« LaTeX/Éléments de base » : différence entre les versions
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Version du 6 septembre 2007 à 22:38
Premiers pas : |
Bloc
Dans LaTeX, un bloc est une portion de texte comprise entre deux accolades « {…} ». Souvent, une instruction agit sur un bloc, par exemple :
\emph{texte}
ou bien un bloc sert à limiter la zone sur laquelle agit une instruction de portée « infinie », par exemple
{\em texte}
On utilisera parfois le bloc vide
{}
Caractères réservés
Dans le premier exemple, nous avons vu que la contre-oblique « \ » servait à indiquer les instructions, les accolades « {} » un bloc et que le tilde « ~ » indiquait l'espace insécable. Si nous voulons faire figurer ces caractères dans le document final, on ne peut donc pas les taper tels quels dans le fichier source. Il existe d'autres caractères réservés, en voici la liste :
{ } % # $ ^ ~ & _ \
l'avant-dernier caractère est le tiret de soulignement ou underscore (touche 8 sur un clavier de PC, ou touche à droite de la parenthèse fermante sur un clavier Mac).
Si nous voulons utiliser ces caractères, il faudra entrer :
\{
pour { ;\}
pour } ;\%
pour % ;\#
pour # ;\$
pour $ ;\textasciicircum
pour ^ (mnémotechnique anglais : text, ASCII, circumflex) ;\textasciitilde
pour ~ (mnémotechnique anglais : text, ASCII, tilde) ;\&
pour & ;\_
pour _ ;\textbackslash
pour \ (mnémotechnique anglais : text, backslash).
Les commandes avec un caractère réservé peuvent être suivies par n'importe quoi, il n'y a pas d'ambiguïté. Par contre, les commandes constituées de lettres ne peuvent pas être suivies de lettres : comment savoir où s'arrête la commande ? Elles peuvent par contre être suivies d'un signe autre qu'une lettre : un nombre, un signe de ponctuation…
Si l'on veut, dans le document final, accoler une lettre au caractère obtenu avec une telle commande, il faut indiquer la fin de la commande :
- soit laisser un espace après la commande ; cet espace sera ignoré pour le rendu final ;
- soit placer une paire d'accolades vides {}.
Par exemple
\textasciicircumA
génère une erreur ;\textasciicircum˽A
et\textasciicircum{}A
donnent « ^A » ;\textasciicircum{}˽A
donne « ^ A ».
Le caractère « ˽ » sert à indiquer l'espace, pour clarifier les choses. On note ici que le fait que le fichier contienne un caractère espace (obtenu avec la barre d'espacement du clavier) ne signifie pas que le document final aura une espace[1].
Diacritiques et ligatures
Nous avons vu qu'avec l'extension inputenc
, nous pouvions utiliser les caractères accentués, et de manière générale diacritiqués, du clavier. Le problème se pose lorsque le clavier ne permet pas de faire les caractères que nous voulons, par exemple :
- les capitales accentuées[2] comme « É » ;
- les lettres des langues étrangères au clavier : accents français avec un clavier anglais, lettres danoises avec un clavier français, …
Voici quelques exemples :
\'e
pour é ;\`e
pour è ;\^\i
pour î ;\`A
pour À ;\"e
pour ë ;\c{c}
ou\c˽c
pour ç,
et ainsi de suite. On remarque que :
- le diacritique est une commande qui est suivie directement par la lettre :
\'
(contre-oblique et apostrophe) pour l'accent aigu,\`
(contre-oblique et apostrophe inversée) pour l'accent grave,\^
(contre-oblique et chapeau) pour l'accent circonflexe,\"
(contre-oblique et guillemet double anglais) pour le tréma,\c
(contre-oblique et c) pour une cédille ; la lettre cédillée doit être mise entre accolades, ou bien séparée d'un espace ;
- que pour mettre un accent sur le i minuscule, il faut utiliser
\i
(contre-oblique, i), afin de supprimer le point sur le i avant de placer l'accent.
On peut aussi utiliser les ligatures :
\oe
pour œ ;\OE
pour Œ ;\ae
pour æ ;\AE
pour Æ.
Les physiciens pourront avoir recours à \AA
pour Å.
Le problème des commande composées de lettres (comme \c
, \i
, \oe
et \AA
) est le même que ci-dessus. Par exemple, il faut taper
c\oe˽ur
ouc\oe{}ur
pour obtenir « cœur » ;fa\^\i˽t
oufa\^\i{}t
pour obtenir « faît » ;\c˽ca
ou\c{c}a
pour obtenir « ça ».
Le dernier exemple est un peu différent : \c{c}
indique que la commande \c
s'applique à {c}
.
Cette précaution est par contre inutile si le caractère suivant n'est pas une lettre. Comment alors indiquer que l'on veut une espace après ? Deux solution :
- soit on indique explicitement la présence d'une espace dite « justifiante » (c'est-à-dire non insécable et de dimension variable pour s'ajuster à la longueur de la ligne et au nombre de caractères), avec la commande
\˽
(contre-oblique, espace) ; - soit on indique la fin de la commande avec des accolades vides
{}
, le tout suivi d'un espace.
Par exemple :
On peut obtenir \OE\ avec \textbackslash OE, et \AE{} avec \textbackslash{}AE. Le symbole de l'angstr\"om est \AA.
donne
On peut obtenir Œ avec \OE, et Æ avec \AE. Le symbole de l'angström est Å.
