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Introduction à LilyPond/Une ligne mélodique complète

Un livre de Wikilivres.
5. Une ligne mélodique complète

Début de partition

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Une portée commence par une clef suivie d'une armure (ou armature) et d'un tempo.

La clef est indiquée juste après l'accolade d'ouverture par la commande \clef suivi du nom de la clef en anglais. Les deux plus courantes sont la clef de sol, notée \clef treble, et la clef de fa, notée \clef bass.

Notation des clefs
Clef Notation
Lilypond
clef de sol 1re ligne \clef french
clef de sol 2e ligne \clef treble
\clef G
clef de fa 3e ligne \clef varbaritone
clef de fa 4e ligne \clef bass
\clef F
clef d'ut 1re ligne \clef soprano
clef d'ut 2e ligne \clef mezzosoprano
clef d'ut 3e ligne \clef alto
\clef C
clef d'ut 4e ligne \clef tenor
Exemple
\relative c' {
   \clef french c
   \clef treble c
   \clef soprano c
   \clef mezzosoprano c
   \clef alto c
   \clef tenor c
   \clef varbaritone c
   \clef bass c
}
donne

Dans certains cas, on écrit les notes une octave au-dessus ou en dessous, pour simplifier la notation. Si l'on écrit les notes une octave en dessous, comme dans le cas de la guitare, on met le nom de la clef entre guillemets et l'on ajoute _8 ; pour écrire une octave au-dessus, on utilise ^8.

Exemple
\clef "G_8"

L'armure est indiquée après la clef avec la commande \key suivie de la gamme utilisée ; le ton est indiqué comme une note normale, le mode est \major pour majeur, \minor pour mineur.

Exemple
\key g \major pour l'armure de sol majeur (un fa dièse).

Pour indiquer le tempo, on utilise la commande \tempo en indiquant la valeur rythmique concernée (4 pour une noire…) puis les pulsations après un signe égal. Cela se place à l'intérieur des accolades, à l'emplacement désiré.

Exemple
\relative c' {
   \time 4/4
   \tempo 4 = 60

   c8 c c d e4 d c8 e d d c4 r
}
donne

Il n'y a pas de commande permettant d'indiquer un changement de tempo par équivalence. Pour faire cela, il faut mettre une chaîne de caractères au-dessus de la note (voir Indications supplémentaires).

Exemple
\relative c' {
   \time 2/4
   c2
   \time 6/8
   c2.^\markup {
      (
      \smaller \general-align #Y #DOWN \note #"4" #1
      =
      \smaller \general-align #Y #DOWN \note #"4." #1
      )
   }
}
donne
on peut remplacer les valeurs de durées « 4 » (noire) et « 4. » (noire pointée) par n'importe quelle valeur.

Levée ou anacrouse

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La levée ou l'anacrouse est une mesure partielle en début de morceau. On utilise pour cela l'instruction \partial suivi de l'indication de la durée de la levée, notée comme la durée des notes (4 pour une noire…).

Exemple
\relative c' {
   \time 4/4
   \partial 4. f8 f[ f]
   b4 b c c
}
donne

Pour écrire un accord, il suffit de mettre les notes entre « chevrons », c'est-à-dire entre un signe inférieur et un signe supérieur <…>. C'est le groupe entier entre les chevrons qui est considéré comme une seule note ; l'indication de durée se place après le chevron fermant.

Sur une partition, on peut indiquer de jouer un accord en arpège en plaçant une ligne brisée verticale. Pour que LilyPond trace cette ligne, on place la commande \arpeggio après l'accord.

Exemple
\relative c' { c8 <e g c>4 <e g c>8 }

Si un accord se répète, on peut, après la première occurrence, utiliser la lettre q. L'exemple suivant devient alors :

\relative c' { c8 <e g c>4 q8 }

Résolution d'un accord dissonant

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Certains accords sont dissonants et peuvent donner lieu à une résolution. Dans ce cas-là, la durée des notes de l'accord n'est pas la même. Il peut être alors intéressant de considérer les différentes notes comme des « voix » différentes qui se superposent.

