Programmation PHP avec Symfony/Version imprimable
Une version à jour et éditable de ce livre est disponible sur Wikilivres,
une bibliothèque de livres pédagogiques, à l'URL :
https://fr.wikibooks.org/wiki/Programmation_PHP_avec_Symfony
Introduction
Présentation
[modifier | modifier le wikicode]Symfony (parfois abrégé SF) est un cadriciel MVC libre écrit en PHP (> 5). En tant que framework, il facilite et accélère le développement de sites et d'applications Internet et Intranet. Il propose en particulier :
- Une séparation du code en trois couches, selon le modèle MVC, pour une plus grande maintenabilité et évolutivité.
- Des performances optimisées et un système de cache pour garantir des temps de réponse optimums.
- Le support de l'Ajax.
- Une gestion des URL parlantes (liens permanents), qui permet de formater l'URL d'une page indépendamment de sa position dans l'arborescence fonctionnelle.
- Un système de configuration en cascade qui utilise de façon extensive le langage YAML.
- Un générateur de back-office et un "démarreur de module" (scaffolding).
- Un support de l'I18N - Symfony est nativement multi-langue.
- Une architecture extensible, permettant la création et l'utilisation de composants, par exemple un mailer ou un gestionnaire de fichiers .css et .js (minification).
- Des bundles :
- Un templating simple, basé sur PHP et des jeux de "helpers", ou fonctions additionnelles pour les gabarits... Comme alternative au PHP, on peut aussi utiliser le moteur de templates Twig dont la syntaxe est plus simples.
- Une couche de mapping objet-relationnel (ORM) et une couche d'abstraction de données (cf. Doctrine et son langage DQL[1]).
Utilisations
[modifier | modifier le wikicode]Plusieurs autres projets notables utilisent Symfony, parmi lesquels :
- https://github.com/drupal/drupal : le système de gestion de contenu (CMS) Drupal.
- https://github.com/joomla/joomla-cms : le CMS Joomla.
- https://github.com/sulu/sulu : le CMS Sulu.
- https://github.com/Sylius/Sylius : Sylius, un CMS d'e-commerce.
- https://github.com/x-tools/xtools : Xtools, un compteur d'éditions des wikis.
Différences entre les versions
[modifier | modifier le wikicode]Depuis la version 4, des pages récapitulant les nouvelles fonctionnalités sont mises à disposition :
- https://symfony.com/blog/symfony-4-1-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-4-2-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-4-3-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-4-4-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-5-0-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-5-1-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-5-2-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-5-3-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-6-1-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-6-2-curated-new-features
- https://symfony.com/blog/symfony-6-3-curated-new-features
Créer un projet
[modifier | modifier le wikicode]Vous trouverez sur la page dédiée Symfony 4 comment installer cette version sortie en 2017, et Symfony 3 ici. La v5 s'installe comme la v6, mais pour migrer de la v5 à la v6 il faut vérifier plusieurs choses.
Pour créer un nouveau projet sous Symfony 6, tapez la commande :
composer create-project "symfony/skeleton:^6" mon_projet
ou avec la commande "symfony" :
wget https://get.symfony.com/cli/installer -O - | bash symfony new mon_projet
Cette commande a pour effet la création d'un dossier contenant les bases du site web à développer.
Lancer le projet
[modifier | modifier le wikicode]On entend par cette expression le lancement d'un serveur web local pour le développement de l'application et le choix d'un hébergeur pour la déployer (autrement dit "la mettre en production").
Serveur web de développement
[modifier | modifier le wikicode]Symfony intègre un serveur web local qu'on peut lancer avec la commande (se placer dans le répertoire du projet auparavant) :
$ symfony server:start -d
En passant open:local
en argument de la commande symfony
, le projet s'ouvre dans un navigateur :
$ symfony open:local
Ou bien en utilisant le serveur web intégré à php
$ php -S localhost:8000 -t public
Serveur web de production
[modifier | modifier le wikicode]Pour le déploiement dans le monde "réel", il faut choisir un hébergeur web sur internet supportant PHP (nous l’appellerons "serveur web distant" pour le distinguer du précédent). Voici quelques exemples :
- https://www.lws.fr/hebergement_web.php
- https://www.hostinger.fr/hebergeur-web
- et surtout... https://symfony.com/cloud/
Autrement il est aussi possible d'installer un deuxième serveur web (autre que celui intégré à Symfony) sur sa machine pour se rendre compte du résultat final. Par exemple... Apache qui est très répandu chez les hébergeurs profesionnels. Il faudra alors ajouter un vhost et un nom de domaine dédiés au site Symfony[2][3]. Pour le test, le domaine peut juste figurer dans /etc/hosts
.
Le nom de domaine du site doit absolument rediriger vers le dossier /public. En effet, si on cherche à utiliser le site Symfony dans le sous-répertoire "public" d'un autre site, la page d'accueil s'affichera mais le routing ne fonctionnera pas.
Configurer le projet
[modifier | modifier le wikicode]Paramètres dev et prod
[modifier | modifier le wikicode]Les différences de configuration entre le site de développement et celui de production (par exemple les mots de passe) peuvent être définies de deux façons :
- Dans le dossier
config/packages
. config.yml contient la configuration commune aux sites, config_dev.yml celle de développement et config_prod.yml celle de production. - Via le composant Symfony/Dotenv (abordé au chapitre suivant).
Par exemple, on constate l'absence de la barre de débogage (web_profiler) par défaut en prod. Une bonne pratique serait d'ajouter au config_dev.yml :
web_profiler:
toolbar: true
intercept_redirects: false
twig:
cache: false
# Pour voir tous les logs dans la console shell (sans paramètre -vvv)
monolog:
handlers:
console:
type: console
process_psr_3_messages: false
channels: ['!event', '!doctrine', '!console']
verbosity_levels:
VERBOSITY_NORMAL: DEBUG
Les fichiers .yml contenant les variables globales sont dans app\config\.
Par exemple en SF2 et 3, le mot de passe et l'adresse de la base de données sont modifiables en éditant parameters.yml
(non versionné et créé à partir du parameters.yml.dist
). L'environnement de test passe par web/app_dev.php, et le mode debug y est alors activé par la ligne Debug::enable();
(testable avec %kernel.debug% = 1
).
Depuis SF4, il faut utiliser un fichier .env non versionné à la racine du projet, dont les lignes sont injectées ensuite dans les .yaml avec la syntaxe : '%env(APP_SECRET)%'
. Le mode debug est activé avec APP_DEBUG=1
dans ce fichier .env.
Les variables d'environnement du système d'exploitation peuvent remplacer celles des .env.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- « Wiki officiel »
- « Tutoriel openclassrooms.com »
- « Tutoriel developpez.com »
- (en) « Symfony 3.1 cookbook » : livre officiel de 500 pages
- (en) « Charming Development in Symfony 5 » (texte et vidéo)
Voir aussi
[modifier | modifier le wikicode]- #symfony : canal IRC (#symfony sur Freenode)
- #symfony-fr : canal IRC francophone (#symfony-fr sur Freenode)
- https://sonata-project.org/get-started : un CMS basé sur Symfony
Service
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Le principe des services Symfony est d'éviter d'instancier la plupart des classes avec des "new" dispersés dans le code, pour les déclarer une seule fois, grâce au container. Ils sont alors instanciés uniquement s'ils sont utilisés (ex : sur la page web courante), grâce au lazy loading du container[1].
Cette déclaration peut se faire en PHP, en YAML ou en XML. On baptise alors le service (il peut y en avoir plusieurs par classe), et on appelle ses arguments par leur nom de service. Exemple :
services:
app.my_namespace.my_service:
class: App\myNamespace\myServiceClass
arguments:
- '%parameter%'
- '@app.my_namespace.my_other_service'
Pas de include ou require
[modifier | modifier le wikicode]Les classes natives de PHP doivent être introduites par leur namespace ou bien par l'espace de nom global. Ex :
use DateTime;
echo new DateTime();
ou
echo new \DateTime();
Autowiring
[modifier | modifier le wikicode]Avant SF2.8, il était obligatoire de déclarer chaque service dans les fichiers de configuration .yml ou .yaml, en plus de leurs classes .php (qui peuvent se contredire), et de les mettre à jour à chaque changement de structure.
Depuis SF2.8, l'"autoconfigure: true" permet de déclarer automatiquement chaque service à partir de sa classe, et l'"autowiring: true" d'injecter automatiquement les arguments connus (ex : une autre classe appelée par son espace de nom et son nom), donc sans déclaration manuelle[2].
Depuis SF4, cette déclaration est par défaut sans le fichier services.yaml, mais on peut la placer dans un autre fichier qui sera importé par le premier, par exemple avec :
imports:
- { resource: services1.yaml }
- { resource: services2.yaml }
ou :
imports:
- { resource: services/* }
Cette séparation des services en plusieurs .yaml nécessite par contre d'exclure les dossiers de ces services de l'autowiring, et de reprendre la section _defaults
dans le nouveau .yaml.
Exemple d'exclusion récursive de plusieurs dossiers de même nom, avec ** :
App\:
resource: '../src/*'
exclude:
- '../src/UnDossier'
- '../src/**/Entity' # Tous les sous-dossiers "Entity"
bind
[modifier | modifier le wikicode]Par défaut, l'autowiring ne fonctionne pas avec les classes avec des tags, ou ayant autre chose que des services dans leurs constructeurs[3]. Néanmoins pour injecter des scalaires automatiquement, il suffit que ces derniers soit déclarés aussi. Ex :
services:
_defaults:
bind:
$salt: 'ma_chaine_de_caractères'
$variableSymfony: '%kernel.project_dir%'
$variableDEnvironnement: '%env(resolve:APP_DEBUG)%'
_instanceof
[modifier | modifier le wikicode]Pour ajouter un tag ou injecter un service si on implémente une interface. Ex :
services:
_instanceof:
Psr\Log\LoggerAwareInterface:
calls:
- [ 'setLogger', [ '@logger' ] ]
Ici, toutes les classes qui implémentent LoggerAwareInterface
verront leurs méthodes setLogger(LoggerInterface $logger)
appelées automatiquement à l’instanciation.
En SF <2.8
[modifier | modifier le wikicode]Les contrôleurs sont des services qui peuvent en appeler avec la méthode héritée de leur classe mère :
$this->get('app.my_namespace.my_service')
Pour déterminer si un service existe depuis un contrôleur :
$this->getContainer->hasDefinition('app.my_namespace.my_service')
Paramètres
[modifier | modifier le wikicode]Chaque service doit donc être déclaré avec un paramètre "class", puis peut ensuite facultativement contenir les paramètres suivants :
Nom | Rôle |
---|---|
class | Nom de la classe instanciée par le service. |
arguments | Tableau des arguments du constructeur de la classe, services ou variables. |
calls | Tableau des méthodes de la classe à lancer après l'instanciation, généralement des setters. |
factory | Instancie la classe depuis une autre classe donnée. Méthode statique de la classe qui sera renvoyée par le service[4]. |
configurator | Exécute un invocable donné après l'instanciation de la classe[5]. |
alias | Crée un autre nom pour un service, qui peut alors être modifié par d'autres paramètres de déclaration (ex : créer une version publique d'un service privé dans services_test.yaml[6]). |
parent | Nom de la superclasse. |
abstract | Booléen indiquant si la méthode est abstraite. |
public | Booléen indiquant une portée publique du service. |
shared | Booléen indiquant un singleton. |
tags | Quand on doit injecter un nombre indéterminé de services dans un autre, il est possible de le définir avec chacun des services à injecter, en y ajoutant un tag avec le nom du service qui peut les appeler. Ce tag doit néanmoins être défini dans un CompilerPass[7]. |
autowire | Booléen vrai par défaut, spécifiant si le framework doit injecter automatiquement les arguments du constructeur. |
decorates | Remplace un service par sa version décorée (mais l'ancien est toujours accessible an ajoutant le suffixe .inner au service décorateur)[8] |
Injecter des services tagués
[modifier | modifier le wikicode]Dans un constructeur :
App\Service\FactoriesHandler:
arguments:
- !tagged_iterator app.factory
Dans une autre méthode :
App\Service\FactoriesHandler:
calls:
- [ 'setFactories', [!tagged_iterator app.factory] ]
Par défaut, l'itérateur contient des clés numériques, mais on peut les personnaliser[9]. Ex :
App\Factory\FactoryOne:
tags:
- { name: 'app.factory', my_key: 'factory_one' }
App\Service\FactoriesHandler:
arguments:
- !tagged_iterator { tag: 'app.factory', key: 'my_key' }
Service abstrait
[modifier | modifier le wikicode]Un service abstrait est un système de factorisation des injections par l'intermédiaire d'une classe abstraite. Par exemple si on veut que tous les contrôleurs héritent du service logger
(comme l'exemple _instanceof
ci-dessus), plus la méthode setLogger()
de leur classe abstraite, sans avoir à toucher à leurs constructeurs :
App\Controller\:
resource: '../src/Controller'
parent: App\Controller\AbstractEntitiesController
tags: ['controller.service_arguments']
App\Controller\AbstractEntitiesController:
abstract: true
autoconfigure: false
calls:
- [ 'setLogger', [ '@logger' ] ]
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/3.4/service_container.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/autowiring.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/autowiring.html#fixing-non-autowireable-arguments
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/factories.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/configurators.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/testing.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/compiler_passes.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/service_decoration.html
- ↑ https://symfony.com/doc/5.4/service_container/tags.html#tagged-services-with-index
Contrôleur
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Les contrôleurs Symfony sont les classes qui définissent les opérations à réaliser quand on visite les pages du sites[1] : elles transforment une requête HTTP en réponse (JSON, XML (dont HTML), etc.).
Par convention, leurs noms se terminent par Controller, les noms de leurs méthodes se terminent par "Action", et les URL qui provoquent leurs exécutions sont définies dans leurs annotations. L'exemple suivant affiche un texte quand on visite l'adresse "/" ou "/helloWorld" :
class HelloWorldController extends AbstractController
{
#[Route(path: '/', name: 'helloWorld')]
#[Route(path: '/helloWorld', name: 'helloWorld')]
public function indexAction(Request $request): Response
{
return new Response('Hello World!');
}
}
NB : en PHP < 8, remplacer l'attribut par une annotation :
/** * @Route("/", name="helloWorld") * @Route("/helloWorld") */
Retours
[modifier | modifier le wikicode]Ces méthodes peuvent déboucher sur plusieurs actions :
Response()
: affiche un texte, et facultativement un code HTTP en deuxième paramètre (ex : erreur 404).JsonResponse()
ou$this->json()
: affiche du JSON.RedirectResponse()
: renvoie vers une autre adresse. Si elle se trouve dans la même application, on peut aussi utiliser le$this->forward()
hérité du contrôleur abstrait.BinaryFileResponse()
: renvoie un fichier à télécharger (à partir de son chemin).
$this->redirect('mon_url')
: redirige à une autre adresse.$this->redirectToRoute('nom_de_la_route');
: redirige vers une route du site par son nom.$this->generateUrl('app_mon_chemin', []);
: redirige vers une URL relative (ajouterUrlGeneratorInterface::ABSOLUTE_URL
en paramètre 3 pour l'absolue, car il est àUrlGeneratorInterface::ABSOLUTE_PATH
par défaut dans SF3).$this->container->get('router')->generate('app_mon_chemin', ['paramètre' => 'mon_paramètre']);
.$this->render()
: affiche une page à partir d'un template, par exemple HTML ou Twig.
$response = new JsonResponse(); $response->setEncodingOptions(JSON_UNESCAPED_UNICODE); $response->setData($data); return $response;
Requêtes
[modifier | modifier le wikicode]L'objet Request est à préférer à la variable superglobale $_REQUEST, car il fournit une sécurité et des méthodes de manipulation. Ex :
- $request->getMethod() : la méthode HTTP utilisée.
- $request->query : les arguments $_GET (query param).
- $request->request : les arguments $_POST (lui préférer $request->getContent()).
- $request->files : les fichiers $_FILES (dans un itérable FileBag).
ParamConverter
[modifier | modifier le wikicode]On peut injecter un ID dans l'URL ou la requête pour le CRUD d'une entité, mais grâce au paramConverter on peut aussi injecter directement l'entité. Ex :
#[Route('/my_entity/{id}', methods: ['GET'])] public function getProduct(MyEntity $myEntity): JsonResponse { return new JsonResponse($myEntity); }
Avant Symfony 6.2 cela fonctionne avec un composer require sensio/framework-extra-bundle
.