Quelques autres caractères
Voici quelques autres caractères que l'on peut obtenir.
Saisie | Caractère | Note |
---|---|---|
\copyright |
© | |
\dag |
† | |
\ddag |
‡ | |
\dots |
… | points de suspension (plus espacés que trois points) |
\o |
ø | |
\O |
Ø | |
\P |
¶ | |
\pounds |
£ | |
\S |
§ | |
\ss |
ß | eszett |
\textbar |
| | tube |
\textperiodcenter |
· | point centré |
\textregistered |
® | |
\texttrademark |
™ | |
\textvisiblespace |
˽ |
Certains caractères ont une saisie simplifiée.
Saisie | Caractère | Note |
---|---|---|
?` |
¿ | alternative : \textquestiondown
|
!` |
¡ | alternative : \textexclamdown
|
- |
- | division (trait d'union) |
-- |
– | tiret demi-cadratin, alternative : \endash
|
--- |
— | tiret cadratin, alternative : \emdash
|
<< |
« | guillemet français ouvrant, avec le codage de polices T1 |
>> |
» | guillemet français fermant, avec le codage de polices T1 |
L'euro (la monnaie) a été introduite récemment par rapport à l'histoire de LaTeX. Elle n'est donc pas disponible dans les fontes de base. Pour l'obtenir, il faut :
- charger l'extension
eurosym
, en mettant\usepackage{eurosym}
dans le préambule ; - dans le texte, utiliser la commande
\euro
(éventuellement\euro{}
).
Extension française
L'extension française utilisée fournit des commandes supplémentaires, facilitant l'éditions.
Voici quelques exemples :
- Commandes communes à
babel
optionfrenchb
et àfrenchle
\og
(deux signes inférieur) : « suivi d'une espace insécable ;\fg
(deux signes supérieur) : » précédé d'une espace insécable ;
- Commandes de
babel
optionfrenchb
\degres
: ° ;\ier
: er ;\iere
: re ;\iers
: ers ;\ieres
: res ;\ieme
: e ;\iemes
: es ;\bsc{…}
: petites capitales, le mot n'étant pas césuré.
Espaces et changements de ligne
On remarque dans l'exemple ci-dessus que le fait que l'on ait changé de ligne dans le fichier source ne provoque pas de changement de ligne dans le résultat final. Le changement de ligne simple équivaut à une espace. Par contre, si on laisse une ou plusieurs lignes vides, cela indique un changement de paragraphe, caractérisé par un retour à la ligne et :
- soit par un interligne plus grand, en typographie anglaise ;
- soit un alinéa rentrant (indentation) en typographie française.
On peut laisser plusieurs lignes vides, cela équivaut à une seule ligne vide.
De même, si l'on met plusieurs espace, c'est comme s'il n'y en avait qu'un seul.
Concernant les blancs entre les mots (espaces, au féminin), il existe plusieurs types d'espaces :
- espace justifiante (de dimension variable) : obtenue par une ou plusieurs pression sur la barre d'espacement et/ou une pression sur la touche Entrée, ou bien par
\˽
; - espace insécable :
~
(tilde) ; - petite espace :
\,
; - espace fine :
\/
: espace encore plus petite, permettant de régler des problème de débordement de l'italiques (\emph{…\/}), ou bien d'empêcher les ligatures.
Pour introduire une espace horizontale d'une longueur donnée, on utilise la commande \hspace{longueur}
où longueur est un nombre avec une unité accolée :
mm
(millimètre) ;
cm
(centimètre) ;
pt
(point anglo-saxon) ;
dd
(point Didot) ;
ex
(hauteur d'x) ;
em
(cadratin).
Les unités ex
et em
sont proportionnelles au corps de la police :
- la hauteur d'x, parfois appelée à tort « hauteur d'œil », est la hauteur d'une bas de casse (lettre minuscule) sans hampe ni jambage, comme le x ;
- le cadratin est égal au corps de la police.
Par exemple :
\hspace{1cm}
pour une espace de un centimètre ;
\hspace{0,5em}
pour une espace d'un demi cadratin.
On peut utiliser un point ou une virgule comme séparateur décimal.
De même, si l'on veut espacer des paragraphes, on utilise la commande \vspace{longueur}
. On peut également utiliser les commmandes :
\medskip
pour sauter une ligne « normale » ;
\smallskip
pour un « petit » saut de ligne ;
\bigskip
pour un « grand » saut de ligne ;
Structuration du code source
Comme pour tout code source de programme, on a intérêt à structurer le fichier LaTeX afin de retrouver facilement les passage que l'on veut.
Le fait de pouvoir sauter des lignes et mettre des espaces à profusion permet de donner une « forme » au code qui rend son analyse facile.
Par ailleurs, on peut introduire des commentaires en utilisant le signe %
.
Notons que les commentaires permettent aussi :
- d'effacer une portion de texte sans la perdre : on met les lignes en commentaires (on place un « % » à leur début) pour enlever le texte du document final, et il suffit de les décommenter (d'enlever le « % ») pour faire réapparaître le texte dans le document final ;
- de faire comme si l'on ne revenait pas à la ligne, en mettant un « % » à la fin de la ligne.
Notes
Voir aussi
Liens externes
- [pdf] The Comprehensive LaTeX Symbol List (105 p, 3 Mo)