1912602624, Redo Buffers 16932864
--V$SQL -- non accessible
V$SYSSTAT -- 628 statistiques
Afficher toutes les tables dynamiques
[modifier | modifier le wikicode]Les tables dynamiques correspondent à des zones de la mémoire SGA lorsqu'Oracle est en activité (elles disparaissent à l'arrêt de la base)
-- Les tables dynamiques correspondent à des zones de la mémoire SGA lorsqu'Oracle est en activité (elles disparaissent à l'arrêt de la base)
-- La vue v$fixed_table permet d'avoir toutes les tables et les vues PUREMENT dynamiques
--
-- DROITS REQUIS: SYS
SELECT *
FROM v$fixed_table
WHERE type='TABLE';
Travailler sur les méta-informations des tables
[modifier | modifier le wikicode]Le dictionnaire de données permet de collecter des informations par introspectif.
Classer les tables par nombre croissant de lignes
[modifier | modifier le wikicode]-- Classement des tables de la moins chargée en ligne à celle comptant le plus d'enregistrements
SELECT
table_name, num_rows
FROM user_tables
ORDER BY num_rows
Classer les tables par nombre croissant de colonnes
[modifier | modifier le wikicode]-- Classement des tables par nombre croissant de colonnes
SELECT
table_name,
count(*) as Nb_Cols
FROM user_tab_columns
WHERE
--table_name = 'POOL'
--table_name like 'FOOTBALL_CLUB_%'
GROUP BY table_name
ORDER BY Nb_Cols
Lister les colonnes d'une table
[modifier | modifier le wikicode]-- Liste des colonnes de la table
SELECT
column_name
--count(column_name)
FROM user_tab_columns
WHERE
table_name = 'MATCH'
--'REFEREE'
--'PLAYER'
--table_name like 'POOL%'
--table_name like 'FOOTBALL_CLUB_%'
--GROUP BY table_name
Quelques requêtes utiles/Paramètres système
Il est possible de lire (et même modifier) des paramètres système par simple requêtage.
Afficher les informations de version
[modifier | modifier le wikicode]Pour savoir quelles versions (et composants) on utilise.
SELECT * FROM PRODUCT_COMPONENT_VERSION;
Afficher les paramètres système modifiables dans la session
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet de lister divers paramètres système et d'ordonner ceux-ci selon qu'ils soient modifiables ou pas.
--Paramètres système modifiables dans la session
SELECT
p.name, p.isses_modifiable, p.issys_modifiable, p.display_value
FROM v$system_parameter p
WHERE p.isses_modifiable = 'TRUE' --Oracle ne comprend pas le type booléen: il s'agit en fait d'un string !!
--WHERE name like '%param%'
--WHERE name like '%'||lower('¶m')||'%';
ORDER BY p.issys_modifiable
Quelques requêtes utiles/Utiliser les dates
L'utilisation des dates dans une base de données réserve toujours son lot de surprises.
D'une manière générale, l'utilisation de l'égalité est une mauvaise idée pour les dates, celle-ci étant rarement vérifiée du fait de la précision des dates qui excède celle des usages courants. Mieux vaut utiliser les opérateurs de comparaison < et > et définir des intervalles.
Exemple basique de requête utilisant les dates
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre l'utilisation d'une date.
--Exemple basique de requête utilisant les dates
SELECT
*
FROM MATCH m
WHERE m.date>=TO_DATE('31-dec-2002','dd-MON-yyyy')
--WHERE m.date>=TO_DATE('31/12/2002','DD/MM/YYYY')
Quelques requêtes utiles/Modifier une ligne
La mise à jour d'un enregistrement (ou plusieurs) se fait par l'intermédiaire de l'expression UPDATE.
Exemple de mise à jour
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre la modification d'une ligne (À noter aussi l'utilisation d'une double concaténation).
--Exemple de mise à jour
UPDATE match
SET played = 'YES',
score = (SELECT CONCAT(s.points1, CONCAT(' - ', s.points2))
FROM score s
WHERE s.matchId = 123)
WHERE id = 123;
Références
[modifier | modifier le wikicode]- http://www.techonthenet.com/oracle/update.php
- https://docs.oracle.com/cd/B19306_01/server.102/b14200/functions026.htm
Quelques requêtes utiles/Analyse d'une table
Quelques fonctions utiles pour analyser les données d'une table.