Flashbag
[modifier | modifier le wikicode]On peut aussi ajouter un bandeau de message temporaire en en-tête via :
$this->addflash('success', 'mon_message');
Le Twig peut les récupérer ensuite avec[2] :
{% for flashMessage in app.session.flashbag.get('success') %} {{ flashMessage }} {% endfor %}
En effet, ils sont stockés dans un Flashbag : un objet de session.
De plus, il en existe plusieurs types (chacun avec une couleur) : success, notice, info, warning, error.
Le fait de lire les flash (au moins depuis les Twig avec app.flashes) vide leur tableau.
Accès aux paramètres et services
[modifier | modifier le wikicode]Les contrôleurs étendent la classe abstraite Symfony\Bundle\FrameworkBundle\Controller\AbstractController
. Cela leur permettait entre autres dans Symfony 2, de récupérer les services et paramètres ainsi :
dump($this->get('session'));
dump($this->getParameter('kernel.project_dir'));
Depuis Symfony 4, il faut injecter le service service_container pour accéder à la liste des services publiques (public: true
en YAML), mais la bonne pratique est d'injecter uniquement les services nécessaires dans le constructeur[3][4].
Les paramètres sont ceux des fichiers .yml du dossier "config", mais plusieurs autres paramètres sont fournis par Symfony :
bin/console debug:container --parameters
- kernel.debug : renvoie vrai si le site est en préprod et faux en prod.
- kernel.project_dir : dossier racine (qui contient bin/, config/, src/, var/, vendor/).
- kernel.build_dir.
- kernel.cache_dir.
- kernel.logs_dir.
- kernel.root_dir : deprecated en SF5.3. Chemin du site dans le système de fichier.
- kernel.bundles : liste JSON des bundles chargés.
Routing
[modifier | modifier le wikicode]Par exemple pour créer une nouvelle page sur l'URL :
http://localhost:8000/test
Installer le routage :
composer require sensio/framework-extra-bundle composer require symfony/routing
Par défaut, la page renvoie l'exception No route found for "GET /test". Pour la créer, il faut d'abord générer un fichier contrôleur (rôle MVC), qui fera le lien entre les URL, les données (modèle) et les pages (vue).
Les URL définies dans l'attribut (ou l'annotation) "route" d'une méthode exécuteront cette dernière :
<?php
namespace AppBundle\Controller;
use Sensio\Bundle\FrameworkExtraBundle\Configuration\Route;
use Symfony\Bundle\FrameworkBundle\Controller\AbstractController;
use Symfony\Component\HttpFoundation\Response;
class TestController extends AbstractController
{
#[route('/test/{numero}', name: 'test', requirements: ['id' => '\d*'], methods: ['GET', 'POST'], priority: -1)]
public function HelloWorldAction(int $numero = 0)
{
return new Response('Hello World! '.$numero);
}
}
NB : en PHP < 8, remplacer l'attribut par une annotation :
/** * @Route("/test/{numero}", name="test", requirements={"id"="\d*"}, methods={"GET|POST"}, priority=-1) */
Autres exemples de prérequis :
requirements={"id"="fr|en"}
requirements={"id"="MaClasse::MA_CONSTANTE1|MaClasse::MA_CONSTANTE2"}
requirements={"id"="(?!api/doc|_profiler).*"}
if ($request->get('_route') === 'test')
.Alias
[modifier | modifier le wikicode]Pour créer des alias, c'est-à-dire plusieurs autres URL pointant vers la page ci-dessus, on peut l'ajouter dans les annotations des contrôleurs, ou bien dans config/routes.yaml (anciennement app\config\routing.yml sur Symfony < 4) :
test:
path: /test/{numero}
defaults: { _controller: AppBundle:Test:HelloWorld }
À présent http://localhost:8000/test/1 ou http://localhost:8000/test/2 affichent "Hello World!".
- Une fois le YAML sauvegardé, l'URL fournie en annotation (/test) ne fonctionne plus.
- S'il y a des annotations précédant @Route dans le même bloc, cela peut inhiber son fonctionnement.
Redirection vers la dernière page visitée
[modifier | modifier le wikicode]Une astuce pour rediriger l'utilisateur vers la dernière page qu'il avait visité :
$router = $this->get('router');
$lastPage = $request->getSession()->get('last_view_page');
$parameterLastPage = $router->match($lastPage);
$routeLastPage = $parameterLastPage['_route'];
unset($parameterLastPage['_route']); // Pour ne pas la voir dans l'URL finale
return $this->redirect(
$this->generateUrl($routeLastPage, $parameterLastPage)
);
Annotations.yaml
[modifier | modifier le wikicode]Ce fichier permet de définir des groupes de contrôleurs, dont les routes sont préfixées. Ex :
back_controllers:
resource: ../../src/Controller/BackOffice
type: annotation
prefix: admin
front_controllers:
resource: ../../src/Controller/FrontOffice
type: annotation
prefix: api
Dans le cas où les contrôleurs ont des contrôles d'accès différents dans security.yaml, il est impératif de les préfixer ainsi pour éviter toute collision des gardiens.
Paramètres spéciaux
[modifier | modifier le wikicode]Il existe quatre paramètres spéciaux que l'on peut placer dans routes.yaml ou en argument des méthodes des contrôleurs[6] :
- _controller : contrôleur appelé par le chemin.
- _ format : format de requête (ex : html, xml).
- _fragment : partie de l'URL après "#".
- _locale : langue de la requête (code ISO, ex : fr, en).
Exemple :
#[Route('/controller_route', requirements: ['_locale' => 'en|fr'])] class MyController extends AbstractController
Vue
[modifier | modifier le wikicode]Pour commencer à créer des pages plus complexes, il suffit de remplacer :
return new Response('Hello World!');
par une vue issue d'un moteur de template. Celui de Symfony est Twig :
return $this->render('helloWorld.html.twig');
Pour installer les bibliothèques JavaScript qui agiront sur ces pages, se positionner dans /public. Exemple :
cd public/
sudo apt-get install npm
npm install --save jquery
npm install --save bootstrap
Ensuite il suffit de les appeler dans /templates/helloWorld.html.twig pour pouvoir les utiliser :
<link rel="stylesheet" href="{{ asset('node_modules/bootstrap/dist/css/bootstrap.min.css') }}">
<script type="text/javascript" src="{{ asset('node_modules/jquery/dist/jquery.min.js') }}"></script>
<script type="text/javascript" src="{{ asset('node_modules/bootstrap/dist/js/bootstrap.min.js') }}"></script>
Modèle
[modifier | modifier le wikicode]Pour gérer le modèle du MVC, c'est-à-dire la structure des données stockées, l'ORM officiel de Symfony se nomme Doctrine.
Par défaut, ses classes sont :
- src/Entity : les entités, reflets des tables.
- src/Repository : les requêtes SELECT SQL (ou find MongoDB).
Tester un contrôleur
[modifier | modifier le wikicode]- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/HttpClient#Tests.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/current/controller.html
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/14449967/symfony-setting-flash-and-checking-in-twig
- ↑ https://symfony.com/doc/current/best_practices.html#use-dependency-injection-to-get-services
- ↑ https://symfony.com/doc/4.0/best_practices/controllers.html#fetching-services
- ↑ https://symfony.com/doc/current/security/voters.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/routing.html#special-routing-parameters
Commande
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Les commandes sont, avec les contrôleurs, les seuls points d'entrée permettant de lancer le programme. Ce sont aussi des services mais elles se lancent via la console (en CLI).
La liste des commandes disponibles en console est visible avec :
- Sur Linux :
bin\console
- Sur Windows :
php bin\console
Dans Symfony 2 c'était php app\console
.
Parmi les principales commandes natives au framework et à ses bundles, on trouve :
php bin/console list
: liste toutes les commandes du projet.php bin/console debug:router
: liste toutes les routes (URL) du site.php bin/console debug:container
: liste tous les services avec leurs alias (qui sont des instanciations des classes).php bin/console debug:container --parameters
: liste les paramètres.php bin/console debug:container --env-vars
: liste les variables d'environnement.php bin/console debug:autowiring --all
: liste tous les services automatiquement déclarés.php bin/console debug:config NomDuBundle
: liste tous les paramètres disponibles pour paramétrer un bundle donné. Ex :bin/console debug:config FrameworkBundle
php bin/console cache:clear
: vide la mémoire cache du framework.php bin/console generate:bundle
: crée un bunble (surtout pour SF2).php bin/console generate:controller
: crée un contrôleur (en SF2).php bin/console doctrine:migrations:generate; chown 1001:1001 -R app/DoctrineMigrations
: génère un fichier vide de migration SQL ou DQL.php bin/console doctrine:migrations:list
: liste les noms des migrations disponibles (utiles car selon la configuration on doit les appeler par leur namespace ou juste par numéro).
Toutes les commandes peuvent être abrégées, par exemple "doctrine:migrations:generate" fonctionne avec "d:m:g" ou "do:mi:ge".
Créer une commande
[modifier | modifier le wikicode]Lors du lancement d'une commande, on distingue deux types de paramètres[1] :
- Les arguments : non nommés
- Les options : nommées.
Exemple :
bin/console app:ma_commande argument1 --option1=test
#[AsCommand(name: 'app:ma_commande')]
class HelloWorldCommand extends Command
{
protected function configure(): void
{
$this
->addArgument(
'argument1',
InputArgument::OPTIONAL,
'Argument de test'
)
->addOption(
'option1',
null,
InputOption::VALUE_OPTIONAL,
'Option de test'
)
;
}
protected function execute(InputInterface $input, OutputInterface $output): int
{
echo 'Hello World! '.$input->getOption('option1').' '.$input->getArgument('argument1');
return self::SUCCESS;
}
}
NB : en SF < 6.1, remplacer l'attribut AsCommand par une propriété connue de la classe mère :
protected static $defaultName = 'app:ma_commande';
Pour définir un argument tableau, utiliser InputArgument::IS_ARRAY
et séparer les valeurs par un espace. Ex :
bin/console app:my_command arg1.1 arg1.2 arg1.3
Ajout de logs
[modifier | modifier le wikicode]Pour que la commande logue ses actions, la documentation de Symfony propose deux solutions[2] :
- $output->writeln()
- $io = new SymfonyStyle($input, $output);
Cette deuxième option permet aussi d'afficher une barre de progression, ou d'interagir avec l'utilisateur :
$io->confirm(Êtes vous sûr de vouloir faire ça ? (Yes/No)'); $io->choice('Choisissez l\'option', ['première ligne', 'toutes les lignes'])
Ensuite il y a plusieurs niveaux de log pouvant colorer la console qui le permet :
$io->info('Commentaire'); $io->success('Succès'); $io->warning('Warning'); $io->error('Echec');
Toutefois ce n'est pas conforme à la PSR3[3] et si on veut utiliser ces logs comme ceux des autres services (pour les stocker ailleurs par exemple), mieux vaut utiliser LoggerInterface $logger
(en plus c'est horodaté).
Pour affichage les logs dans la console, utiliser le paramètre -v :
- -v affiche tous les logs "NOTICE" ou supérieurs.
- -vv les "INFO".
- -vvv les "DEBUG", c'est le mode le plus verbeux possible.
Tester une commande
[modifier | modifier le wikicode]Ex :
use Symfony\Bundle\FrameworkBundle\Console\Application;
use Symfony\Bundle\FrameworkBundle\Test\KernelTestCase;
use Symfony\Component\Console\Tester\CommandTester;
/**
* @see https://symfony.com/doc/current/console.html#testing-commands
*/
class CommandTest extends KernelTestCase
{
public function testExecute()
{
$kernel = self::bootKernel();
$monService = static::getContainer()->get('test.mon_service_public'); // En Symfony 6.3 on n'est plus obligé de créer un service public pour le test
$application = new Application($kernel);
$command = $application->find('app:ma_commande');
$commandTester = new CommandTester($command);
$commandTester->execute(
[
'--option1' => 'option1',
'--dry-run' => 'true',
]
);
$commandTester->assertCommandIsSuccessful();
$output = $commandTester->getDisplay();
$hasErrors = str_contains($output, 'ERROR');
$this->assertFalse($hasErrors, $output);
}
Le getDisplay affiche ce que l'on voit sur le dernier écran de la console (cela n'affiche pas tout l'output). Pour voir les logs de Monolog, il faut ajouter les lignes suivantes dans la commande[4] :
if ($this->logger instanceof Logger) { $this->logger->pushHandler(new ConsoleHandler($output)); }
Références
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Composant
Description
[modifier | modifier le wikicode]Le framework Symfony permet nativement les fonctionnalités minimum dans un souci de performances, à l'instar d'un micro-framework. Par exemple son compilateur permet d'utiliser plusieurs patrons de conception (design patterns) via des mots réservés dans services.yaml :
- arguments : Injection de dépendance
- decorator : Décorateur.
- shared : Singleton.
- factory : Fabrique[1].
Toutefois, on peut lui ajouter des composants[2], dont il convient de connaitre les fonctionnalités pour ne pas réinventer la roue. Pour les installer :
composer require symfony/nom_du_composant
Les quatre premiers ci-dessous sont inclus par défaut dans le microframework symfony/skeleton
.
framework-bundle
[modifier | modifier le wikicode]Structure la configuration principale du framework sans laquelle aucun composant n'est installable[3].
console
[modifier | modifier le wikicode]Patrons de conception "Commande".
Fournit la possibilité d'exécuter le framework avec des commandes shell[4]. Par exemple pour obtenir la liste de toutes les commandes disponibles dans un projet :
php bin/console help list
dotenv
[modifier | modifier le wikicode]Gère les variables d'environnement non versionnées, contenues dans un fichier .env[5]. Elles peuvent aussi bénéficier de type checking en préfixant les types avec ":". Ex de .env :
IS_DEV_SERVER=1
Le services.yaml, parameters: récupère ensuite cette valeur et vérifie qu'il s'agit d'un booléen (via le processeur de variable d'environnement "bool") :
is_dev_server: '%env(bool:IS_DEV_SERVER)%'
Il existe plusieurs processeurs de variable d'environnement (en plus de "bool" et des autres types)[6] :
base64:
encode en base64.default:
remplace le deuxième paramètre par le premier si absent. Ex :$addTestValues: '%env(bool:default::ADD_TEST_VALUES)%'
injecte "null" si ADD_TEST_VALUES n'est pas défini.$addTestValues: '%env(bool:default:ADD_TEST_VALUES2:ADD_TEST_VALUES1)%'
injecte le contenu de ADD_TEST_VALUES2 si ADD_TEST_VALUES1 n'est pas défini.
file:
remplace le chemin d'un fichier par son contenu.not:
renvoie l'inverse.require:
fait un require() PHP.resolve:
remplace le nom d'une variable par sa valeur.trim:
fait un trim() PHP.
Pour définir une valeur par défaut en cas de variable d'environnement manquante (sans utiliser default:
), dans services.yaml, parameters: :
env(MY_MISSING_CONSTANT): '0'
yaml
[modifier | modifier le wikicode]Ajoute la conversion de fichier YAML en tableau PHP[7]. Ce format de données constitue une alternative plus lisible au XML pour renseigner la configuration des services. Par défaut le framework se configure avec config.yaml.
routing
[modifier | modifier le wikicode]patron de conception "Façade".
Installe les annotations permettant de router des URLs vers les classes des contrôleurs MVC.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/Contrôleur#Routing.
serializer
[modifier | modifier le wikicode]Permet de convertir des objets en tableaux ou dans les principaux formats de notation : JSON, XML, YAML et CSV[8].
composer require symfony/serializer
Ce composant est notamment utilisé pour créer des APIs.
form
[modifier | modifier le wikicode]Construit des formulaires HTML.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/Formulaire.
validator
[modifier | modifier le wikicode]Fournit des règles de validation pour les données telles que les adresses emails ou les codes postaux. Utile à coupler avec les formulaires pour contrôler les saisies.
Ces règles peuvent porter sur les propriétés ou les getters.
Il permet aussi de créer des groupes de validateurs, et de les ordonner par séquences. Par défaut chaque classe a automatiquement deux groupes de validateurs : "default" et celui de son nom. Si une séquence est définie, le groupe "default" n'est plus égal au groupe de la classe (celui par défaut) mais à la séquence par défaut[9].
