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Guide du vélo en ville/Rouler sous la pluie, dans l'obscurité

Un livre de Wikilivres.

Ce livre se veut la somme d'avis, d'expériences divers. N'hésite donc pas à participer à sa rédaction collective en cliquant sur "modifier".

Si certains conseils, points de vue paraissent inconciliables, opposés, merci de les ajouter en l'indiquant et d'en dire un peu plus en modifiant la page de "discussion" rattachée à cette page.


Si vous êtes adepte du vélo utilitaire, pour vous rendre au travail par exemple, il vous arrivera de rouler la nuit ou sous la pluie. C'est la situation la plus dangereuse pour les cyclistes en raison du manque de luminosité. Mais un comportement et un équipement adéquats permettent d'aborder ces situations en toute confiance.

Vous avez besoin de lumière, même si la route est éclairée par des lampadaires. Ne croyez pas que vous êtes vus simplement parce que vous y voyez assez pour rouler !

Il est en effet tout aussi important de voir que d'être vu par les autres. Aussi, vous pouvez vous équiper de lampes à diodes (LED) clignotantes à l'avant et surtout à l'arrière afin d'attirer l'attention des automobilistes qui vous suivent. Si les chemins que vous empruntez sont particulièrement sombres, complétez le dispositif avec un éclairage continu puissant qui vous permettra d'éclairer à grande distance de votre vélo (5 à 10 mètres). Notez que les lampes de vélo ont une luminosité d'environ 100 lumens, voire 400 lm pour les éclairages haut de gamme, là où un seul feu de croisement de voiture émet 1 500 à 3 500 lm.

D'un point de vue purement législatif, vous devez obligatoirement avoir phares + réflecteurs, blanc à l'avant et rouge à l'arrière. Le Code de la route vous impose également un dispositif réfléchissant visible latéralement, et des réflecteurs de pédale.[1]

Votre 1er trajet de nuit de l'année commence… le jour du changement d'heure ! On se fait souvent surprendre par la nuit qui s'est décalée d'1h !

Si vous roulez quotidiennement sur un trajet noir (inter-urbain, route de campagne), prévoyez toujours un éclairage de secours.

Différentes solutions pour les phares

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  • À petite batterie, suffisant dans environnement illuminé. Des piles rechargeables permettent de diminuer le coût de ces systèmes. Le phare avant doit être réglé sur une position haute, son intérêt étant d'être vu. Un éclairage amovible à piles peut être une bonne solution si vous utilisez un VTT à la fois en Tout-terrain et en ville, ou si vous voulez utiliser un même éclairage pour vos 2 vélos.
  • Les phares alimentés par "dynamo" : Avec une dynamo vous n'aurez plus le souci de rentrer dans le noir avec des piles à plat, et vous n'alimenterez pas les stocks de déchets toxiques. Une dynamo fournit une puissance standard de 3W sous une tension de 6V. En France l'ampoule avant a une puissance de 2,4W et l'ampoule arrière, une puissance de 0,6W. C'est donc un éclairage deux fois plus puissant que les systèmes à piles dont la puissance courante est de 1,2W. Les dynamos de moyeu sont plus coûteuses mais plus fiables, silencieuses et ont un meilleur rendement que la majorité des dynamos latérales - elles supportent des ampoules avant halogène 3W au lieu de 2,4W, ce qui fait une vraie différence. Si vous roulez régulièrement de nuit (par exemple matin et soir en hiver), l'investissement vaut le coup. Sur route mouillée certaines dynamos latérales peuvent patiner (un capuchon de dynamo peut alors aider). Certains modèles de phare ont un condensateur qui permet de maintenir le phare allumé pendant environ 3 minutes à l'arrêt du vélo.
  • Ampoules : Les phares halogènes sont nettement plus lumineux que les ampoules classiques, mais nettement moins que les diodes électroluminescentes.
  • Diodes électroluminescentes : Durée de vie très supérieure aux ampoules, et nettement moins gourmandes en énergie, c'est la solution utilisée dans les Velib, car la plus fiable. Les diodes rouges sont courantes et conviennent bien, leur puissance peut aller jusqu'à 0,5W , ce qui les rend visible à plusieurs centaines de mètres. Les phares à diodes blanches commencent à devenir abordables et sont performants; à puissance équivalente, ils éclairent de 5 à 10 fois plus qu'une ampoule à incandescence. L'investissement vaut le coup, notamment hors agglomération.
  • Les piles : Si vous roulez régulièrement de nuit, surtout avec un phare halogène, vous aurez vite amorti des piles rechargeables. Mais attention, la tension baisse très vite en fin de cycle, qui plus est, le froid peu décharger les piles rechargeables. Partez avec un jeu de rechange si vous avez des trajets un peu longs à faire.

Bien régler la hauteur du phare avant, avec système puissant, de manière à éclairer la surface de la route et les possibles obstacles, avec un système moins puissant, de manière à être vu de face : Face à un mur, en déplaçant le vélo d'avant en arrière : le centre du halo doit rester à la même hauteur.

Contrôler le bon fonctionnement des deux phares, en demandant à quelqu'un d'autre par exemple. N'oubliez-pas d'emporter ampoules et/ou piles de rechange, et même une petite lampe de poche, quand vous prévoyez de rouler de nuit.

Des réflecteurs en supplément (sur pédales, roues, pinces à pantalon, sacs et vêtements, sur cadre...) ne sont utiles que s'ils ne sont pas trop sales ou cachés. On trouve également des bandes adhésives réfléchissantes, pour garde-boue, cadre, ou casque. Le réflecteur arrière doit être assez grand et bien positionné : pas dirigé vers le haut ou le bas.