Nombre de valeurs distinctes par colonnes
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante permet de déterminer le nombre de valeurs distinctes pour chaque colonne : Les ";" en fin de titre de colonne permettent une segmentation plus facile.
--Nombre de valeurs distinctes par colonnes
SELECT
COUNT(DISTINCT(taille)) "taille;"
,COUNT(DISTINCT(poids)) "poids;"
,COUNT(DISTINCT(equipe)) "equipe;"
,COUNT(DISTINCT(salaire)) "salaire;"
,COUNT(DISTINCT(nationalite)) "nationalite;"
--etc...
FROM joueur
Utilisation de fonctions
Principe : utilisation de tables temporaires, créées pour l'exemple et non persistantes. Ainsi, un copier/coller de l'exemple permet de tester immédiatement le concept et sans risque d'altération de la base utilisée par le lecteur.
Utilisation de fonctions/Fonction UNPIVOT
La méthode UNPIVOT permet de transformer des colonnes en lignes supplémentaires. Son principe est d'introduire 2 nouvelles colonnes liées, à la place des N colonnes spécifiées :
- la première colonne (N) dans le résultat indique le nom de la colonne
- la deuxième colonne (V) indique la valeur de la colonne indiquée
Cette méthode peut être utile pour réduire le nombre de colonnes, et/ou appliquer aux valeurs stockées en colonnes les traitements applicables aux lignes.
Syntaxe :
UNPIVOT (colonne_valeur FOR colonne_nom IN (colonne_1, colonne_2, ...))
- colonne_valeur
- La nouvelle colonne (V) indiquant la valeur associée.
- colonne_nom
- La nouvelle colonne (N) indiquant le nom de la colonne transformée en ligne.
- colonne_1, colonne_2, ...
- Liste des colonnes à transformer en lignes.
Illustration
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre la modification d'une ligne (à noter aussi l'utilisation d'une double concaténation).
-- UNPIVOT Exemple 1
with Mesure as (
select 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union --Pour la 1ere ligne, on précise les noms des colonnes
select 2 , 4 , 1 , 5 , 51, 5 from dual union --Pour les lignes, on ne le refait pas
select 3 , 4 , 3 , 5 , 9 , 4 from dual union
select 4 , 3 , 91, 5 , 5 , 4 from dual union
select 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5 from dual
)
select * from Mesure
--***** Décommenter une ligne parmi les suivantes. Si aucune décommentée, le résultat sera l'affichage normal de la table temporaire "Mesure" *****
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1)) -- Trivial. Une colonne "COLONNE" à valeur unique "CAPTEUR1" ajoutée : 5
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2)) -- Doublement du nombre de lignes : 10
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3)) -- Triplement du nombre de lignes : 15
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4)) -- Quadruplement du nombre de lignes : 20
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5)) -- Quintuplement du nombre de lignes : 25
;
- Résultat sans rien décommenter :
MESUREID | CAPTEUR1 | CAPTEUR2 | CAPTEUR3 | CAPTEUR4 | CAPTEUR5 |
-------- | -------- | -------- | -------- | -------- | -------- |
1 | 4 | 3 | 5 | 4 | 4 |
2 | 4 | 1 | 5 | 51 | 5 |
3 | 4 | 3 | 5 | 9 | 4 |
4 | 3 | 91 | 5 | 5 | 4 |
5 | 4 | 1 | 5 | 5 | 5 |
- Résultat en décommenter la 1ère ligne UNPIVOT :
MESUREID | CAPTEUR2 | CAPTEUR3 | CAPTEUR4 | CAPTEUR5 | COLONNE | VALEURCOLONNE |
-------- | -------- | -------- | -------- | -------- | -------- | ------------- |
1 | 3 | 5 | 4 | 4 | CAPTEUR1 | 4 |
2 | 1 | 5 | 51 | 5 | CAPTEUR1 | 4 |
3 | 3 | 5 | 9 | 4 | CAPTEUR1 | 4 |
4 | 91 | 5 | 5 | 4 | CAPTEUR1 | 3 |
5 | 1 | 5 | 5 | 5 | CAPTEUR1 | 4 |
- Résultat en décommenter la dernière ligne UNPIVOT :
MESUREID | COLONNE | VALEURCOLONNE |
---------- | -------- | ------------- |
1 | CAPTEUR1 | 4 |
1 | CAPTEUR2 | 3 |
1 | CAPTEUR3 | 5 |
1 | CAPTEUR4 | 4 |
1 | CAPTEUR5 | 4 |
2 | CAPTEUR1 | 4 |
2 | CAPTEUR2 | 1 |
2 | CAPTEUR3 | 5 |
2 | CAPTEUR4 | 51 |
2 | CAPTEUR5 | 5 |
3 | CAPTEUR1 | 4 |
3 | CAPTEUR2 | 3 |
3 | CAPTEUR3 | 5 |
3 | CAPTEUR4 | 9 |
3 | CAPTEUR5 | 4 |
4 | CAPTEUR1 | 3 |
4 | CAPTEUR2 | 91 |
4 | CAPTEUR3 | 5 |
4 | CAPTEUR4 | 5 |
4 | CAPTEUR5 | 4 |
5 | CAPTEUR1 | 4 |
5 | CAPTEUR2 | 1 |
5 | CAPTEUR3 | 5 |
5 | CAPTEUR4 | 5 |
5 | CAPTEUR5 | 5 |
25 rows selected |
Cas pratique d'utilisation
[modifier | modifier le wikicode]Gardons de la table exemple précédente la 1ere et la dernière ligne seulement. Le but sera de recenser les colonnes pour lesquelles ces lignes ont des valeurs différentes. Pour ce faire, on va
- d'abord transformer les colonnes en lignes avec UNPIVOT
- Puis dénombrer les valeurs ainsi transformées.
