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Photographie/Entretien/Les ennemis des appareils

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Lorsque les photographes achètent leur matériel, ils dépensent souvent des sommes considérables pour se procurer des produits de bonne qualité. Malgré cela, nombreux sont ceux qui n'en prennent aucun soin par la suite, et cela ne manque pas de poser des questions... Les causes de dégradation ou de disparition des appareils sont nombreuses, et si certaines sont plutôt évidentes, il en existe d'autres dont l'action est plus sournoise. Votre matériel est coûteux et quelques conseils ne sont généralement pas inutiles afin que vous sachiez le préserver au mieux.

Les chocs et les chutes

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À de rares exceptions près, les appareils photographiques ne sont pas protégés contre les chocs contre des objets durs et contre les chutes. Ils doivent donc être considérés comme des instruments délicats et fragiles.

Un sac de transport bien rembourré peut assurer une protection efficace. Veillez toujours à utiliser une courroie de cou, une dragonne ou tout autre système évitant la chute si l'appareil vient à échapper de vos mains. Soyez particulièrement attentif lorsque l'appareil circule d'une personne à une autre. Si votre appareil est livré avec une courroie trop courte, tâchez de vous en procurer une autre le plus rapidement possible. Ne posez jamais votre appareil sur une surface d'où il pourrait tomber : par exemple, au lieu de le poser sur le siège arrière de votre voiture, posez-le plutôt au sol de façon qu'il ne risque rien en cas de coup de frein brutal. Au restaurant, posez-le au milieu de la table et jamais au bord, ne l'accrochez pas au dossier de votre chaise.

Pour les photographes qui travaillent dans le style « baroudeur », quelques sociétés proposent des housses de protection adaptées aux divers modèles d'appareils numériques reflex du marché. Voir par exemple les produits de la société Camera Armor. Ces protections sont généralement noires, comme les boîtiers, pour des raisons de discrétion et pour éviter les reflets parasites, mais elles existent aussi en rouge pour permettre, au contraire, de repérer facilement le boîtier dans certains environnements difficiles.

Les photographes professionnels et amateurs avertis recouvrent souvent les parties sensibles de leurs appareils avec un ruban adhésif spécial, dénommé communément « Gaffer » dans les domaines du spectacle : cinéma, télévision, théâtre, ... Ce type de ruban résiste très bien à la traction et au déchirement, en revanche il s'enlève facilement sans laisser de résidu notable sur les surfaces protégées. La couleur la plus fréquente est le noir mat mais d'autres teintes sont disponibles, vert bronze style « camouflage », rouge pour signaler une présence ou un danger, blanc pour permettre l'étiquetage, etc. Sur les appareils photo, le Gaffer évite les petits chocs, les rayures et les salissures qui dévalorisent beaucoup le matériel, en particulier au moment de la revente.

Même si cela peut paraître fastidieux, remettez toujours en place le bouchon d'objectif entre deux prises de vues. Une rayure est vite arrivée, et dans ce cas il faudra accepter une baisse de qualité de vos images et sinon payer une réparation onéreuse ou remplacer votre objectif.

S'il vous arrive souvent de prendre des photos dans des situations risquées, laissez votre reflex en sécurité et achetez un compact ! En cas de malheur vous aurez sûrement moins de regrets. Les compacts ont fait d'énormes progrès ces dernières années et même si les photos que vous obtiendrez ne sont pas tout-à-fait de la même qualité que celles que vous auriez obtenu avec votre reflex, elles seront tout de même probablement très bonnes.

Il constitue l'un des dangers les plus importants pour les appareils. Leurs parties mobiles sont particulièrement sensibles à l'introduction de grains de sable et ceux-ci peuvent rapidement provoquer des abrasions, des grippages, des blocages, etc. Lorsque cela survient, les pièces sont généralement très endommagées et un démontage suivi d'un nettoyage soigné ne suffisent souvent pas pour remettre l'appareil en état.