Exemples
[modifier | modifier le wikicode]- Dans une entité :
use Symfony\Component\Validator\Constraints as Assert; ... #[Assert\Email] private ?string $email = null;
- Dans un formulaire (inutile à faire si c'est déjà dans l'entité) :
use Symfony\Component\Validator\Constraints\Email; ... $builder->add('email', EmailType::class, [ 'required' => false, 'constraints' => [new Email()], ])
translation
[modifier | modifier le wikicode]Les traductions sont stockées dans un fichier différent par domaine et par langue (code ISO 639). Les formats acceptés sont YAML, XML, PHP[10].
On peut ensuite récupérer ces dictionnaires en Twig (via le filtre "trans"), ou en PHP (via le service "translator").
Par exemple, le domaine par défaut étant "messages", le français se trouve donc dans translations/messages.fr.yml
ou translations/messages.fr-FR.yml
.
Installation
[modifier | modifier le wikicode]composer require symfony/translation
Pour avoir les traductions inutilisées en anglais :
bin/console debug:translation en --only-unused
Pour les traductions manquantes en anglais :
bin/console debug:translation en --only-missing
On peut restreindre à un seul domaine avec une option : --domain=mon_domaine
Traduction en PHP
[modifier | modifier le wikicode]Le domaine et la langue sont facultatifs (car ils ont des valeurs par défaut) :
$translator->trans('Hello World', domain: 'login', locale: 'fr_FR');
Traduction en Twig
[modifier | modifier le wikicode]Les traductions en Twig sont appelées par le filtre "trans" :
{% trans_default_domain 'login' %} {{ 'Hello World' |trans }}
Ou :
{{ 'Hello World' |trans({}, 'login', 'fr-FR') }}
Variables
[modifier | modifier le wikicode]Hello World: 'Hello World name!'
- Twig :
{{ Hello World |trans({"name": userName}) }}
- PHP
$translator->trans('Hello World', ['name' => $userName]);
Dans un formulaire Symfony :
$builder ->add('hello', TextType::class,([ 'label' => 'Hello World', 'label_translation_parameters' => [ 'name' => $userName, ] ])) ;
Par défaut le domaine de traduction est "message" mais on peut désactiver ces dernières avec : choice_translation_domain => false
.
event-dispatcher
[modifier | modifier le wikicode]Patrons de conception "Observateur"[12] et "Médiateur"[13].
Assure la possibilité d'écouter des évènements pour qu'ils déclenchent des actions.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/Évènement.
process
[modifier | modifier le wikicode]Permet de lancer des sous-processus en parallèle[14]. Exemple qui lance une commande shell :
$process = new Process(['ls']);
$process->run();
En l'absence de $process->stop()
ou de timeout, le sous-processus peut être stoppé en redémarrant le serveur PHP.
Exemple de requête SQL asynchrone[15] :
$sql = 'SELECT * FROM ma_table LIMIT 1';
$process = Process::fromShellCommandline(sprintf('../bin/console doctrine:query:sql "%s"', $sql));
$process->setTimeout(3600);
$process->start();
cache
[modifier | modifier le wikicode]Gère les connexions, lectures et écritures vers des serveurs de mémoire caches tels que Redis ou Memcached.
Il fournit une classe cacheItem conforme à la PSR, instanciable par plusieurs adaptateurs.
Le cache ne sert qu'à accélérer l'application donc une panne sur celui-ci ne doit pas la bloquer. C'est pourquoi il vaut mieux avoir un ou plusieurs caches de secours, même moins rapides, pour prendre le relais dans une chaine de caches.
Pour mettre cela en place sur Symfony, définir le chaine et ses composants dans cache.yaml.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP/Redis#Dans Symfony.
asset
[modifier | modifier le wikicode]Ajoute la fonction Twig asset()
pour accéder aux fichiers CSS, JS ou images selon leurs versions[16].
webpack-encore
[modifier | modifier le wikicode]Intégration de Webpack pour gérer la partie front end (ex : minifications des CSS et JS).
Installation[17]
[modifier | modifier le wikicode]composer require symfony/webpack-encore-bundle yarn install yarn build
NB : si Yarn n'est pas installé, le faire avec npm : apt install nodejs npm; npm install --global yarn
.
Cela crée les fichiers package.json et yarn.lock contenant les dépendances JavaScript, le dossier assets/ contenant les JS et CSS versionnés, et le fichier webpack.config.js dans lequel ils sont appelés.
De plus, des fonctions Twig permettent d'y accéder depuis les templates : encore_entry_link_tags()
et encore_entry_script_tags()
.
Par ailleurs, cela installe le framework JS Stimulus, et interprète les attributs de données pour appeler ses contrôleurs ou méthodes.
Rebuild
[modifier | modifier le wikicode]Pour que le code se build en cours de frappe, deux solutions[18] :
- Avec Yarn :
- yarn watch
- yarn dev-server
- Avec npm :
- npm watch
- npm run dev-server
La différence entre les deux est que le dev-server peut mettre à jour la page sans même la rafraichir.
messenger
[modifier | modifier le wikicode]Patrons de conception "Chaîne de responsabilité".
Messenger permet d'utiliser des queues au protocole AMQP. En résumé, il gère l'envoi de messages dans des bus, ces messages transitent par d'éventuels middlewares puis arrivent à destination dans des handlers[19]. On peut aussi persister ces messages en les envoyant dans des transports via un DSN, par exemple dans RabbitMQ, Redis ou Doctrine (donc une table des SGBD les plus populaires).
php bin/console debug:messenger
Chaque middleware doit passer le relais au suivant ainsi :
return $stack->next()->handle($envelope, $stack);
Pour stopper le message dans un middleware sans qu'il arrive aux handlers :
return $envelope;
workflow
[modifier | modifier le wikicode]Ce composant nécessite de créer (en YAML, XML ou PHP) la configuration d'un automate fini[20], c'est-à-dire la liste de ses transitions et états (appelés "places").
Ces graphes sont ensuite visualisables en image ainsi :
use Symfony\Component\Workflow\Definition;
use Symfony\Component\Workflow\Dumper\StateMachineGraphvizDumper;
class WorkflowDisplayer
...
$definition = new Definition($places, $transitions);
echo (new StateMachineGraphvizDumper())->dump($definition);
sudo apt install graphviz
php WorkflowDisplayer.php | dot -Tpng -o workflow.png
browser-kit
[modifier | modifier le wikicode]Simule un navigateur pour les tests d'intégration.
config
[modifier | modifier le wikicode]Permet de manipuler des fichiers de configurations.
contracts
[modifier | modifier le wikicode]Pour la programmation par contrat.
css-selector
[modifier | modifier le wikicode]Pour utiliser XPath.
debug
[modifier | modifier le wikicode]Fournit des méthodes statiques pour déboguer le PHP.
dependency-injection
[modifier | modifier le wikicode]Normalise l'utilisation du container de services.
Permet aussi d'exécuter du code pendant la compilation via un compiler pass, en implémentant l'interface CompilerPassInterface avec sa méthode process[21].
dom-crawler
[modifier | modifier le wikicode]Fournit des méthodes pour parcourir le DOM.
expression-language
[modifier | modifier le wikicode]Patrons de conception "Interpréteur".
Expression language sert à évaluer des expressions, ce qui peut permettre de définir des règles métier[22].
Installation :
composer require symfony/expression-language
Exemple :
$el = new ExpressionLanguage();
$operation = '1 + 2';
echo(
sprintf(
"L'opération %s vaut %s",
$el->compile($operation));
$el->evaluate($operation));
)
);
// Affiche : L'opération 1 + 2 vaut 3
filesystem
[modifier | modifier le wikicode]Méthodes de lecture et écriture dans les dossiers et fichiers.
finder
[modifier | modifier le wikicode]Recherche dans les dossiers et fichiers.
security
[modifier | modifier le wikicode]Ensemble de sous-composants assurant la sécurité d'un site. Ex : authentification, anti-CSRF ou droit des utilisateurs d'accéder à une page.
Dans security.yaml, on peut par exemple définir les classes qui vont assurer l'authentification (guard), ou celle User qui sera instanciée après.
Pour obtenir l'utilisateur ou son token, on peut injecter :
TokenStorageInterface $tokenStorage
pour avoir l'utilisateur courant avec $this->tokenStorage->getToken()->getUser()
.
guard
[modifier | modifier le wikicode]Extension de sécurité pour des authentifications complexes.
http-client
[modifier | modifier le wikicode]Pour lancer des requêtes HTTP depuis l'application.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/HttpClient.
http-foundation
[modifier | modifier le wikicode]Fournit des classes pour manipuler les requêtes HTTP, comme Request et Response que l'on retrouve dans les contrôleurs.
Par exemple :
use Symfony\Component\HttpFoundation\Response;
//...
echo Response::HTTP_OK; // 200
echo Response::HTTP_NOT_FOUND; // 404
http-kernel
[modifier | modifier le wikicode]Permet d'utiliser des évènements lors des transformations des requêtes HTTP en réponses.
inflector
[modifier | modifier le wikicode]Deprecated depuis Symfony 5.
Accorde les mots anglais au pluriel à partir de leurs singuliers.
intl
[modifier | modifier le wikicode]Internationalisation, comme par exemple la classe "Locale" pour gérer une langue.
ldap
[modifier | modifier le wikicode]Connexion aux serveur LDAP.
lock
[modifier | modifier le wikicode]Pour verrouiller les accès aux ressources[23].
Par exemple, pour ne pas qu'une commande soit lancée deux fois simultanément, bien que le composant console aie aussi cette fonctionnalité :
use Symfony\Component\Console\Command\LockableTrait; ... protected function execute(InputInterface $input, OutputInterface $output): int { if ($this->lock() === false) { return Command::SUCCESS; } ... $this->release(); return Command::SUCCESS; }
Maker bundle
[modifier | modifier le wikicode]Pour créer ou recréer des classes à partir de déductions[24].
composer require --dev symfony/maker-bundle
NB : ce composant ne permet pas de générer des entités à partir d'une base de données.
mailer
[modifier | modifier le wikicode]Pour envoyer des emails.
mime
[modifier | modifier le wikicode]Manipulation des messages MIME.
notifier
[modifier | modifier le wikicode]Pour envoyer des notifications telles que des emails, des SMS, des messages instantanés, etc.
options-resolver
[modifier | modifier le wikicode]Gère les remplacements de propriétés par d'autres, avec certaines par défaut.
phpunit-bridge
[modifier | modifier le wikicode]Patron de conception "Pont" qui apporte plusieurs fonctionnalités liées aux tests unitaires, telles que la liste des tests désuets ou des mocks de fonctions PHP natif.
property-access
[modifier | modifier le wikicode]Pour lire les attributs de classe à partir de leurs getters, ou des tableaux.
property-info
[modifier | modifier le wikicode]Pour lire les métadonnées des attributs de classe.
stopwatch
[modifier | modifier le wikicode]Chronomètre pour mesurer des temps d'exécution.
string
[modifier | modifier le wikicode]API convertissant certains objets en chaine de caractères. Ex :
use Symfony\Component\String\Slugger\AsciiSlugger;
$slugger = new AsciiSlugger();
echo $slugger->slug('caractères spéciaux € $');
Résultat :
caracteres-speciaux-EUR
templating
[modifier | modifier le wikicode]Extension de construction de templates.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/Templating.
var-dumper
[modifier | modifier le wikicode]Ajoute une fonction globale dump()
pour déboguer des objets en les affichant avec une coloration syntaxique et des menus déroulant.
Ajoute aussi dd()
pour dump() and die().
var-exporter
[modifier | modifier le wikicode]Permet d'instancier une classe sans utiliser son constructeur.
polyfill*
[modifier | modifier le wikicode]On trouve aussi une vingtaine de composants polyfill, fournissant des fonctions PHP retirées dans les versions les plus récentes.
Composants désuets
[modifier | modifier le wikicode]locale (<= v2.3)
[modifier | modifier le wikicode]Arrêté en 2011, car remplacé par le composant intl[25].
icu (<= v2.6)
[modifier | modifier le wikicode]Arrêté en 2014, car remplacé par le composant intl[26].
class-loader (<= v3.3)
[modifier | modifier le wikicode]Arrêté en 2011, car remplacé par composer.json[27].
Ajoutés en 2020
[modifier | modifier le wikicode]Uid (sic) (>= v5.1)
[modifier | modifier le wikicode]RateLimiter (>= v5.2)
[modifier | modifier le wikicode]Patron de conception "Proxy", qui permet de limiter la consommation de ressources du serveur par les clients[29]
Semaphore (>= v5.2)
[modifier | modifier le wikicode]Pour donner l'exclusivité d'accès à une ressource[30].
Ajoutés en 2021
[modifier | modifier le wikicode]PasswordHasher (>= v5.3)
[modifier | modifier le wikicode]Pour gérer les chiffrements[31].
Runtime (>= v5.3)
[modifier | modifier le wikicode]Pour le démarrage (bootstrap) : permettre de découpler l'application de son code de retour. [32].
Ajoutés en 2022
[modifier | modifier le wikicode]HtmlSanitizer (>= v6.1)
[modifier | modifier le wikicode]Clock (>= v6.2)
[modifier | modifier le wikicode]Symfony UX (>= v5.4)
[modifier | modifier le wikicode]ux-autocomplete
[modifier | modifier le wikicode]ux-chartjs
[modifier | modifier le wikicode]Utilise Chart.js via Stimulus pour afficher des graphiques, via la fonction Twig render_chart()
[33].
ux-react
[modifier | modifier le wikicode]Ajoute le framework React.js.
- Pour plus de détails voir : Programmation PHP avec Symfony/Stimulus.
ux-vue
[modifier | modifier le wikicode]Ajoute le framework Vue.js.
Ajoutés en 2023
[modifier | modifier le wikicode]Webhook et RemoteEvent (>= v6.3)
[modifier | modifier le wikicode]AssetMapper (>= v6.3)
[modifier | modifier le wikicode]Scheduler (>= v6.3)
[modifier | modifier le wikicode]Composants non listés comme tels
[modifier | modifier le wikicode]apache-pack
[modifier | modifier le wikicode]Pour faire tourner le site sans passer par le serveur symfony server:start
.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/current/service_container/factories.html
- ↑ https://symfony.com/components
- ↑ https://symfony.com/doc/current/reference/configuration/framework.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/console.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/dotenv.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/configuration/env_var_processors.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/yaml.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/serializer.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/validation/sequence_provider.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/translation.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/reference/formats/message_format.html
- ↑ http://www.jpsymfony.com/design_patterns/le-design-pattern-observer-avec-symfony2
- ↑ https://github.com/certificationy/symfony-pack/blob/babd3fee68a7e793767f67c6df140630f52e7f8d/data/architecture.yml#L13
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/process.html
- ↑ https://gist.github.com/appaydin/42eaf953172fc7ea6a8b193694645324
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/asset.html
- ↑ https://symfonycasts.com/screencast/stimulus/encore
- ↑ https://symfony.com/doc/current/frontend/encore/simple-example.html
- ↑ https://vria.eu/delve_into_the_heart_of_the_symfony_messenger/
- ↑ https://symfony.com/doc/current/workflow.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/dependency_injection/compilation.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/expression_language.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/lock.html
- ↑ https://symfony.com/bundles/SymfonyMakerBundle/current/index.html
- ↑ https://symfony.com/components/Locale
- ↑ https://symfony.com/components/Icu
- ↑ https://symfony.com/components/ClassLoader
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/uid.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/rate_limiter.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/semaphore.html
- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-5-3-passwordhasher-component
- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-5-3-runtime-component
- ↑ https://symfony.com/bundles/ux-chartjs/current/index.html
- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-6-3-webhook-and-remoteevent-components
- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-6-3-assetmapper-component
- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-6-3-scheduler-component
HttpClient
Installation
[modifier | modifier le wikicode]Composant pour lancer des requêtes HTTP depuis l'application, avec gestion des timeouts, redirections, cache, protocole et en-tête HTTP. Il est configurable en PHP ou dans framework.yaml.
Depuis Symfony 4[1] :
composer require symfony/http-client
Utilisation
[modifier | modifier le wikicode]Deux solutions :
HttpClient::create();
ou
public function __construct(private readonly HttpClientInterface $httpClient)
Par défaut, l'appel statique à la classe HttpClient instancie un CurlHttpClient, alors que l'injection du service via HttpClientInterface récupère un TraceableHttpClient. Ce dernier est préférable puisqu'il affiche toutes les requêtes dans le profiler de Symfony.