- Filtrer les lignes créées, de couples (colonne, valeur), qui sont présentes une seule fois (ie les colonnes dont la valeur a changé)
- Et enfin distinguer les noms de colonnes du précédent ensemble
L'exemple sera plus parlant :
-- UNPIVOT Exemple utilisation
with Mesure as (
select 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union -- 1ere ligne
select 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5 from dual -- dernière ligne
)
, Denombrement as (
select COLONNE, VALEURCOLONNE, count(*) nombre from Mesure -- On ne conserve que les 2 colonnes du couple (colonne, valeur), plus un dénombrement
UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5)) -- On converti en lignes l'intégralité des colonnes, sauf la PK
group by COLONNE, VALEURCOLONNE
)
--select * from Mesure -- Décommenter cette ligne pour voir les 2 lignes comparées
--select * from Denombrement -- Décommenter cette ligne pour voir le dénombrement des valeurs
--select * from Denombrement where nombre=1 -- Décommenter cette ligne pour voir le filtrage du dénombrement, ie les colonnes variantes
select distinct COLONNE from Denombrement where nombre=1 -- Il suffit juste de recenser les colonnes variantes
;
- Résultat en décommentant le premier select (« select * from Mesure ») :
MESUREID | CAPTEUR1 | CAPTEUR2 | CAPTEUR3 | CAPTEUR4 | CAPTEUR5 |
---------------------- | ---------------------- | ---------------------- | ---------------------- | ---------------------- | ---------------------- |
1 | 4 | 3 | 5 | 4 | 4 |
5 | 4 | 1 | 5 | 5 | 5 |
- Résultat en décommentant le deuxième select (« select * from Denombrement ») :
COLONNE | VALEURCOLONNE | NOMBRE |
-------- | ---------------------- | ---------------------- |
CAPTEUR2 | 3 | 1 |
CAPTEUR5 | 4 | 1 |
CAPTEUR2 | 1 | 1 |
CAPTEUR1 | 4 | 2 |
CAPTEUR3 | 5 | 2 |
CAPTEUR5 | 5 | 1 |
CAPTEUR4 | 4 | 1 |
CAPTEUR4 | 5 | 1 |
- Résultat en décommentant le dernier select (« select distinct COLONNE from Denombrement where nombre=1 ») :
COLONNE |
-------- |
CAPTEUR5 |
CAPTEUR2 |
CAPTEUR4 |
Généralisation de la requête précédente
[modifier | modifier le wikicode]Bien sûr, pour un exemple aussi simple que celui pris, il serait plus simple de recenser par soi même les colonnes variantes. Mais si la table considérée faisait 300 colonnes, avec des noms complexes, alors un recensement à la main serait extrêmement fastidieux et probablement source d'erreurs !