La meilleure protection consiste finalement à ne pas transporter d'appareil dans les zones où la présence de sable constitue un risque. Si malgré tout la présence d'un appareil est nécessaire, alors il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne vienne jamais en contact avec le sable.

Des sacs étanches sont utiles pour les voyages et il est bon de les utiliser systématiquement en-dehors des instants pendant lesquels a lieu la prise de vue. Prévoir à toutes fins utiles des pinceaux ou des brosses pour retirer les grains qui arriveraient accidentellement sur l'appareil. Il faut être particulièrement vigilant pour les surfaces optiques qui se rayent facilement, surtout si l'on tente de frotter une surface souillée avec une étoffe ou a fortiori une « peau de chamois ».

À la plage, sur les aires de jeu, d'une manière générale dans tous les lieux sablonneux, faire attention aux projections de sable causées par les enfants qui jouent, les chiens qui courent, etc.

Elle produit grosso modo les mêmes dégâts que le sable mais de façon beaucoup plus insidieuse, dans la mesure où l'endommagement est plus progressif et où elle s'insinue dans des endroits moins accessibles. Par ailleurs, elle perturbe la formation de l'image lorsqu'elle se dépose sur le capteur, essentiellement à la faveur du changement d'objectif sur les appareils reflex.

Il faut essuyer régulièrement l'appareil et le transporter dans un sac étanche lors des voyages. Le nettoyage des capteurs est toujours délicat. Pour déterminer s'il est nécessaire ou non, il suffit de régler l'appareil sur la plus faible ouverture de diaphragme et de photographier une surface blanche unie comme un mur, un plafond ou une feuille de papier. L'examen de l'image montre des taches parfois très nombreuses et qui correspondent aux poussières.

Les « zooms à pompe » constituent souvent, hélas, de très efficaces aspirateurs à poussières. Les objectifs dont la variation de focale et la mise au point s'effectuent de manière totalement interne engendrent beaucoup moins de problèmes.

Dans les zones désertiques les « vents de sable » sont particulièrement redoutables, car ils produisent de très fines particules qui ont une fâcheuse tendance à s'infiltrer partout. La seule protection efficace consiste à enfermer l'appareil dans un sac ou une boîte étanche dont il ne sera extrait qu'une fois tout risque éliminé.

L'immersion et le ruissellement

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Quelques appareils sont étanches et prévus pour fonctionner sous l'eau, à diverses profondeurs et donc sous diverses pressions. D'autres sont protégés contre le ruissellement, c'est-à-dire qu'ils résistent en principe à la pluie ou à des éclaboussures de liquide, mais ils ne sont pas prévus pour fonctionner en immersion, même à faible profondeur. La plupart, enfin, ne sont absolument pas protégés contre l'effet de l'eau et/ou de l'humidité.

Chaque année des centaines d'appareils sont mis hors service à la suite de chutes accidentelles dans l'eau des rivières, de la mer ou même ... des toilettes. Qu'elle se produise dans l'eau ou sur un sol en béton, la chute d'un appareil a finalement à peu près les mêmes conséquences. Les remèdes pour l'éviter sont évidemment identiques.

Photographie sous la pluie peut être une bonne idée pour réaliser des images originales, mais les gouttes et le ruissellement peuvent endommager gravement les appareils et les objectifs. Inutile d'acheter un scaphandre, dans de nombreux cas un simple sac en plastique transparent percé d'un trou au bon endroit suffit pour assurer une protection efficace ; quelques élastiques ou du ruban adhésif en assurent le maintien.

La condensation

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Billes de gel de silice

Les effets de la condensation sont beaucoup plus pernicieux. Il ne faut jamais oublier que l'air chaud peut contenir beaucoup plus de vapeur d'eau que l'air froid. Au retour d'une séance de prise de vue dans une atmosphère chaude et humide, l'air à l'intérieur de l'appareil est très chargé en vapeur d'eau et celle-ci ne manque pas de se condenser rapidement si l'appareil est soumis à une chute de température, même modérée. À court terme, cette condensation peut créer des court-circuits, corroder les contacts électriques, etc. Dans de telles conditions, les batteries ou les piles peuvent se décharger très rapidement. À moyen terme, l'humidité favorise l'apparition de moisissures et même de champignons qui ont tôt fait de mettre l'appareil hors service ; à tout le moins, ces moisissures sont extrêmement difficiles à éliminer complètement.