GET
[modifier | modifier le wikicode]On peut forcer l'utilisation de HTTP 2 à la création :
$httpClient = HttpClient::create(['http_version' => '2.0']);
$response = $httpClient->request('GET', 'https://fr.wikibooks.org/');
if (200 == $response->getStatusCode()) {
dd($response->getContent());
} else {
dd($response->getInfo('error'));
}
Ce code ne lève pas les exceptions de résolution DNS.
POST
[modifier | modifier le wikicode]Exemple en POST avec authentification :
$response = $httpClient->request('POST', 'https://fr.wikibooks.org/w/api.php', [
'auth_bearer' => 'mon_token',
'jsonA' => $keyValuePairs,
]);
Pour lancer plusieurs appels asynchrones, il suffit de placer leurs $response->getContent()
ensemble, après tous les $httpClient->request()
.
Pour envoyer un fichier il y a plusieurs solutions :
- Utiliser le type MIME correspondant à son extension (ex : 'application/pdf', 'application/zip'...). Mais on ne peut envoyer que le fichier dans la requête.
- Utiliser le type MIME 'application/json' et l'encoder en base64. Il peut ainsi être envoyé avec d'autres données.
- Utiliser le type MIME 'multipart/form-data'[2].
Problèmes connus
[modifier | modifier le wikicode]Ce composant est relativement jeune et souffre d'incomplétudes.
- On peut avoir du "null given" à tort sur un mapping DNS, solvable en rajoutant une option :
$options = array_merge($options, [
'resolve' => ['localhost' => '127.0.0.1']
]);
$httpClient->request()
renvoie uneSymfony\Contracts\HttpClient\ResponseInterface
, mais en cas d'erreur, elle ne contient qu'une ligne de résumé, soit moins d'informations qu'un client comme Postman.
Tests
[modifier | modifier le wikicode]Ce composant peut aussi serveur aux tests fonctionnels via PhpUnit. On l'appelle alors avec static::createClient
si le test extends WebTestCase
. Dans le cas d'un projet API Platform, on l'appelle de la même manière mais le test extends ApiTestCase
.
Exemple :
$client = static::createClient();
$client->request('GET', '/home');
var_dump($client->getResponse()->getContent());
Pour simuler plusieurs clients en parallèle : $client->insulate()
.
Pour simuler un utilisateur : $client->loginUser($monUser)
.
Pour un test de bundle, il faut créer une classe Kernel qui charge les routes en plus[3].
Références
[modifier | modifier le wikicode]
Évènement
Un évènement est une action pouvant en déclencher d'autres qui l'attendaient, à la manière du patron de conception observateur, via un hook.
Installation
[modifier | modifier le wikicode]composer require symfony/event-dispatcher
Commande
[modifier | modifier le wikicode]Pour lister les évènements et écouteurs d'un projet (avec leurs priorités) :
php bin/console debug:event-dispatcher
Ex :
"console.terminate" event
-------------------------
------- ----------------------------------------------------------------------------- ----------
Order Callable Priority
------- ----------------------------------------------------------------------------- ----------
#1 Symfony\Component\Console\EventListener\ErrorListener::onConsoleTerminate() -128
#2 Symfony\Bridge\Monolog\Handler\ConsoleHandler::onTerminate() -255
------- ----------------------------------------------------------------------------- ----------
Event
[modifier | modifier le wikicode]Pour utiliser ce système, la première étape consiste à déterminer si on souhaite utiliser un évènement existant, ou en créer un nouveau.
- Pour un existant, son nom est obtenu par le commande ci-dessus.
- Pour un nouveau, voici un exemple de conception pilotée par le domaine où l'on souhaite qu'une condition du core soit traitée dans des modules en fonction du groupe utilisateur, sans les lister dans le core :
class AddExtraDataEvent
{
/** @var string */
private $userGroup;
public function __construct(string $userGroup)
{
$this->userGroup = $userGroup;
}
public function getUserGroup(): string
{
return $this->usernGroup;
}
public function setUserGroup(string $usernGroup): AddExtraDataEvent
{
$this->userGroup = $userGroup;
return $this;
}
}
Une fois la classe crée, il faut choisir où l'instancier :
use Symfony\Component\EventDispatcher\EventDispatcher;
...
$this->eventDispatcher->dispatch(new AddExtraDataEvent($userGroup));
Listener
[modifier | modifier le wikicode]Pour exécuter une ou plusieurs classes au moment du dispatch, il faut créer maintenant en créer une qui écoute l'évènement. Elle doit peut être reliée à son évènement, soit dans sa déclaration de service pour un écouter (event listener[1]), soit dans son constructeur pour un souscripteur (event subscriber).
Le listener a donc l'inconvénient de devoir être déclaré avec un tag, alors que le subscriber lui, est chargé à chaque exécution du programme, ce qui alourdit légèrement les performances mais évite de maintenir sa déclaration en autowiring.
Exemple de déclaration YAML
[modifier | modifier le wikicode]services:
App\EventListener\MyViewListener:
tags:
- { name: kernel.event_listener, event: kernel.view }
class MyViewListener
{
public function onKernelException(ExceptionEvent $event)
{
echo "Triggered!";
}
}
Subscriber
[modifier | modifier le wikicode]Un souscripteur doit forcément implémenter EventSubscriberInterface :
class ViewSubscriber implements EventSubscriberInterface
{
public function getSubscribedEvents(): array
{
return [
KernelEvents::VIEW => ['onView']
];
}
public function onView(ViewEvent $event): void
{
echo "Triggered!";
}
}
Autre exemple où on veut embarquer dans un évènement maison une information de ses souscripteurs :
class ClientXUserSubscriber implements EventSubscriberInterface
{
...
public static function getSubscribedEvents(): array
{
return [
ClientXEvent::class => 'getProperty',
];
}
public function getProperty(ClientXUserEvent $event): void
{
if ('X' === $this->user->getCompany()) {
$event->setProperty('XX');
}
}
}
Débogage
[modifier | modifier le wikicode]Les erreurs qui surviennent selon certains évènements ne sont pas faciles à provoquer ou visualiser. Pour les voir sans passer par le profiler, on peut ajouter temporairement dans un contrôleur :
$this->getEventDispatcher()->dispatch('mon_service');
Références
[modifier | modifier le wikicode]
Formulaire
Principe
[modifier | modifier le wikicode]Le principe est d'ajouter des champs de formulaire en PHP, qui seront automatiquement convertis en code HTML correspondant.
En effet, en HTML on utilise habituellement la balise <form>
pour afficher les champs à remplir par le visiteur. Puis sur validation on récupère leurs valeurs en PHP avec la superglobale $_REQUEST
(ou ses composantes $_GET
et $_POST
). Or ce système ne fonctionne pas en $_POST
dans Symfony : si on affiche un tel formulaire et qu'on le valide, $_POST
est vide, et l'équivalent Symfony de $_REQUEST
, $request->request
[1] aussi.
Les formulaires doivent donc nécessairement être préparés en PHP.
Installation
[modifier | modifier le wikicode]Form
[modifier | modifier le wikicode]
composer require symfony/form
Les formulaires présents sont ensuite listables avec :
bin/console debug:form
Et vérifiables individuellement :
bin/console debug:form "App\Service\Form\MyForm"
Avec le composant maker, on peut créer un formulaire pour chaque entité Doctrine à modifier :
composer require symfony/maker-bundle bin/console make:form
Validator
[modifier | modifier le wikicode]Pour ajouter des contrôles sur les champs, il existe un deuxième composant Symfony[2] :
composer require symfony/validator
Contrôleur
[modifier | modifier le wikicode]Injection du formulaire dans un Twig
[modifier | modifier le wikicode]class HelloWorldType extends AbstractType
{
public function buildForm(FormBuilderInterface $builder, array $options): void
{
$builder
->add('name', TextType::class)
->add('save', SubmitType::class)
;
}
}
class HelloWorldController extends AbstractController
{
#[Route('/helloWorld/{id}, requirements: ['id' => '\d*']')]
public function indexAction(Request $request, ?HelloWorld $helloWorld = null): Response
{
$form = $this->createForm(HelloWorldType::class, $helloWorld);
return $this->render('helloWorld.html.twig', [
'form' => $form->createView(),
]);
}
}
Le second paramètre de createForm() est facultatif est sert à préciser des valeurs initiales dans le formulaire qui seront injectées en Twig, mais elles peuvent aussi l'être via le fichier du formulaire dans les paramètres de chaque champ.
Traitement post-validation
[modifier | modifier le wikicode]Dans la même méthode du contrôleur qui injecte le formulaire, il faut prévoir le traitement post-validation. Par exemple pour mettre à jour l'entité en base :
if (empty($myEntity)) {
$myEntity = new MyEntity();
}
$form = $this->createForm(MyEntityType::class, $myEntity);
$form->handleRequest($request); // Cette méthode remplit l'objet avec les valeurs postées dans $request pour les champs du formulaires mappés
if ($form->isSubmitted() && $form->isValid()) {
// Mise à jour d'un champ non mappé (ex : car absent de $myEntity)
$email = $form->get('email')->getData();
$this->em->persist($email);
$this->em->flush();
return $this->redirectToRoute('home');
}
Fichier du formulaire
[modifier | modifier le wikicode]Dans SF4, l'espace de nom Symfony\Component\Form\Extension\Core\Type propose 35 types de champ, tels que :
- Text
- TextArea
- Email (avec validation en option de la présence d'arrobase ou de domaine)
- Number
- Date
- Choice (menu déroulant)
- Checkbox (cases à cocher et boutons radio)
- Hidden (caché)
- Submit (bouton de validation).
TextType
[modifier | modifier le wikicode]Exemple[3] :
public function buildForm(FormBuilderInterface $builder, array $options)
{
$builder
->add('email', TextType::class, [
'required' => true,
'empty_data' => 'valeur par défaut si vide à la validation',
'data' => 'valeur par défaut préremplie à la création',
'constraints' => [new Assert\NotBlank()],
'attr' => ['class' => 'ma_classe_CSS'],
]);
}
Pour préremplir des valeurs dans les champs :
$form->get('email')->setData($user->getEmail());
L'attribut "required" peut être interprété par les navigateurs comme un "NotBlank", mais il faut tout de même le compléter avec la contrainte sans quoi un simple retrait du "required" de la page web par la console du navigateur pourrait contourner l'obligation.
NumberType
[modifier | modifier le wikicode]Cette classe génère une balise input type="number"
, qui empêche donc les navigateurs d'écrire des lettres dedans en HTML5.
D'autre part, il y a aussi les problématiques des nombres minimum et maximum, et des séparateurs décimaux et de milliers.
Ex :
$builder ->add('email', NumberType::class, [ 'html5' => true, 'constraints' => [new Assert\Positive()], 'attr' => [ 'onkeypress' => 'return (event.charCode > 47 && event.charCode < 58) || event.charCode == 44 || event.charCode == 45', ], ]);
ChoiceType
[modifier | modifier le wikicode]Il faut injecter le tableau des choix du menu déroulant dans la clé "choices", avec en clé ce qui sera visible dans la liste et en valeur ce qui sera envoyé à la soumission[4].
Ex :
$builder ->add('civility', ChoiceType::class, [ 'choices' => ['Choisir' => null, 'M.' => 'M.', 'Mme' => 'Mme'], ])
Dans le cas où une valeur par défaut est définie dans 'data', elle doit appartenir aux valeurs du tableau de "choices", sans quoi elle ne sera pas prise en compte.
Si une valeur absente de la liste des choix est envoyée à la soumission, on peut la faire accepter en l'ajoutant à la volée avec[5] :
->addEventListener(FormEvents::PRE_SUBMIT, function(FormEvent $event) { ... })
EntityType
[modifier | modifier le wikicode]De plus, en installant Doctrine, il est possible d'ajouter un type de champ "entité" directement relié avec un champ de base de données[6].
Ex :
$builder->add('company', EntityType::class, ['class' => Company::class]);
En SF4, il n'y avait pas encore les types CheckboxType ou RadioType : il fallait jouer sur deux paramètres de EntityType
ainsi :
Élément | Expanded | Multiple |
---|---|---|
Sélecteur | false | false |
Sélecteur multiple | false | true |
Boutons radio | true | false |
Cases à cocher | true | true |
Exemple :
$builder->add('gender', EntityType::class, ['expanded' => true, 'multiple' => false]);
Pour lui donner une valeur par défaut, il faut lui injecter un objet :
$builder->add('company', EntityType::class, [ 'class' => Company::class, 'choice_label' => 'name', 'data' => $company, ]);
Sous-formulaire
[modifier | modifier le wikicode]Utiliser le nom du sous-formulaire comme type :
$builder->add('company', MySubformType::class, [ 'label' => false, ]);
Validation
[modifier | modifier le wikicode]Validation depuis les entités
[modifier | modifier le wikicode]Le validateur de formulaire d'entité peut utiliser les annotations des entités. Ex :
use Symfony\Component\Validator\Constraints as Assert;
...
#[Assert\Type('string')]
#[Assert\NotBlank]
#[Assert\Length(
min: 1,
max: 255,
)]
En PHP < 8 :
use Symfony\Component\Validator\Constraints as Assert;
...
/**
* @Assert\Type("string")
* @Assert\NotBlank
* @Assert\Length(
* min = 2,
* max = 50
* )
*/
Plusieurs types de données sont déjà définis, comme l'email ou l'URL[7]. Ex :
@Assert\Email()
Validation depuis les formulaires
[modifier | modifier le wikicode]Sinon il permet aussi des contrôles plus personnalisés dans les types (qui étendent Symfony\Component\Form\AbstractType). Ex :
'constraints' => [
new Assert\NotBlank(),
new GreaterThanOrEqual(2),
new Assert\Callback([ProductChecker::class, 'check']),
],
Validation avec un service
[modifier | modifier le wikicode]Pour valider une entité depuis le service validateur[8] :
use Symfony\Component\Validator\Validator\ValidatorInterface; ... $validator->validate( $entity, $entityConstraint );
NB : le second paramètre est optionnel.
Bien que l'on voit des services correspondant aux contraintes du validateur, on ne peut pas les injecter comme les autres services mais uniquement les utiliser via le validateur général.
Exemple pour valider un email :
php bin/console debug:container |grep -i validator |grep -i email validator.email Symfony\Component\Validator\Constraints\EmailValidator
use Symfony\Component\Validator\Constraints\Email;
use Symfony\Component\Validator\Validator\ValidatorInterface;
...
$this->validator->validate(
'mon_email@example.com',
new Email()
);
Appel du formulaire Symfony dans la vue
[modifier | modifier le wikicode]Les fonctions Twig permettant d'ajouter les éléments du formulaire sont :
- form_start
- form_errors
- form_row
- form_widget
- form_label
Pour afficher tout le formulaire, dans l'ordre où les champs ont été définis en PHP :
{{ form_start(form) }}
{{ form_end(form) }}
Pour n'afficher qu'un seul champ :
{{ form_widget(form.choosen_credit_card) }}
Les mêmes attributs qu'en PHP peuvent être définis en paramètre. Ex :
{{ form_widget(form.name, {'attr': {'class': 'address', 'placeholder': 'Entrer une adresse'} }) }}
{{ form_label(form.name, null, {'label_attr': {'class': 'address'}}) }}
Exemple complet :
{{ form_start(form) }}
{{ form_errors(form) }}
{{ form_label(form.name, 'Label du champ "name" écrasé ici') }}
{{ form_row(form.name) }}
{{ form_widget(form.message, {'attr': {'placeholder': 'Remplacez ce texte par votre message'} }) }}
{{ form_rest(form) }}
{{ form_row(form.submit, { 'label': 'Submit me' }) }}
{{ form_end(form) }}
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/current/components/http_foundation.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/forms.html#form-validation
- ↑ https://symfony.com/doc/current/reference/forms/types/form.html#empty-data
- ↑ https://symfony.com/doc/current/reference/forms/types/choice.html
- ↑ https://github.com/symfony/symfony/issues/42451
- ↑ https://symfony.com/doc/master/reference/forms/types/entity.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/validation.html#string-constraints
- ↑ https://symfony.com/doc/current/validation.html#using-the-validator-service
Mailer
Mailer
[modifier | modifier le wikicode]Depuis Symfony 4.3, un composant Symfony Mailer a été ajouté.