La démarche idéale supposerait d'agir en deux temps :
- Tout d'abord, [[../../Quelques requêtes utiles/Dictionnaire de données#Lister les colonnes d'une table|lister les colonnes]] de la table cible
- Copier coller le résultat de la requête précédente en lieu et place de "Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5"
Utilisation de fonctions/fonction LISTAGG
La méthode LISTAGG permet de concaténer les valeurs d'une colonne, en gérant la séparation (typiquement, avec des "," qui est le choix par défaut). Cette fonction est disponible depuis la version Oracle 11g
Illustration
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre l'utilisation de cette fonction.
with GROUPE as (
select 'Claire' as PRENOM, 'F' as SEXE, 25 as AGE from DUAL union --Pour la 1re ligne, on précise les noms des colonnes
select 'Jean-Sebastien', 'M', 32 from DUAL union --Pour les lignes, on ne le refait pas
select 'Marie', 'F', 23 from DUAL union
select 'Kevin', 'M', 19 from DUAL union
select 'Natacha', 'F', 31 from DUAL
)
/* 1 */ select * from GROUPE;
/* 2 */ select listAgg(PRENOM, ', ') within group (order by PRENOM) "Membres féminins du groupe" from GROUPE where SEXE = 'F'
/* 3 */ select listAgg(PRENOM, ', ') within group (order by AGE desc) "Membres trentenaires du groupe" from GROUPE where AGE > 30
;
Résultat du 1er select (« select * from GROUPE »)
[modifier | modifier le wikicode]PRENOM | SEXE | AGE |
---|---|---|
Claire | F | 25 |
Jean-Sebastien | M | 32 |
Kevin | M | 19 |
Marie | F | 23 |
Natacha | F | 31 |
Résultat du 2e select
[modifier | modifier le wikicode]Membres féminins du groupe |
---|
Claire, Marie, Natacha |
Résultat du 3e select
[modifier | modifier le wikicode]Membres trentenaires du groupe |
---|
Jean-Sebastien, Natacha |
Cas pratique d'utilisation
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante permet de lister les colonnes de type 'NUMBER' d'une table 'MA_TABLE', en concaténant les noms.
select listAgg(COLUMN_NAME, ', ') within group (order by COLUMN_NAME) "numberTypeColumns"
from USER_TAB_COLUMNS
where TABLE_NAME = 'MA_TABLE' and DATA_TYPE like 'NUMBER%';
Cette requête peut s'avérer utile pour utiliser la fonction UNPIVOT.
Utilisation de fonctions/fonction DECODE
La fonction DECODE correspond à une fonction (IF, EQUALS, THEN, ELSE), voire (IF,THEN,ELSIF,ELSIF,...,ELSIF,ELSE) dans son utilisation avec plus de quatre arguments.
Plusieurs utilisations sont possibles, selon le nombre de cas de figure prévues :
Nombre de tests | Nombre d'arguments | Syntaxe |
---|---|---|
1 | 4 | DECODE (Expression, Egalité, BlocTrue, BlocFalse) |
2 | 6 | DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, Egalité2, BlocTrue2, BlocFalse) |
3 | 8 | DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, Egalité2, BlocTrue2, Egalité3, BlocTrue3, BlocFalse) |
etc... N | 4+2*(N-1) | DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, ...................................., EgalitéN, BlocTrueN, BlocFalse) |
Exemple d'utilisation
[modifier | modifier le wikicode]La requête suivante illustre l'utilisation de cette fonction.
--Exemple d'utilisation de la fonction DECODE
WITH Mesure AS (
SELECT 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union --Pour la 1ère ligne, on précise les noms des colonnes
SELECT 2 , 4 , 1 , 5 , 51, 5 FROM DUAL UNION --Pour les lignes suivantes, on ne le refait pas
SELECT 3 , 4 , 3 , 5 , 9 , 4 FROM DUAL UNION
SELECT 4 , 3 , 91, 5 , 5 , 4 FROM DUAL UNION
SELECT 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5 FROM DUAL
)
--SELECT * FROM Mesure
SELECT
MesureID
,DECODE(Capteur1, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur du Jardin"
,DECODE(SIGN(Capteur2-9), 1, 'NOTABLE', 'RAS') "Capteur du parking" -- DECODE( SIGN(A-B), 1, "A>B", "A>=B") pratique pour un choix binaire
,DECODE(Capteur3, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur de la Cuisine"
,DECODE(TRUNC(Capteur4/5), 0, 'Plage faible', 1, 'Plage moyenne', 'Plage forte') "Capteur du toit" -- DECODE( TRUNC(val/PAS), 0, "val entre 0 et PAS", 1, "val entre PAS et 2*PAS", "val>2*PAS") pour un choix à N plages