Chaque voix est notée entre accolades. Les voix sont notées les unes après les autres, et sont entre deux paires de crochets pointus << et >>. Cependant, le début du morceau doit nécessairement être une note unique, faute de quoi les voix s'affichent sur des portées différentes.

Exemple
comparer les trois solutions suivantes
\relative c' {
   % premiere solution
   c4
   <g' b d>4
   <c, e g b>~
   <c e g c>

   % deuxieme solution
   c4
   <g' b d>4
   <<
      { c,4~ c }
      { e4~ e }
      { g4~ g }
      { b4 c }
   >>

   % troisieme solution
   c,4
   <g' b d>4
   <<
      { c,2 }
      { e2 }
      { g2 }
      { b4(c) }
   >>
}
résultat :

Basse chiffrée

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Le chiffrage d'un accord se fait dans un contexte \figures{ … } (qui est un raccourci pour \new FiguredBass { \figuremode { … } } ). La syntaxe globale est : < chiffrage >durée, par exemple

< 5 >4

pour un accord de quinte sur la durée d'une noire.

Voici par exemple l'accord parfait de do majeur à l'état fondamental et ses renversements :

Chiffrage de l'accord parfait de do majeur, à l'état fondamental et ses renversements.
\score{
  <<
    
    \figures{
      < 5 >1
      < 6 >
      < 6 4 >
    }
    
    \new Staff \relative c {
      \clef "F"
      \key c \major
      \time 4/4
      
      c1
      e
      g
    }
  
  >>
}

Un signe + (plus) placé après un chiffre dans le code ajoute un ♯ (dièse) avant le chiffre sur la partition ; un signe - (moins) ajoute un ♭ (bémol) ; un signe ! (point d'exclamation) ajoute un ♮ (bécarre).

Pour faire figurer un signe « plus » avant un chiffre pour indiquer l'emplacement de la sensible, on utilise \+ après le chiffre. Si l'on veut qu'il n'y ait pas de chiffre mais seulement le signe, on utilise le tiret de soulignement _ à la place du chiffre. Par exemple, pour l'accord de septième de dominante de la tonalité de do majeur :

Chiffrage de l'accord de septième de dominante de la tonalité de do majeur, à l'état fondamental et ses renversements.
\score{
  <<

    \figures{
      < 7 _\+ >1
      < 6 5\\ >
      < 6\+ >
      < 4\+ >
    }

    \new Staff \relative c {
      \clef "F"
      \key c \major
      \time 4/4

      g1
      b
      d
      f
    }

  >>
}

On notera que la double barre de fraction inversée \\ a pour effet de barrer le chiffre.

Accords usuels

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On peut aussi faire générer les accords usuels par LilyPond en donnant le nom de l'accord. Pour cela, il faut mettre la commande \chordmode, puis mettre les nom des accords entre accolades, en notation « jazz ». Le nom de l'accord se compose du nom de la fondamentale (en notation habituelle), suivi de l'indication du type d'accord après deux-points « : » :

  • pas d'indication : accord parfait majeur ;
  • m : accord parfait mineur ;
  • dim : accord diminué (quinte diminuée) ;
  • aug : accord augmenté (quinte augmentée) ;
  • 7 : accord de septième (ajoute une septième mineure à l'accord parfait) ;
  • maj7 : accord de septième majeure (ajoute une septième majeure à l'accord parfait) ;
  • m.7+, maj7.3- : accord mineur avec une septième majeure ;
  • m7.5- : accord demi-diminué ;
  • dim7 : accord de septième diminué ;
  • aug7 : accord de septième augmenté ;
  • 7.9- : accord de septième avec neuvième mineure ;
  • 6 : accord majeur avec une sixte ;
  • m6 : accord mineur avec une sixte ;
  • sus2 et sus4 : remplace la tierce de l'accord parfait par respectivement la seconde ou la quarte ;
  • 7sus2, 7sus4 ;
  • /note : ajoute une note en basse ; s'il s'agit d'une note de l'accord, donne un renversement.

L'indication de durée se place avant les deux-points.