Pour l'installer[1] :
composer require symfony/mailer
Ajouter ensuite le SMTP dans le .env :
MAILER_DSN=smtp://mon_utilisateur:mon_mot_de_passe@smtp.example.com
Utilisation
[modifier | modifier le wikicode] private MailerInterface $mailer;
public function __construct(MailerInterface $mailer)
{
$this->mailer = $mailer;
}
public function send(string $message): void
{
$email = (new Email())
->from('no-reply@example.com')
->to('target@example.com')
->subject('Test Symfony Mailer')
->text($message)
;
$this->mailer->send($email);
}
Swift Mailer
[modifier | modifier le wikicode]Avant Symfony 4.3 et la création du composant Mailer[2], on pouvait utiliser Swift Mailer.
Swift Mailer est ensuite remplacé en novembre 2021 par le composant Mailer.
Installation
[modifier | modifier le wikicode]composer require symfony/swiftmailer-bundle
Utilisation
[modifier | modifier le wikicode]Par exemple, pour un envoi d'email sans passer par config.yml :
$transport = (new \Swift_SmtpTransport('mon_smtp.com', 25));
$mailer = new \Swift_Mailer($transport);
$message = (new \Swift_Message('Hello World from Controller'))
->setFrom('mon_email@example.com')
->setTo('mailcatcher@example.com')
->setBody('Hello World',
'text/html'
)
;
$mailer->send($message);
Templates
[modifier | modifier le wikicode]Pour simplifier les templates d'email, une alternative au HTML / CSS existe, il s'agit de Inky[4].
Elle utilise d'autres balises XML, comme callout
ou spacer
[5].
Installation :
composer require twig/extra-bundle twig/inky-extra
Utilisation :
{% apply inky_to_html %} ...
Références
[modifier | modifier le wikicode]
Stimulus
Introduction
[modifier | modifier le wikicode]Stimulus est le framework JavaScript officiel de Symfony[1]. Il est installé avec Webpack :
composer require symfony/webpack-encore-bundle
Pour utiliser le framework React.js dans Symfony[2] :
composer require symfony/ux-react
Lancer ensuite npm run watch
pour que le code JS exécuté soit toujours identique à celui écris. Cela va lancer le npm run build
en cours de frappe.
Hello World on ready
[modifier | modifier le wikicode]Partie Twig
[modifier | modifier le wikicode]La première étape consiste à connecter un contrôleur Stimulus depuis un fichier Twig, en lui injectant les variables dont il a besoin. Ex :
<div {{ stimulus_controller('ticket', { subject: 'Hello World' } )}}> </div>
Une syntaxe alternative est :
<div data-controller="ticket" data-ticket-subject-value="Hello World" > </div>
Partie Stimulus
[modifier | modifier le wikicode]Dans le fichier assets/controllers/ticket_controller.js, créer une classe héritant de Stimulus :
import { Controller } from "@hotwired/stimulus"; export default class extends Controller { static values = { subject: String, body: String, }; connect() { alert(this.subjectValue); } }
Rafraichir la page du Twig pour voir le message du code exécuté par Stimulus.
Explication : la fonction connect est un mot réservé désignant une fonction prédéfinie qui s'exécute automatiquement quand le contrôleur Stimulus est connecté au DOM de la page[3]. C'est donc un mécanisme similaire à la méthode magique PHP __contruct. De plus, il existe aussi disconnect comparable à la méthode PHP __destruct.
Si le contrôleur Stimulus est dans un sous-dossier, la syntaxe des séparateurs de dossiers côté Twig n'est pas "/" mais "--".
Ex : stimulus_controller('sousDossier--ticket', ...)
connectera le fichier assets/controllers/sousDossier/ticket_controller.js.
Hello World on click
[modifier | modifier le wikicode]On utilise l'action "click"[4].
Partie Twig
[modifier | modifier le wikicode]<div {{ stimulus_controller('ticket', { subject: 'Hello World' } )}}> <button {{ stimulus_action('ticket', 'onCreate', 'click') }}> Créer un ticket </button> </div>
Une syntaxe alternative est :
<div data-controller="ticket" data-ticket-subject-value="Hello World" > <button data-action="click->ticket#onCreate" > Créer un ticket </button> </div>
Partie Stimulus
[modifier | modifier le wikicode]Par rapport au premier exemple, on remplace juste "connect" par une méthode maison.
import { Controller } from "@hotwired/stimulus"; export default class extends Controller { static values = { subject: String, body: String, }; onCreate() { alert(this.subjectValue); } }
Rafraichir la page du Twig et cliquer sur le bouton pour voir le message du code exécuté par Stimulus.
Exemple où Stimulus appelle React
[modifier | modifier le wikicode]On veut maintenant déclencher l'ouverture d'une fenêtre modale React.js en cliquant sur un bouton de la page du Twig. Il faut donc que le contrôleur Stimulus appelle une classe React.
- ticket_controller.js :
import { Controller } from "@hotwired/stimulus"; import ReactDOM from "react-dom"; import React from "react"; import HelloWorld from "./HelloWorld"; export default class extends Controller { static values = { subject: String, body: String, }; onCreate() { ReactDOM.render(<HelloWorld subject={this.subjectValue} />, this.element); } }
- HelloWorld.js :
export default function (props) { alert(props.subject); }
react_component()
.Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/blog/new-in-symfony-the-ux-initiative-a-new-javascript-ecosystem-for-symfony#symfony-ux-building-highly-interactive-applications-by-leveraging-javascript-giants
- ↑ https://symfony.com/bundles/ux-react/current/index.html
- ↑ https://stimulus.hotwired.dev/reference/lifecycle-callbacks
- ↑ https://stimulus.hotwired.dev/reference/actions
Bundle
Dans Symfony, on appelle bundle une bibliothèque prévue pour être installée dans Symfony comme module complémentaire au framework.
Configurer un bundle
[modifier | modifier le wikicode]Après installation avec composer, il doit généralement être configuré dans le dossier config/ par un fichier YAML à son nom. Pour connaître les configurations possibles :
php bin/console config:dump mon_bundle
La classe du bundle est instanciée dans :
config/bundles.php
Pour l'activer ou le désactiver de certains environnements, il suffit de l'ajouter un paramètre. Ex :
<?php
return [
// À instancier tout le temps
Symfony\Bundle\FrameworkBundle\FrameworkBundle::class => ['all' => true],
// À instancier seulement si dans le .env, APP_ENV=dev ou APP_ENV=test (les autres sont "false" par défaut)
Symfony\Bundle\WebProfilerBundle\WebProfilerBundle::class => ['dev' => true, 'test' => true],
// À ne pas instancier dans les environnements de dev
Sentry\SentryBundle\SentryBundle::class => ['prod' => true],
];
Créer un bundle
[modifier | modifier le wikicode]Par rapport à une application classique, la création d'un bundle possède des particularités du fait qu'il n'est prévu pour être utilisé que comme dépendance d'applications tierces[1]. Par exemple :
- Ses namespaces doivent démarrer par le nom du vendor et se terminer par le mot Bundle (ex : Symfony\Bundle\FrameworkBundle).
- Il doit contenir un fichier point d'entrée dans sa racine (ex : FrameworkBundle.php).
- Il peut avoir un .yaml de configuration dans config/packages à créer automatiquement à l'installation grâce à une classe étendant ConfigurationInterface[2].
Principaux bundles
[modifier | modifier le wikicode]Packagist propose une liste des bundles Symfony les plus utilisés[3].
SensioFrameworkExtraBundle
[modifier | modifier le wikicode]Permet de créer des annotations[4].
FOS
[modifier | modifier le wikicode]FriendsOfSymfony[5] propose plusieurs bundles intéressants, parmi lesquels :
- FOSUserBundle : pour gérer des utilisateurs.
- FOSRestBundle : pour les API REST.
KNP
[modifier | modifier le wikicode]KNP Labs offre également plusieurs bundles connus, dont un paginateur[6].
SonataAdmin
[modifier | modifier le wikicode]Ce bundle permet de créer rapidement un back-office pour lire ou modifier une base de données[7].
EasyAdmin
[modifier | modifier le wikicode]Mêmes principales fonctions que SonataAdmin mais plus léger[8].
Installation :
composer require easycorp/easyadmin-bundle
Pour l'accueil :
bin/console make:admin:dashboard
Pour une liste paginée d'entités Doctrine modifiables, avec liens vers leurs CRUD :
bin/console make:admin:crud
The PHP League
[modifier | modifier le wikicode]Voir https://github.com/thephpleague.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/current/bundles/best_practices.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/bundles/configuration.html#processing-the-configs-array
- ↑ https://packagist.org/packages/symfony/?query=symfony%20bundle&tags=symfony
- ↑ https://symfony.com/bundles/SensioFrameworkExtraBundle/current/index.html
- ↑ https://github.com/FriendsOfSymfony
- ↑ https://github.com/KnpLabs
- ↑ https://github.com/sonata-project/SonataAdminBundle
- ↑ https://symfony.com/bundles/EasyAdminBundle/current/index.html
Twig
Installation
[modifier | modifier le wikicode]Twig est un moteur de templates pour le langage de programmation PHP, utilisé par défaut par le framework Symfony. Son livre officiel faisant 156 pages[1], la présente pas aura plutôt un rôle d'aide mémoire et d'illustration.
Pour exécuter du code sans installer Twig, il existe https://twigfiddle.com/.
composer require symfony/templating
Anciennement sur Symfony 3 :
composer require twig/twig
Syntaxe native
[modifier | modifier le wikicode]Les mots réservés suivants s'ajoutent au HTML déjà interprété :
- {{ ... }} : appel à une variable ou une fonction PHP, ou un template Twig parent (
{{ parent() }}
). - {# ... #} : commentaires.
- {% ... %} : commande, comme une affectation, une condition, une boucle ou un bloc HTML.
- {% set foo = 'bar' %} : assignation[2].
- {% if (i is defined and i == 1) or j is not defined or j is empty %} ... {% endif %} : condition.
- {% for i in 0..10 %} ... {% endfor %} : compteur dans une boucle.
- ' : caractère d'échappement.
Chaines de caractères
[modifier | modifier le wikicode]Concaténation
[modifier | modifier le wikicode]Il existe de multiples manière de concaténer des chaines[3]. Par exemple avec l'opérateur de concaténation ou par interpolation :
"{{ variable1 ~ variable2 }}" "#{variable1} #{variable2}"
Les apostrophes ne fonctionnent pas avec l'interpolation.
Tableaux
[modifier | modifier le wikicode]Création
[modifier | modifier le wikicode]Pour créer un tableau itératif :
{% set myArray = [1, 2] %}
Un tableau associatif :
{% set myArray = {'key': 'value'} %}
À plusieurs lignes :
{% set months = {
1: 'janvier',
2: 'février',
3: 'mars',
} %}
{{ dump(months[1]) }} {# 'janvier' #}
Ajouter une ligne :
{% set months = months|merge({4: 'avril'}) %}
Ajouter une ligne avec clé variable :
{% set key = 5 %}
{% set months = months|merge({(key): 'mai'}) %}
Ajouter une ligne en préservant les clés numériques :
{% set key = 6 %}
{% set months = months + {(key): 'juin'} %}
Multidimensionnel :
{% set myArray = [
{'key1': 'value1'},
{'key2': 'value2'}
] %}
Dans un "for ... in", pour séparer chaque élément avec une virgule :
{% if loop.first != true %}
,
{% endif %}
Pour créer un tableau associatif JavaScript à partir d'un tableau Twig :
<script type="text/javascript">
const monTableauJs = JSON.parse('{{ monTableauTwig |json_encode |raw }}');
for (const maLigneJs in monTableauJs) {
console.log(maLigneJs);
console.log(monTableauJs[maLigneJs]);
}
</script>
Modification d'une ligne
[modifier | modifier le wikicode]Pour modifier une ligne, utiliser "merge()"[4]. Ex :
{% set tests = {'a': 1} %} {% set tests = tests|merge({'b': 2}) %} {{ dump(tests) }} {% set tests = tests|merge({'b': 3}) %} {{ dump(tests) }}
array:2 [▼ "a" => 1 "b" => 2 ] array:2 [▼ "a" => 1 "b" => 3 ]
La clé de la ligne ne doit pas être numérique (même convertie en chaine) sinon Twig modifie les clés, donc cela ajoute une ligne :
{% set tests = {'1': 1} %} {% set tests = tests|merge({'2': 2}) %} {{ dump(tests) }} {% set tests = tests|merge({'2': 3}) %} {{ dump(tests) }}
array:2 [▼ 0 => 1 1 => 2 ] array:3 [▼ 0 => 1 1 => 2 2 => 3 ]
Modification des lignes
[modifier | modifier le wikicode]Pour ajouter une ou plusieurs lignes à un tableau, utiliser "merge()" aussi :
{% set oldArray = [1] %}
{% set newArray = oldArray|merge([2,3]) %}
{{ dump(newArray) }}
0 => 1 1 => 2 2 => 3
Pour ajouter une ligne associative :
{% set oldArray = {'key1': 'value1'} %}
{% set newArray = oldArray|merge({'key2': 'value2'}) %}
{{ dump(newArray) }}
[ "key1" => "value1" "key2" => "value2" ]
Pour ajouter une ligne de sous-tableau :
{% set oldArray = [{'key1': 'value1'}] %}
{% set newArray = oldArray|merge([{'key2': 'value2'}]) %}
{{ dump(newArray) }}
[ 0 => ["key1" => "value1"] 1 => ["key2" => "value2"] ]
Lecture
[modifier | modifier le wikicode]Pour savoir si une variable est un tableau :
if my_array is iterable
Pour savoir :
- si un tableau est vide, utiliser empty comme pour les chaines de caractères. Par exemple pour savoir si un tableau est vide ou null :
my_array is empty
- la taille du tableau :
my_array |length
- si un élément est dans un tableau :
my_item in my_array
- si un élément n'est pas dans un tableau :
my_item not in my_array
- si un élément est dans les clés d'un tableau :
my_item in my_array|keys
Pour filtrer le tableau, utiliser filter[5]. Par exemple pour savoir si un tableau multidimensionnel a ses sous-tableaux vides :
my_array|filter(v => v is not empty) is empty
Précédence des opérateurs
[modifier | modifier le wikicode]Du moins au plus prioritaire[6] :
Opérateur | Rôle |
---|---|
b-and | Et booléen |
b-xor | Ou exclusif |
b-or | Ou booléen |
or | Ou |
and | Et |
== | Est-il égal |
!= | Est-il différent |
< | Inférieur |
> | Supérieur |
>= | Supérieur ou égal |
<= | Inférieur ou égal |
in | Dans (ex : {% if x in [1, 2] %} )
|
matches | Correspond |
starts with | Commence par |
ends with | Se termine par |
.. | Séquence (ex : 1..5 )
|
+ | Plus |
- | Moins |
~ | Concaténation |
* | Multiplication |
/ | Division |
// | Division arrondie à l'inférieur |
% | Modulo |
is | Test (ex : is defined ou is not empty )
|
** | Puissance |
| | Filtre |
[] | Entrée de tableau |
. | Attribut ou méthode d'un objet (ex : country.name )
|
Pour afficher la valeur NULL dans un opérateur ternaire, il faut la mettre entre apostrophes :
{{ (myVariable is not empty) ? '"' ~ myVariable.value ~ '"' : 'null' }}
Fonctions usuelles
[modifier | modifier le wikicode]Chemins, routes et URLs
[modifier | modifier le wikicode]url('route_name')
: affiche l'URL complète d'une route. Les paramètres GET peuvent être ajoutés dans un tableau ensuite (ex :url('ma_route_de_controleur', {'parametre1': param1})
).absolute_url('path')
: affiche l'URL complète d'un chemin.path('route_name')
: affiche le chemin, en absolu par défaut, mais il existe le paramètrerelative=true
. Les paramètres GET peuvent être ajoutés dans un tableau ensuite (ex :path('ma_route_de_controleur', {'parametre1': param1}
).asset('path')
: pointe le dossier des "assets" ("web" dans SF2, "public" dans SF4). Ex :<img src="{{ asset('images/mon_image.png') }}" />
.controller('controller_name')
: exécute la méthode d'un contrôleur. Ex :{{ render(controller('App\\Controller\\DefaultController:indexAction')) }}
.
absolute_url()
renvoie l'URL de l'application si l'appel provient d'un contrôleur, mais http://localhost s'il vient d'une commande (CLI)[7]. La solution est donc de définir l'URL de l'environnement dans une variable, soit default_uri
de routing.yaml, soit maison et injectée par le contrôleur dans le Twig.