La plupart des appareils numériques sont incapables de fonctionner plus de quelques heures dans l'ambiance d'étuve des forêts tropicales humides. Ils ne peuvent être maintenus en état de marche que si on les stocke de façon quasi permanente dans des boîtes ou des sacs hermétiques, en présence d'une quantité suffisante d'absorbeurs d'humidité de type gel de silice. Les appareils argentiques entièrement mécaniques sont en fin de compte beaucoup plus résistants dans de telles situations.

Un sac étanche où vous pourrez mettre votre appareil à l'abri sera aussi un auxiliaire précieux en cas de pluie ou en milieu humide. Gardez-en toujours un à portée de main dans votre fourre-tout. Si vous vous rendez dans les pays tropicaux humides, une bonne quantité de gel de silice sera bienvenue pour tenir compagnie à l'appareil dans le sac étanche. Quant aux batteries et aux cartes mémoires, il vaut mieux les stocker à part dans un autre sac, pour éviter tout risque d'endommagement des circuits électriques ou de corrosion électrochimique.

Si l'on s'aperçoit que la condensation a envahi l'intérieur d'un appareil, pas de panique ! D'abord, on retire les piles, les batteries et les cartes-mémoires. En atmosphère sèche, il suffit de laisser l'appareil ouvert pendant quelques heures ou au plus quelques jours. En atmosphère très humide, il ne séchera pas naturellement, on va donc l'enfermer dans une enceinte étanche, qui peut être un simple sac en plastique, avec une bonne dose de gel de silice. Si l'on n'a pas de gel de silice, on peut aussi utiliser tout simplement du riz que l'on aura auparavant passé quelques minutes au four, histoire de bien le dessécher.

Les plages et plus généralement les bords de mer, de même que les bateaux, sont souvent de très bons lieux de prise de vues ; ce sont aussi des endroits parmi les plus dangereux pour les appareils. Les effets du sable ont été évoqués plus haut mais un autre ennemi, et non des moindres, est le sel. Celui-ci arrive généralement sous forme d'embruns qui se déposent sur l'appareil, pénètrent dans les moindres interstices et provoquent la corrosion des éléments mécaniques, des contacts électriques et des traitements des lentilles de l'objectif.

Les dépôts de sel ont aussi la fâcheuse propriété d'absorber l'humidité, il faut donc les retirer dès leur formation. Les appareils protégés contre le ruissellement pourront être lavés à l'eau douce et séchés avant d'être remisés, les autres devront être soigneusement essuyés avec un chiffon doux.

D'une manière générale, la présence d'embruns doit dissuader le propriétaire d'un appareil photo d'ouvrir celui-ci pour changer la carte mémoire ou la batterie, ou encore pour changer d'objectif. La pénétration directe du sel au sein même des organes de l'appareil peut mettre celui-ci hors service très rapidement. L'utilisation d'un sac étanche ou même d'un caisson étanche est plus que vivement conseillée.

Les crèmes solaires, répulsifs et liquides divers

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Les photographes doivent évidemment se protéger contre le soleil et les piqûres d'insectes lorsqu'ils sont sur le terrain mais les produits utilisés sont parfois dangereux pour le matériel. Les crèmes solaires sont souvent grasses, elles salissent fortement le matériel et peuvent éventuellement attaquer les matières plastiques. Les répulsifs contiennent également des produits capables d'endommager diverses parties des appareils.

Chaque année, une quantité impressionnante d'appareils sont plus ou moins gravement endommagés par des produits liquides transportés dans le même « fourre-tout ». Il est tentant de réduire le nombre de bagages ou de sacs à transporter mais les fuites constituent un réel danger très facile à prévenir.