Exemple
\chordmode {
   c2 c2:m
   c4:dim c:aug c:7 c:7maj
   c:sus2 c:sus4 r2
}
donne

Plusieurs voix sur une même portée

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Nous avons vu qu'il y avait la possibilité de mettre plusieurs voix sur une même portée ; cela se fait en mettant les voix l'une après l'autre entre accolades, et en entourant le tout d'un double crochet pointu.

Lorsqu'il s'agit d'instruments différents (par exemple deux hautbois qui divergeraient), il peut être intéressant de faire figurer les voix bien distinctement. Pour cela, il suffit de faire suivre la première voix d'une double barre de fraction inversée.

Pour éviter de faire figurer les silences sur une voix, on utilise s (space, « espace ») à la place de r.

Exemple
comparer les deux solutions
\relative c' {

   \time 6/8

   % premiere solution
   g'4.~
   <<
      {  g8. bes16 d8
         f8. ees16 d8
         c8. d16   ees8
         d2.
       }

      {  g,4.
         f   a
         a8. g16 fis8
         g4.
      }
   >>

   \break

   % deuxieme solution

   <<
      {  g4.~
         g8. bes16 d8
         f8. ees16 d8
         c8. d16   ees8
         d2.
      } \\

      {  s4. g,4.
         f   a
         a8. g16 fis8
         g4.
      }

   >>

}

Voir aussi Association de plusieurs voix > Voix sur une même portée.

Silence sur plusieurs mesures

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Dans la musique d'ensemble, il est fréquent d'avoir plusieurs mesures de silence. Cela se fait avec un R (lettre capitale), suivi par la valeur d'une mesure (1. en 12/8, 1 en 4/4 et en 2/2, 2. en 3/4 et en 6/8, 2 en 2/4…) suivi d'une astérisque « * » (symbole de la multiplication en informatique) puis du nombre de mesures.

Exemple
R2*4 indique quatre mesures de silence dans une mesure à 2/4.

Si l'on veut condenser les mesures de silence, il faut mettre le code suivant en début de portée (staff) :

\set Score.skipBars = ##t

Indications d'interprétation

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Le trémolo est une abréviation utilisée en musique, lorsqu'une note ou une suite de notes est répétée rapidement. Pour mettre des trémolos sur une note, il suffit de mettre deux-points « : » après la note, puis la durée de la subdivision (au minimum 8, des croches).

Exemple
c4:8 indique que l'on divise la noire en croches.

Pour les trémolos sur plusieurs notes, il faut utiliser la commande \repeat, avec la syntaxe suivante :

\repeat "tremolo" nombre_de_répétitions { note1 note2 }
Exemple
\repeat "tremolo" 4 { c16 d16 } indique que la succession do-ré en doubles-croches est répétée quatre fois.

Notez que si vous générez un fichier son, seule la solution avec \repeat est susceptible d'être interprétée (cf. Génération d'un fichier de son) ; la solution avec deux-points donne juste une sortie graphique.

Phrasé et attaques

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Le phrasé (legato ou coulé) se marque avec des parenthèses ; la parenthèse ouvrante ( se place après la première note du phrasé, et la parenthèse fermante ) se place après la dernière note du phrasé.

Les attaques se notent en faisant suivre la note d'un signe moins « - » puis du signe de l'attaque :

  • un point « . » pour le piqué (staccato) ;
  • un signe supérieur « > » pour une attaque forte ;
  • un signe moins « - » pour une note portée (ou lourée) ;
  • un accent circonflexe pour une note accentuée.
Exemple
\relative c' {
   \time 4/4
   c8( e ~ e4 d) c->
   c'8-. c-. c4-^ c-- r
}
donne

Au lieu de -symbole, on peut utiliser des instructions telles que \accent (attaque), \staccato, \marcato (note accentuée), \tenuto (note portée)…

Le glissando s'obtient en mettant la commande \glissando entre les deux notes concernées.

Points d'orgue et points d'arrêt

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Le point d'orgue et le point d'arrêt « 𝄐 » s'obtiennent avec la commande \fermata, placée après la note ou le silence.