Divers
[modifier | modifier le wikicode]constant(constant_name)
: importe une constante d'une classe PHP[10].attribute(object, method)
: accède à l'attribut d'un objet PHP. C'est équivalent au "." mais la propriété peut être dynamique[11].date()
: convertit en date, ce qui permet leur comparaison. Ex :{% if date(x) > date(y) %}
. NB : comme en PHP, "d/m/Y" correspond au format "jj/mm/aaaa".- min() : renvoie le plus petit nombre de ceux en paramètres (ou dans un tableau en paramètre 1).
- max() : renvoie le plus grand nombre de ceux en paramètres (ou dans un tableau en paramètre 1).
Filtres
[modifier | modifier le wikicode]Les filtres fournissent des traitements sur une expression, si on les place après elle séparés par des pipes. Par exemple :
capitalize
: équivaut au PHPucfirst()
, met une majuscule à la première lettre d'une chaine de caractères, et passe les autres en minuscules.upper
: équivaut au PHPstrtoupper()
, met la chaine en lettres capitales. Exemple pour ne mettre la majuscule que sur la première lettre :{{ variable[:1]|upper ~ variable[1:] }}
.first
: affiche la première ligne d'un tableau, ou la première lettre d'une chaine.length
: équivaut au PHPsizeof()
, renvoie la taille de la variable (chaine ou tableau).format
: équivaut au PHPprintf()
.date
: équivaut au PHPdate()
mais son format est du type DateInterval[12].date_modify
: équivaut au PHP DateTime->modify(). Ex :{% set tomorrow = 'now'|date_modify("+1 day") %}
.replace
: équivaut au PHPstr_replace()
. Ex :{{ 'Mon titre %tag%.'|replace({'%tag%': '1'}) }}
.join
: équivaut au PHPimplode()
: convertit un tableau en chaine avec un séparateur en paramètre.split
: équivaut au PHPexplode()
: convertit une chaine en tableau avec un séparateur en paramètre.slice(début, fin)
: équivaut au PHParray_slice()
+substr()
: découpe un tableau ou une chaine selon deux positions[13].trim
: équivaut au PHPtrim()
.raw
: ne pas échapper les balises HTML.json_encode
: transforme un tableau en chaine de caractères JSON.default
: ce filtre lève les exceptions sur les variables non définies ou vides[14]. Ex :
{{ variable1 |default(null) }}
Variables spéciales
[modifier | modifier le wikicode]loop
contient les informations de la boucle dans laquelle elle se trouve. Par exempleloop.index
donne le nombre d'itérations déjà survenue (commence par 1 et pas par 0).- Les variables globales commencent par des underscores, par exemple[15] :
_route
: partie de l'URL située après le domaine._self
: nom de du fichier courant._charset
: jeu de caractères de la page. Ex : UTF-8._context
: variables injectées dans le template. Cela peut donc permettre d'y accéder en variables variables. Ex :{{ attribute(_context, 'constante'~variable) }}
{{ attribute(form, 'constante'~variable) }}
pour un champ de formulaire.
- Les variables d'environnement CGI, telles que
{{ app.request.server.get('SERVER_NAME') }}
Pour obtenir la route d'une page : {{ path(app.request.attributes.get('_route'), app.request.attributes.get('_route_params')) }}
L'URL courante : {{ app.request.uri }}
La page d'accueil du site Web : url('homepage')
app.environment
renvoie la valeur de APP_ENV.
Gestion des espaces
[modifier | modifier le wikicode]spaceless
[modifier | modifier le wikicode]Un Twig bien formaté ne correspond pas forcément au rendu qu'il doit apporter. Pour supprimer les espaces du formatage dans ce rendu :
{% apply spaceless %}
<b>
Hello World!
</b>
{% endspaceless %}
NB : en Twig < 2.7, c'était[16] :
{% spaceless %}
{% autoescape false %}
<b>
Hello World!
</b>
{% endspaceless %}
Par ailleurs, il existe un filtre |spaceless[17].
De plus, on peut apposer le symboles "-" aux endroits où ignorer les espacements (dont retours chariot) du formatage :
Hello {% ... -%}
{%- ... %} World!
Cela fonctionne aussi entre {{- -}}
.
Utilisation du traducteur
[modifier | modifier le wikicode]Configuration
[modifier | modifier le wikicode]Le module de traduction Symfony s'installe avec :
composer require translator
Quand une page peut apparaitre dans plusieurs langues, inutile d'injecter la locale dans le Twig depuis le contrôleur PHP, c'est une variable d'environnement que l'on peut récupérer avec :
{{ app.request.getLocale() }}
{{ app.request.get('mon_query_param') }}
Le fichier YAML contenant les traductions dans cette langue sera automatiquement utilisé s'il est placé dans le dossier "translations" apparu lors de l'installation. En effet, il est identifié par le code langue ISO de son suffixe (ex : le Twig de la page d'accueil pourra être traduit dans homepage.fr.yml, homepage.en.yml, etc.).
Pour définir le préfixe des YAML auquel un Twig fera appel, on le définit sans suffixe en début de fichier Twig :
{% trans_default_domain 'homepage' %}
Par ailleurs, la commande PHP pour lister les traductions les traductions d'une langue est[18] :
php bin/console debug:translation en --only-unused // Pour les inutilisées
php bin/console debug:translation en --only-missing // Pour les manquantes
Filtre trans
[modifier | modifier le wikicode]Une fois la configuration effectuée, on peut apposer le filtre trans
aux textes traduis dans le Twig.
{{ MessageInMyLanguage |trans }}
Parfois, il peut être utile de factoriser les traductions de plusieurs Twig dans un seul YAML. Pour piocher dans un YAML qui n'est pas celui par défaut, il suffit de le nommer en second paramètre du filtre trans
:
{{ 'punctuation_separator'|trans({}, 'common') }}
Si le YAML contient des balises HTML à interpréter, il faut apposer le filtre raw
après trans
.
Si une variable doit apparaitre dans une langue différente de celle de l'utilisateur, on le précisera dans le troisième paramètre du filtre trans
:
{{ FrenchMessage |trans({}, 'common', 'fr') }}
Si le YAML doit contenir une variable, on la place entre pourcentages pour la remplacer en Twig avec le premier paramètre du filtre trans
:
{{ variableMessage |trans({"%price%": formatPrice(myPrice)}) }}
Si la clé à traduire doit être variable, on ne peut pas réaliser la concaténation dans la même commande que la traduction : il faut décomposer en deux lignes :
{% set variableMessage = 'constante.' ~ variable %}
{{ variableMessage |trans }}
Opération trans
[modifier | modifier le wikicode]Il existe aussi une syntaxe alternative au filtre. Par exemple les deux paragraphes ci-dessous sont équivalents :
{{ 'punctuation_separator'|trans({}, 'common') }}
{% trans from 'common' %}
punctuation_separator
{% endtrans %}
De plus, on peut injecter une variable avec "with". Voici deux équivalents :
{{ 'Bonjour %name% !' |trans({"%name%": name}) }}
{% trans with {'%name%': name}%}Bonjour %name% !{% endtrans %}
Méthodes PHP appelables en Twig
[modifier | modifier le wikicode]En PHP, on peut définir des fonctions invocables en Twig, sous forme de fonction ou de filtre selon la méthode parente surchargée. Exemple :
use Twig\Extension\AbstractExtension;
use Twig\TwigFilter;
use Twig\TwigFunction;
class TwigExtension extends AbstractExtension
{
public function getFilters(): array
{
return [
new TwigFilter('getPrice', [$this, 'getPrice']),
];
}
public function getFunctions(): array
{
return [
new TwigFunction('getPrice', [$this, 'getPrice']),
];
}
public function getPrice($value): string
{
return number_format($value, 2, ',', ' ') . ' €';
}
}
Héritages et inclusions
[modifier | modifier le wikicode]extends
[modifier | modifier le wikicode]Si une fichier appelé doit être inclus dans un tout, il doit en hériter avec le mot extends
. Le cas typique est celui d'une "base.html.twig" qui contient l'en-tête et le pied de page HTML commun à toutes les pages d'un site. Ex :
{% extends "base.html.twig" %}
Twig ne supporte pas l'héritage multiple[19].
Il est possible de surcharger totalement ou en partie les blocs du template parent. Exemple depuis le template qui hérite :
{% block header %}
Mon en-tête qui écrase le parent
{% endblock %}
{% block footer %}
Mon pied de page qui complète le parent
{{ parent() }}
{% endblock %}
include
[modifier | modifier le wikicode]À contrario, si un fichier doit en inclure un autre (par exemple pour qu'un fragment de vue soit réutilisable dans plusieurs pages), on utilise le mot include
. Ex :
{% include("partials/footer.html.twig") %}
En lui injectant des paramètres :
{% include("partials/footer.html.twig") with {'clé': 'valeur'} %}
embed
[modifier | modifier le wikicode]Enfin, embed
combine les deux précédentes fonctions :
{% embed "footer.html.twig" %}
...
{% endembed %}
import
[modifier | modifier le wikicode]import
récupère certaines fonctions d'un fichier en contenant plusieurs :
{% from 'mes_macros.html' import format_price as price, format_date %}
Macros
[modifier | modifier le wikicode]Les macros sont des fonctions globales, appelables depuis un fichier Twig[22].
Exemple :
{% macro format_price(price, currency = '€') %}
{% set locale = (app.request is null) ? 'fr_FR' : app.request.locale %}
{% if locale == 'fr_FR' %}
{{ price|number_format(2, ',', ' ') }} {{ currency }}
{% else %}
{{ price|number_format(2, '.', ' ') }}{{ currency }}
{% endif %}
{% endmacro %}
Lors de l'appel, les paramètres nommés ne fonctionnent que si 100 % des paramètres appelés le sont.
Exemples
[modifier | modifier le wikicode]{% extends "base.html.twig" %}
{% block navigation %}
<ul id="navigation">
{% for item in navigation %}
<li>
<a href="{{ item.href }}">
{% if item.level == 2 %} {% endif %}
{{ item.caption|upper }}
</a>
</li>
{% endfor %}
</ul>
{% endblock navigation %}
Pour ne pas qu'un bloc hérité écrase son parent, mais l'incrémente plutôt, utiliser :
{{ parent() }}
Bonnes pratiques
[modifier | modifier le wikicode]Les noms des fichiers .twig doivent être rédigés en snake_case[23].
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://twig.symfony.com/pdf/2.x/Twig.pdf
- ↑ https://twig.sensiolabs.org/doc/2.x/tags/set.html
- ↑ https://www.designcise.com/web/tutorial/how-to-concatenate-strings-and-variables-in-twig
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/filters/merge.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/filters/filter.html
- ↑ http://twig.sensiolabs.org/doc/templates.html
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/73026340/absolute-url-in-template-returns-localhost-in-email-templates
- ↑ https://symfony.com/doc/current/reference/twig_reference.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/http_cache/esi.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/functions/constant.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/functions/attribute.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/filters/date.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/filters/slice.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/filters/default.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/templates.html#global-variables
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/tags/spaceless.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/filters/spaceless.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/translation/debug.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/3.x/tags/extends.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/1.x/functions/include.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/tags/include.html
- ↑ https://twig.symfony.com/doc/2.x/tags/macro.html
- ↑ https://symfony.com/doc/current/contributing/code/standards.html
Doctrine
Installation
[modifier | modifier le wikicode]Doctrine est l'ORM par défaut de Symfony. Il utilise PDO. Son langage PHP traduit en SQL est appelé DQL, et utilise le principe de la chaîne de responsabilité.
Installation en SF4[1] :
composer require symfony/orm-pack composer require symfony/maker-bundle --dev
Renseigner l'accès au SGBD dans le .env :
DATABASE_URL="mysql://mon_login:mon_mot_de_passe@127.0.0.1:3306/ma_base"
Ensuite la base de données doit être créée avec :
php bin/console doctrine:database:create
- doctrine/doctrine-bundle
- doctrine/doctrine-migrations-bundle
- doctrine/orm
- symfony/proxy-manager-bridge
Commandes Doctrine
[modifier | modifier le wikicode]Exemples de commandes :
php bin/console doctrine:query:sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console doctrine:query:sql "$(< mon_fichier.sql)" # Ces deux commandes sont équivalentes des précédentes php bin/console dbal:run-sql "SELECT * FROM ma_table" php bin/console dbal:run-sql "$(< mon_fichier.sql)" php bin/console doctrine:cache:clear-metadata php bin/console doctrine:cache:clear-query php bin/console doctrine:cache:clear-result
Entity
[modifier | modifier le wikicode]Une entité est une classe PHP associée à une table de la base de données. Elle est composée d'un attribut par colonne, et de leurs getters et setters respectifs. Pour en générer une :
php bin/console generate:doctrine:entity
Cette association est définie par des annotations Doctrine. Pour vérifier les annotations :
php bin/console doctrine:schema:validate
Exemple
[modifier | modifier le wikicode]Voici par exemple plusieurs types d'attributs :
#[ORM\Table(name: 'word')]
#[ORM\Entity(repositoryClass: WordRepository::class)]
class Word
{
#[ORM\Id]
#[ORM\GeneratedValue(strategy: 'IDENTITY')]
#[ORM\Column(name: 'id', type: 'integer', nullable: false)]
private ?int $id = null;
#[ORM\ManyToOne(targetEntity: 'Language')]
#[ORM\JoinColumn(name: 'language_id', referencedColumnName: 'id', nullable: false)]
private ?Language $language = null;
#[ORM\Column(name: 'spelling', type: 'string', nullable: false)]
private ?string $spelling = null;
#[ORM\Column(name: 'pronunciation', type: 'string', nullable: true)]
private ?string $pronunciation = null;
#[ORM\OneToMany(targetEntity: 'Homophon', cascade: ['persist', 'remove'])]
private ?Collection $homophons;
Format avant PHP 8
/**
* @ORM\Table(name="word")
* @ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository")
*/
class Word
{
/**
* @ORM\Id
* @ORM\Column(name="id", type="integer", nullable=false)
* @ORM\GeneratedValue(strategy="IDENTITY")
*/
private $id;
/**
* @ORM\Column(name="spelling", type="string", length=255, nullable=false)
*/
private $spelling;
/**
* @ORM\Column(name="pronunciation", type="string", length=255, nullable=true)
*/
private $pronunciation;
/**
* @var Language
*
* @ORM\ManyToOne(targetEntity="Language", inversedBy="words")
* @ORM\JoinColumn(name="language_id", referencedColumnName="id")
*/
protected $language;
/**
* @var ArrayCollection
*
* @ORM\OneToMany(targetEntity="Homophon", mappedBy="word", cascade={"persist", "remove"})
*/
private $homophons;
Et leurs modificateurs (getters et setters) :
public function __construct()
{
$this->homophons = new ArrayCollection();
}
public function setSpelling($p): self
{
$this->spelling = $p;
return $this;
}
public function getSpelling(): ?string
{
return $this->spelling;
}
public function setPronunciation($p): self
{
$this->pronunciation = $p;
return $this;
}
public function getPronunciation(): ?string
{
return $this->pronunciation;
}
public function setLanguage($l): self
{
$this->language = $l;
return $this;
}
public function getLanguage(): ?Language
{
return $this->language;
}
public function addHomophons($homophon): self
{
if (!$this->homophons->contains($homophon)) {
$this->homophons->add($homophon);
$homophon->setWord($this);
}
return $this;
}
}
On voit ici que la table "word" possède trois champs : "id" (clé primaire), "pronunciation" (chaine de caractère) et "language_id" (clé étrangère vers la table "language"). Doctrine stockera automatiquement l'id de la table "language" dans la troisième colonne quand on associera une entité "Language" à une "Word" avec $word->setLanguage($language)
.
Le quatrième attribut permet juste de récupérer les enregistrements de la table "homophon" ayant une clé étrangère pointant vers "word".
Par ailleurs, en relation "OneToMany", c'est toujours l'entité ciblée par le "Many" qui définit la relation car elle contient la clé étrangère. Elle contient donc l'attribut "inversedBy=", alors que celle ciblée par "One" contient "mappedBy=". Elle contient aussi une deuxième annotation @ORM\JoinColumn
mentionnant la clé étrangère en base de données (et pas en PHP).
Dans les relations *toMany :
- il faut initialiser l'attribut dans le constructeur en
ArrayCollection()
. - on peut avoir une méthode ->set(ArrayCollection) mais le plus souvent on utilise ->add(un seul élément)
- cette méthode add() doit idéalement contenir le set() de l'entité cible vers la courante (pour ne pas avoir à l'ajouter après chaque appel).