,DECODE(Capteur5, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur du Grenier"
FROM Mesure
;
Résultat en décommentant "SELECT * FROM Mesure"
[modifier | modifier le wikicode]MESUREID | CAPTEUR1 | CAPTEUR2 | CAPTEUR3 | CAPTEUR4 | CAPTEUR5 |
---|---|---|---|---|---|
1 | 4 | 3 | 5 | 4 | 4 |
2 | 4 | 1 | 5 | 51 | 5 |
3 | 4 | 3 | 5 | 9 | 4 |
4 | 3 | 91 | 5 | 5 | 4 |
5 | 4 | 1 | 5 | 5 | 5 |
Résultat sans rien décommenter
[modifier | modifier le wikicode]MESUREID | Capteur du Jardin | Capteur du parking | Capteur de la Cuisine | Capteur du toit | Capteur du Grenier |
---|---|---|---|---|---|
1 | Quatre | RAS | Cinq | Plage faible | Quatre |
2 | Quatre | RAS | Cinq | Plage forte | Cinq |
3 | Quatre | RAS | Cinq | Plage moyenne | Quatre |
4 | Trois | NOTABLE | Cinq | Plage moyenne | Quatre |
5 | Quatre | RAS | Cinq | Plage moyenne | Cinq |
Sauvegardes et restaurations
Rman
[modifier | modifier le wikicode]Dataguard
[modifier | modifier le wikicode]
Bases de données multimédia
Description
[modifier | modifier le wikicode]Oracle Multimedia est une suite de services fournie avec Oracle Database (sauf la version Express où on ne peut pas l'ajouter[1]) depuis la version 8 (en 1997), pour gérer des bases de données multimédia.
Elle est constituée d'un package ORDSYS ("ORD" pour object-relational data) permettant la gestion des objets multimédia dans la base[2]. Il comprend plusieurs classes[3] :
- ORDMultimedia : superclasse abstraite stockant les attributs et méthodes communs aux classes ORDAudio, ORDImage, et ORDVideo[4].
- ORDAudio : stockage des caractéristiques des sons.
- ORDDoc : stockage des caractéristiques des documents hétérogènes.
- ORDImage : stockage des caractéristiques des images.
- ORDVideo : stockage des caractéristiques des vidéos.
- ORDSource : stockage des sources multimédia dans des BLOB de la base, ou des BFILE accessibles en HTTP[5].
- DICOM (Digital Imaging and Communications in Medicine[6]).
ORDAudio[7] | ORDDoc[8] | ORDImage[9] | ORDVideo[10] |
---|---|---|---|
description | source | source | description |
source | format | height | source |
format | mimeType | width | format |
mimeType | contentLength | contentLength | mimeType |
comments | comments | fileFormat | comments |
encoding | contentFormat | width | |
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Utilisation
[modifier | modifier le wikicode]CREATE TABLE MesImages (
id INTEGER PRIMARY KEY,
image ORDSYS.ORDImage
);
Oracle HTTP ServerTélécharger permet d'exécuter des requêtes PL/SQL depuis un navigateur.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ (en) « Managing Oracle Multimedia Installations »
- ↑ http://fildz.developpez.com/tutoriel/oracle-java/ordimage/
- ↑ (en) « Common Methods and Notes for Oracle Multimedia Object Types », sur Oracle.com
- ↑ (en) « Common Methods and Notes for Oracle Multimedia Object Types », sur Oracle.com
- ↑ (en) Oracle 10g Developing Media Rich Applications, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Medical Imaging and Communication », sur Oracle.com
- ↑ (en) « ORDAudio », sur Oracle.com
- ↑ (en) « ORDDoc », sur Oracle.com
- ↑ (en) « ORDImage », sur Oracle.com
- ↑ (en) « ORDVideo », sur Oracle.com
- (en) « Multimedia User's Guide », sur Oracle.com
Bases de données spatiotemporelles
Données spatiales
[modifier | modifier le wikicode]Lors du typage des champs, certains représentent des objets graphiques, et sont donc considérés comme étant de catégorie "Spatial" (cf. base de données spatiales). Par conséquent, ils se manipulent par des requêtes différentes que pour le texte.
Sous Oracle, c'est implémenté depuis la version 7 dans une extension de la version Enterprise EditionTélécharger, fournissant des objets avec des préfixes SDO pour Spatial Data Option[1].
Objets
[modifier | modifier le wikicode]Pour stocker les objets spatiaux, on utilise le type de champs SDO_GEOMETRY.