Si l'on veut mettre un point d'arrêt à cheval sur une barre de mesure, on utilise le code suivant[1] :

\override Score.RehearsalMark.break-visibility = #begin-of-line-invisible
c1 \mark \markup { \musicglyph "scripts.ufermata" }

Les nuances sont simplement indiquée par leur abréviation précédée d'une barre de fraction inversée, et sont placées après la note sur laquelle elles s'appliquent.

Notation des nuances
Nuance Commande
LilyPond
il piu pianissimo
possibile
\ppp
pianissimo \pp
piano \p
mezzo piano \mp
mezzo forte \mf
forte \f
fortissimo \ff
il piu fortissimo
possibile
\fff
forte-piano \fp
sforzando \sfz

Un crescendo commence par la commande \< ou bien \cr, et se termine soit par la commande \!, soit par une indication de nuance.

Un decrescendo commence par la commande \> ou bien \decr, et se termine de même soit par la commande \!, soit par une indication de nuance.

Un crescendo-decrescendo sur une note se fait avec la commande \espressivo placée après la note.

La trille se note simplement avec la commande \trill ; cela place l'indication tr au-dessus de la note. Si l'on veut faire figurer une ligne brisée au-dessus de la portée, il faut procéder différemment : placer l'instruction \startTrillSpan après la note trillée, et \stopTrillSpan après la note suivante.

Le gruppetto se note avec la commande \turn s'il commence par la note supérieure et avec \reverseturn s'il commence par la note inférieure.

Le mordant se note avec la commande \prall s'il se fait avec la note supérieure, et avec \mordent s'il se fait avec la note inférieure.

Une appogiature longue s'obtient en mettant la commande \appoggiatura avant la petite note. Une appogiature brève, ou acciaccatura, s'obtient en mettant la commande \acciaccatura avant la petite note.

On peut aussi noter les ornements comme le gruppetto ou le mordant par plusieurs petite notes. Pour cela, on peut mettre plusieurs notes entre accolades après une commande \appoggiatura ou \acciaccatura ; il faut forcer la barre de double-croche avec les crochets. Si l'on ne veut pas avoir le phrasé, il faut utiliser la commande \grace.

Lorsqu'une trille avec ligne brisée se résout par une appogiature, il faut créer deux voix : une avec la note principale, et une avec l'appogiature, précédée d'un espacement. Puis, il faut placer la commande \startTrillSpan après la note principale, et \stopTrillSpan après la première note de l'appogiature.

Exemple
<<
   { c1 \startTrillSpan }
   { s2. \grace { d16[\stopTrillSpan e] } }
>>

L'ajout d'une altération sur un mordant ou un gruppetto est un peu complexe. À la base, on ajoute simplement une annotation ^\markup { alteration } à la note, après l'ornement ; alteration est à remplacer par \sharp pour un dièse, \flat pour un bémol et \natural pour un bécarre. Cependant, il faut indiquer à LilyPond quel est le symbole à mettre en dessous : l'ornement (qui est, du point de vue programmation, un script), auquel cas c'est la note supérieure de l'ornement qui est altérée, ou l'altération (qui est, du point de vue programmation, un text-script), auquel cas c'est la note inférieure qui est altérée. Cela se fait en modifiant la priorité du script ou du text-script. On indique donc, avant la note :

  • \once \override TextScript #'script-priority = #-100 pour mettre l'altération en dessous ;
  • \once \override Script #'script-priority = #-100 pour mettre l'altération au-dessus.
Exemple
c4 \trill c \prall c \mordent c \turn c \reverseturn
\acciaccatura d8 e4
\appoggiatura {c16[ d e f]} c4
\grace {c16[ d e f]} c4

\once \override TextScript #'script-priority = #-100
a4^\turn^\markup { \sharp }

\once \override Script #'script-priority = #-100
a4^\reverseturn^\markup { \flat }

\once \override TextScript #'script-priority = #-100
a4^\prall^\markup { \natural }
donne

Indications supplémentaires

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De la même manière que les attaques, on peut ajouter des indications, sous forme de lettres ou de chiffres, au-dessus ou en dessous des notes — par exemple les doigtés pour certains instruments.