NB : par défaut la longueur des types "string" est 255, on peut l'écraser ou la retirer avec length=0
[2]. Le type "text" par contre n'a pas de limite.
#[ORM\Table(name: 'word')]
(anciennement l'annotation @ORM\Table(name="word")
) était facultative dans cet exemple, car le nom de la table peut être déduit du nom de l'entité.L'annotation code>@ORM\Table peut servir à définir des clés composites :
* @ORM\Table(uniqueConstraints={
* @ORM\UniqueConstraint(name="spelling-pronunciation", columns={"spelling", "pronunciation"})
* })
ArrayCollection
[modifier | modifier le wikicode]Cet objet itérable peut être converti en tableau avec ->toArray().
Pour le trier :
- Dans une entité :
@ORM\OrderBy({"sort_order" = "ASC"})
- Sinon, instancier un critère :
$sort = new Criteria(null, ['slug' => Criteria::ASC]);
$services = $maCollection->matching($sort);
GeneratedValue
[modifier | modifier le wikicode]L'annotation GeneratedValue peut valoir "AUTO", "SEQUENCE", "TABLE", "IDENTITY", "NONE", "UUID", "CUSTOM".
Dans le cas du CUSTOM, un setId() réaliser avant le persist() sera écrasé par la génération d'un nouvel ID[3]. Ce nouvel ID peut être écrasé à son tour, mais si l'entité possède des liens vers d'autres, c'est l'ID custom qui est utilisé comme clé (on a alors une erreur Integrity constraint violation puisque la clé générée n'est pas retenue). Pour éviter cela (par exemple dans des tests automatiques), il faut désactiver la génération à la volée :
$metadata = $this->em->getClassMetadata(get_class($entity));
$metadata->setIdGeneratorType(ClassMetadata::GENERATOR_TYPE_NONE);
$metadata->setIdGenerator(new AssignedGenerator());
$entity->setId(static::TEST_ID);
Triggers
[modifier | modifier le wikicode]Les opérations en cascade sont définies sous deux formes d'attributs :
#[ORM\OneToMany(cascade: ['persist', 'remove'])]
: au niveau ORM.#[ORM\JoinColumn(onDelete: 'CASCADE')]
: au niveau base de données.
Ainsi, quand on supprime l'entité contenant un cascade remove, cela supprime aussi ses entités liées par cette relation.
Concepts avancés
[modifier | modifier le wikicode]Pour utiliser une entité depuis une autre, alors qu'elles n'ont pas de liaison SQL, il existe l'interface ObjectManagerAware[4].
Les types des attributs peuvent être quelque peu différents du SGBD[5].
Dans le cas de jointure vers une entité d'un autre espace de nom (par exemple une table d'une autre base), il faut indiquer son namespace complet dans l'annotation Doctrine (car elle ne tient pas compte des "use").
L'autojointure est appelé self-referencing association mapping par Doctrine[6]).
Héritage
[modifier | modifier le wikicode]Une entité peut hériter d'une classe si celle-ci contient l'annotation suivante[7] :
/** @MappedSuperclass */
class MyEntityParent
...
EntityManager
[modifier | modifier le wikicode]L'EntityManager (em) est l'objet qui synchronise les entités avec la base de données. Une application doit en avoir un par base de données, définis dans doctrine.yaml.
Il possède trois méthodes pour cela :
- persist() : prépare un INSERT SQL (rattache une entité à un entity manager).
- remove() : prépare un DELETE SQL.
- flush() : exécute le code SQL préparé.
Il existe aussi les méthodes suivantes :
- merge() : fusionne une entité absent de l'em dedans.
- refresh() : rafraichit l'entité PHP à partir de la base de données. C'est utile par exemple pour tenir compte des résultats d'un trigger after insert sur le SGBD. Exemple si le trigger ajoute une date de création après le persist, à écraser par
$createdDate
:
$entity = new MyEntity();
$em->persist($entity);
$em->flush($entity);
// Trigger SGBD déclenché ici en parallèle
$em->refresh($entity);
$entity->setCreatedDate($createdDate);
$em->flush($entity);
Repository
[modifier | modifier le wikicode]On appelle "repository" les classes PHP qui contiennent les requêtes pour la base de données. Elles héritent de Doctrine\ORM\EntityRepository
. Chacune permet de récupérer une entité associée en base de données. Les repo doivent donc être nommés NomDeLEntitéRepository.
CarFactory
fera un new Car()
mais aussi créera et lui associera ses composants : new Motor()
...@ORM\Entity(repositoryClass="App\Repository\WordRepository")
SQL
[modifier | modifier le wikicode]Depuis Doctrine
[modifier | modifier le wikicode]$rsm = new ResultSetMapping();
$this->_em->createNativeQuery('call my_stored_procedure', $rsm)->getResult();
Sans Doctrine
[modifier | modifier le wikicode]Pour exécuter du SQL natif dans Symfony sans Doctrine, il faut créer un service de connexion, par exemple qui appelle PDO en utilisant les identifiants du .env, puis l'injecter dans les repos (dans chaque constructeur ou par une classe mère commune) :
return $this->connection->fetchAll($sql);
Depuis un repository Doctrine, tout ceci est déjà fait et les deux techniques sont disponibles :
1. Par l'attribut entity manager (em, ou _em pour les anciennes versions) hérité de la classe mère (le "use" permettra ici d'appeler des constantes pour paramétrer le résultat) :
use Doctrine\DBAL\Connection;
...
$statement = $this->_em->getConnection()->executeQuery($sql);
$statement->fetchAll(\PDO::FETCH_KEY_PAIR);
$statement->closeCursor();
$this->_em->getConnection()->close();
return $statement;
2. En injectant le service de connexion dans le constructeur ('@database_connection'
) :
use Doctrine\DBAL\Connection;
...
return $this->dbalConnection->fetchAll($sql);
DQL
[modifier | modifier le wikicode]Méthodes magiques
[modifier | modifier le wikicode]Doctrine peut ensuite générer des requêtes SQL à partir du nom d'une méthode PHP appelée mais non écrite dans les repository (car ils en héritent). Ex :
$repo->find($id)
: cherche par la clé primaire définie dans l'entité.$repo->findAll()
: récupère tous les enregistrements (sans clauseWHERE
).$repo->findById($id)
: engendre automatiquement unSELECT * WHERE id = $id
dans la table associée au repo.$repo->findBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])
engendre automatiquement unSELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname
.$repo->findOneById($id)
: engendre automatiquement unSELECT * WHERE id = $id LIMIT 1
.$repo->findOneBy(['lastname' => $lastname, 'firstname' => $firstname])
: engendre automatiquement unSELECT * WHERE lastname = $lastname AND firstname = $firstname LIMIT 1
.
Lors des tests unitaires PHPUnit, il est probable qu'une erreur survienne sur l'inexistence de méthode "findById
" pour le mock du repository (du fait qu'elle est magique). Il vaut donc mieux utiliser findBy()
.
Par ailleurs, on peut compléter les requêtes avec des paramètres supplémentaires. Ex :
$repo->findBy(
['lastname' => $lastname], // where
['lastname' => 'ASC'], // order by
10, // limit
0, // offset
);
createQuery
[modifier | modifier le wikicode]DQL possède une syntaxe proche du SQL, si ce n'est qu'il faut convertir les entités jointes en ID avec IDENTITY()
pour les jointures. Ex :
public function findComplicatedStuff() { $em = $this->getEntityManager(); $query = $em->createQuery(" SELECT u.last_name, u.first_name FROM App\Entity\Users u INNER JOIN App\Entity\Invoices i WITH u.id = IDENTITY(i.users) WHERE i.status='waiting' "); return $query->getResult(); }
createQueryBuilder
[modifier | modifier le wikicode]L'autre syntaxe du DQL est en POO. Les méthodes des repos font appel createQueryBuilder()
:
public function findAllWithCalculus()
{
return $this->createQueryBuilder('mon_entité')
->where('id < 3')
->getQuery()
->getResult()
;
}
Pour éviter le SELECT *
dans cet exemple, on peut y ajouter la méthode ->select()
.
Pour afficher la requête SQL générée par le DQL, remplacer "->getResult()" par "->getQuery()".
Jointures
[modifier | modifier le wikicode]Quand deux entités ne sont pas reliées entre elles, on peut tout de même lancer une jointure en DQL :
use Doctrine\ORM\Query\Expr\Join;
...
->join('AcmeCategoryBundle:Category', 'c', Expr\Join::WITH, 'v.id = c.id')
Résultats
[modifier | modifier le wikicode]Doctrine peut renvoyer avec :
getResult()
: un objet ArrayCollection (iterable, pour rechercher dedans :->contains()
), d'objets (du type de l'entité) avec leurs méthodes get (pas set) ;getArrayResult()
ougetScalarResult()
: un tableau de tableaux (entité normalisée) ;getSingleColumnResult()
: un tableau unidimensionnel.
Cache
[modifier | modifier le wikicode]Configuration globale
[modifier | modifier le wikicode]Doctrine propose trois caches pour ses requêtes : celui de métadonnées, de requête et de résultats. Il faut d'abord définir les pools dans cache.yaml :
framework:
cache:
pools:
doctrine.metadata_cache_pool:
adapter: cache.system
doctrine.query_cache_pool:
adapter: cache.system
doctrine.result_cache_pool:
adapter: cache.app
Puis dans doctrine.yaml, les utiliser :
doctrine:
orm:
metadata_cache_driver:
type: pool
pool: doctrine.metadata_cache_pool
query_cache_driver:
type: pool
pool: doctrine.query_cache_pool
result_cache_driver:
type: pool
pool: doctrine.result_cache_pool
À partir de là le cache des métadonnées est utilisé partout.
Configuration par entité
[modifier | modifier le wikicode]Par contre pour ceux de requêtes et de résultats, il faut les définir pour chaque entité, soit :
- Dans l'entité, avec une annotation
@ORM\Cache(usage="READ_ONLY", region="write_rare")
[8], utilisant la configuration doctrine.yaml :
doctrine: orm: second_level_cache: enabled: true regions: write_rare: lifetime: 864000 cache_driver: { type: service, id: cache.app }
- Dans le repository :
$query
->useQueryCache($hasQueryCache)
->setQueryCacheLifetime($lifetime)
->enableResultCache($lifetime)
;
Dans cet exemple, on n'utilise pas cache.system
pour le cache de résultats pour ne pas saturer le serveur qui héberge le code. cache.app
pointe donc vers une autre machine, par exemple Redis, ce qui nécessite un appel réseau supplémentaire, et n'améliore donc pas forcément les performances selon la requête.
Expressions
[modifier | modifier le wikicode]Pour ajouter une expression en DQL, utilise $qb->expr()
. Ex[9] :
$qb->expr()->count('u.id')
$qb->expr()->between('u.id', 2, 10)
(entre 2 et 10)$qb->expr()->gte('u.id', 2)
(plus grand ou égal à 2)$qb->expr()->like('u.name', '%son')
$qb->expr()->lower('u.name')
$qb->expr()->substring('u.name', 0, 1)
Injection de dépendances
[modifier | modifier le wikicode]Les repository DQL deoivent ServiceEntityRepository :
namespace App\Repository;
use Doctrine\Bundle\DoctrineBundle\Repository\ServiceEntityRepository;
class WordRepository extends ServiceEntityRepository
{
public function __construct(ManagerRegistry $registry)
{
parent::__construct($registry, Word::class);
}
}
Mais parfois on souhaite injecter un service dans un repository. Pour ce faire il y a plusieurs solutions :
- Étendre une classe qui étend ServiceEntityRepository.
- Le redéfinir dans services.yaml.
- Utiliser un trait.
Transactions
[modifier | modifier le wikicode]Pour garantir d'intégrité d'une transaction[10] :
$connection = $this->entityManager->getConnection();
$connection->beginTransaction();
try {
$this->persist($myEntity);
$this->flush();
$connection->commit();
} catch (Exception $e) {
$connection->rollBack();
throw $e;
}
Il existe aussi une syntaxe alternative :
$em->transactional(function($em, $myEntity) {
$em->persist($myEntity);
});
Évènements
[modifier | modifier le wikicode]Pour ajouter des triggers sur la mise à jour d'une table, ajouter dans son entité l'attribut #[ORM\HasLifecycleCallbacks]
(anciennement l'annotation @ORM\HasLifecycleCallbacks()
). Voici les évènements utilisables ensuite (dans les listeners / subscribers) :
prePersist
[modifier | modifier le wikicode]Se produit avant la persistance d'une entité (paramètre : PrePersistEventArgs $args
).
postPersist
[modifier | modifier le wikicode]Se produit après la persistance d'une entité (PostPersistEventArgs $args
).
preUpdate
[modifier | modifier le wikicode]Se produit avant l'update d'une entité (PreUpdateEventArgs $args
).
postUpdate
[modifier | modifier le wikicode]Se produit après l'update d'une entité (PostUpdateEventArgs $args
).
preRemove
[modifier | modifier le wikicode]Se produit avant l'update d'une entité (PreRemoveEventArgs $args
).
postRemove
[modifier | modifier le wikicode]Se produit après l'update d'une entité (PostRemoveEventArgs $args
).
preFlush
[modifier | modifier le wikicode]Se produit avant la sauvegarde d'une entité (PreFlushEventArgs $args
).
- Dans cet évènement, les attributs en lazy loading de l'entité flushée s'ils sont appelés, sont issus de la base de données et donc correspondent aux données écrasées (et pas aux nouvelles flushées).
- Si on flush l'entité qui déclenche cet évènement il faut penser à un dispositif anti-boucle infinie (ex : variable d'instance).
- Dans le cas d'un new sur une entité, le persist ne suffit pas pour préparer sa sauvegarde. Il faut alors appeler
$unitOfWork->computeChangeSet($classMetadata, $entity)
[11].
Ex :
$uow = $em->getUnitOfWork(); $uow->computeChangeSets(); if ($uow->isEntityScheduled($myEntity)) { //... }
LifecycleEventArgs $args
dans ces fonctions.
Parfois le $object::class
peut renvoyer Proxies\__CG__\App\Entity\MyEntity
au lieu de App\Entity\MyEntity
, selon le cache utilisé.
postFlush
[modifier | modifier le wikicode]Se produit après la sauvegarde d'une entité (PostFlushEventArgs $args
).
Migrations
[modifier | modifier le wikicode]Pour modifier la base de données avec une commande, par exemple pour ajouter une colonne à une table ou modifier une procédure stockée, il existe une bibliothèque qui s'installe comme suit :
composer require doctrine/doctrine-migrations-bundle
Création
[modifier | modifier le wikicode]Ensuite, on peut créer un squelette de "migration" :
php bin/console doctrine:migrations:generate
Cette classe comporte une méthode "up()" qui réalise la modification en SQL ou DQL, et une "down()" censée faire l'inverse à des fins de rollback. De plus, on ne peut pas lancer deux fois de suite le "up()" sans un "down()" entre les deux (une table nommée migration_versions
enregistre leur succession).
Exemple SQL
[modifier | modifier le wikicode]final class Version20210719125146 extends AbstractMigration
{
public function up(Schema $schema) : void
{
$this->connection->fetchAll('SHOW DATABASES;');
$this->addSql(<<<SQL
CREATE TABLE ma_table(ma_colonne VARCHAR(255) NOT NULL);
SQL);
}
public function down(Schema $schema) : void
{
$this->addSql('DROP TABLE ma_table');
}
}
Exemple DQL
[modifier | modifier le wikicode]final class Version20210719125146 extends AbstractMigration
{
public function up(Schema $schema) : void
{
$table = $schema->createTable('ma_table');
$table->addColumn('ma_colonne', 'string');
}
public function down(Schema $schema) : void
{
$schema->dropTable('ma_table');
}
}
Exemple PHP
[modifier | modifier le wikicode]final class Version20210719125146 extends AbstractMigration implements ContainerAwareInterface
{
use ContainerAwareTrait;
public function up(Schema $schema) : void
{
$em = $this->container->get('doctrine.orm.entity_manager');
$monEntite = new MonEntite();
$em->persist($monEntite);
$em->flush();
}
}
Cette technique est déconseillée car les entités peuvent évoluer indépendamment de la migration. Mais elle peut s'avérer utile pour stocker des données dépendantes de l'environnement.
