Photographie/Personnalités/R/Jules Richard

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Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Jules Richard (19 décembre 1848 - 18 juin 1930) était un industriel français, constructeur d'appareils pour la stéréophotographie et d'instruments scientifiques.

En 1863, il fut placé en apprentissage chez l'horloger Monsieur Collin, où il resta trois ans. Après être entré en 1866 dans l'administration des télégraphes, il succéda à son père en 1871 à la tête de l’entreprise familiale de fabrication d’appareils photographiques et d'instruments de précision. Il breveta en 1880 un baromètre enregistreur qui connut un assez grand succès. Il travailla pendant plusieurs années avec son frère et devint en 1882 président de la Société Richard Frères, rebaptisée en 1891 Société Jules Richard.

Flairant une bonne occasion, il breveta en 1893 un nouvel appareil stéréoscopique, le Vérascope. Jusqu'alors,les appareils stéréoscopiques étaient lourds et difficiles à mettre en œuvre ; Richard introduisit un nouveau format de 45 x 107 mm qui permettait de gagner beaucoup de poids et de volume. Cette bonne invention arrivant au bon moment connut un grand succès. On a pu dire que l'impact de Jules Richard sur la stéréophotographie était presque équivalent à celui de George Eastman sur la photographie « plate ». Le nouveau format devint très vite populaire, d'autant que la société lança également des visionneuses, des accessoires d'agrandissement et tout ce qu'il fallait pour satisfaire les passionnés de stéréophotographie.

Pendant un demi-siècle, Jules Richard fut l'un des grands spécialistes français de la photographie en relief.

Jules Richard était lui-même un excellent photographe. Une très belle série de 17 photographies de nus, « Dans l'Atrium », a été exposée en avril 2008 par la galerie en ligne Past to Present (http://www.past-to-present.com/). Ces photos avaient longtemps été attribuées à tort à Louis Amédée Mante et Edmond Goldschmidt, on sait aujourd'hui qu'elles ont été prises par Jules Richard dans l'Atrium qu'il avait lui-même fait construire. Il a aussi édité en très grand nombre des plaques stéréoscopiques prises sur les champs de batailles et dans les tranchées de la Première Guerre mondiale.

À l'époque post-victorienne, la société européenne était devenue très puritaine. Cependant, Jules Richard consacra beaucoup de temps et d'efforts à photographier des femmes nues, et pas seulement pour son propre plaisir. Malgré les risques de scandale, il a en effet vendu de nombreuses copies de ses photographies de nu, qui certainement ont aidé à vendre ses visionneuses auprès d'un certain public. On sait aussi qu'il a employé au moins un autre photographe pour effectuer ses prises de vues. Parmi la très importante production de photographies de nus caractéristique de cette époque, celles de Jules Richard peuvent le plus souvent être reconnues grâce aux lieux de prise de vues.

Jules Richard fonda en 1923, sous contrat avec le Ville de Paris, une école privée portant son nom. Elle est devenue aujourd'hui le Lycée Technologique Privé Jules Richard, administré par une Association type loi de 1901 sans but lucratif. C’est un établissement privé laïque sous contrat avec l’Éducation Nationale. La scolarité est gratuite et l'enseignement spécialisé dans les microtechniques.

Après son décès le 18 juin 1930 Jules Richard fut inhumé au cimetière du Père Lachaise.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

PÉRIN, Jacques .- Jules Richard et la magie du relief .- Paris, Prodiex, 1997 [Une étude sur les productions des Ateliers Jules Richard].

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Galerie d'images[modifier | modifier le wikicode]