Les piles et les batteries qui coulent

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Les liquides qui peuvent s'échapper des piles ou des batteries en mauvais état sont particulièrement agressifs pour les éléments mécaniques, optiques et électroniques des appareils. Surveillez systématiquement ces piles et ces batteries, et retirez-les non moins systématiquement lorsque vous prévoyez de ne pas utiliser votre appareil pendant une assez longue période.

L'échauffement excessif peut endommager gravement les appareils photographiques. Les pièces en matières plastiques se déforment et laissent échapper des plastifiants ou d'autres composés volatils qui vont se déposer un peu plus loin ; les lubrifiants font de même, et c'est une des raisons pour lesquelles on retrouve assez souvent des dépôts plus ou moins graisseux sur les capteurs, dépôts que les systèmes antipoussières ne peuvent en aucun cas éliminer.

Un appareil laissé dans l'habitacle d'une automobile qui stationne en plein soleil peut voir sa température monter jusqu'à 60 ou 70 °C, voire davantage. C'est souvent suffisant pour que les lentilles des objectifs se décollent et les dégâts sont alors irrémédiables, compte tenu du coût des réparations.

Le mieux est évidemment de ne pas abandonner lâchement son appareil dans sa voiture mais s'il n'est absolument pas possible de faire autrement, il vaut mieux le placer au fond du coffre à bagages, près du plancher, et le recouvrir par une bonne couche de vêtements qui l'isolera efficacement.

C'est un sujet dont le photographe amateur moyen se préoccupe assez peu, mais les amateurs de photographies de montagne ou de neige savent bien qu'on ne photographie pas à -25 °C comme à +20 °C. Si les fabricants précisent les températures limites d'utilisation des appareils, ce n'est évidemment pas par hasard.

Le grand froid modifie profondément les caractéristiques physiques des matériaux. À la température de l'azote liquide on peut fabriquer des ressorts en plomb et pulvériser facilement le caoutchouc. Les photographes ne sont heureusement jamais exposés à des températures aussi basses mais les problèmes de matériaux sont bien réels. Certaines pièces en caoutchouc et en matières plastiques deviennent cassantes, les ressorts voient leur fragilité s'accroître, les lubrifiants liquides se figent, etc. Quant aux piles et aux batteries sans lesquelles pratiquement aucun appareil moderne ne peut plus fonctionner, leur puissance devient extrêmement faible et souvent insuffisante pour autoriser ne serait-ce que le démarrage de l'appareil.

Une bonne précaution consiste donc à conserver l'appareil au chaud sous les vêtements, de même que les batteries de rechange et/ou les films si l'on utilise un appareil argentique. Il ne faut bien sûr jamais souffler son haleine sur un objectif froid, sous prétexte de le nettoyer, car il se recouvrirait immédiatement de condensation, et ce pour un temps assez long. À fortiori, ne pas l'essuyer ensuite, ce qui aggraverait la situation.

L'air très froid est aussi très sec, mais un appareil qui a séjourné longtemps à basse température se couvre immédiatement de buée si on le transfère dans un lieu plus chaud tel qu'une maison ou un appartement. Le retour d'une promenade dans la neige ou d'un séance de prise de vues aux sports d'hiver est même probablement l'une des phases les plus dangereuses, en raison des risques de condensation à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur des appareils. Il faut donc autant que possible emballer l'appareil, s'il est froid, avant de rentrer. On ne le déballera, si nécessaire, qu'au bout de plusieurs dizaines de minutes, lorsqu'il sera revenu à la température ambiante de l'intérieur. De cette façon, il y aura sans doute bien condensation, mais à l'extérieur du sac.

Si l'humidité qui en résulte pénètre à l'intérieur du boîtier ou des objectifs, il peut en résulter de graves endommagements des pièces d'optique, de mécanique et d'électronique, surtout si elle est ensuite suffisamment refroidie pour geler, et un appareil gelé dans le sac à dos a très exactement la même efficacité photographique qu'une pierre de même poids.