Les réflecteurs ne remplacent en aucun cas des lumières : des piétons en face de vous ne les verront pas. Des voitures débouchant à droite ou à gauche au devant de vous non plus, leurs phares éclairant en face d'elles.

Gilet réfléchissant

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Le gilet réfléchissant, souvent jaune ou orange fluo, se porte par dessus les vêtements. Il est équipé de bandes réfléchissant la lumière des phares des autos. Léger au porte-feuille (entre 5 et 10 €) comme sur le dos (une centaine de grammes), il est souvent plus visible, pour l'automobiliste, qu'un petit lumignon rouge à l'arrière de la bicyclette. C'est un élément de sécurité important, probablement au moins autant que le casque, même de jour. Son port est obligatoire hors agglomération, de nuit ou par faible visibilité.

Comment circuler la nuit ?

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Se servir de son phare avant pour attirer l'attention d'automobilistes, ceux arrivant d'une rue perpendiculaire par exemple. S'il n'y a pas d'éclairage public, ne pas rouler trop vite pour voir où l'on va, en descente principalement.

Attention aux usagers saouls près de sorties de bar, de discothèque ...

Un truc quand on est sur une route non-éclairée : regardez l'ombre portée du vélo sur la route quand une voiture arrive derrière : l'ombre se déplace vers la droite quand la voiture se déporte vers la gauche, pour vous doubler ou regardez tout simplement votre roue avant ou la fourche. de nuit lorsque vous arrivez sur une intersection en T(et que vous ne tournez pas) vous pouvez regarder sur la gauche si une voiture arrive vous verrez ses phares sur le mur ou voitures stationné (restez toutefois prudent).

Comment circuler en temps humide ?

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Rester au sec : une question d'équipement

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Une capuche limitera le champ de vision, un imperméable deviendra aussi mouillé à l'intérieur qu'à l'extérieur à cause de la non évacuation de la transpiration, un poncho ou une veste trop longs pourront se prendre dans les roues. Le mieux est peut-être de s'équiper d'une cape de pluie pour cycliste, c'est-à-dire taillée pour être portée sur un vélo. On peut attacher l'avant au guidon pour faire comme un auvent couvrant les jambes. Une cape de couleur claire vous rendra plus visible. Cette cape augmente cependant la prise au vent.

L'aération est possible par en dessous, mais les garde-boues sont alors indispensables car la cape ne protège pas des projections venant du bas. Une veste imperméable et respirante, avec également une bonne aération pourra également faire l'affaire. Pour la tête un casque entièrement fermé (casque spécial vae), et pour le bas un pantalon, déperlant, respirant suffit (de la grande marque des sous vêtements chauds respirant O....).

Pour protéger le bas des jambes et les pieds, il existe dans le commerce des pantalons de pluie ou des guêtres type vélo, qui recouvrent totalement la chaussure et le bas de la jambe. Ces guêtres se fixent rapidement par un velcro ou une fermeture éclair sans enlever les chaussures.

Afin d'éviter la sensation de froid vous envahir il semble important de couvrir vos extrémités : des gants pour les mains ainsi que des chaussures imperméables pour ne pas se mouiller les pieds.

On peut également s'équiper d'un couvre-casque et installer une bavette sur le bas du garde-boue avant afin de protéger les pieds.

Le port d'une casquette sous la capuche permet de tourner la tête en faisant suivre l'ouverture de la capuche, et limite grandement les gouttes dans les yeux.

Les automobilistes sont moins attentifs et ont une moins bonne visibilité.

Attention aux éclaboussures des véhicules vous dépassant : risque de déséquilibre.

Freinage et pluie

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Le freinage d'un vélo est modifié par temps de pluie : les patins des freins adhérent moins à la jante si celle-ci est en acier. La distance de freinage est alors considérablement augmentée. Il faudra donc, avant d'avoir besoin de freiner, assécher les jantes en actionnant légèrement plusieurs fois de suite les freins. Les jantes en aluminium n'ont pas ce défaut (à vérifier). Un autre système de freinage (dans moyeu, à disque) pourra aussi améliorer la qualité du freinage.

Vélos hybrides électriques

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Aussi appelés Vélos à assistance électrique (V.A.E.). Si le temps est à la pluie, pensez à mettre à l’abri les équipement électriques amovibles (batterie, console, ...) ou à les couvrir efficacement si le vélo est stationné à l'extérieur.

Surfaces dangereuses

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Il faut faire particulièrement attention aux surfaces métalliques sur la route, telles que les plaques de chantier, les plaques d'égouts, et surtout les rails de tram qui sont déjà dangereux par temps sec mais encore pires sous la pluie. Il faut prendre garde également aux surfaces peintes (signalisation), aux feuilles, aux flaques d'huile ; celles-ci sont très glissantes. Il convient aussi de ne pas traverser des flaques dont on voit pas le fond : elles peuvent cacher des trous.

Rentré à la maison, il est recommandé de sécher le vélo et de lubrifier les parties en mouvement, en particulier la chaîne, pour éviter l'oxydation.

Rouler la nuit est raisonnablement sûr si on est bien équipé : au moins phare avant et réflecteur arrière. Un feu arrière et des réflecteurs supplémentaires vous rendront bien plus visibles (de plus, requis par code de la route). Des vêtements clairs, des bandes réflectives sur le sac, le casque sont un plus. On peut même avoir des gants réflecteurs pour pouvoir signaler un changement de direction. On est généralement plus attentif quand on roule de nuit, cela limite les risques.

Pour rouler confortablement sous la pluie, le vélo doit être équipé de garde-boue, le cycliste doit être couvert. Attention aux freins, moins efficaces, et en général le vélo lui-même adhère moins à la route.

Notes et références

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