$this->containergetParameter()
ne fonctionne pas sur la valeur du paramètre quand elle doit être remplacée par une variable d'environnement. Par exemple $_SERVER['SUBAPI_URI']
renvoie la variable d'environnement et $this->containergetParameter('env(SUBAPI_URI)')
sa valeur par défaut (définie dans services.yaml).
Exécution
[modifier | modifier le wikicode]La commande suivante exécute toutes les migrations qui n'ont pas encore été lancées dans une base :
php bin/console doctrine:migrations:migrate
Sinon, on peut les exécuter une par une selon le paramètre, avec la partie variable du nom du fichier de la classe (timestamp) :
php bin/console doctrine:migrations:execute --up 20170321095644
# ou si "migrations_paths" dans doctrine_migrations.yaml contient le namespace :
php bin/console doctrine:migrations:execute --up "App\Migrations\Version20170321095644"
# ou encore :
php bin/console doctrine:migrations:execute --up App\\Migrations\\Version20170321095644
Pour le rollback :
php bin/console doctrine:migrations:execute --down 20170321095644
Pour éviter que Doctrine pose des questions durant les migrations, ajouter --no-interaction
(ou -n
).
Pour voir le code SQL au lieu de l'exécuter : --write-sql
.
Sur plusieurs bases de données
[modifier | modifier le wikicode]Pour exécuter sur plusieurs bases :
php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em1 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base1/migrations.yaml
php bin/console doctrine:migrations:migrate --em=em2 --configuration=src/DoctrineMigrations/Base2/migrations.yaml
Avec des migrations.yaml de type :
name: 'Doctrine Migrations base 1'
migrations_namespace: 'App\DoctrineMigrations\Base1'
migrations_directory: 'src/DoctrineMigrations/Base1'
table_name: 'migration_versions'
# custom_template: 'src/DoctrineMigrations/migration.tpl'
Synchronisation
[modifier | modifier le wikicode]Vers le code
[modifier | modifier le wikicode]Vers les entités
[modifier | modifier le wikicode]php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity
Ce script ne fonctionne pas avec les attributs PHP8. Donc pour créer une nouvelle entité à partir d'une table, utiliser un filtre et passer Rector pour convertir les annotations. Ex :
php bin/console doctrine:mapping:import App\\Entity annotation --path=src/Entity --filter=myNewTable vendor/bin/rector process src/Entity/MyNewEntity.php
Vers les migrations
[modifier | modifier le wikicode]Pour créer la migration permettant de parvenir à la base de données actuelle :
php bin/console doctrine:migrations:diff
Vers la base
[modifier | modifier le wikicode]À contrario, pour mettre à jour la BDD à partir des entités :
php bin/console doctrine:schema:update --force
Pour le prévoir dans une migration :
php bin/console doctrine:schema:update --dump-sql
Fixtures
[modifier | modifier le wikicode]Il existe plusieurs bibliothèques pour créer des fixtures, dont une de Doctrine[13] :
composer require --dev orm-fixtures
Pour charger les fixtures du code dans la base :
php bin/console doctrine:fixtures:load -n
Types de champ
[modifier | modifier le wikicode]La liste des types de champ Doctrine se trouve dans Doctrine\DBAL\Types
. Toutefois, il est possible d'en créer des nouveaux pour définir des comportements particuliers quand on lit ou écrit en base.
Par exemple on peut étendre JsonType
pour surcharger le type JSON par défaut afin de lui faire faire json_encode($value, JSON_UNESCAPED_UNICODE | JSON_UNESCAPED_SLASHES)
automatiquement.
Ou encore, pour y stocker du code de configuration désérialisé dans une colonne[14].
Réplication SQL
[modifier | modifier le wikicode]Anciennement appelée MasterSlaveConnection, la réplication entre une base de données accessible en écriture et ses réplicas accessibles en lecture par l'application, est prise en charge par Doctrine qui effectuera automatiquement les SELECT vers les réplicas pour soulager la base principale. Il suffit juste d'indiquer les adresses des réplicas dans doctrine.yml. Ex[15] :
doctrine: dbal: url: '%env(resolve:DATABASE_URL)%' server_version: '8.0.35' replicas: replica1: url: '%env(resolve:REPLICA_DATABASE_URL)%'
Critique
[modifier | modifier le wikicode]- Il faut revenir en SQL si les performances sont limites (ex : un million de lignes avec jointures) ou si on veut tronquer une table.
- Si les valeurs d'une table jointe n'apparaissent pas tout le temps, vérifier que le lazy loading est contourné par au choix :
- Avant l'appel null, un
ObjetJoint->get()
. - Dans l'entité, un
@ManyToOne(…, fetch="EAGER")
. - Dans le repository, un
$this->queryBuilder->addSelect()
.
- Avant l'appel null, un
- Pas de HAVING MAX car il n'est pas connu lors de la construction dans la chaine de responsabilité
- Pas de FULL OUTER JOIN ou RIGHT JOIN (que "leftJoin" et "innerJoin")
- Attention aux
$this->queryBuilder->setMaxResults()
et$this->queryBuilder->setFirstResult()
en cas de jointure, car elles ne conservent que le nombre d'enregistrements de la première table (à l'instar duLIMIT
SQL). La solution consiste à ajouter un paginateur[16]. - L'annotation @ORM/JOIN TABLE crée une table vide et ne permet pas d'y placer des fixtures lors de sa construction.
- Pas de hints.
- Bug des
UNION ALL
quand on joint deux entités non liées dans le repo.
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://symfony.com/doc/current/doctrine.html
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/latest/reference/types.html#string
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/31594338/overriding-default-identifier-generation-strategy-has-no-effect-on-associations
- ↑ https://www.doctrine-project.org/api/persistence/1.0/Doctrine/Common/Persistence/ObjectManagerAware.html
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-dbal/en/2.8/reference/types.html#mapping-matrix
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/association-mapping.html#many-to-many-self-referencing
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.8/reference/inheritance-mapping.html
- ↑ https://medium.com/@dotcom.software/using-doctrines-l2-cache-in-symfony-eba300ab1e6
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.12/reference/query-builder.html#the-expr-class
- ↑ https://www.doctrine-project.org/projects/doctrine-orm/en/2.7/reference/transactions-and-concurrency.html#approach-2-explicitly
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/37831828/symfony-onflush-doctrine-listener
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/10800178/how-to-check-if-entity-changed-in-doctrine-2
- ↑ https://symfony.com/doc/current/bundles/DoctrineFixturesBundle/index.html
- ↑ https://speakerdeck.com/lyrixx/doctrine-objet-type-et-colonne-json?slide=23
- ↑ https://medium.com/@dominykasmurauskas1/how-to-add-read-write-replicas-on-symfony-6-using-doctrine-bundle-a46447449f35
- ↑ https://stackoverflow.com/questions/50199102/setmaxresults-does-not-works-fine-when-doctrine-query-has-join/50203939
API
Pour créer une interface de programmation (API) REST avec Symfony, il existe plusieurs bibliothèques :
- API Platform[1], tout-en-un qui utilise les attributs PHP (ou des annotations en PHP < 8) des entités pour créer les APIs (donc pas besoin de créer des contrôleurs ou autres). Par défaut il permet de sérialiser les flux en JSON (dont JSON-LD, JSON-HAL, JSON:API), XML (dont HTML), CSV, YAML, et même en GraphQL[2].
- Sinon il faut combiner plusieurs éléments : routeur, générateur de doc en ligne et sérialiseur.
API Platform
[modifier | modifier le wikicode]Installation
[modifier | modifier le wikicode]composer require api
Utilisation
[modifier | modifier le wikicode]
Le GraphQL de la version 1.1 passe par le schéma REST, et ne bénéficie donc pas du gain de performances attendu sans overfetching.
En bref, les routes d'API sont définies depuis les entités Doctrine.
Pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires aux create/read/update/delete, il faut passer par des data providers[3] ou des data persisters[4], pour transformer les données, respectivement à l'affichage et à la sauvegarde.
Attributs
[modifier | modifier le wikicode]ApiResource
[modifier | modifier le wikicode]Définit les noms et méthodes REST (GET, POST...) des routes de l'API.
Exemple sur la V3[5] :
#[ApiResource( operations: [ new Get(), new GetCollection() ] )] class MyEntity...
Avec personnalisation de la vue OpenAPI :
#[ApiResource( operations: [ new Get(), new GetCollection(), ], openapiContext: [ 'summary' => '', 'tags' => ['Enums'], ] )]
Idem sur la V2
#[ApiResource( collectionOperations: [ 'get' => [ 'openapiContext' => [ 'summary' => '', 'tags' => ['Enums'], ], ], ], itemOperations: [ 'get' => [ 'openapiContext' => [ 'summary' => '', 'tags' => ['Enums'], ], ], ], )]
MaxDepth
[modifier | modifier le wikicode]Définit le niveau de sérialisation d'un élément lié. Par exemple, si un client a plusieurs contrats et que ses contrats ont plusieurs produits, un MaxDepth(1) sur l'attribut client->contrat fera que la liste des clients comprendra tous les contrats mais pas leurs produits.
Évènements
[modifier | modifier le wikicode]API Platform ajoute plus d'une dizaine d'évènements donc les priorités sont définies dans EventPriorities[6].
Par exemple, pour modifier un JSON POST envoyé, utiliser EventPriorities::PRE_DESERIALIZE.
L'évènement suivant POST_DESERIALIZE contient les objets instanciés à partir du JSON.
Triplet de bibliothèques
[modifier | modifier le wikicode]Installation
[modifier | modifier le wikicode]FOS REST
[modifier | modifier le wikicode]FOSRestBundle apporte des annotations pour créer des contrôleurs d'API[7]. Installation :
composer require "friendsofsymfony/rest-bundle"
Puis dans config/packages/fos_rest.yaml :
fos_rest:
view:
view_response_listener: true
format_listener:
rules:
- { path: '^/', prefer_extension: true, fallback_format: ~, priorities: [ 'html', '*/*'] }
- { path: ^/api, prefer_extension: true, fallback_format: json, priorities: [ json ] }
Documentation
[modifier | modifier le wikicode]Toute API doit exposer sa documentation avec ses routes et leurs paramètres. NelmioApiDocBundle est un de générateur de documentation automatique à partir du code[8], qui permet en plus de tester en ligne. En effet, pour éviter de tester les API en copiant-collant leurs chemins dans une commande cURL ou dans des logiciels plus complets comme Postman[9], on peut installer une interface graphique ergonomique qui allie documentation et test en ligne :
composer require "nelmio/api-doc-bundle"
Son URL se configure ensuite dans routes/nelmio_api_doc.yml :
app.swagger_ui:
path: /api/doc
methods: GET
defaults: { _controller: nelmio_api_doc.controller.swagger_ui }
À ce stade l'URL /api/doc affiche juste un lien NelmioApiDocBundle. Mais si les contrôleurs d'API sont identifiés dans annotations.yaml (avec un préfixe "api"), on peut voir une liste automatique de toutes leurs routes.
Pour documenter /api/* sauf /api/doc, il faut préciser l'exception en regex dans packages/nelmio_api_doc.yaml :
nelmio_api_doc:
areas:
path_patterns:
- ^/api/(?!/doc$)
Il faut vider le cache de Symfony à chaque modification de nelmio_api_doc.yaml.
Authentification
[modifier | modifier le wikicode]Pour tester depuis la documentation des routes nécessitant un token JWT, ajouter dans packages/nelmio_api_doc.yaml :
nelmio_api_doc:
documentation:
securityDefinitions:
Bearer:
type: apiKey
description: 'Value: Bearer {jwt}'
name: Authorization
in: header
security:
- Bearer: []
Il devient alors possible de renseigner le token avant de tester.
Exemple
[modifier | modifier le wikicode]Dans un contrôleur, au-dessus de l'attribut #[Route]
d'un CRUD :
use OpenApi\Attributes as OA; ... #[OA\Post( requestBody: new OA\RequestBody( required: true, content: [ new OA\JsonContent( examples: [ new OA\Examples('1', summary: 'By ID', value: '{ "myEntity": { "id": 1 }}'), new OA\Examples('2', summary: 'By name', value: '{ "myEntity": { "name": "TEST" }}'), ], type: 'object', ), ], ), tags: ['MyEntities'], responses: [ new OA\Response( response: Response::HTTP_OK, description: 'Returns myEntity information.', content: new OA\JsonContent( properties: [ new OA\Property( property: "id", type: "integer", example: 1, nullable: true ), new OA\Property( property: "name", type: "string", example: 'TEST', nullable: true ), ] ) ), new OA\Response( response: Response::HTTP_NOT_FOUND, description: 'Returns no myEntity.', content: new OA\JsonContent( properties: [ new OA\Property( property: "id", type: "integer", example: null, nullable: true ), ] ) ) ] )]
Sérialiseur
[modifier | modifier le wikicode]Enfin pour la sérialisation, on distingue plusieurs solutions :
- symfony/serializer, qui donne des contrôleurs
extends AbstractFOSRestController
et des méthodes aux annotations@Rest\Post()
[10]. - jms/serializer-bundle, avec des contrôleurs
extends RestController
et des méthodes aux annotations@ApiDoc()
. - Le service
fos_rest.service.serializer
.
symfony/serializer
[modifier | modifier le wikicode]composer require "symfony/serializer"
jms/serializer-bundle
[modifier | modifier le wikicode]composer require "jms/serializer-bundle"
Utilisation
[modifier | modifier le wikicode]Maintenant /api/doc affiche les méthodes des différents contrôleurs API. Voici un exemple :
<?php
namespace App\Controller;
use FOS\RestBundle\Controller\AbstractFOSRestController;
use FOS\RestBundle\View\View;
use Symfony\Component\HttpFoundation\Request;
use Symfony\Component\Routing\Annotation\Route;
class APIController extends AbstractFOSRestController
{
#[Route('/api/test', methods: ['GET'])]
public function testAction(Request $request): View
{
return View::create('ok');
}
}
Dans PHP < 8
...
/**
* @Route("/api/test", methods={"GET"})
*/
public function testAction(Request $request): View
...
}
Maintenant dans /api/doc, cliquer sur /api/test, puis "Ty it out" pour exécuter la méthode de test.
Sécurité
[modifier | modifier le wikicode]Une API étant stateless, l'authentification est assurée à chaque requête, par l'envoi par le client d'un token JSON Web Token (JWT) dans l'en-tête HTTP (clé Authorization). Côté serveur, on transforme ensuite le JWT reçu en objet utilisateur pour accéder à l'identité du client au sein du code. Ceci est fait en configurant security.yaml, pour qu'un évènement firewall appelle automatiquement un guard authenticator[11] :
composer require "symfony/security-bundle"
security:
firewalls:
main:
guard:
authenticators:
- App\Security\TokenAuthenticator
Manipuler les JWT
[modifier | modifier le wikicode]Pour décrypter le JWT :
use Lexik\Bundle\JWTAuthenticationBundle\Encoder\JWTEncoderInterface; ... public function __construct( private readonly JWTEncoderInterface $jwtEncoder, ) { } public function decodeJwt(string $jwt): array { return $this->jwtEncoder->decode($jwt): }
Résultat minimum :
array:6 [ "iat" => 1724677672 "exp" => 1724764072 "roles" => array:1 [ 0 => "ROLE_INACTIF" ] "username" => "test" ]
Si on n'a pas besoin de vérifier le JWT (validité, expiration et signature modifiée par un pirate), on peut se passer de Lexik ainsi :
private function decodeJwt(string $jwt): array|bool|null { $tokenParts = explode('.', $jwt); if (empty($tokenParts[1])) { return []; } $tokenPayload = base64_decode($tokenParts[1]); return json_decode($tokenPayload, true); }
Test
[modifier | modifier le wikicode]Pour tester en shell :
TOKEN=123 curl -H 'Accept: application/json' -H "Authorization: Bearer ${TOKEN}" http://localhost
Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ https://api-platform.com/
- ↑ https://api-platform.com/docs/core/content-negotiation/
- ↑ https://api-platform.com/docs/core/data-providers/
- ↑ https://api-platform.com/docs/core/data-persisters/
- ↑ https://api-platform.com/docs/core/operations/
- ↑ https://api-platform.com/docs/core/events/
- ↑ https://github.com/FriendsOfSymfony/FOSRestBundle
- ↑ https://github.com/nelmio/NelmioApiDocBundle
- ↑ https://www.postman.com/
- ↑ https://www.thinktocode.com/2018/03/26/symfony-4-rest-api-part-1-fosrestbundle/
- ↑ https://symfony.com/doc/current/security/guard_authentication.html
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