Les outils de nettoyage sales ou agressifs

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Investissez quelques euros pour vous procurer les pinceaux et autres produits destinés spécialement au nettoyage des appareils et des lentilles. Soyez particulièrement vigilants si vous devez nettoyer le capteur de votre appareil numérique.

Lorsque l'on est en vacances ou en voyage, ou après une discussion animée, un spectacle, ... il est très facile d'oublier que l'on avait en main un appareil et donc de partir en l'abandonnant là où on l'avait posé quelques minutes auparavant. Il n'est pas mauvais d'inscrire votre adresse, votre téléphone ou votre contact à l'étranger sur un autocollant apposé directement sur votre appareil ou sur son étui ; il se peut que votre appareil soit retrouvé par une personne honnête mais que peut faire celle-ci en l'absence de toute indication permettant de vous joindre ? Au lieu d'un autocollant, vous pouvez également graver ces indications directement sur le boîtier, ou les faire graver par un joaillier qui aura généralement de meilleurs outils que vous-même pour faire ce travail proprement.

Plus votre équipement a de valeur, plus il attirera les voleurs qui connaissent tous les trucs pour vous le subtiliser au moment où vous vous y attendrez le moins. Cette disparition vous laissera profondément frustré et vous vous demanderez ce que vous avez bien pu faire pour mériter ce genre de châtiment.

Sans doute n'avez-vous pas été assez discret et ne vous êtes-vous pas suffisamment demandé comment d'autres que vous pouvaient accéder à votre précieux matériel. Vous avez peut-être, avant de quitter votre voiture, « caché » au vu et au su de tout le monde ce que vous aviez dans le coffre. Peut-être vous êtes-vous promené avec un fourre-tout rutilant et luxueux, au lieu d'abriter votre matériel dans un vieux sac sans âge, efficace mais anonyme et discret.

Dans les endroits à risque, gardez votre appareil contre vous, assurez-vous que vos sacs sont bien fermés et difficiles à arracher, portez-les devant plutôt que derrière. Certains fourre-tout de type sac à dos peuvent également être portés en position ventrale, ils doivent avoir votre préférence avant bien d'autres considérations. Parfois, les voleurs n'hésitent pas à couper les sangles des fourre-tout avec un couteau ou un tranchet (en anglais cutter) : pour éviter les mauvaises surprises, renforcez-les avec un ou plusieurs câbles d'acier, genre câble de frein de bicyclette. Enfin, emportez alors le moins possible de matériel afin de diminuer les risques.

De toute manière, dès que vous êtes dans la rue et plus encore dans la foule, portez toujours votre appareil en bandoulière et jamais sur une seule épaule, de façon qu'il ne puisse pas être arraché facilement. Dans le train ou dans l'avion, ne posez pas votre appareil en évidence dans les porte-bagages ou sous les sièges, il pourrait vous être subtilisé en profitant de quelques instants d'assoupissement ou d'inattention. En avion, faites en sorte qu'il ne voyage pas dans la soute à bagage : lors du passage aux rayons X, il est parfaitement visible même si vous l'avez dissimulé sous une pile de vêtements et tous les employés des contrôles ne sont pas forcément honnêtes. Ne demandez pas à n'importe qui de vous photographier dans un lieu public ou sur la plage, vous risquez de voir votre « photographe » improvisé détaler avec votre matériel.

Au travail, ne laissez jamais traîner sur votre bureau votre appareil photo, ou d'ailleurs tout autre objet de petites dimensions et de grande valeur, mais enfermez-le dans un tiroir ou dans une armoire fermant à clé.

Le meilleur voleur est toujours celui que vous n'attendez pas ! Par ailleurs, souscrire une bonne assurance avant de vous embarquer pour certaines destinations n'est pas forcément une mauvaise idée ...

Les vibrations

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Les appareils photos sont composés de nombreux éléments mécaniques fragiles et sensibles aux vibrations. Évitez de transporter votre appareil dans une remorque automobile ou une caravane. Sur une bicyclette il vaudra mieux le placer dans un sac à dos plutôt que dans un sac directement lié au porte-bagages.


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