Pour cela, il suffit de mettre les indications après un signe moins « - » ; les lettres doivent être entre guillemet "…". De cette manière, LilyPond choisit automatiquement l'emplacement de l'indication : au-dessus ou en dessous.

Si vous voulez imposer la position, à la place du signe moins :

  • utilisez un accent circonflexe « ^ » pour placer l'indication au-dessus ;
  • utilisez un tiret de soulignement « _ » pour placer l'indication en dessous.
Exemple
\relative c' { c4-1 c-"a" c_1 c^"a" }
donne

Notons que les signes ^ et _ permettent aussi de forcer la position d'autres indications, ainsi que des phrasés.

Exemple
phrasé en haut : c4^(d e)
attaque en bas : c4_.

Pour placer des repères de mesure, il suffit de mettre \mark \default entre les notes encadrant la barre de mesure concernée. La numérotation se fait de manière automatique.

On peut indiquer qu'une série de notes est à l'octave supérieure en les mettant entre des balises #(set-octavation 1) (début) et #(set-octavation 0) (fin) ; cela affiche « 8va » au dessus des notes. Si elles sont à l'octave inférieure, on utilise #(set-octavation -1) (début) et #(set-octavation 0).

Répétitions, barres de mesure, reprises, fin de morceau

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Pour indiquer la répétition d'une note, on utilise la commande \repeat avec le style "percent" (en raison de la similitude du signe avec le pourcent « % ») ; la note doit être entre accolades. On peut aussi mettre toute une mesure dans l'accolade.

\repeat "percent" nombre_de_répétitions { note }
ou
\repeat "percent" nombre_de_répétitions { mesure }

Si l'on remplace "percent" par "unfold", cela réécrit la phrase musicale. Ceci permet d'éviter le copier-coller, et les erreurs qui vont avec.

Les barres de mesure sont mises en place automatiquement. On peut forcer une barre de mesure en utilisant la commande \bar "|"

La commande \bar peut générer d'autres types de barres, selon la description de la barre entre guillemets[2]

  • \bar ".|:" pour un début de reprise ;
  • \bar ":|." pour une fin de reprise ;
  • \bar ":|.|:" pour une transition entre deux reprises.

Toutefois, il ne s'agit là que d'un signe affiché, et ces reprises ne sont pas interprétées dans un fichier son.

On peut aussi générer des reprises avec la commande \repeat et le style "volta" ; les mesures à répéter sont incluses entre accolades :

\repeat "volta" nombre_de_répétitions { mesures }

si l'on ne répète qu'une fois les mesures, nombre_de_répétitions vaut 2. Si la fin de la dernière répétition est différente, on utilise la commande \alternative :

\repeat "volta" nombre_de_répétitions { mesures }
\alternative { { alternative1 } { alternative2 } }

Si une liaison de prolongation (tie) se poursuit sur la deuxième alternative, on utilise la commande \repeatTie, par exemple :

\repeat "volta" 2{c4 d e f~}
\alternative {
  {f2 r}
  {f4 \repeatTie g a b}
}

La commande \repeat, avec le style "percent" comme "volta", peut être interprétée dans un fichier de son (cf. Génération d'un fichier de son > Gestion des répétitions).

On obtient le ballon de coda en plaçant la commande \coda après la note concernée.

Le signe de reprise segno 𝄋 s'obtient avec la commande \segno.

Si l'on veut mettre symbole à cheval sur une barre de mesure, on utilise :

\mark \markup{\musicglyph #"scripts.coda"} % coda
\mark \markup{\musicglyph #"scripts.segno"} % segno

La double-barre de transition (changement d'armure, de mesure) se note \bar "||". La double-barre de fin (avec le deuxième trait gras) se note \bar "|."

  1. « Positioning a \fermata over the last bar line », sur The LilyPond Snippet Repository (consulté le 6 janvier 2024)
  2. Dans la version 2.10 de LilyPond, les barres étaient codées :
    • \bar "|:" pour un début de reprise ;
    • \bar ":|" pour une fin de reprise ;
    • \bar ":|:" pour une transition entre deux reprises.
Dans Wikipédia

Le rythme < > Partition de chant et grille d'accords