Photographie/Personnalités/B/Ernest James Bellocq

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Ernest James Bellocq (Nouvelle-Orléans, 1873-1949) était un photographe états-unien. Il est resté célèbre pour ses photographies de prostituées de Storyville, le quartier « chaud » de la Nouvelle-Orléans.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Bellocq est né dans une famille créole blanche dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans. Jeune, il était une sorte de dandy. D'abord photographe amateur et simple employé, il s'installa comme professionnel en 1908 et vécut jusqu'en 1938 de ses portraits et de commandes de l'industrie locale (usines, chantiers, magasins, paysages,...). Parallèlement à cette activité, il a pris aussi des photos personnelles, en particulier sur les côtés marginaux de la vie locale, comme la fumerie d'opium du quartier chinois et surtout la série de photographies des prostituées de Storyville. À la fin de sa vie, il vécut seul et les personnes qui l'ont connu ont parlé de lui comme d'un excentrique dont le seul intérêt était la photographie.

À la mort de Bellocq, ses négatifs et ses tirages ont été détruits. Sa notoriété posthume tient à la découverte de 89 négatifs sur verre cachés dans un canapé. Ces plaques représentant les prostituées furent achetées par Lee Friedlander, qui les tira avec soin. Une publication partielle en fut faite en 1970 par le Museum of Modern Art (MOMA) de New-York dans le livre Portraits de Storyville. Ces clichés, pris en 1912, constituent un constat social qui semble d'une grande honnêteté, tout en étant exempt de provocation.

Il s'agit de photographies de femmes isolées, certaines nues, d'autres habillées avec dignité, quelques unes posent comme jouant une scène préparée et mystérieuse ; parfois, elles portent un masque. Beaucoup de ces négatifs ont été endommagés, les visages ont été grattés alors que les plaques étaient encore humides, sans doute pour protéger l'anonymat des personnes représentées. L'engouement pour cette série est peut-être surfait, car bien des auteurs inconnus ou méconnus ont sans doute fait des œuvres tout aussi intéressantes, mais la redécouverte des photographies de Bellocq témoigne du souci de faire entrer la photographie en tant que témoin dans la démarche historique.

Il est probable que les négatifs griffés de Bellocq aient influencé le travail du photographe très controversé Joel-Peter Witkin. La vie de Bellocq a aussi inspiré le film de Louis Malle, La Petite.

Collections, expositions[modifier | modifier le wikicode]

  • 1970, E.J. Bellocq: Storyville Portraits, MoMA, New York.

Lien externe[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • FRIZOT, Michel .- BELLOCQ Ernest James. In : Histoire mondiale de la photographie, Paris, Larousse, 1994, pp. 69-70. (ISBN 2-03-511315-6)

Galerie d'images[modifier | modifier le wikicode]