Ainsi que sept méthodes pour le manipuler[2] :
- Get_Dims
- Get_GType
- Get_LRS_Dim
- Get_WKB
- Get_WKT
- ST_CoordDim
- ST_IsValid
Plus des opérateurs de requête[3] :
- SDO_FILTER : liste les objets interagissant avec la cible.
- SDO_JOIN : jointure spatiale.
- SDO_NN (pour nearest neighbor) : renvoie le voisin le plus proche de la cible.
- SDO_NN_DISTANCE : la distance avec le voisin le plus proche.
- SDO_RELATE : liste les objets interagissant d'une certaine façon.
- SDO_WITHIN_DISTANCE : dit si deux objets sont à moins d'une certaine distance l'un de l'autre.
Données spatiotemporelles
[modifier | modifier le wikicode]On utilise un prédicat pour prévoir le mouvement des objets stockés[4]. Toutefois les bases de données spatiotemporelles nécessitent malgré tout des mises à jour fréquentes.
Indexation
[modifier | modifier le wikicode]Les modes d'indexation choisis par Oracle pour les données spatiales sont l'arbre R[5], l'arbre Q, et le Z-order[6].
Liaison avec des SIG
[modifier | modifier le wikicode]Pour représenter les données en base sur des cartes, on utilise un système d'information géographique (SIG). Par exemple :
Si le logiciel a besoin d'une source de données ODBC pour accéder aux bases Oracle :
- Lancer %windir%\system32\odbcad32.exe.
- Ajouter une source de données système. Le driver Oracle peut être choisi dans la liste si le SGBD est installé.
- Remplir le champ Nom du service TNS avec le nom situé dans le fichier C:\oraclexe\app\oracle\product\11.2.0\server\network\ADMIN\tnsnames.ora.
- Puis inscrire le mot de passe de la connexion crée dans SQL*Plus.
Exemples
[modifier | modifier le wikicode]- http://download.oracle.com/otndocs/products/spatial/pdf/au_melbourne06_start.pdf
- http://download.oracle.com/otndocs/products/spatial/pdf/GeocodingInOracleUsing_HERE_MapContent.pdf
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ (en) « Spatial Developer's Guide », sur Oracle.com
- ↑ (en) « SDO_GEOMETRY Object Type », sur Oracle.com
- ↑ (en) « Spatial Operators », sur Oracle.com
- ↑ (en) « Authorizing Access to Dynamic Spatial-Temporal Data », sur Oracle.com
- ↑ (en) « Spatial Concepts », sur Oracle.com
- ↑ (en) « ZOrder Method », sur Oracle.com
- ↑ (en) « Geographic Resources Analysis Support System (GRASS): More Than a Mapping Tool », sur Oracle.com
Débogage
AUTOTRACE
[modifier | modifier le wikicode]Une erreur s'est produite lors de l'opération demandée
[modifier | modifier le wikicode]Listener refused the connection with the following error: ORA-12505, TNS:listener does not currently know of SID given in connect descriptor Code fournisseur 12505
[modifier | modifier le wikicode]Un processus est manquant, relancer les services Oracle.
Si cela ne change rien, vérifier le contenu de listener.ora avant de relancer le service listener.
Sinon, désinstaller puis réinstaller le logiciel.
SP2-0734: commande inconnue au début de "..." - le reste de la ligne est ignoré
[modifier | modifier le wikicode]Essayer d'entourer la commande par BEGIN
et END
.
Désinstaller
La désinstallation d'une base de données Oracle peut être complexe.
La procédure à suivre pour Oracle Database 12C est la suivante:
- Allez dans ORACLE_HOME\deintall\ exécutez deintaller.bat comme administrator ou propriétaire de la BDD
- Le désinstalleur s'affiche. Vérifiez le Listener name & appuyez sur Enter
- Vérifiez le SID & appuyez sur Enter
- Entrez ‘ Y ‘ et appuyez sur Enter
- La désinstallation de la base de données Oracle commence.
Du nettoyage manuel peut ensuite être nécessaire.
- Aller dans le dossier app et effacez ce qui ne l'a pas été
- Dans la variable d'environnement PATH, supprimez ce qui point sur le dossier précédemment supprimé
- Dans services.msc supprimez les services liés à Oracle (attention, certains peuvent être liés à d'autres produits Oracle comme VirtualBox et il ne faut pas y toucher, ceux que vous pouvez supprimer sans crainte sont ceux commençant par OracleService et OracleOraDB)
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